SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Aujourd’hui, Manuel VALLS recevait les organisations syndicales et les organisations étudiantes - écartant au passage les lycéens- pour faire des propositions d’évolution de la loi travail, suite à la pseudo-concertation de la semaine dernière.
La démarche unitaire et intergénérationnelle à laquelle participe la CGT, ainsi que les fortes mobilisations du 9 mars, ont mis la pression sur le gouvernement contraint à modifier certains articles de son projet de loi.
Ce rétropédalage du gouvernement est à mettre à l’actif de la mobilisation, des salariés, des jeunes et des citoyens.
Pour autant, dans ce contexte de régression sociale et de chômage persistant, les désaccords de fonds restent !
Les déséquilibres et inégalités de traitement sur les droits des salariés en fonction des entreprises ainsi que la remise en cause de la représentation syndicale restent la philosophie générale de ce texte. A chaque entreprise son propre code du travail !
Les licenciements seront facilités indépendamment de la réalité financière et économique des groupes internationaux. C’est la porte ouverte à la multiplication des licenciements boursiers.
La CGT réaffirme qu’il faut retirer le texte de projet de loi, et ouvrir de réelles négociations avec les organisations syndicales et les organisations de jeunesse.
La CGT porte des propositions concrètes pour un code du travail du 21ème siècle garant de nouveaux droits pour les salariés sécurisant notamment les parcours professionnels.
La CGT réaffirme qu’il faut augmenter les salaires et pensions, développer l’emploi, améliorer les conditions de travail et construire des garanties collectives de haut niveau pour les salariés, précaires, jeunes et retraités, en taxant une partie des dividendes versés.
Plus de 70% des français rejettent ce projet de loi, c’est maintenant dans les entreprises et dans la rue que doivent se mobiliser massivement les différentes générations de salariés et de citoyens.
Rendez-vous dans les diverses initiatives du 17 et 24 mars et tous mobilisés dans la grève et les manifestations le 31 mars !
Voici un article provenant du site "ALBICGTCHEMINOTS"
"La meilleure du jour"
Hanousheh KAVAR
à été secrétaire générale adjointe de la CFDT
et aujourd'hui directrice adjointe
au cabinet de Myriam El Khomri
Un hoax ? NON, la preuve en cliquant ........ICI
Photo prise sur le site de la CFDT
Nous venons d'apprendre de la part des camarades, les propositions de la direction ALSA lors de la deuxième réunion des NAO :
0,4% d'augmentation générale avec un abondement sur l'intéressement de 60€ sans SIGNATURE.
0,7% d'augmentation générale avec un abondement sur l'intéressement de 100€ avec SIGNATURE. Et 10 embauches à la clé !
Face à ce chantage, et après une prise de parole, les salariés ont décidé de débrayer quelques heures par équipe !
Alors que certains se gavent, NOUS, on devrait se contenter des miettes !!!
RAS LE BOL, STOP, ça suffit !!!
Notre force de négociation, c’est votre soutien. L’intervention de masse des salariés représente la clé de la victoire sur les revendications, les négociations ne doivent pas se tenir sans l’implication des salariés.
l’union fait et fera toujours notre force !
MAINTENANT, il faut que ceci se généralise !
Voici un petit échantillon de ce que permettra cette loi :
Ce projet n'est ni amendable, ni négociable
L’Union Locale CGT Compiègne appelle la jeunesse et toutes les catégories de salariés, retraités et les privés d’emploi à participer massivement au prochain rassemblement contre le projet de loi de casse des droits du travail le JEUDI 17 MARS.
TOUS EN MANIFESTATION LE JEUDI 17 MARS 2016 A 10H A COMPIEGNE ! . . .
Intersyndicale, l'Union Locale CGT et L'Union Locale FO de Compiègne appelle à une manifestation pour le retrait de " la loi dit El Khomri " jeudi 17 mars 2016 à 10 h cours Guynemer (n°9 face à la Maaf) à Compiègne.
Bienvenue à tous,pas de pluie ce jour là ! on lâche rien . . .
ATTENTION ,le parking gratuit cours guynemer est fermé (fête foraine) vous pouvez éventuellement vous stationner hors centre ville et utiliser les bus gratuits . . .sinon parking payant cours guynemer ! . . .
Nous appelons tous les étudiants,les lycéens,les enseignants,les citoyens, les fonctionnaires,les salariés,les privés d'emploi,les retraités à participer à cette forte mobilisation.
JEUDI 17 MARS 2016 A 10 HEURES.
Sans surprise.
Suite à la présentation de la direction (tableau très NOIR sur la conjoncture et résultats des usines...), avec un indice INSEE décembre 2015 à 0,2%, on peut s’attendre à une énorme augmentation générale d’Unilever !!!!!!
En début d'après-midi nous avons exposé nos revendications et maintenant nous devons attendre le 24 mars pour connaitre les propositions de la direction.
Après une courte durée de suspension de séance, la direction nous reproche notre déconnexion de la réalité !(chaque année c’est la même chose, peu importe les revendications, peu importe la contribution des salariés sur l’évolution des volumes de l’usine…)
La messe est dite.
