SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

France Info

Trois syndicats ont refusé mardi 6 août 2024 le plan de sauvegarde de l'emploi qui était proposé par la direction d'ExxonMobil à Port-Jérôme-sur-Seine, près du Havre. En avril dernier, le groupe avait annoncé la fermeture d'une partie de l'activité du site, entraînant la suppression de 647 emplois directs. Une nouvelle grève a été décidée pour la semaine prochaine.

Quel avenir pour les salariés d'ExxonMobile à Port-Jérôme-sur-Seine ? Les syndicats qui avaient jusqu'à 23h59 ce mardi 6 août 2024 pour prendre une décision ont annoncé qu'ils ne signeraient pas le plan de sauvegarde de l'emploi proposé par la direction.

"On a fait de multiples propositions à la direction pour sauvegarder un maximum d'emplois dans l'organisation future. Toutes nos propositions ont été balayées d'un revers de la main par la direction", explique James Aucreterre, représentant syndical Force Ouvrière (FO).

Une décision prise à quasi l'unanimité. Les syndicats n'ont pas longtemps hésité : "Depuis le début des négociations, quasiment toutes nos revendications n'ont pas été retenues. Nous avons consulté un grand nombre de salariés, nos adhérents... Une très grande majorité d'entre eux nous ont dit qu'ils ne voulaient pas être signataires."

Plus de 600 emplois menacés

En avril dernier, le groupe avait annoncé la fermeture d'une partie de l'activité du site, entraînant la suppression de 647 emplois directs. Depuis, les négociations et les mouvements sociaux s'enchaînent.

Par principe, à partir du moment où il y a des licenciements, c'est impossible pour nous de signer. Quand on compare le nombre de personnes qui pourraient être licenciées à ce qu'on a obtenu, ce sont des miettes.

James Aucreterre, réprésentant FO ExxonMobil

 

Nouvelle grève annoncée

Les syndicats dénoncent un chantage à la signature et appelaient encore ce matin les pouvoirs publics à intervenir. "On est sur un plan de sauvegarde et là ce qu'ils font, c'est pousser les gens à partir pour supprimer le maximum de postes", explique Germinal Lancelin, représentant CGT ExxonMobil.

Dans le PSE, la direction propose notamment un plan de départ à hauteur maximale de 17 000 euros. "Aucun syndicat ne va signer. Ils brassent des milliards et ils nous proposent le minimum. Ils peuvent faire beaucoup mieux." 

Un nouveau mouvement de grève a été annoncé dès la semaine prochaine. 

 

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Comme chaque année, une délégation du syndicat CGT des cheminots de Versailles était présente aux commémorations de la grève insurrectionnelle du 10 août 1944.

Mais que s’est-il donc passé lors de cette journée du 10 août 1944, qui donna le coup d envoi de la libération de Paris du joug de l'occupation hitlérienne ?

Créée à la veille de la guerre, le 1er janvier 1938, la Société Nationale des Chemins de fer français, est la plus grosse entreprise de France avec ses 500 000 cheminots, munis d’une forte identité ouvrière collective : 8 cheminots sur 10 sont syndiqués, dont près de 80 % à la CGT réunifiée, même si la majorité des syndicats cheminots avaient rejoints la CGTU en 1921, ce qui fait que l'influence communiste y est très forte.

Sous le régime de Vichy et l’occupation, les cheminots vont subir de nombreuses attaques comme l’essai d’imposer un syndicat corporatif unique à travers la « Charte des cheminots », comme la réquisition de 10 000 d’entre eux pour travailler en Allemagne.

De part la forte influence communiste dans leur corporation et la puissance de la CGT illégale, les cheminots formeront la branche professionnelle la plus représentée dans la Résistance.

