SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
RETRAIT PROJET KHOMRI

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Maintenant aux salariés et privés d’emploi de se faire entendre dans les entreprises et dans la rue !

La CGT a été reçue ce matin par Manuel VALLS, Myriam EL KHOMRI, Emmanuel MACRON concernant la réforme du code du travail.

La CGT a présenté son projet pour un code du travail du XXIème siècle qui dote les salariés de droits nouveaux et de garanties effectives pour répondre aux enjeux de notre temps.

Le droit du travail doit pouvoir s’appliquer à tous les salariés, quelle que soit la nature et la taille de l’entreprise, la présence ou non d’organisations syndicales.

Nous avons rappelé aux ministres nos points forts :
• La réduction du temps de travail à 32 heures pour travailler mieux, travailler tous ;
• Les droits des salariés (emploi, carrière et reconnaissance des qualifications, formation professionnelle, protection sociale) ne doivent plus dépendre de leur contrat de travail mais être attachés aux personnes, garanties collectivement, cumulables, transférables et opposables à tout employeur. Rien à voir avec le CPA, tel que le gouvernement le conçoit, qui de fait n’est pas un droit sécurisant la personne ;
• L’inscription de droits nouveaux d’intervention et d’expression pour les représentants syndicaux et les salariés avec la consolidation du rôle des instances représentatives des personnels. Le meilleur référendum, c’est la tenue des élections professionnelles tous les deux ans.

Le rendez-vous de ce jour n’est pas une concertation. La restitution prévue par le gouvernement le 14 mars n’est pas l’ouverture d’une négociation.

Le gouvernement écoute mais n’entend pas. Les seules pistes proposées sont celles connues depuis la semaine dernière et dévoilées par les quotidiens : augmentation du plafond de la barèmisation des indemnités prud’homales pour licenciement abusif, révision du périmètre des groupes internationaux concernant le licenciement économique.

Faire des modifications à la marge, n’est pas une réponse. Il faut retirer le projet et ouvrir des négociations sur un contenu nouveau.

Flexibiliser, précariser le contrat de travail ne crée pas de CDI mais de la précarité. Le projet de loi EL KHOMRI aggraverait la crise économique et le chômage. Ce n’est pas ce qu’attendent les jeunes, les salariés, les privés d’emploi.

La mobilisation est bien à l’ordre du jour tant sur la réforme du code du travail que sur les revendications salariales, d’emploi ou de conditions de travail.

La CGT appelle
- A faire du 9 mars un rendez-vous de mobilisation qu’il faut réussir
- A faire du 31 mars une grande journée intergénérationnelle et interprofessionnelle par les grèves et les manifestations.

La CGT créera les conditions, dans cette période, pour faire grandir la mobilisation.

MANIFESTATION LE 09 MARS 2016 DANS L'OISE.

Intersyndicale, l'Union Locale CGT et L'Union Locale FO de Compiègne appelle à une manifestation pour le retrait de " la loi dit El Khomri " mercredi 9 mars 2016 à 10 h cours Guynemer (n°9 face à la Maaf) à Compiègne.

Nous appelons tous les salariés, les citoyens,les privés d'emploi, les étudiants, les lycéens,les retraités à participer à cette mobilisation.

MERCREDI 9 MARS A 10 HEURES

Fraternellement
La CGT Compiègne

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Libertés syndicales : Renault licencie et appelle la police contre ses travailleurs en Turquie

Confronté aux revendications de ses ouvriers dans son usine Oyak, en Turquie, Renault a choisi la voie de la répression. La firme automobile française a annulé les élections syndicales prévues le 29 février, licencié des dizaines d’ouvriers dont plusieurs délégués syndicaux, et appelé la police à la rescousse pour briser leurs manifestations.

L’usine Oyak de Renault, qui affiche une capacité de production de 360 000 véhicules par jour, est une joint-venture entre Renault et le fonds de pension de l’armée turque. Située dans la ville de Bursa, elle emploie environ 5000 ouvriers.

