SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
46 jours de grèves pour les salariés de la polyclinique de l’Ormeau à Tarbes !

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En cette fin d’année, l’Etat confirme une fois de plus que, développer une véritable politique de santé qui soit respectueuse, non seulement des patients, mais aussi de l’ensemble des personnels de santé ne fait pas parti de ses priorités.

Alors que les salariés de la polyclinique de l’Ormeau à Tarbes entament leur 46ème jour de grève, l’Etat avoue son impuissance à contraindre le groupe MEDIPOLE à accéder aux revendications des salariés qui demandent à être payés sur la base de grille de salaires démarrant au niveau Smic et la reconnaissance de leurs qualifications et de leur expérience.

MEDIPOLE n’est pas une TPE. C’est un groupe de plus de 9000 salariés et près de 70 établissements de santé en France, qui gagne beaucoup d’argent, grâce notamment à notre système de Sécurité sociale.

L’Etat semble avoir oublié pourtant que la Banque Publique d’Investissement (BPI) est au capital de ce groupe et que la Caisse des dépôts par le biais d’une de ses filiales, a financé l’acquisition de plusieurs cliniques à hauteur de 650 millions d’euros. Faut-il aussi rappeler à l’Etat que MEDIPOLE a touché 1,912 millions en 3 ans au titre du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) ?

La CGT refuse que notre système de santé soit soumis aux exigences de dividendes des grands groupes financiers.

La CGT dénonce sans limite l’attitude du groupe Médipole-partenaires, propriétaire de la polyclinique qui ne poursuit qu’un objectif, mettre ses propres salariés à genoux et réaliser une fusion capitalistique afin de favoriser une cotation en bourse.

La CGT dénonce l’attitude des pouvoirs publics, du ministère de la santé et de Matignon en tête qui a n’en plus douter, ont eux, démissionné devant la finance.

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Pour VIVRE MIEUX en France : les moyens existent ...

Les moyens du changement:

Il y a les moyens en France, pour investir infiniment plus qu’aujourd’hui dans le développement économique, pour créer des centaines de milliers d’emplois, pour augmenter les salaires et les retraites, pour développer le système de santé et de Sécurité Sociale, pour construire des milliers logements sociaux, pour développer l’enseignement, la recherche…

Il y a beaucoup d’argent

Le PIB (Produit Intérieur Brut, richesse annuelle créée par le travail des salariés, est de 2.200 milliards d’euros. La France est la 5ème puissance économique mondiale derrière les USA – La Chine – le Japon – l’Allemagne. Elle est la 2ème puissance économique Européenne.

Les entreprises françaises sont rentables, très compétitives :

-Dans le classement mondial des 500 multinationales les plus puissantes, on trouve 35 françaises dont TOTAL, AXA, BNP-Paribas, Carrefour, EDF, PSA, Renault, Bouygues, Sanofi, Auchan etc.

-Les profits capitalistes déjà considérables sont en hausse : Les entreprises du CAC 40 ont dégagé à elles seules 42,3 milliards (connus) au 1er semestre 2016 (+ 10% sur 2015).

-Les 150 PME (Petites et Moyennes Entreprises) (de 25 salariés à 13.000) ont un chiffre d’affaires allant de 11,2 millions jusqu’à 1,9 milliard par an. Ils sont en hausse de 35% à 400% par an.

-Le Budget général de la France 2016 comprend 388 milliards de recettes dont 76,5 milliards d’impôts sur le revenu et 195,8 milliards de TVA (l’équivalent de 70% du budget sont acquittés par les consommateurs).

La France est un pays de technologies avancées, avec des compétences considérables dans des secteurs importants non seulement techniques, mais médicaux, dans la recherche…

Pourquoi la situation du peuple continue de se dégrader, pourquoi le chômage de masse perdure, pourquoi l’avenir de la jeunesse est sacrifié, pourquoi 8 millions de pauvres d’un côté et 1,8 millions de millionnaires de l’autre en 2016 ?

