SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Un complot des généraux ? par Jean LEVY
Un complot des généraux ? par Jean LEVY

Depuis quelques jours, un certain nombre d'officiers supérieurs - en retraite - dont des généraux, ont rendu public un texte qui conteste avec vigueur la politique suivie par Emmanuel Macron et son gouvernement en matière de sécurité publique.  L'appel, qui se veut solennel, recommande la manière forte pour rétablir l'autorité de l'état.

Il est de tradition que de telles interventions publiques de militaires dans le domaine politique provoquent la réaction immédiate des forces qui se réclament de la "démocratie". Celles-ci y voient  une menace directe des institutions républicaines, L'histoire de France en fournit nombre d'exemples.  Aussi, l'appel des généraux" a fait soudainement fait monter la fièvre dans notre pays.

Du gouvernement, par la voix de la ministre des Armées, jusqu'aux syndicats, c'est à qui dénoncera le plus fort l'initiative des militaires, comparé au putsch des généraux factieux d'Alger en avril 1961...La République serait donc en danger...

La violence de ces réactions nous surprend. Notre blog n'a pas de sympathie particulière pour les militaires ainsi proscrits, mais la violence des prises de position à leur égard pose question. La violence latente dans les banlieues également.

Qui oserait dire que le pouvoir politique depuis les années 80, et Macron à la suite, ne sont pas responsables du climat d'insécurité engendré par une économie locale sous l'emprise de la drogue. Depuis  Chirac et Sarkozy, il est clair que les cercles dirigeants préfèrent avoir à faire à une délinquence chronique qu'à une activité syndicale et politique militante dans les cités.  

L'appel des militaires en retraite prévilégie la trique pour mâter les dealers. Qui en aurait douté ? Mais de là à faire de ceux-ci le danger premier pour la République, c'est masquer la réalité, c'est exonérer le pouvoir en place pour sa politique de misère et sa dictature feutrée à coup de lois toujours plus répressives. Détourner la colère sur les militaires retraités, c'est innocenter Macron et son clan pour leur politique au service des très riches : l'oligarchie qui n'a que faire de la nation française, de son passé comme de son avenir, voulant noyer la France dans le marécage européen.

Là est le vrai danger.  

Jean LEVY

 

Pour permettre à chacun de se faire une opinion, avec la vidéo (2'30") en pièce jointe, vous trouverez ci-après le texte de la tribune, signée par des militaires, qui alimente les prises de position de nos “politiques” de droite et de gauche.

Bonnes lecture et réflexion.

Texte intégral de la tribune publiée par des militaires haut gradés dans Valeurs Actuelles le 21 avril 2021.

« Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants »
20 généraux appellent Macron à défendre le patriotisme
À l’initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place Armes, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d’un millier d’autres militaires ont signé un appel pour un retour de l’honneur et du devoir au sein de la classe politique. Valeurs actuelles diffuse avec leur autorisation la lettre empreinte de conviction et d’engagement de ces hommes attachés à leur pays.

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

Les généraux signataires :

Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère), général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille, général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie), général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT), général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale) »

Nota : beaucoup d’autres militaires ont signé cette lettre, pas seulement des généraux …

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