Des élections syndicales devaient s’y tenir le 29 février dernier, qui ont été annulées à la dernière minute par la direction de l’usine. Celle-ci a allégué des pressions exercées par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale de Turquie. Selon la Confédération syndicale IndustriALL, Renault a annoncé en même temps la mise à pied de dix ouvriers, dont deux représentants du personnel.

En réponse, les ouvriers ont fait grève et bloqué l’usine. Choisissant la manière forte, la direction de Renault a appelé la police pour déloger les manifestants, ce qui a donné lieu à des affrontements et des tirs de gaz lacrymogène. Une vingtaine d’ouvriers ont été arrêtés, et plusieurs dizaines d’autres ont été soit licenciés, soit mis à pied. Effet de cette atmosphère de terreur ? Le travail a repris dans l’usine le 2 mars.

Répression de la société civile turque

Au printemps 2015, l’usine de Renault à Bursa avait été le point de départ d’un conflit social de deux semaines, qui s’était étendu à d’autres usines automobiles de la région. Au terme de leur mouvement, les ouvriers avaient obtenu des augmentations de salaires, ainsi que le droit de choisir librement leurs représentants.

À l’arrière-plan de ce conflit social, il y aurait aussi la volonté de Renault et du gouvernement turc de préserver la mainmise du syndicat « officiel » proche du gouvernement AKP, au détriment du syndicat Birlesik Metal-Is, indépendant et affilié à IndustriALL. Les faits survenus à Bursa seraient donc à remettre dans le contexte de la vague de répression qui s’abat actuellement sur la société civile turque.

IndustriALL, qui a signé un accord cadre mondial avec Renault (lire notre entretien avec Kemal Özkan d’IndustriALL), a vigoureusement dénoncé l’attitude du constructeur français. « Les récents événements et le manque d’action de Renault sont en contradiction directe avec l’accord-cadre mondial, et nous demandons à l’entreprise de le respecter, a déclaré son secrétaire général, Jyrki Raina. Si la situation se poursuivait comme c’est le cas aujourd’hui, les conséquences pour Renault seraient encore plus grandes, avec le démantèlement de 20 ans de construction du dialogue social au niveau international. »

Olivier Petitjean

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La pétition en ligne contre le projet de loi El Khomri de casse du droit du travail a dépassé le cap d’un million de signatures hier soir, soit deux semaines seulement après son lancement; elle bat tous les records de signatures en France avec 1 042 622 soutiens ce matin (samedi 5 mars 2016) à 11h00.

En route pour les  1 500 000: il manque encore 457 378 nécessaires pour les atteindre  !

La pétition devance ainsi celle contre la directive européenne sur le secret des affaires (plus de 512.000 signatures), et celle demandant la grâce présidentielle pour Jacqueline Sauvage, condamnée pour le meurtre de son mari violent (près de 436.000 signatures).

Malgré le report de sa présentation en conseil des ministres, du 9 au 24 mars, pour laisser le temps au gouvernement de le «retravailler», la mobilisation contre ce texte s’amplifie.

Pour faire retirer le "Projet de Loi Travail", il faut continuer à signer la pétition ! (Signer ici)
Mais aussi il faut commencer à pousser plus fort !

Des organisations de jeunesse, dont l’Unef, et des syndicats de salariés, dont la CGT appelent à manifester le 9 mars contre ce projet de «casse du code du travail». De nombreux syndicats CGT d'entreprises et de Fédérations CGT ont déposé des préavis de grève pour le 9 mars.

Lire le Communiqué commun CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL du jeudi 3 mars 2016

En ligne de mire, visons la réussite une puissante journée de grève et de manifestations le 31 mars, si le projet n'est pas retiré d'ici là.

Construire un processus "boule de neige" pour faire retirer ce projet scélérat !