Parce que la France est un pays capitaliste, les Multinationales capitalistes dominent, dirigent l’Etat.

Jean Ziegler (chargé des droits de l’homme auprès de l’ONU) écrit dans son livre « les chemins de l’espérance » : « En 2015, les 500 plus puissantes sociétés transcontinentales privées, tous secteurs confondus, contrôlaient, selon la Banque mondiale, plus de 53% du PIB, c’est à, dire 53% de toutes les richesses – marchandises – capitaux services etc. produites en une année sur la planète. Leur stratégie n’obéit qu’à un seul principe : la maximalisation du profit dans le temps le plus court. Les oligarchies détiennent un pouvoir qu’aucun empereur, aucun pape, aucun roi n’a jamais tenu dans l’histoire des hommes ».

Ils en veulent toujours plus, il leur faut baisser les salaires, exploiter de plus en plus, spéculer au lieu d’investir utilement pour faire de l’argent vite, organiser la fraude fiscale ( en France elle est évaluée à 80 milliards par an).

La concurrence des capitalistes mondiaux est permanente, d’autantplus exacerbée depuis la crise déclenchée dans le monde en 2008.

L’Etat Français, est comme ailleurs au service des intérêts des multinationales. Depuis des décennies il détourne une partie de plus en plus importante des recettes du budget national pour donner aux capitalistes : 275 milliards d’exonérations de cotisations sociales, d’impôts et taxes divers, de subventions. Le gouvernement Hollande a aggravé cette situation avec le pacte de responsabilité, le CICER – CIRA- François Villeroi de Galla, gouverneur de la Banque de France, affirme : « notre dépense publique a entre 100 et 200 milliards d’euros de plus que nos voisins européens, il faut activer nos marges d’efficacité » (journal financier « Les Echos. »

Les gouvernements successifs ont privatisé les entreprises publiques nationalisées en 1945, pour les livrer au capitalisme. Depuis 1986 sous Mitterrand ils ont privatisé totalement ou partiellement 60 entreprises publiques et Valls a continué avec les aéroports, EDF et la SNCF.

Pour les intérêts de multinationales françaises, les gouvernements entraînent la France dans des guerres impérialistes qui ravagent les peuples et les pays, comme au Moyen-Orient, pour être maîtres du pétrole et dominer politiquement les pays en question. Des sommes phénoménales sont englouties dans ces guerres, dans la course aux armements : le budget annuel de la défense est de 38 milliards. 88 milliards supplémentaires sont attribués entre 2015 et 2020, pour réarmer.

L’Europe capitaliste a été créée par les Etats en 1946 pour service les intérêts des capitalistes européens. C’est avant tout une instance de coordination des intérêts de multinationales capitalistes européennes.

Comment s’opposer à ce cycle infernal imposé par le capitalisme ?

La lutte de classe est permanente entre le capital et les travailleurs, le peuple. L’opposition capital travail est permanente et irréductible, il ne peut pas y avoir d’aménagement, de partage. Le capital veut toujours aller plus, loin dans l’exploitation, par tous les moyens. Les travailleurs doivent lutter ensemble, collectivement, pour stopper ses coups, pour imposer leurs revendications, des conquêtes sociales. Lutter chaque jour, en permanence, dans leur entreprise ou nationalement avec les autres salariés. Exemple :

En 1936 avec le Front Populaire, les grandes grèves ont imposé les 40h. , les congés payés, la nationalisation des industries de guerre, d’une partie de la SNCF.

En 1945 la lutte pour libérer la France créa un rapport de force qui imposa les nationalisations, la Sécurité Sociale. A ce propos, De Gaulle dans ses mémoires écrit : « il fallait réaliser des réformes telles qu’ellespuissent regrouper le esprits, obtenir le concours des travailleurs…Certes les privilégiés les accueillent mélancoliquement mais tous mesurant la force du courant s’y résignent, d’autant plus qu’ils avaient redouté bien pire »

En 1968 les grandes grèves permirent d’obtenir l’augmentation du SMIC, des salaires, la réduction du temps de travail dans de nombreuses branches, la reconnaissance du droit syndical à l’entreprise.

