Depuis mercredi, les négociations annuelles obligatoires font l’objet de tension entre les salariés et la direction du site d’Unilever au Meux.
Depuis mercredi, les négociations annuelles obligatoires font l’objet de tension entre les salariés et la direction du site d’Unilever au Meux.
Ce vendredi matin, des intérimaires, environ 80 sur le site, se sont retrouvés bloqués à l’entrée de l’usine Unilever, située au Meux. À l’appel de la CGT et de FO, une centaine de salariés ont participé à cette action alors que se tenait, ce mercredi, la dernière réunion au sujet des négociations annuelles obligatoires, les « NAO ».
« En empêchant les intérimaires de travailler, on tape là où ça fait mal, c’est-à-dire au niveau de la production », indique David Bongard, délégué syndical CGT. L’usine est spécialisée dans le conditionnement des dentifrices, shampoings et gels douche.
Les syndicats demandent une augmentation de salaire de l’ordre de 50 euros pour les 300 salariés du site. « La direction nous propose qu’une augmentation de 0,5 %. Cela correspond, pour un salaire de base de 2 000 euros, à une augmentation de dix euros. Ce n’est pas assez. On a fait tourner l’usine en 2020 et voilà comment on est remerciés… »
Publié par Courrier Picard