Tous les jours prenons des initiatives dans toutes les entreprises et les services, dans les zones industrielles et les zones de bureaux, dans les quartiers, etc. pour construire un processus "boule de neige" d'ici le 31 mars.

Déjà des initiatives sont prises pour s'associer le 10 mars aux manifestations interprofessionnelles et intersyndicales de retraités (à l'appel de 9 organisations), et des rassemblements sont annoncés pour le samedi 12 mars.

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Le projet de réforme du Code du Travail porté par la Ministre Myriam El Khomri est une attaque sans précédent contre le monde du travail et les droits des salariés.

C’est ce projet, que le MEDEF avait rêvé et que Sarkozy n’avait pas osé, que le gouvernement voudrait nous imposer !

Si la loi Khomri passe, cela ouvrirait aussi la porte à la destruction de tous les statuts de la fonction publique et des entreprises publiques.

>>> Retrouvez ici les analyses et propositions de la CGT sur son site Web national

Ce projet n'est ni amendable ni négociable !
Abrogation des lois Macron et Rebsament, et la loi dite de sécurisation de l'emploi !

Réclamons un Code du travail digne du 21e siècle ! Liberté, Égalité, Droits !

Tous ensemble, lycéens et étudiants, jeunes, travailleurs, retraités, chômeurs, intérimaires et précaires, faisons reculer le gouvernement et le Medef.

 

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Première réunion des NAO, voici une partie des chiffres d’après le document de la direction.

AI = Augmentation individuelle ou promotion (coeff)

AG = Augmentation générale        

Primes = Prime individuelle (gratification annuelle) hors VPA

AP = Augmentation + Prime

Pour l’usine Le meux en 2015 :

Statut

AI

AG

AI+AG

PRIMES

TOTAL

OUV

EMP

AM

CADRES

0.93%

0.55%

0.96%

1.48%

0.40%

0.40%

0.40%

0.08%

1.33%

0.95%

1.36%

1.56%

 

 

0.06%

0.53%

1.33%

0.95%

1.42%

1.56%

TOTAL

0.94%

0.38%

1.34%

0.02%

1.34%

Concernant la VPA (variable PAY pour les cadres), en plus du tableau ci-dessus, la moyenne est de 9.74% du salaire annuel. La médiane est de 4900€, cela veut dire que 50% des personnes gagnent plus de 4900€ et les autres 50% gagnent moins de 4900€.

Pour l’usine de Saint Vulbas en 2015 :

Statut

AI

AG

AI+AG

PRIMES

TOTAL

OUV

AM

CADRES

0.43%

O.50%

1.01%

0.40%

0.40%

0.00%

0.83%

0.90%

1.01%

1.73%

1.79%

0.59%

2.56%

2.69%

1.60%

TOTAL

0.58%

0.36%

0.84%

1.70%

2.54%

Concernant la VPA (variable PAY pour les cadres), en plus du tableau ci-dessus, la moyenne est de 8.77% du salaire annuel. La médiane est de 3900€, cela veut dire que 50% des personnes gagnent plus de 3900€ et les autres 50% gagnent moins de 3900€.

Regard sur les augmentations pour l'exercice 2015...NAO 2016, c'est parti
Regard sur les augmentations pour l'exercice 2015...NAO 2016, c'est parti

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MANIFESTATION LE 09 MARS 2016 DANS L'OISE.

Intersyndicale, l'Union Locale CGT et L'Union Locale FO de Compiègne appelle à une manifestation pour le retrait de " la loi dit El Khomri " mercredi 9 mars 2016 à 10 h cours Guynemer (n°9 face à la Maaf) à Compiègne.

Nous appelons tous les salariés, les citoyens,les privés d'emploi, les étudiants, les lycéens,les retraités à participer à cette mobilisation.

MERCREDI 9 MARS A 10 HEURES

Fraternellement
La CGT Compiègne

Manifestations contre la Loi travail (el Khomri) le 9 mars
Manifestations contre la Loi travail (el Khomri) le 9 mars

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Tout est dans l’article 1 : ne serait-ce qu’à cause de ce seul article, tout le projet de loi El Khomri doit être retiré. C’est la remise en cause historique, théorique, juridique fondamentale d’un siècle entier de code du travail.