De plus, en raison de l'importance stratégique des chemins de fer dans le pays, les facilités de circulation dont ils disposent et le fait qu'ils soient amené à franchir la démarcation entre zone "libre" et zone occupée, explique que l'importance de la résistance de notre corporation soit capitale dans les réseaux de résistance (passage d'armes et de courriers, évacuation de résistants ou de juifs persécutés, sabotages des trains de l'armée d'occupation...).

10 août 1944. Le comité central de grève des cheminots, dont la Fédération CGT des cheminots est le pivot central, lance la grève insurrectionnelle en région parisienne contre l’occupant nazi, il s’agit là d’une des plus belles pages de l’histoire ouvrière internationale.

Il s’agit, à l’approche des armées alliées, de paralyser les troupes d'occupation.

Dans les dépôts et ateliers, le mot d’ordre est « grève insurrectionnelle pour libérer Paris ». Les initiatives, les actes, mobilisateurs, courageux, souvent héroïques, se succèdent.

Le 10 août, aux environs de neuf heures du matin au dépôt et atelier de Montrouge, Georges Prunault, adjoint de Robert Herniot, responsable des comités populaires clandestins parmi les cheminots, prend la parole, protégé par un groupe de FTP : " Plus un train pour les nazis. "

En quelques minutes, le résistant donne le signal de la grève générale avec occupation des locaux.

Mais le dépôt reste sous la garde de soldats de l'armée d occupation. Aussi, le 13 août, une centaine de combattants commandée par le colonel Fabien l’attaque victorieusement. Les affrontements ont été particulièrement violents.

La CGT illégale relaie largement l’appel. Le 10 août, après une manifestation de près de 1 000 personnes au triage de Villeneuve-St-Georges, l’Union départementale du Val de Marne juge le climat effectivement favorable au déclenchement de la grève des cheminots en région parisienne.

A Vitry, Ivry, Montrouge, la population soutient les grévistes.

Le 13 août, 3000 agents de la Compagnie du Métropolitain cessent également le travail. La grève se généralise ensuite créant de grosses difficultés pour les troupes hitlériennes en repli.

De plus, la réussite de la grève des cheminots et des traminots donne confiance à de nombreuses entreprises et professions qui entrent également dans la grève insurrectionnelle et vont participer en particulier aux combats pour la libération de Paris (bus, métros, poste, électriciens et gaziers et enfin police).

La grève des cheminots a ouvert la voie à la grève générale insurrectionnelle du 18 août, à la libération de Paris par la classe ouvrière organisée. C'est d'ailleurs en gare Montparnasse que les troupes d'occupation signent leur capitulation, en hommage au sacrifice des cheminots insurgés.

« C’est dans l’action des cheminots pour la libération des leurs qu’est montée l’idée de la grève » rappelait André Tollet, président du Comité parisien de libération.

Elle marque aussi l’aboutissement de l’action décisive de la résistance ouvrière en général, cheminote en particulier, pour les conquêtes sociales et démocratiques de la Libération, telles qu’elles avaient été obtenues dans l’élaboration du programme du Conseil national de la Résistance.

Les revendications transmises à la direction de la SNCF traduisent la démarche constante, conséquente et rassembleuse des responsables syndicaux et politiques soucieux de cet objectif.

Alors que les troupes alliées ne sont plus qu’à quelques dizaines de kilomètres, elles partent de préoccupations sociales immédiates : les salaires et les conditions de travail, leur joignent des propositions de rupture pour un avenir devenu tout proche : le statut, la démocratisation de l’administration de la SNCF, les lient avec la lutte imminente sur l’exigence de la libération des cheminots emprisonnés et de la réintégration des révoqués.

N'oublions jamais que quand la 2ème DB entre dans Paris, Paris est déjà libéré par la classe ouvrière en armes !

La grève cheminote du 10 août arrive en conclusion de 4 années de « bataille du rail ».