Il faut continuer les luttes quotidiennes, elles sont indispensables.

Pour changer fondamentalement de politique, il faut aller plus loin.

Pour répondre à l’exigence du peuple qui en a assez, qui rejette la politique actuelle et ceux qui la mènent, pour faire une véritable politique économique et sociale au service du peuple : il faut arracher aux multinationales capitalistes les moyens de production et d’échanges, leur arracher le pouvoir économique, financier, en confier la gestion et le contrôle au peuple. C’est la condition pour avoir le Pouvoir politique de décision.

Pourquoi c’est impératif ?

3 exemples :

Renault et Peugeot sont en train de devenir les champions de la rentabilité (dixit le journal financier « Les Echos »). Leur secret : une impitoyable chasse aux coûts.

Renault qui dégage les meilleures marges de son histoire, après avoir fait glisser la production vers la Roumanie, le Maroc, la Turquie prépare un nouvel accord de « compétitivité » de 2017 à 2022 : il met en place « l’overtisme » ou « débordement », en clair « obliger les salariés à travailler 1 heure de plus en cas de besoin ». Economie, 500 millions d’euros annuels. Si l’activité est en baisse, les salariés auront des jours de congés qu’ils devront rendre à leur patron en journées de travail. L’objectif est de s’adapter aux besoins et aux changements de cycle. C’est ce qu’ils appellent, la flexibilité totale des salariés.

PSA même traitement. Après avoir supprimé des milliers d’emplois, 7.200 en 3 ans, il prépare un plan de réduction des coûts sur 2 sites (Carrière sous Poissy (78) et La Garenne Colombes (92), il supprime 1400 postes sur 10.000, réduction des coûts, 300 millions annuels

Airbus qui fait de gros profits veut accroître la rentabilité pour satisfaire les appétits des actionnaires. Il met en place un nouveau plan : objectif 350 millions d’euros d’économie par an. Il supprime 1.164 emplois et met en cause la recherche et le développement et l’innovation.

Face à cette offensive du patronat capitaliste contre les salariés, des syndicats comme la CGT, s’y opposent, il y a des luttes. C’est nécessaire mais il en faut encore plus.

Mais les capitalistes sont les maîtres ils possèdent ces entreprises, les moyens de l’exploitation, leur offensive est permanente Et l’Etat leur appartient quel que soit le gouvernement. Il s’active à leur service.

La lutte quotidienne est indispensable mais pour changer vraiment toute la politique, prendre une autre orientation, il faut aller plus loin.

Il faut arracher aux multinationales le pouvoir économique, financier, le pouvoir politique.

En 2017 se tiendra l’élection Présidentielle. Les multinationales capitalistes font tout pour que Hollande à son tour usé après Sarkozy, soit remplacé par un Président entièrement à son service.

Voyez le spectacle : les « primaires » à droite et bientôt au PS, dans les médias propriété des capitalistes, avec des « candidats » qui ont tous le même programme. Le FN joue son rôle en se présentant antisystème mais il est lui aussi au service du capitalisme, il est le 3ème fer au feu du capital.

Mélenchon de son côté, soutenu par le PCF, dans son programme « l’avenir en commun », veut une société égalitaire dans les rapports sociaux ? », il fustige « les préjugés de classe qui pourrissent tout ». Il crée des illusions sur l’humanisation du capitalisme mais il ne propose rien contre le pouvoir du capitalisme.

Il ne faut pas se laisser détourner de la réalité : rien ne peut résoudre les problèmes des travailleurs, rien ne peut satisfaire les besoins sociaux dans les conditions de l’exploitation capitaliste.

Détenir le pouvoir économique et financier est la condition indispensable pour avoir le pouvoir politique.