Pour le comprendre il faut savoir que le code du travail est né en 1910 après la catastrophe de Courrières de 1906 dans le Pas-de-Calais. Lors de cette tragédie, 1099 mineurs avaient perdu la vie au fond des puits. Le patron avait exigé que le travail reprenne en cessant la recherche des survivants, car sinon le charbon polonais allait arriver et il allait mettre la clef sous la porte. Une douzaine de jours plus tard, 13 puis 1 survivants étaient ré apparus. Le choc émotionnel avait été tel qu’on avait décidé de créer le Ministère du travail pour qu’il échappe aux exigences du Ministère de l’économie.

Le choix fondamental a été d’adapter le travail aux humains et non pas les humains au travail. Si nous avons exigé les 3 X 8 : 8 h de travail, 8 h de loisir, 8h de repos, ce n’est pas pour plaire aux patrons des entreprises, c’est pour plaire aux humains, pour qu’ils puissent vivre avec leur travail.

Aussi lorsque le Président Hollande annonce qu’il allait « adapter le droit au travail aux besoins des entreprises », c’est une contre-révolution conceptuelle. Elle n’a rien de « moderne » et rien à voir avec la « crise » : c’est le retour au 19° siècle, bien avant 1906, aux débuts du salariat post esclavage quand il n’y avait ni lois ni cotisations sociales.

Ca n’a rien à voir non plus avec l’emploi : François Hollande l’avoue le 21 février 2016 en précisant que cette loi « n’aura pas d’effets en termes d’emploi avant plusieurs mois. Mais il s’agit d’installer un nouveau modèle social » Il ne pouvait mieux reconnaitre que le chômage était un prétexte, et qu’il visait surtout à rompre avec le droit du travail existant.

Le projet dit El Khomri est donc une remise en cause idéologique ultra libérale de décennies de combat des syndicats et la gauche pour protéger les salariés. Même les patrons ont été surpris de ce projet de loi qui va plus loin que ce qu’a fait la droite.

Le gouvernement Valls a méprisé les capacités de réaction des salariés des syndicats, de la gauche, le voilà obligé de mégoter  en cherchant a distancier  l’un des syndicats du rejet d’ensemble. Mais c’est encore méprisable, car il s’agit de droits et de principes universels, et non de la façon de surexploiter une poignée de salariés dans une boutique du coin…

Cent ans durant, le code du travail a été construit pour que les droits des humains au travail échappent aux exigences aveugles du marché, de la rentabilité, de la compétitivité. C’est un code exceptionnel en ce qu’il est fait de luttes et de sang, de sueurs et de larmes, il est le produit  de 1920 à 1936, de 1945 à 1968, de 1995 à 2002, de grèves, d’occupations, de manifestations, de négociations et de lois de la République.

Car, il faut le redire, dans une entreprise, il n’y a pas égalité entre les deux partis cocontractantes, patronat et salariat : dans le contrat de travail, il y a inégalité, le salarié est subordonné, c’est un « lien de subordination juridique permanent » et c’est pour cela qu’il existe une « contrepartie » un code spécifique de droits.

En fait les lois du travail sont – et doivent rester – universelles en ce qu’elles sont attachées aux droits humains, quelque soit la taille de l’entreprise, sa spécificité, sa branche. Elles doivent l’emporter sur les « contrats », sur les « accords », sur les « dérogations », les « exceptions » et non pas l’inverse. C’est ce qui est garanti par la déclaration des droits de l’homme de 1948, par la charte européenne des droits fondamentaux des humains de 1999, par des conventions de l’OIT comme les n°81 ou 158.