Par leurs fortes traditions de lutte, unifiées avec la création de la SNCF, par le caractère stratégique de leur secteur d’activité, les cheminots ont joué un rôle crucial dans la lutte contre l’occupant fasciste et ses valets. Ils l’ont payé cher : 800 fusillés au massacrés, 1150 morts en déportation, plus de 8000 cheminots victimes des troupes d'occupation.

Voilà pourquoi, comme chaque année, nous leur rendons hommage à l'appel de notre Fédération, pour commémorer l’une des grandes pages de l’Histoire de la Résistance et du mouvement ouvrier !

SOURCE : CGT Cheminots de Versailles sur Facebook

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7 août 2024 
En temporisant et en refusant de nommer Première ministre la candidate proposée par le Nouveau Front populaire, formation arrivée en tête des législatives le 7 juillet, le président de la République joue la carte du mépris du résultat des urnes et assume le risque de plonger le pays dans le chaos.

Tic tac. Nous voici à quelques jours de la fin de la « trêve olympique », proclamée sur France Télévisions par le président de la République le 22 juillet dernier. Le même jour, un peu plus tôt dans la journée, le Nouveau Front populaire, arrivé en tête (mais sans majorité absolue) du second tour des élections législatives anticipées s'était pourtant enfin décidé sur le nom d’une candidate pour Matignon, celui de Lucie Castets.

Impasse politique

Nom que le président n'a même pas daigné prononcer lors de l'interview télévisée. Et depuis ? « On s'enlise dans une profonde crise démocratique, tance Myriam Lebkiri, secrétaire confédérale de la CGT. L'heure est grave, même s'il y a une parenthèse joyeuse avec les Jeux olympiques, qui véhiculent des valeurs antiracistes, de tolérance qui font du bien. On voit le président faire de la com’, embrasser à tout-va les athlètes. Emmanuel Macron se sert de l'euphorie des Jeux pour gagner du temps. Mais, politiquement, on est dans l'impasse. » Gagner du temps et marquer quelques points décisifs au mépris du résultat des urnes. Tout en éprouvant quelques crash tests, en laissant fuiter des noms de potentiels premiers ministrables tels que celui de l'ancien ministre du Travail, Xavier Bertrand, membre des Républicains.

Défaites électorales successives

De son côté, le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, dégainait la semaine dernière un « pacte d'action pour les Français », supposé poser les bases d'une future coalition à l'Assemblée nationale. La CGT, qui a appelé à voter en faveur du programme du Nouveau Front populaire et du progrès social (hausse du smic, abrogation de la réforme des retraites et de l'assurance chômage…), s'insurge : « Le parti présidentiel ne tire aucune leçon de ses défaites électorales successives. Les mesures proposées ne sont en effet que la reprise de ce que Gabriel Attal avait d'ores et déjà annoncé le 30 janvier dernier, lors de son discours de politique générale devant les parlementaires. »

S'il n'y a pas de changement de cap, ce sera un tremplin pour le RN, il y aura une responsabilité énorme, et le gouvernement devra affronter la colère du monde du travail

Au programme du député-Premier ministre démissionnaire figurent notamment de nouvelles exonérations de cotisations sociales, la remise en cause du temps de travail et de l'assurance-chômage. « L'exécutif poursuit son cap, alors que ce qu'ont montré les urnes en votant NFP, c'est un besoin de plus de justice sociale ; quant au vote Rassemblement national, il symbolise la détestation de Macron. Le président foule donc au pied la démocratie, les électeurs et électrices, et prend le risque de plonger le pays dans le chaos. S'il n'y a pas de changement de cap, ce sera un tremplin pour le RN, il y aura une responsabilité énorme, et le gouvernement devra affronter la colère du monde du travail », avertit Myriam Lebkiri.

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Mais dans ce communiqué pas un mot sur le traitement de l'actualité internationale qui baigne dans le plus pur atlantisme et dans le consensus guerrier.

Où le " deux poids-deux mesures" règne en maître.

Où les manipulations et la préparation de l'opinion à la guerre sont manifestes !