C’est la seule alternative efficace aujourd’hui.

Pour y parvenir, il faut lutter tous ensemble unis, contre le capitalisme et ceux qui le soutiennent.

 

Extrait de « Communistes Hebdo »

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Promis, juré, en 2017, la Commission européenne sortira la liste européenne des paradis fiscaux, duement recencés par elle-même !

Bon, déjà l’impossibilité qui lui était faite d’y placer un pays européen, membre de la communauté écartait Irlande, Luxembourg et Pays Bas, à leur grand soulagement. Mais le Royaume Uni, pas encore totalement « bréxité » s’est joint à ses confrères pour exiger, avec insistance qu’on retire de cette liste déjà écourtée les Iles Caïman, Jersey, Guernesey, bref tous ses bijoux !

De leur côté, Allemagne et France souhaitaient que ces pays à fiscalité très avantageuse ou nulle soient inclus dans la liste car cela représentait à leurs yeux un réel signe de pratique déloyale.

La confrerie des paradis fiscaux européens, très en verve l’a refusé... et la transparence ayant ses raisons que l’absence de transparence ignore... envolée la liste, disparue !

(source AlterEco)

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Les salariés décident d’occuper le conseil départemental des Hautes-Pyrénées
jeudi 22 décembre 2016

Ce 20 décembre, après l’échec de la reprise des négociations entre les salariés de la clinique de l’Ormeau à Tarbes et la direction de cette clinique du groupe Medipôle partenaire, sous l ‘égide d’un médiateur, les grévistes ont décidé d’occuper le conseil départemental des Hautes Pyrénées. Débuté le 8 novembre, le conflit de la clinique de l’Ormeau est suivi par près de 50% des salariés, qui réclament des hausses de salaire et de meilleures conditions de travail. Leurs revendications sont claires : revalorisations salariales de 3%, versement d’une prime annuelle de 1600 euros. Ils dénoncent aussi le manque de moyens et d’effectifs, et les affectations forcées. Le 29 novembre dernier, des grévistes ont été renversés par des médecins qui forçaient le barrage. C’est un conflit dur, qui dure depuis plus d’un mois.

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N’en déplaise au patronat, aux économiste « orthodoxes » et aux politiques de (presque) tous bords, une des causes principales du chômage en France serait... la trop grande productivité des salariés qui occupent un emploi !

Et ce sont les derniers chiffres de la commission européenne qui le disent !
Chaque français qui occupe un emploi aura produit cette année environ 80 000 euros de richesse : c’est 9% de plus qu’un britannique, 11% de plus qu’un allemand, 19% de plus qu’un italien et 25% de plus qu’un japonais, excusez du peu !

Dit autrement, cela signifie que, si nous avions une production de richesses au travail équivalente à celle d’un salarié japonais, nous devrions avoir 6,9 millions d’emplois de plus, ou d’un britannique, nous aurions 2,6 millions de plus. Étonnant, non ?

Quant à ceux qui veulent augmenter le temps de travail, et donc sans doute la production de richesse, ils créeraient des millions de chômeurs en plus... les chiffres sont parfois amusants...

(Source : Alternatives économiques, 12/2016)

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PAR FSC

Aux dernières nouvelles, ce mercredi, les négociations entre les représentants des VTC et UBER ont échouées.

UBER refusant de revenir sur sa décision d'augmenter le taux de sa commission sur chaque course!

La mobilisation se poursuit donc!

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Les discussions entamées lundi au secrétariat aux transports avaient été suspendues à deux reprises pour permettre à Uber France de consulter sa maison mère à San Francisco sur les demandes des chauffeurs et du gouvernement. Le secrétaire d’Etat aux transports, Alain Vidalies, a demandé à Uber une « avancée immédiate » : le gel, le temps des négociations, de l’augmentation de sa commission, récemment portée de 20 % à 25 %, selon un communiqué du secrétariat d’Etat. Mais Uber a refusé de geler la hausse de ces commissions, ce qu’a « vivement déploré » M. Vidalies. « Ce choix (...) ne favorise pas le bon déroulement des discussions à venir », a-t-il ajouté.