S’il existe une « Organisation internationale du travail », c’est pour que ces droits humains s’étendent universellement et non pas pour que le président Hollande ou la loi El Khomri les rabougrissent, de dérogation en dérogation, aux besoins de chaque employeur, entreprise par entreprise

Le droit du travail doit être constitutif du droit de la concurrence et non pas piétiné au nom de la concurrence. Tous les pays qui utilisent du travail des enfants, qui imposent des journées épuisantes doivent être combattus et sanctionnés, non pas imités.

Certes on peut modifier, renforcer le code du travail. Mais nul ne peut le ré écrire en entier, tant il est le fruit, dans ses mille détails, de l’expression historique des rapports de force sociaux. Il est l’ordre public social, l’état de droit dans les entreprises, les lois de la République face au marché. En cela, le code est l’indice de mesure de la qualité d’une civilisation.

Le code est le droit le plus intime, le plus vital, le plus essentiel pour les salariés. Il est le plus petit, le plus lisible de tous les codes. Il est le code le moins enseigné, le plus dénigré, le plus fraudé, hélas.

Par Gérard Filoche.

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Sécurité ferroviaire et ponctualité sont les deux références historiques de la SNCF,
POURTANT…

Usagers et Cheminots ont vu se dégrader la ponctualité et la régularité.

Les retards et suppressions de trains tendent à se banaliser.

La Direction SNCF demande aux Cheminots, pourtant formés dans le devoir du service de qualité, d’appliquer la méthode du « satisfait ou remboursé ». Cela peut s’inscrire dans un système purement commercial, mais c’est contraire aux principes mêmes du Service Public.

UNE NOUVELLE ÉTAPE : L’INSÉCURITÉ FERROVIAIRE

La SNCF a connu 3 accidents majeurs en 3 ans (Brétigny, Denguin, rame d’essai TGV à Eckwersheim) dont 2 mortels. Les incidents ou quasi accidents (déshuntages…) se multiplient.

La direction SNCF a supprimé près de 20 000 emplois de cheminots en 10 ans et ce, dans tous les métiers, dont près de 4000 en 2015. Elle envisage la suppression de 2000 emplois supplémentaires à fin 2016.

Elle supprime des trains dans certaines régions faute d’agents de conduite.

Elle sous-traite les travaux sur les voies, instaure les contrats précaires, détruit les compétences et les savoir-faire des cheminots de la SNCF.

LA SÉCURITÉ FERROVIAIRE N’A PAS DE PRIX !

Les cheminots considèrent que la sécurité ferroviaire passe avant toute autre considération. Les référentiels, textes réglementaires en vigueur, le Statut des Cheminots, sont autant de gardes fous qui imposent des règles, des contraintes incontournables, des devoirs qui ne peuvent cohabiter avec la logique de réduction des coûts à tout prix, quoi qu’il arrive.

DIRECTION SNCF ET GOUVERNEMENT PRÊTS À TOUT ?

Pour pallier au désengagement de l’Etat sur les infrastructures ferroviaires, pour financer les intérêts d’une dette que la réforme du système ferroviaire de 2014 n’a pas réglé, rien n’est épargné aux usagers et aux cheminots.

La direction SNCF entend maintenant, avec l’appui du gouvernement et du patronat, abaisser les conditions sociales des Cheminots de la SNCF comme ceux des Entreprises Ferroviaires privées, à travers la parution récente (18 février) d’un « décret socle » censé préparer les discussions sur une Convention Collective Nationale du secteur ferroviaire, en amont de négociations d’accords d’entreprises.

Si les textes devaient être confirmés, cela aurait une incidence directe sur le niveau du service rendu ainsi que sur le niveau et la qualité de la sécurité ferroviaire que sont en droit d’attendre usagers et cheminots.

USAGERS, CHEMINOTS : FAISONS CONVERGER NOS FORCES !

Les cheminots, avec la CGT, n’accepteront aucune dégradation de la réglementation applicable actuellement à la SNCF, fruit de l’expérience et de l’exigence d’un très haut niveau de sécurité.