Comme nous l’avons toujours dit, notre force de négociation, c’est votre soutien. L’intervention de masse des salariés représente la clé de la victoire sur les revendications, la dernière négociation ne doit pas se tenir sans l’implication des salariés.
L’union fait et fera toujours notre force !
Posez-vous la question :
« Mon salaire suffit-il à m’assurer une existence normale et digne ? »
Alors faites le comprendre durant ces deux semaines de n’importe quelle manière !
AUGMENTER LES SALAIRES
C’est Nécessaire, Possible, Urgent
La filiale indienne du géant de la consommation Unilever a trouvé un accord avec des centaines d'anciens employés qui accusaient le groupe de les avoir empoisonnés au mercure dans l'une de ses usines du sud du pays.
Hindustan Unilever Limited (HUL) avait été contraint de fermer son usine de fabrication de thermomètres dans le Tamil Nadu en 2001 après que les autorités eurent établi que l'entreprise contaminait l'environnement en rejetant des tonnes de déchets toxiques dans la nature.
HUL a annoncé mercredi soir avoir trouvé un accord avec l'association des anciens employés de l'usine de Kodaikanal, représentant 591 d'entre eux et leurs familles.
«Nous avons travaillé dur pendant des années pour régler cela et avons trouvé la bonne solution pour nos anciens employés. Nous, et toutes les parties impliquées, sommes heureux d'avoir trouvé une issue à cette ancienne affaire», a dit le responsable juridique d'HUL Dev Bajpai dans un communiqué.
L'entreprise a accepté de verser une indemnisation non précisée aux anciens employés, selon ce texte. L'association a accepté de retirer sa plainte vieille de dix ans, examinée par la Haute cour de Madras (Chennai), après cet accord.
L'association des employés n'a pu être jointe par l'AFP. Elle estime que 45 employés et 18 enfants sont morts des rejets toxiques de l'usine, ce que l'entreprise nie.
Elle demandait une indemnisation pour les troubles rénaux et neurologiques qui sont dus, selon ces employés, à l'exposition au mercure.
L'usine avait été transférée de l'Etat de New York en Inde en 1984 avant d'être fermée en 2001 à la suite de la découverte de 7,4 tonnes de verre brisé et de boues contaminées par le métal toxique, enterrés dans les environs.
L'an dernier, des défenseurs de l'environnement ont lancé une campagne pour forcer Unilever à dépolluer le site, proche d'une réserve naturelle.
«Nous sommes heureux mais nous allons vérifier qu'Unilever va débarrasser le site de ses déchets toxiques», a dit Nityanand Jayaraman, l'une des militantes engagées dans cette campagne, à l'AFP.
Un clip baptisé «Kodaikanal Won't!», inventé par une militante indienne de 27 ans Sofia Ashraf sur la musique d'«Anaconda», de Nicki Minaj, a connu un énorme succès l'an dernier avec plus de 3 millions de vues sur Youtube, donnant un coup d'accélérateur à la campagne des anciens de l'usine.
ja/ef
(afp/nxp)
Voici ci-dessous la présentation NAO CGT 2016 avec nos revendications.
Cliquez sur le fichier en bas de l'image.
Dans un contexte de fortes attentes sociales, où de plus en plus de voix s’élèvent et se manifestent au sein de toutes les couches de la société pour demander moins de précarité, plus d’emplois, plus de moyens pour vivre convenablement autour de plus de solidarité.
Cette journée d’action du 9 mars est une première réponse du monde du travail et de la jeunesse face à l’intransigeance du gouvernement et l’arrogance du patronat dans la conduite de plusieurs réformes rétrogrades en particulier celle du code du travail.
A l’appel de 22 organisations de jeunesse et de plusieurs organisations syndicales ce sont plus de 144 lieux de manifestations et de rassemblements unitaires qui ont été recensés dans le pays. Cette première mobilisation est incontestablement une grande réussite avec plus de 450000 manifestants descendus dans la rue.
Elle constitue un formidable point d’appui pour les futures mobilisations, notamment celles des retraités le 10 mars, des fonctionnaires le 22 mars ou encore celles de milliers de salariés dans les entreprises qui, luttent quotidiennement pour améliorer leurs condition de travail, leurs salaires, défendent leur emplois, résistent aux répressions syndicales. C’est un bon tremplin pour réussir les prochains rendez-vous jusqu’à l’appel unitaire du 31 mars prochain.
Cette journée est un premier avertissement lancé à l’exécutif, il ne peut rester sourd devant l’inquiétude et les attentes qu’exprime une grande partie de la société.
Dès le 14 mars, le gouvernement doit retirer son projet de loi actuel sur le code du travail et ouvrir de véritables négociations avec les organisations syndicales en s’appuyant sur les propositions réellement modernes et protectrices pour les salariés.
L’engagement de milliers de jeunes, le niveau de mobilisation des salariés, le courant de sympathie que recueillent les nombreux arrêts de travail dans les entreprises et établissement avec des taux de grévistes importants à la SNCF, la RATP marquent la volonté et l’espoir d’inverser la logique d’une soumission programmée à la loi du marché, à la libéralisation du travail et de la société sous toutes ses formes.