Eh la meilleure des protections n'est-elle pas aussi de se proposer de retirer aux puissances d'argent les moyens dont elles se sont dotées pour peser de tout leur poids et de tous leurs intérêts sur le débat public et sur les esprits ?

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« Protégeons l’information ! »

« Protégeons l’information ! Luttons contre la haine et sa propagande » : nous relayons ce communiqué intersyndical publié le 2 août par le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes.

Depuis le 7 juillet, le danger d’une majorité absolue pour l’extrême droite à l’Assemblée nationale est écarté. Pour un temps. Nous n’oublions pas que le Rassemblement national est arrivé largement en tête des élections européennes et du premier tour des élections législatives, et qu’il apparaît plus que jamais en capacité de prendre le pouvoir.

 
Exiger des protections efficaces contre toute ingérence


Cette funeste perspective fait planer une épée de Damoclès sur la liberté d’informer et d’être informé. C’est contre cette menace que nos organisations ont lutté ces dernières semaines, aux côtés de tous ceux qui refusent de voir l’extrême droite diriger notre pays.

Aujourd’hui, les principales organisations représentatives des journalistes, le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes, appellent l’ensemble de la profession à prolonger et consolider cette mobilisation. Nous devons exiger les moyens et les garanties nécessaires à la production d’une information de qualité ! Il est impératif de doter nos rédactions de protections efficaces, afin de les préserver d’ingérences politiques ou économiques qui pourraient les transformer en outil de propagande, ou menacer le journalisme d’investigation.

 
Six mesures d’urgence à faire adopter par la nouvelle Assemblée nationale


Nous appelons donc la nouvelle Assemblée nationale entrée en fonction ce 18 juillet à mettre en place, dès la rentrée parlementaire, via une proposition de loi ambitieuse, six mesures d’urgence pour l’information en France :

• l’indépendance juridique de l’équipe rédactionnelle. La première étape serait de doter cette équipe d’un droit de veto sur la nomination du ou de la responsable de la rédaction ;

• le renforcement de la protection du secret des sources des journalistes, afin de mettre un coup d’arrêt à toutes les intrusions, menaces, surveillances ou poursuites abusives qui mettraient en péril la liberté d’informer et d’être informé ;

• la révision des lois sur la concentration des médias - aujourd’hui obsolètes et inefficaces - afin de favoriser le pluralisme, normalement garanti par l’article 34 de la Constitution ;

• une refonte et une transparence accrue des aides publiques à la presse ;

• un plan pluriannuel pour une information de proximité, réellement pluraliste et indépendante, en utilisant les aides publiques à la presse, pour lutter contre les déserts journalistiques dans de nombreux territoires ;

• la mise en place d’un financement pérenne de l’audiovisuel public, garantissant à la fois son indépendance et les moyens nécessaires à son fonctionnement. Rappelons que l’extrême droite affirme vouloir le privatiser et le démanteler !

Nous appelons également les responsables politiques à prendre la mesure du danger qui guette des milliers de travailleurs de l’information, abîmés par une paupérisation et une « ubérisation » grandissante. C’est le cas notamment des journalistes rémunérés à la pige, qu’ils soient en France ou à l’étranger, utilisés par leurs employeurs comme des variables d’ajustement dans leur comptabilité. Notre précarité, c’est votre désinformation !

 
Interroger nos pratiques rédactionnelles


Nous appelons aussi l’ensemble de la profession à débattre, rédaction par rédaction, du traitement récent de l’actualité politique et sociale dans notre pays. Les médias français sont-ils toujours à la hauteur des enjeux ? Avons-nous permis à l’extrême droite d’imposer sa rhétorique, de banaliser son vocabulaire et ses obsessions ? Récemment, sur un autre sujet majeur, la crise climatique, nombre de rédactions ont réfléchi à leurs pratiques. Choix des thématiques abordées, des mots employés, des intervenants interrogés, distinction entre faits scientifiques et théories pernicieuses, formation continue et lutte contre la désinformation… Les chantiers sont nombreux pour proposer au public une information de meilleure qualité. Si l’entre-deux tours des Législatives a montré l’importance du rôle joué par la presse, nous estimons qu’aujourd’hui il est indispensable que chaque média analyse ses méthodes, ses pratiques, ses habitudes, ses lacunes. Sans verser dans l’excès ou la caricature, mais sans complaisance.

