- durcissement des sanctions contre les sans emploi contre-réforme de l'indemnisation du chômage ( moins 3 milliards d'aides sociales)
- mise en place dès ce mois de janvier de la fusion des régimes de retraite complémentaire se soldant par une augmentation des cotisations et l'application d'un bonus/malus visant à contraindre les salariés à travailler plus longtemps
- contre-réforme des retraites plus générale visant sous couvert d'égalité à baisser massivement les pensions
- refus de toute véritable réforme démocratique des institutions donnant un tant soit peu de pouvoir et de contrôle au peuple sur les décisions de la monarchie présidentielle
- privatisations
Autrement dit le pouvoir et le patronat jusqu'ici épargné par les luttes et l'exigence de l'augmentation des salaires entendent utiliser la poudre aux yeux du "dialogue social" pour tenter de contourner la colère populaire et le refus de la domination d'une caste.
Balayons donc les illusions sur la concertation et le dialogue : comme l'ont prouvé les récents événements, le pouvoir et le patronat ne reculent que sous la pression des luttes, le "dialogue social" ne servant qu'à compromettre les organisations qui s'y prêtent et à les discréditer auprès de l'opinion et des travailleurs.
Laissons donc délibérément cette fonction à une CFDT tenante d'un syndicalisme jaune qui ne doit rien aux gilets du même nom et qui en est l'exact opposé !
Publié par FSC