C’est pour ces raisons qu’ils agiront par la grève le 9 mars prochain sur l’ensemble du territoire national, direction SNCF et gouvernement faisant le choix de rester sourds aux arguments avancés.

En juin 2014, La CGT affirmait que l’éclatement de l’entreprise publique et le désengagement financier de l’Etat sur la dette du système ferroviaire et sur la régénération du réseau allaient entraîner une baisse de la qualité et de la sécurité du service public SNCF pour nous amener sur le chemin de la libéralisation.

Chaque jour, le vécu des usagers et des cheminots prouve que nous avions raison.

De multiples initiatives communes sont d’ailleurs organisées sur le territoire au niveau local par les syndicats CGT de cheminots et les organisations d’usagers ou autres comités de défense.

La Fédération CGT des Cheminots appelle les usagers et les cheminots à faire converger leur force pour combattre ces choix contraires à l’intérêt général par un développement du service public SNCF fret et voyageurs de qualité et sûr !

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Les Fédérations Syndicales représentatives CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT ont été reçues, dans le cadre de la DCI unitaire, le vendredi 26 février 2016.

La responsabilité sociale d’une entreprise comme la SNCF se mesure à apporter des réponses concrètes aux revendications portées par les cheminots. Pourtant, les représentants de la Direction n’ont pris aucun engagement, ce qui aurait été un signe fort d’un dialogue social de qualité bénéfique aux cheminots et à l’entreprise.

SALAIRES :

La Direction reste sourde à la demande des Organisations Syndicales d’ouvrir rapidement des négociations salariales portant sur une augmentation générale des salaires : revalorisation du point de grille. Elle se limite à son agenda social, Table Ronde au 2ème trimestre 2016.

EMPLOI :

La Direction se sert de l’argument médiatique « la SNCF est le plus gros employeur de France » pour tenter d’amenuiser sa politique de l’emploi.
La SNCF se doit d’être plus transparente dans ses propos en livrant l’entière vérité.

L’ensemble des Fédérations a exigé une véritable négociation sur l’emploi en prise avec les réalités (dégâts humains et sociaux) et les besoins.

Cette question centrale au cœur des préoccupations des cheminots est renvoyée à la discussion d’un accord sur la GPEC (Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences).

Ces deux premiers points méritent une autre ambition qu’une feuille de route remise aux Organisations Syndicales.

ORGANISATION DU TRAVAIL ET AMÉNAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL (DÉCRET – CCN – ACCORDS D’ENTREPRISE) :

La Direction dit ne pas être en mesure de porter des propositions au décret-socle « qui est un texte d’entrée ». Elle suggère de mener des négociations parallèles – accord de branche, CCN et accords d’entreprise – sur la base des règles actuelles ou de les faire évoluer.

Les Fédérations Syndicales ont rappelé leur position, notamment de partir de la réglementation du travail actuelle (issue de l’accord 35 heures).

La Direction ne peut rester sourde au mécontentement grandissant des cheminots qui, tous les jours, participent à la mise en oeuvre du Service Public qu’ils veulent de qualité dans des conditions de plus en plus dégradées.

LES FÉDÉRATIONS SYNDICALES CGT – UNSA – SUD-RAIL – CFDT APPELLENT LES CHEMINOTS À AGIR.
ELLES SE RÉUNIRONT, APRÈS CONSULTATION DE LEURS ORGANISATIONS, POUR LE DÉPÔT D’UN PRÉAVIS DE GRÈVE LE 09 MARS 2016.
Grève aussi à la RATP le 9 mars

A l'appel de la CGT, les agents de la RATP devraient être en grève le mercredi 9 mars 2016.

Le mouvement concerne les salaires et les suppressions d'emplois.

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Des lendemains qui déchantent !

Le président de la république a annoncé lors de ses vœux 2016 le lancement de son troisième plan de formation des chômeurs. Celui-ci vise à « accompagner 500 000 demandeurs d’emploi vers les métiers de demain ».

