SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
LE 4 OCTOBRE 2018 Les goodyear au ZÉNITH D’AMIENS ...
Cela peut ressembler à une affiche pour un concert ou spectacle, mais NON car le 4 octobre 2018 plus de 850 ex Goodyear ont rendez vous au zénith d’Amiens pour demander à la justice réparation d’un licenciement financier !!!

Pourquoi le ZÉNITH?

Aucune salle n’est assez grande pour accueillir autant de demandeurs et donc l’audience va se dérouler dans ce lieu particulier pour un jugement historique !!!

A cette occasion et vous êtes nombreuses et nombreux à nous le demander, nous vous invitons toutes et tous à venir nous soutenir.

Les plaidoiries vont se dérouler de 9 h à 19 h, une pause sera observée entre 13 et 14 h, moment où pourront se restaurer toutes les personnes présentes autour d’un bbq organisé par les UL et UD CGT d’Amiens.

Le 4 octobre 2018, les goodyear vous attendent pour les soutenir, nous continuons la lutte et allons exiger que cette multinationale soit condamner de ce carnage social et humain !!!

Nous vous donnons donc Rendez vous à Amiens ( megacité ) parking du zénith à partir de 8.00 h.

LA CGT GOODYEAR

 

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HALTE à la HAUSSE des CARBURANTS ! La grande arnaque !

Prix des carburants : je dis stop au « Coût de pompe » !

Les prix des carburants à la pompe sont actuellement au plus haut, dangereusement proches des records de 2012 ; en 2018, il faut désormais dépenser en moyenne 1,57€ pour un litre d’essence et 1,48 € pour un litre de gazole. Cette très forte évolution à la hausse des prix de nos carburants est due principalement à l’augmentation démesurée du montant des taxes pesant sur les produits pétroliers, qui représentent aujourd’hui 60 à 65% du prix total d’un litre de carburant, soit environ 0,95€ pour un litre de SP 95 et 0,84€ pour un litre de gazole. Or, les prix des carburants sont appelés à évoluer encore à la hausse, le Gouvernement français ayant adopté en 2018 un programme de convergence à la hausse des prix des carburants pour 2022 !

C’est parce que l’association « 40 millions d’automobilistes » refuse cette flambée organisée des prix des carburants et ses conséquences néfastes sur le pouvoir d’achat des Français qu’elle lance l’opération « Coût de pompe » (www.coutdepompe.com), une manifestation au cours de laquelle les automobilistes sont invités à adresser leur ticket de carburant et un courrier (à télécharger sur le site Internet) au Président de la République, pour l’interpeller sur la dégradation de leur pouvoir d’achat. Par cette campagne, l’association demande au Gouvernement d’alléger les taxes qui pèsent sur les carburants et en font désormais des produits de luxe, plongeant les ménages les plus dépendants à l’automobile en situation de précarité énergétique et réduisant dangereusement leur accès à la mobilité.

Les taxes représentent jusqu’à 65% du prix du litre de carburant

Les taxes portant sur les carburants vendus en France sont les suivantes :

  • La TICPE (Taxe intérieure de Consommation des Produits énergétiques)
    Depuis 2014, une composante appelée Contribution Climat-Énergie (CCE) portant sur les émissions de CO2 liées à la combustion du carburant ;
  • La TVA (Taxe sur la Valeur ajoutée), à hauteur de 20 %, qui s’applique non seulement sur le produit hors taxe, mais aussi sur la TICPE. Elle constitue donc une double imposition !

Pour l’association « 40 millions d’automobilistes », c’est l’État qui organise l’envolée des prix et le matraquage des automobilistes à « coût de pompe  » : l’augmentation démesurée de la taxe sur les produits énergétiques et la double imposition que constitue la TVA (une aberration !) nous conduisent tout droit à un litre de carburant à plus de 2 euros dans quelques années à peine. La conséquence directe, c’est l’augmentation du budget alloué aux transports par les ménages et une précarisation énergétique des plus fragiles d’entre eux.

Le litre de carburant à 2€, c’est pour demain…

Emmanuel Macron avait prévenu : « Nous augmenterons progressivement la taxe carbone pour atteindre 100€/tCO2 en 2030 (…). La fiscalité qui est appliquée au diesel sera alignée sur celle de l’essence d’ici la fin du quinquennat (…). Cela aura un impact à la hausse sur la fiscalité des carburants ». À peine quelques mois après son élection à la tête de l’État français, le nouveau Président de la République faisait donc voter ces dispositions, qui sont entrées en vigueur dès le 1er janvier 2018.