En début de soirée, le premier ministre Bernard Cazeneuve a déclaré au Sénat que le gouvernement était « absolument déterminé » pour qu’Uber « s’engage dans la voie du progrès ».

Les conducteurs de véhicules de transport avec chauffeurs (VTC) font du retour à 20 % de la commission prélevée par Uber sur les courses un préalable pour continuer les discussions.

« Les chauffeurs ne souhaitent qu’une chose, vivre décemment du fruit de leur travail », a déclaré à BFM TV Jean-Luc Albert, du syndicat Actif VTC. Il a affirmé qu’en cas de refus de la société américaine, les organisations de conducteurs appelleraient ces derniers à se déconnecter d’Uber et à « consommer français », c’est-à-dire à se connecter sur les plateformes françaises.

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Source : le site du PRCF Initiative Communiste :

Il y a quelque temps, Macron, Kosziusko-Moriset et quelques autres pseudo-économistes « modernistes » présentaient l’ « ubérisation » de la société comme une « nouvelle frontière de la liberté et de la prospérité ». On allait voir ce qu’on allait voir : par la seule vertu des technologies « numériques », plus de classes sociales, plus de salariat, plus de lutte des classes, tout le monde « entrepreneur » !

Cinglant démenti de la réalité sociale : au lieu d’affronter stérilement les artisans-taxis (c’est-à-dire d’autres travailleurs) comme l’auraient voulu les idéologues néolibéraux, les chauffeurs VTC de Paris font grève, barrent les routes, se syndiquent et engagent un bras de fer typiquement prolétarien avec LEUR patron capitaliste, la transnationale Uber.

 Plusieurs remarques à ce sujet :

  1. Tout d’abord, dénonçons l’escroquerie intellectuelle qui présente « LE numérique » (c’est-à-dire, non pas un rapport social entre classes sociales mais une force productive émergente) comme l’essence de l’ubérisation.

    Mais en l’occurrence, si le rapport de classes change de forme, il ne change pas de contenu : il s’agit plus grossièrement que jamais d’exploitation capitaliste.

    En effet, c’est la plate-forme de connexion, sans laquelle les prétendus « patrons » VTC ne peuvent pas travailler, qui fixe arbitrairement les rémunérations, qui ramasse d’énormes profits sur le travail fait et qui décide, en dehors de tout Code du travail, en échappant aux versement des cotisations sociales, d’embaucher et de licencier de facto et sans aucune justification légale.
    Or ce moyen de production stratégique qu’est la plate-forme Uber appartient à des capitalistes… et non pas aux travailleurs eux-mêmes, et encore moins à un Etat populaire au service des travailleurs (socialisme). En réalité, la destruction actuelle des garanties statutaires des salariés (Loi travail dans le privé, casse des statuts publics, montée générale de la précarité…) ne fait nullement disparaître l’antagonisme des classes, bien au contraire.

    Rappelons en effet la définition que Marx donnait du prolétaire : « celui qui est délié de tout, sauf du besoin ». L’ubérisation du chauffeur de taxi et de tant d’autres ex-salariés (au sens juridique du mot), camionneurs, paysans et artisans, est un processus de prolétarisation, nullement un processus d’embourgeoisement. A l’inverse, certains PDG de sociétés capitalistes sont, statutairement parlant, des « salariés », mais il ne s’agit que d’une fiction juridique… et fiscale !

     
  2. A l’abri de l’Union européenne (cette « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » aux termes du Traité de Maastricht), les plates-formes capitalistes de connexion se rient de la loi française et, d’une manière générale, de la souveraineté des Etats.