A travers ce programme, extrêmement mal ficelé et pourtant qualifié « d’opérationnel » par la ministre, il s’agit surtout d’afficher une diminution artificielle de le nombre de chômeurs et de préparer les conditions de la régionalisation de la politique de l’emploi, à quatorze mois de la présidentielle.

En effet, au-delà des priorités grossièrement définies ciblant les chômeurs de longue durée à faible qualification, chaque région aura la main sur les choix à opérer en matière de formation des demandeurs d’emploi. Ainsi, les présidents de régions obtiennent non seulement l’argent de l’Etat mais aussi la gestion quasi exclusive de son utilisation et au-delà de l’Etat.

Quid de l’égalité entre citoyens d’une région à l’autre ?
Quid de l’avenir du service national de l’emploi ?

La diversité des orientations affichées par les présidents de région risque de générer une gigantesque gabegie de l’argent public et une grande désillusion pour les chômeurs formés mais sans débouchés, faute de créations nettes d’emploi. Cela rappelle les précédents plans de formation des chômeurs -plan 30 000 puis plan 100 000- faisant écho aux supercheries d’un patron du MEDEF avec son pin’s « 1 million d’emplois ». Force est de constater que son bilan net en 2015 n’est que de 46 000 emplois, au lieu des 200 000 attendus ! Supercherie également des 300 000 métiers dits en tension que la ministre reprend pourtant comme une priorité, sans jamais être en capacité de définir ces fameux métiers en tension.

La CGT fait le constat que la plupart des secteurs qui n’arrivent pas à recruter cumulent bas salaires, pénibilité, temps partiels imposés. Il en est ainsi dans certains métiers du bâtiment, de l’hôtellerie et de la restauration, des aides à la personne. Deux tiers des jeunes diplômés de la restauration fuient ce secteur dès que possible pour échapper à des conditions de travail par trop dégradées.

Poursuivant sa logique libérale outrancière, la ministre du travail profite de ce plan pour établir un niveau VI et V bis en matière de qualification, en tout illégalité et sous couvert de priorité aux demandeurs d’emploi les moins qualifiés. Le CAP/BEP est aujourd’hui le premier niveau de qualification reconnue en France servant de référence à la progressivité du salaire. En instituant artificiellement, un niveau inférieur, le gouvernement prend le risque d’un bouleversement majeur en matière de classification. Cela atteint en premier lieu la pérennité du SMIC, salaire minimum de référence obligatoire en l’absence de qualification reconnue.

Il s’agit d’une démarche idéologique, suivant ainsi les recommandations de la commission européenne, que même le gouvernement de Sarkozy avait refusé d’adopter. Cette évolution dénature également la mise en place récente du socle de compétences professionnelles conçu comme un outil utile à la qualification des salariés les plus fragiles et non comme « un permis de travailler à bas coût ».

La formation professionnelle n’est pas un outil miraculeux qui crée l’emploi. La CGT constate ainsi qu’il y a là une occasion manquée de mettre en œuvre une politique individualisée de parcours de formation professionnelle ouverte tout au long de la vie pour les salariés privés d’emploi mais également pour les salariés en emploi. Cela favoriserait la montée en qualification et la stabilité professionnelle et aurait pu constituer un premier pas concret vers une sécurité sociale professionnelle.

A l’instar du calamiteux projet de loi réformant le code du travail, les annonces du gouvernement en matière de formation des demandeurs d’emploi présagent de nouveaux reculs sociaux. Régionalisation à marche forcée de l’emploi, destruction des référentiels de qualification et réforme du code du travail préparent la nouvelle phase d’austérité que le gouvernement cautionne à Bruxelles.

Face à tous ces projets de régression sociale, la CGT appelle tous les jeunes, les salariés, les privés d’emploi, les retraités à se mobiliser la semaine du 7 au 11 mars, dans la perspective des mobilisations unitaires du 31 mars prochain.

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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