Evidemment le Préfet républicain (tendance plein pouvoir à Pétain) Michel Lallement ne pouvait pas rester les bras croisé et à décider d’ajouter sa pierre à l’édifice du bordel ambiant. Sur le modèle de la Corse, une vingtaine de drones pourrait survoler le ciel. Munis de caméras et de hauts parleurs, ils « inciteront » les passants à rentrer chez eux.
Selon Marianne
L’article 7 de la réforme dispose en effet que le gouvernement pourra, par ordonnance, « permettre aux entreprises de secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation ou à la continuité de la vie économique et sociale de déroger aux règles d’ordre public et aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical ».
Muriel Penicaud, affreuse ministre du travail, n’a pas précisé quels secteurs seraient impliqué. Visiblement que les « secteurs essentiels ».Mais vu que le pour le gouvernement, les secteurs essentiels c’est à peu prêt tout ce qui est de l’ordre de la production, on peut s’attendre au pire.
L’employeur pourra imposer la prise de congés payés pendant la période de confinement, dans la limite d’une semaine selon un amendement adopté au Sénat qui doit encore être confirmé ce vendredi à l’Assemblée nationale.
Les salarié.es vont être super content.es de passer des chouettes vacances dans leur lit à traîner. Bête de voyage.
Cela veut surtout dire un cadeau en or aux patrons qui pourront reprendre le travail sur les chapeaux de roue et bien présurer les employés une fois le vent de l’épidémie retombé.
Le ministre de l’économie a été clair : il faut garantir la « sécurité économique » aux Français. Par français vous comprendrez bien qu’il s’agit des patrons, comme d’habitude. Il a assuré sur tous les plateaux télé qu’il fallait aller travailler. Seulement pour les secteurs essentiels. Mais par secteurs essentiels on entend bien sur tous les métiers ouvriers.
Aller travailler malgré l’impossibilité de se procurer des masques, aller travailler dans les transports en commun, aller partager sa bave dans l’effort. Aller travailler malgré l’omniprésence de la maladie.