    Une fois de plus, casse nationale et casse sociale coïncident ; de même que marchent ensemble résistance de classe et défense de l’intérêt national. A juste titre les chauffeurs en grève somment l’Etat bourgeois français et ses actuels gestionnaires « socialistes » d’affirmer la souveraineté française sur la législation du travail au lieu de laisser une multinationale faire crever ses salariés au boulot avec un salaire de misère, sans la moindre garantie sociale, en payant un minimum d’impôts et en faisant prendre de graves risques aux chauffeurs, aux passagers et à l’ensemble des piétons et automobilistes puisque ces chauffeurs de VTC doivent travailler sans relâche, donc dangereusement, pour arriver à survivre.

     
  3. Comme dans le domaine de l’agriculture, le capitaliste exploitant peut compter sur son compère du capital bancaire : en effet, le « patron » chauffeur est obligé d’emprunter pour acheter une berline de qualité. C’est donc lui qui, en apparence, possède son moyen de production, ce qui lui donne l’allure d’un « libre entrepreneur ». Pure illusion, la faiblesse de la rémunération à la course fait que le vrai propriétaire est la banque, comme ce sont souvent les banques qui possèdent en réalité le matériel de pointe des exploitants agricoles.
     
  4. Loin d’être une modernisation de l’économie, le mouvement dit « d’ubérisation » signifie un retour aux pires méthodes d’exploitation du XIXe siècle. Car derrière l’apparente modernité de l’embauche de chauffeurs, de livreurs, de plombiers, d’électriciens, de comptables et demain de secrétaires, d’infirmières, de professeurs ou d’ouvriers via une plateforme internet accessible sur un téléphone,

    il ne s’agit ici que du retour de l’emploi à la tâche de journalier,

    mis en compétition jour après jour. Exemptés des conquêtes sociales attachées aux statuts de salariés, ces derniers ne bénéficient pas de la part de leur employeur du versement de cotisation sociale. Adieu la SECU, retraite et indemnités chômage… Et le tout pour un salaire dérisoire. Les chauffeurs embauchés par Uber ne toucheraient pas plus de 900€  par mois pour 70h de travail mensuel ! 3,21 € de l’heure brut. Trois fois moins que le SMIC horaire !  Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, la lutte menée par les chauffeurs VTC dépasse et de très loin ces seuls salariés, mais concerne l’ensemble de la classe des travailleurs !

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Le grand écart des peines requises

Selon l’AFP le parquet de Bobigny a demandé le 15 décembre 2016, la condamnation pour diffamation du patron du Medef, Pierre Gattaz, qui en plein conflit sur la Loi Travail, avait comparé des militants CGT à des "terroristes" et des "voyous". Mais aucune peine n’a été requise. Et pourtant lorsqu’il s’agit des militants qui ont été interpellés lors du conflit sur la Loi Travail, les moyens mis en œuvre comme l’interpellation avec violences ou au domicile ainsi que les gardes à vue et même les peines requises par les procureurs ne manquent pas d’être disproportionnées.

Des propos qui discréditent le mouvement syndical

« Le fait que Pierre Gattaz ait prononcé ces propos, discrédite le mouvement syndical et cela décomplexe certains patrons qui avaient déjà tendance à ne pas respecter le droit syndical. Ceci ouvre la porte à des dérives de toutes sortes », explique Céline Verzelletti, dirigeante CGT en charge des libertés syndicales.

C’est d’ailleurs ce qu’a estimé le procureur, Loïc Pageot : "Assimiler des syndicalistes à des voyous et des terroristes, dans le contexte actuel, en France, est quelque chose qui n’est pas digne et n’a pas sa place dans le débat social", appelant le tribunal à condamner Pierre Gattaz, absent lors de l’audience, sans toutefois préconiser de peine.

Des moyens disproportionnés employés contre les militants

Un an de prison avec sursis a par exemple été requis par le procureur au Tribunal de Grande Instance de Paris pour Philippe Christmann, administrateur de la Fédération nationale des salariés de la Construction, Bois et Ameublement. La justice lui reproche d’avoir, lors d’une action décidée collectivement en avril 2014, lancé des confettis et de la peinture à l’eau dans les locaux de la fédération française du Bâtiment. Au final il a été condamné, le 16 décembre dernier à payer une amende de 17.000 euros pour atteinte aux biens.

