Malgré les moyens et les astuces de communication déployés, malgré la lourde insistance des journalistes godillots et de ... Nathalie Saint Cricq il semble bien que contrairement à ce qui s'est passé en 98 pour Chirac, Macron ne soit pas en mesure de récupérer l'euphorie du moment.
Tout à sa légitime joie, savourant donc l'instant, heureux d'exprimer en grand dans la rue son aspiration à une unité nationale populaire il semble bien en effet que le peuple français ne soit pas dupe des choix politiques et sociaux macroniens déjà effectués et de ceux qui se profilent!
A présent il s'agit de ne pas être dupe de la mise en scène élyséenne sur une soit-disant seconde phase sociale respectueuse des "corps intermédiaires" et des syndicats.
De notre côté pas d'attente que Macron change de politique sociale comme l'exprime Ph. Martinez au sortir du Palais.
Pour la bonne raison qu'il n'a pas l'intention d'en changer et que c'est cultiver l'illusion que de l'évoquer.
NON, les attaques contre l'indemnisation du chômage, les agressions contre les pensions et retraites ... vont se poursuivre et s'aggraver.
Le pouvoir va seulement s'appuyer sur la complicité notamment de la CFDT pour tenter de faire accepter sa démolition systématique de toutes les garanties conquises par le monde du travail.
Et c'est la résistance et la contre-offensive qu'il est exclusivement nécessaire de construire!
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Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo, publié ce mardi, les Français estiment que la victoire au mondial aura un effet positif sur la fierté des Français et sur l'image de la France dans le monde. En revanche, ils sont minoritaires à penser qu'Emmanuel Macron en bénéficiera.
Une nette majorité de Français se disent "optimistes" concernant leur avenir après la victoire des Bleus en finale de la Coupe du monde de football, dont ils estiment qu'elle aura un "impact positif sur la fierté des Français", selon un sondage paru mardi. L'optimisme des Français (62%) est en forte hausse, gagnant 21 points depuis décembre, selon cette étude Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo. Il est majoritaire chez les sympathisants de toute les formations politiques, à l'exception de ceux du Rassemblement national (ex-Front national), pessimistes à 55%.
Chirac en avait davantage profité
Les personnes interrogées estiment à 82% que la victoire des Bleus aura un impact positif sur la fierté des Français, 74% sur l'image de la France dans le monde, mais ils sont minoritaires à considérer qu'elle aura un impact sur la popularité d'Emmanuel Macron (34%) ou sur le propre moral des sondés (31%). La confiance en l'avenir de la situation économique française est également en hausse de 5 points, mais demeure minoritaire, à 40%.
L'épopée victorieuse de l'équipe de France de football n'a en revanche pas produit d'effet sur la popularité d'Emmanuel Macron, jugé "bon président" par seulement 39% des personnes interrogées, en baisse de deux points depuis fin juin. "La victoire de 2018 n'aura donc pas du tout eu le même effet pour la popularité d'Emmanuel Macron que la victoire de 1998 pour celle de Jacques Chirac (+7 points à BVA et à l'Ifop en un mois)", note l'institut de sondage.
Enquête réalisée par internet le 16 juillet 2018, sur un échantillon de 1.005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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