![](https://img.over-blog-kiwi.com/0/94/60/80/20180314/ob_8b7a43_air-marti.jpg)
Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez est venu soutenir les syndicalistes à l'ouverture du procès en appel de la "chemise arrachée", lundi 12 mars
L'appel des condamnations en premier ressort, interjeté par le parquet et non la direction d'Air France, est la preuve, selon Vincent Salles, le secrétaire général de la CGT d'Air France, du caractère "politique" de ce procès.
Avant le début de l'audience, M. Salles a rappelé que le Premier ministre d'alors, le socialiste Manuel Valls, avait réclamé une "sanction exemplaire" à l'encontre de syndicalistes qualifiés de "voyous".
"On parle beaucoup de dialogue, de concertation, mais la violence patronale n'est jamais condamnée alors que les salariés sont systématiquement traduits devant les tribunaux", a déploré auprès de l'AFP le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, présent au rassemblement de soutien.
Ce nouveau procès, qui doit se dérouler jusqu'au 20 mars, s'ouvre dans un contexte différent : la compagnie a renoué avec les bénéfices. En conséquence, les syndicats qui manifestaient en 2015 contre un éventuel plan social, mobilisent aujourd'hui pour réclamer que les salariés aient leur "part du gâteau" et exigent une augmentation salariale de 6%. Une large intersyndicale appelle ainsi à une grève le 23 mars.
PAR FSC