 
Traiter l’information en respectant l’éthique et la rigueur


Nous appelons enfin chaque confrère et chaque consœur à s’astreindre à la plus grande rigueur dans le traitement journalistique quotidien de l’actualité et les directions des rédactions à leur assurer les conditions d’indépendance et les moyens pour mener à bien cette mission. Le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie et l’homophobie sont punis par la loi. Nos principes professionnels exigent notamment : « Le/La journaliste veillera à ce que la diffusion d’une information ou d’une opinion ne contribue pas à nourrir la haine ou les préjugés et fera son possible pour éviter de faciliter la propagation de discriminations fondées sur l’origine géographique, raciale, sociale ou ethnique, le genre, les moeurs sexuelles, la langue, le handicap, la religion et les opinions politiques. » (Charte d’éthique mondiale de la Fédération internationale des journalistes, FIJ).

 
Appeler un chat un chat, malgré les pressions


Nous appelons également une nouvelle fois les journalistes à ne pas céder aux injonctions et intimidations pouvant les amener à un acte contraire à leur intime conviction professionnelle. Il n’y a notamment aucune raison de ne pas continuer à qualifier d’« extrême droite » les partis Rassemblement national, Reconquête !, Les Patriotes, et toutes personnalités et mouvements répondant à ce positionnement sur l’échiquier politique. De même, l’usage du terme « les extrêmes », qui renvoie dos à dos la gauche et l’extrême droite, nous semble particulièrement dangereux.

Le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes seront aux côtés de chaque rédaction et de chaque journaliste qui serait victime de pressions politiques ou hiérarchiques sur le traitement de l’information. L’information libre est une composante indispensable d’une démocratie. Tous les journalistes, conscients de leurs droits et de leurs devoirs, en sont les garants. Partout et sans relâche, nous devons travailler ensemble pour protéger l’information et pour lutter contre les discours de haine et leur propagande.


Paris le 02 Août 2024

 
 

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La gestion de l’Elysée épinglée par la Cour des comptes

Dans un rapport rendu public le 29 juillet, la Cour des comptes dénonce l’augmentation significative des dépenses du Palais en 2023, avec un écart de 8,3 millions d'euros par rapport au budget prévisionnel. L’Elysée assure être à l’équilibre grâce au recours à «sa trésorerie».

À l’instar des comptes de la France, ceux de l’Élysée se sont creusés en 2023. Selon un rapport de la Cour des comptes, les dépenses du Château ont atteint 21 millions d’euros en 2023, contre 13,3 millions l’année précédente et 9,87 millions en 2021. Soit une coquette hausse de 58% et un écart de plusieurs millions d’euros avec le budget prévisionnel.

«Au terme de l’exercice 2023, le résultat en comptabilité générale est déficitaire de 8,3 millions d’euros alors qu’il était équilibré en 2022 (+0,3 million d’euros)» soulignent les Sages de la rue Cambon. Selon eux, cette hausse «s’explique notamment par des déplacements et réceptions du président de la République en forte hausse, mais également par un niveau élevé d’inflation nationale et surtout internationale».

Le chef de l’État a multiplié les voyages avec 112 déplacements, dont 69 en avion. Parmi eux, c’est la tournée en Océanie (Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Papouasie) qui s’est avérée le voyage présidentiel le plus coûteux avec 3,1 millions d'euros, suivie de la tournée en Afrique (Gabon, Angola, Congo, RDC) chiffrée à 1,9 million d’euros. Sur la troisième marche du podium, la visite en Chine a coûté à elle seule 1,8 million d’euros.