Le mouvement multiforme en construction, à la fois intergénérationnel et unitaire repose sur un rejet du projet El Khomri qui incarne un recul civilisationnel inédit mais aussi sur des volontés fortes de voir émerger des réponses concrètes aux revendications des salariés, des privés d’emploi, des retraités actuels et à venir.
Cette journée d’action se situe également à un moment important où le gouvernement avec le patronat désirent peser négativement sur les négociations UNEDIC et liquider une partie des dispositifs de compensation des retraites complémentaires (AGFF). Aujourd’hui ils doivent changer d’orientations et prendre en compte le niveau de mécontentement et les propositions formulées par les syndicats.
Les organisations de jeunesse et syndicales vont dans les prochains jours se retrouver pour analyser cette première journée de mobilisation et décider ensemble les suites à donner à un processus d’action qui va et doit se renforcer.
La CGT appelle les salariés partout à rester attentifs, mobilisés et à se préparer au plus tard à réussir l’action du 31 mars prochain.
Apres 24 heures de gréve l'intersyndical CGT, CFE-CGC ont signé un accord avec la direction.
Une augmentation de salaire générale de 50€ net par mois pour tous les salariés et 150€ de prime annuelle basé en partie sur l'EBITDA ( bénéfice d'une société avant que n'y soient soustraits les intérêts, les impôts et taxes, les dotations aux amortissements et les provisions sur immobilisations mais après dotations aux provisions sur stocks et créances clients).
N'oublions pas que les NAO sont obligatoires, mais durant l'année selon les circonstances, les salariés et ses représentants peuvent revendiqués une augmentation de salaire ou autres à tout moment ! . . .
Fraternellement
Arnaud Crinon
Délégué Syndical CGT
Réduire le temps de travail pour augmenter la productivité... et le bonheur des salariés. Et si c'était cela la clé de la réussite d'une entreprise ? Depuis le mois de février, la mairie de Göteborg teste la semaine de 30 heures dans plusieurs établissements publics de la ville. Pour le même salaire, les employés travaillent désormais six heures par jour à la place de huit.
Le service public n'est pas le seul concerné et de nombreuses sociétés suédoises ont déjà adopté ce nouveau rythme de travail plus souple. A la clé, moins de stress pour les salariés, des embauches et une plus grande attractivité pour l'entreprise.
A l’initiative de Mats Pilhem, maire adjoint de la ville et membre du Parti de Gauche, la municipalité de Goteborg deuxième ville du pays, demande à ses salariés de jouer les cobayes depuis le mois de février. Les employés municipaux du secteur des soins aux personnes âgées ont été divisés en 2 groupes : le groupe A travaille 6h par jour, le groupe B, 8h par jour. A salaire égal. But de l'expérience : comparer la productivité et le bien-être des employés et, peut-être, étendre le nouveau rythme de travail à l'ensemble des services.
A la maison de soins de Svartedalens, le personnel concerné par la diminution du nombre d'heures de travail salue l'initiative, comme le rapporte le "Guardian" : "J'étais tout le temps épuisée, dès que je rentrais du travail, je m'écroulais de fatigue sur le canapé. Désormais, je suis plus alerte : j'ai à la fois plus d'énergie pour mon travail, mais aussi pour ma vie de famille", raconte Lise-Lotte Pettersson, une des 82 infirmières de l'établissement.
Le passage aux 30 heures hebdomadaires a également eu un impact positif sur l'emploi : depuis le mois de février 14 postes ont été créés pour compenser la réduction du temps de travail et la direction de l'établissement dit avoir observé "une amélioration des services" et du "bien-être" des salariés.
Non loin de l'établissement de Svartedalens, l'usine d'assemblage Toyota de Göteborg fait figure de précurseur en la matière. Depuis 13 ans, la direction a adopté les journées de six heures pour ses mécaniciens et ses employés de bureau sans jamais revenir sur le principe. Le site fonctionne 12 heures par jour non-stop, et les équipes se succèdent chaque jour à midi.
Quelle contrepartie pour les salariés ? Des pauses plus courtes, mais une production augmentée selon Martin Banck, le directeur : "
Selon lui, depuis 2002 et l'arrivée de la journée de six heures, les profits du site ont augmenté de 25% et les salaires des employés se maintiennent au-dessus de la moyenne dans le secteur : environ 3.300 euros par mois contre 2.700 euros.
Pourtant, malgré des premiers retours positifs, l'expérience de la semaine des 30 heures faite par la municipalité de Göteborg pourrait prendre fin dès l'année prochaine, note le "Guardian". Fermement opposé à la réduction du temps de travail, le parti Libéral - qui vient de récupérer la majorité dans la ville - pointe du doigt le coût de l'expérimentation : plus de 850.000 euros par an. "Tout n'est pas qu'une question d'argent", réplique Daniel Bermar, du Left party de Göteborg et qui a soutenu l'expérience à Svartedalens.
Lucas Burel
L'Obs
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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