SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Toray. Des centaines de soutiens rassemblés contre le deuxième licenciement de Timothée Esprit

Une démonstration de solidarité essentielle face à une répression patronale brutale, dans un climat de répression accru contre les syndicalistes et les militants pro-palestiniens.

Répression syndicale

Crédits photo : Page Facebook Unité CGT

 

Des centaines de personnes étaient réunies devant l’usine de Toray à Lacq (64) ce lundi 31 mars pour s’opposer à l’acharnement de la direction contre le militant CGT Timothée Esprit. Ce dernier était une nouvelle fois convoqué par sa direction qui cherche « quoi qu’il en coûte » à s’opposer à sa réintégration.

En effet, Timothée Esprit avait fait annuler la première tentative de licenciement suite à la mobilisation et une première procédure en justice remportée le 6 mars dernier, la cour d’appel de Pau ayant jugé le licenciement nul. Mais l’acharnement de la direction se poursuit et le 19 mars, cinq minutes après sa réintégration dans l’entreprise, la direction de l’usine lui a remis une nouvelle lettre de licenciement.

Le militant fait face à un acharnement répressif d’une direction prête à tout pour écarter un syndicaliste combatif. Interviewé par le média Unité CGT, Timothée dénonce la situation : « On voit bien un acharnement stupéfiant de l’entreprise contre moi-même et le syndicat... Ils restent sur le motif initial de me lier à des organisations terroristes de la Palestine, en fait on criminalise mon soutien au peuple martyr de Palestine ».

En effet, l’argumentaire de la direction se base sur une photo de soutien de Timothée et de la CGT avec la Palestine. De plus, la direction s’attaque à d’autres militants du syndicat : Timothée est le quatrième membre de la CGT licencié depuis 2022 et à cela s’ajoutent des avertissements, des mises à pied et des convocations de salariés pour faits de grève.

Timothée ajoute qu’avec cette affaire, Toray est en train de paver la voie à l’ensemble du patronat : «  Ce qui est inquiétant, c’est que la situation ici s’exporte et que les autres patrons prennent exemple, se décomplexent et vont vers la répression pour imposer un rythme de travail, des conditions dégradées, etc.. ».

Et pour cause, la tentative de double licenciement de Timothée Esprit ressemble au mode opératoire du groupe Invivo envers une autre figure de la CGT, Christian Porta. Dans l’usine mosellane de Neuhauser, la direction avait aussi choisi d’ignorer la condamnation judiciaire ordonnant la réintégration de Christian en lui notifiant une nouvelle procédure de licenciement avec mise à pied le jour de sa réintégration, sous l’œil des soutiens outrés.

Ces deux exemples ne sont pas des cas isolés. De nombreux syndicalistes sont attaqués à travers le pays avec des méthodes similaires. Comme le dénonçait Sophie Binet quelques mois après la bataille contre la réforme des retraites, on assistait déjà à une vague de répression syndicale « jamais vue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Certains militants ont été particulièrement réprimés pour leur solidarité avec la Palestine à l’image du secrétaire de l’UD CGT 59, Jean Paul Delescaut, condamné à un an de prison avec sursis pour un tract en solidarité avec la Palestine, ou encore [Anasse Kazib, militant SUD Rail et porte parole de Révolution Permanente, convoqué le 18 juin prochain en procès à cause d’un tweet de soutien au peuple palestinien sur la plateforme X.

Face à cette répression brutale, il faut affirmer tout notre soutien aux militants attaqués et construire un large front de solidarité pour défendre les droits démocratiques élémentaires, l’arrêt de la répression syndicale, la possibilité de s’opposer au régime et de se solidariser avec le peuple palestinien.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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