Déplacements de Macron : près de 150 000 euros de hors forfait téléphonique

Au-delà du coût des aéronefs utilisés (A330 et/ou Falcon X), pour lesquels les «règles d’affrètement et d’optimisation du remplissage des différents aéronefs mériteraient d’être densifiées et resserrées» selon les magistrats financiers, ces déplacements ont également généré des coûts plus inattendus.

La Cour des comptes a ainsi révélé que la note des dépassements de forfait d’Emmanuel Macron au cours de l’année 2023 s’établissait à 148 542 euros. Un poste de dépense multiplié par quatre en un an, soulignent les Sages. Pour réduire ces frais, le rapport évoque une «étude interne» qui suggère notamment «l’usage privilégié du Wi-Fi» et «la désactivation des données en itinérance».

En ce qui concerne les réceptions, l’Elysée en a organisé 171 en 2023 «contre 146 en 2019», pour un coût de 4 millions d’euros. Les rédacteurs du rapport soulignent un accroissement tant du nombre d’invités que de la somme leur étant allouée. Cette dernière passant d’une moyenne de 29 euros par invité en 2022 à 35 euros en 2023», remises de décorations incluses.

Le budget «est à l’équilibre» assure l’Élysée

Deux dîners d’État ont par ailleurs marqué l’année écoulée : celui en l’honneur du Premier ministre indien Narendra Modi au Louvre, en juillet, qui a coûté 412 366 euros au contribuable et celui en l’honneur du roi Charles III en septembre, au château de Versailles, ayant coûté près de 474 851 euros. Une visite royale dont le report de la visite a «généré 80 000 euros de frais».

Elles sont de loin les réceptions les plus coûteuses organisées par la présidence. Le troisième dîner d’Etat de l’année 2023, à l’occasion de la visite du président mongol en octobre, apparaît bien plus modeste avec un coût de 62 709 euros.

Dans un communiqué cité par la presse française, l’Elysée a nié tout déficit, affirmant que le budget «est à l’équilibre», les «8 millions d'euros d'écart sur le prévisionnel ayant été comblés par de la trésorerie dont la présidence dispose».

Publié par EL DIABLO

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Nouvelle victoire ! InVivo condamné à réintégrer le délégué CGT Christian Porta et à verser 500 000€

Après plusieurs défaites juridiques pour InVivo, la nouvelle tentative de licenciement du délégué CGT Christian Porta par le géant de l’agrobusiness a été sévèrement sanctionnée par le conseil des Prud’hommes de Forbach et le tribunal judiciaire de Sarreguemines.

Neuhauser
 

Depuis le mois de février, une bataille s’est engagée contre le géant de l’agrobusiness InVivo pour obtenir la réintégration du syndicaliste, Christian Porta, visé, en février, par une procédure de licenciement alors qu’une grève pour les salaires se préparait à l’usine Neuhauser de Fürst. Licencié en violation de la décision de l’inspection du travail, le Conseil des Prud’hommes avait déjà ordonné sa réintégration le 24 mai. Mais persistant dans l’illégalité, l’entreprise a décidé d’empêcher la réintégration du syndicaliste, dans une tentative forcenée d’en finir avec la section CGT du site.

Quelques secondes après avoir réintégré le syndicaliste, elle avait ainsi initié en avril dernier une seconde procédure de licenciement, bafouant sciemment des décisions de justice. Ce vendredi, le Conseil des Prud’hommes de Forbach et le Tribunal judiciaire de Sarreguemines ont rendu leur délibéré quant à cette nouvelle procédure. Face à l’acharnement du géant de l’agrobusiness, la justice a une nouvelle sanctionné durement l’employeur.

