SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE : Le Télégramme

Carrefour de Langueux. « Où est l’indécence ? »

Nouvel épisode dans l’affaire du licenciement de Jimmy Destrez, ex-salarié du magasin Carrefour situé à Langueux. Mercredi 18 juillet, lors d’une cinquième action de la CGT menée devant l’enseigne, le député de la France Insoumise, François Ruffin, est venu faire entendre sa position.

16 h. Sur le parking du magasin Carrefour, ce mercredi 18 juillet, le ballet habituel des chariots s’opère. Devant l’entrée numéro 1 de la grande surface, des drapeaux de la CGT interpellent le regard des clients. « Que se passe-t-il encore ? », râle l’un d’eux. Autour de quelques tables, sous une tonnelle, une soixantaine de personnes suit l’intervention du député de la France Insoumise, François Ruffin.

Comme nous l’avions annoncé Où est l’indécence ? Qu’est-ce qui nuit vraiment à l’image de Carrefour ? Qu’un salarié dépose un emballage de godmichet sur une voiture, ou plutôt le fait que les actionnaires touchent des millions d’euros de dividendes ? dans nos colonnes, ce dernier est venu soutenir Jimmy Destrez, licencié pour faute lourde il y a un mois. Sur place, François Ruffin présidait une « commission d’enquête officieuse décentralisée », histoire de rappeler le contexte des événements qui ont découlé jusqu’à « l’affaire du godemichet ».

Le sex-toy« un cadeau des syndicats »

En face de lui, quelques salariés de l’enseigne dont Jimmy Destrez, racontent une nouvelle fois leur version de l’histoire. La scène est retransmise en live sur la page Facebook du député et captée par plusieurs journalistes présents.

Pour rappel, tout a débuté le 31 mars. À l’époque, de nombreux salariés du groupe répondent à l’appel à la grève nationale organisée pour protester contre les suppressions d’emploi et la baisse des primes chez Carrefour. 

À cette occasion, selon le salarié licencié, l’un de ses collègues aurait trouvé par terre un emballage de sex-toy. « Cela nous a fait rire. On s’est concerté et on s’est dit : on va s’en servir comme symbole, pour montrer au groupe qu’ils nous l’ont mis dans l’os », raconte Jimmy Destrez. La fameuse boîte, sur laquelle les grévistes auraient écrit « cadeau des syndicats », est déposée sur le pare-brise de la voiture de la direction. La suite de l’histoire a depuis fait couler beaucoup d’encre. Dénonçant un « comportement inapproprié, nuisant à l’image de Carrefour et en opposition avec les valeurs du groupe », Jimmy Destrez est licencié pour faute lourde. « Cela m’a fait un choc. J’ai eu l’impression d’être pris pour un criminel », témoigne l’intéressé.

Avec finesse, le député dOù est l’indécence ? Qu’est-ce qui nuit vraiment à l’image de Carrefour ? Qu’un salarié dépose un emballage de godmichet sur une voiture, ou plutôt le fait que les actionnaires touchent des millions d’euros de dividendes ?e la France Insoumise, s’insurge « dans un cadre plus général », contre ce licenciement. « Où est l’indécence ? Qu’est-ce qui nuit vraiment à l’image de Carrefour ? Qu’un salarié dépose un emballage de godmichet sur une voiture, ou plutôt le fait que les actionnaires touchent des millions d’euros de dividendes ? »

Avec sa prestation, savamment orchestrée, François Ruffin entendait redonner du « courage », faire en sorte « que ce genre d’histoire ne passe pas comme une lettre à la poste ». Bingo ! Face à lui, une syndicaliste de la CGT conclut la rencontre : « On devient les esclaves de ces patrons. Ce n’est pas normal. Il faut que l’on relève la tête et qu’on y aille ! », clame-t-elle. La CGT n’entend pas en rester là. Plusieurs syndicalistes menacent de faire d’autres actions.

Carrefour propose une réunion la CGT refuse

Mais du côté de la direction du groupe Carrefour, un premier pas vers une concertation a pourtant été tenté. « Nous avons proposé une réunion à la CGT et au salarié licencié, sous l’égide de l’Inspection du travail. Cette proposition a été déclinée par la CGT », indique-t-elle. « C’est vrai, concède Jimmy Destrez. Mais ce n’était pas un rendez-vous honnête », répond l’ancien salarié.

La suite ? À Langueux, François Ruffin a pointé du doigt la dure réalité des inégalités sociales. Comparant avec éloquence les différences de salaires entre les « grands patrons » et les caissières. Quid du conflit local ? « J’espère qu’il y aura une négociation. Cette affaire nuit à l’image de Carrefour, c’est notre force », avance l’élu.

PAR FSC

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