Selon, Céline Verzelletti, dirigeante CGT en charge des libertés syndicales, « Un militant dans l’exercice de ses activités militantes devrait pourtant bénéficier de circonstances atténuantes et non l’inverse que cela soit de la part du Ministère de l’Intérieur tout comme du Ministère de la justice ».

Citons aussi l’interpellation de deux dockers havrais sur leur lieu de travail, le 31 août 2016, le jour même de la venue au Havre de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Ils avaient été placés en garde à vue toute la journée. L’un des deux avait comparu le 27 juillet pour violences contre des policiers et pour jet de projectiles lors de la manifestation contre la Loi Travail à Paris le 14 juin dernier. Il avait été relaxé.

C’est aussi dans le cadre de leur activité militante que 150 militants ont occupé, le 7 juin 2016, le hall du Medef et déroulés une banderole sur la façade pour exiger du Medef la pleine application de l’accord Unedic du 28 avril 2016 pour les intermittents et le retrait de la loi Travail. 75 avaient été transférés dans deux commissariats pour être relâchés.

Seul Loïc Canitrot, avait été retenu en garde à vue alors qu’il avait reçu un coup violent et délibéré du chef de la sécurité du Medef. Il est pourtant poursuivi pour violences volontaires en réunion. Son procès est reporté au 11 septembre 2017 par le tribunal correctionnel de Paris.

Alors concernant le dérapage de Pierre Gattaz, « Cela serait bien qu’il y ait une peine qui soit en cohérence. Mais on ne demande pas qu’elle soit disproportionnée comme c’est le cas pour les peines requises contre les militants ». La CGT réclame en effet 10.000 euros de dommages et intérêts. Le tribunal rendra son jugement le 16 février.

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Le dernier \"coup de pouce\" au smic date du 1er juillet 2012.

Comme cela aura été le cas durant tout le quinquennat de François Hollande, le Gouvernement refuse cette année encore tout coup de pouce à l’augmentation du Smic, après 54 mois de blocage des pensions de retraite.
Le Smic horaire sera donc augmenté de quelques centimes, pas même de quoi couvrir les hausses du prix du gaz et de l’essence déjà programmées pour janvier.
Cette politique d’austérité ne sert que les intérêts financiers du patronat et conduit à l’explosion des inégalités et de la pauvreté.
C’est aussi un frein aux négociations salariales (NAO) dans les entreprises et les branches professionnelles.
Cette politique d’austérité est inefficace économiquement : un million de chômeurs de plus en cinq ans et l’explosion des contrats courts et des temps partiels.
Pour la CGT, le problème central, c’est le coût du capital avec, notamment, les dividendes et les intérêts servis aux actionnaires : 42 milliards d’euros de profit au 1er septembre 2016.
À cela, s’ajoutent 230 milliards d’euros d’aides, de crédits d’impôts et d’exonérations aux entreprises, sans contrôle, sans évaluation pour les travailleurs et leurs représentants, sans impact, si ce n’est négatif, sur l’emploi.
La simple indexation du Smic sur la proposition de la « commission des experts » va à l’encontre des recommandations de l’OIT qui s’alarme des conséquences de la faible augmentation des salaires sur le développement économique en Europe.
L’instauration d’un salaire minimum en Allemagne a permis de réduire les petits boulots et de créer près de 90 000 emplois. En Espagne, le salaire minimum sera augmenté de 8% en 2017.
La CGT rappelle qu’elle revendique un Smic à 1800 euros brut.
Il faut à la fois relever le Smic et relever l’ensemble des salaires, selon les qualifications.
La CGT est disponible pour agir, entreprise par entreprise, avec l’ensemble des salariés pour gagner des augmentations salariales.
C’est cela aussi mettre en échec la loi « travail ».

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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