Réfutant tous les arguments de la direction, le Conseil des Prud’hommes et le Tribunal judiciaire ont condamné l’entreprise à verser au total plus de 500.000€ et à réintégrer le syndicaliste. Une décision exceptionnelle à de nombreux égards, comme le souligne l’avocate de Christian Porta, Me Elsa Marcel : « C’est très rare qu’un tribunal condamne une entreprise à verser un demi-million d’euros à un syndicaliste. La décision sanctionne en réalité un acharnement hors norme contre le droit syndical. »

La décision sanctionne l’acharnement de la multinationale contre le syndicaliste. Jugeant que le déclenchement d’une seconde procédure de licenciement invalide « l’exécution loyale » de la décision de justice, le Conseil des Prud’hommes considère ainsi que « la mise à pied conservatoire notifiée le 24 mai et la procédure de licenciement ayant débutée le 24 mai constituent un trouble illicite qu’il importe de faire cesser ». L’entreprise est ainsi condamnée à verser 400 000 euros au délégué syndical, à « suspendre la mise à pied conservatoire et la procédure de licenciement » et à « réintégrer effectivement M. Christian Porta » au sein de l’usine sous trois jours et fixe une astreinte dissuasive de 22 000 euros par jour de retard.

De son côté, le tribunal judiciaire de Sarreguemines a condamné l’entreprise à verser 125.000€, exigeant que la direction respecte les mandats de Christian Porta. Les deux décisions surviennent quelques jours après que l’Inspection du Travail se soit elle aussi prononcée, le 30 juillet, sur la seconde procédure de licenciement. Considérant que l’entreprise avait bafoué son autorité en initiant une seconde procédure de licenciement après avoir réintégré le syndicaliste, elle avait de nouveau débouté l’entreprise, dénonçant ses « manœuvres » et refusant le licenciement.

« Cette décision c’est un nouveau revers pour la direction, depuis 7 mois elle a perdu 5 fois en justice et 2 fois auprès de l’Inspection du travail. Pour tous les travailleurs de l’usine, c’est la victoire des semaines de grève et de mobilisation menées contre la répression syndicale et les méthodes de patron-voyou » a expliqué Christian Porta suite à la décision. Les salariés demeurent cependant prudents, comme le souligne Me Elsa Marcel : « Face à un patronat délinquant, les salariés du groupe savent qu’il va falloir imposer la décision en construisant un rapport de forces et demeurer très vigilant ». Déterminée à tester toutes les limites du droit du travail pour fournir au patronat français un manuel de la parfaite répression syndicale, la direction du Groupe InVivo n’a en effet eu aucun scrupule ces derniers mois à violer la loi.

Dans tous les cas, une telle décision constitue une victoire contre la répression syndicale et l’ensemble des secteurs du mouvement ouvrier qui s’affrontent à des offensives patronales brutales depuis la fin de la réforme des retraites. Quelques jours après la victoire de Jordan Robichon, délégué de la CGT GRDF dont le licenciement a été refusé par le ministère du travail, ces victoires doivent servir à passer à la contre-offensive, pour en finir avec la délinquance patronale et les attaques contre les droits des travailleurs.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Eh ce n'est pas à présent que l'exigence salutaire du Conseil National de la Réistance de l'indépendance des médias et vis-à-vis de l'état et vis-à-vis des puissances financières risque de voir la moindre décision.

SANS une intervention populaire et étatique ferme mettantun terme à cette  mise des oligarques sur les principaux moyens d'information afin d'assurer la pérenité de leurs privilèges et la domination de leur idéologie de classe !

 

 

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L'autorité de régulation de l'audio-visuel (ARCOM) au service des milliardaires

 

 

PÉTITION

TNT : contre la décision de l’ARCOM, soutenons le recours du Média

Nous, signataires de cette pétition :

  1. Refusons la concentration des médias entre les mains de quelques milliardaires et groupes industriels, qui menacent la diversité et la pluralité de l’information.
  2. Exigeons une répartition plus équitable et démocratique des fréquences publiques de la TNT, permettant à des médias indépendants et citoyens d’être diffusés.
  3. Soutenons le recours engagé par Le Média et appelons à une mobilisation citoyenne pour défendre l’indépendance des médias et l’accès à une information libre et pluraliste.

Une alliance inédite d’une dizaine de médias indés pour émettre sur un canal TNT ? Une info citoyenne, libre et indépendante pour apporter au petit écran, miné par les intérêts de quelques milliardaires, de pluralisme et de diversité ?

C’était notre ambition dans le cadre du renouvellement de 15 fréquences TNT. Un dossier financé, grâce à l’engagement de plusieurs acteurs de l'Économie Sociale et Solidaire et de l’écosystème des financements alternatifs, qui se sont mobilisés à des niveaux inédits avant et après notre audition. Ces engagements, nous les avons tous transmis à l’ARCOM.

“L’ARCOM a choisi le statu quo”

Malheureusement, cette révolution médiatique n’aura probablement pas lieu. Voilà que notre candidature, portée par près de 4 000 sociétaires de notre société coopérative d’intérêt collectif, la plus grande du paysage audiovisuel français, a été rejetée par l’ARCOM. Malgré un dossier solide et original, de l’aveu même des gendarmes de l’audiovisuel.

Alors même que nos médias étouffent sous la férule oppressive de milliardaires qui les utilisent comme instrument d’influence et de séduction des pouvoirs politiques, l’ARCOM a choisi le statu quo. Malgré le retrait de son agrément TNT à C8, le groupe Bolloré conserve six fréquences sur quinze. Et Cyril Hanouna pourra toujours être hébergé par une d’entre elles, comme il l’a été par Europe 1 lors de la campagne électorale.“"Avec ou sans C8, vous retrouverez Cyril Hanouna sur une autre chaîne du groupe, dès la rentrée", a déjà annoncé Gérald-Brice Viret, directeur général de Canal+ en charge des antennes et des programmes lors de l’audition de C8. En signe de défi ?

Et bien entendu, CNEWS la multi-condamnée est là, et bien là.

Par ailleurs, L’ARCOM consacre l’entrée dans le PAF du milliardaire tchèque Daniel Křetínský, qui s’est enrichi dans le rachat de centrales à charbon hyper polluantes. Depuis, il se construit un empire sur le modèle classique de l’hyper-concentration. Il contrôle des titres de presse écrite, comme Elle, l’hebdomadaire Franc-Tireur cher à Raphaël Enthoven, à Caroline Fourest et à Rachel Khan ou encore Marianne (qu’il a décidé de vendre parce qu’il n’a pas pu en infléchir la ligne éditoriale).

“Le Média ne compte pas en rester là et va engager un recours devant le conseil d’État”

Finalement, à l’issue de cette procédure, aucune solution n'est apportée aux problèmes de concentration, de manque de pluralisme et de diversité des médias TV présents sur ces fréquences, qui appartiennent à toutes et tous.

Au contraire, 5 milliardaires ou groupes industriels se partagent maintenant la mainmise sur la télévision alors que 47 millions de personnes la regardent quotidiennement.

Nous en arrivons à une question citoyenne de fond, à un débat d’intérêt public. Au nom de quoi, les fréquences publiques de la TNT, qui appartiennent à toutes et tous, reviendraient uniquement à une poignée de milliardaires ou groupes industriels, au détriment de l'information d’intérêt public?

Au nom de quoi, la candidature d’un média indépendant coopératif (SCIC), soutenue par des milliers de citoyennes et citoyens et tout un réseau d’acteurs diversifié peut-elle être rejetée sans la moindre explication ?

Jamais la France n’a connu une telle concentration des médias.
Nous refusons cette situation ! Fort d’une véritable dynamique citoyenne, la coopérative Le Média ne compte pas en rester là et va engager un recours devant le conseil d’État.

VOIR LE LIEN CI-DESSOUS :

 

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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