À cette date, avec une augmentation prévisible du prix du baril de pétrole, le prix du litre de carburant à la pompe – essence comme diesel – pourrait ainsi atteindre 2€…

« Coût de pompe » : réduire les taxes, rendre du pouvoir d’achat, préserver la mobilité

Avec l’opération « Coût de pompe », l’association « 40 millions d’automobilistes » demande au Gouvernement d’appliquer un taux réduit de TVA sur les carburants routiers et d’abaisser le montant de la TICPE aux niveaux des minima applicables en Europe sur décision du Conseil de l’Union européenne, soit 0,359 €/L d’essence (au lieu de 0,6829 €/L actuellement) et 0,33 €/L de gazole (contre 0,594 €/L).

Pour soutenir ces propositions, l’association appelle les automobilistes soucieux de préserver leur droit à la mobilité à télécharger le courrier sur le site Internet www.coutdepompe.com, d’y joindre leur ticket de carburant et d’adresser le tout au Président de la République. L’envoi d’un courrier au Président de la République ne nécessite aucun affranchissement.

Cette démarche a pour but de montrer à Emmanuel Macron l’ampleur des difficultés rencontrées chaque jour par les Français pour utiliser leur véhicule. Il est important que chacun se mobilise pour que ce combat s’impose dans les plus hautes sphères et amène nos dirigeants à prendre des mesures plus justes.

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Surmortalité chez les chômeurs : un risque de décès 2 fois plus grand

Ce 20 septembre sortait le deuxième rapport annuel de la SNC (Solidarités Nouvelles face au Chômage) intitulé « Rapport sur l'emploi et le chômage et ses impacts ». En ressort des chiffres alarmant quant à la précarisation de l'emploi et à l'impact du chômage sur la santé des chercheurs d'emplois. Le chômage est récemment reparti à la hausse et ce nouveau rapport inquiète quant aux conditions de vies des chercheurs d'emplois.

Une étude menée par Pierre Meneton en 2015 mettait déjà en causele chômage comme responsable de 14 000 décès par an constate que « le risque de décès des chercheurs d’emploi serait multiplié approximativement par un facteur 2 par rapport aux actifs du même âge. » On parle donc de surmortalité chez les personnes en recherche d’emplois. Il est par exemple constaté que ces derniers ont une fréquence accrue aux maladies cardiovasculaire, notamment les « infarctus du myocarde, les troubles du rythme, l’insuffisance cardiaque et les accidents vasculaires cérébraux ». Les chercheurs d’emplois sont aussi confrontés à un risque au suicide 2,2 fois plus fort que les salariés. Ces deux éléments expliquent en partie cette surmortalité.

Le document met d’ailleurs en avant que « ce surrisque pour la santé n’est pas corrélé à la simple inactivité professionnelle » car on ne le retrouve pas en ce qui concerne les retraités. « La dégradation de la santé est liée à la durée du chômage, cause d’une usure psychologique, mais aussi d’une usure physiologique, comme en témoignent certaines recherches montrant une accélération du vieillissement spontané »

A noter que ce rapport se compose de 2 parties. La première analyse le chômage de longue durée et la précarisation de l’emploi, la seconde traite des impacts négatifs du chômage sur la santé.

Dans la première partie on constate, malgré une légère baisse du chômage de longue durée, un « accroissement d’une précarité récurrente, constitutive d’un véritable « mal-emploi ». Cette précarisation croissante est la cause de « transformations structurelles du marché du travail » et d’une « plus grande flexibilité du travail instaurée pour les faciliter »

« Ce qui est préoccupant, c’est la multiplication de contrats à durée déterminée pour des périodes
de plus en plus courtes et touchant de façon récurrente une population alternant chômage et emploi
(la « permittence »), enfermée dans cette précarité et davantage exposée aux risques psycho-sociaux. »

Pour la fin 2017, les CDD représentent 87 % des embauches dont 50 % de contrats inférieurs à une semaine et 30 % simplement pour la journée. L’observatoire des inégalités avait en 2015 estimé qu’au minimum 1,7 millions de salariés (1/3 des travailleurs à temps partiels) « travaillent à temps partiel de façon subie ». Cette tendance s’est accentuée depuis 3 ans et le rapport parle d’un « renforcement de la dualité du marché du travail qui enferme de nombreux chercheurs d’emploi dans la nasse de l’emploi précaire ».

Cette masse de travailleurs qui survie avec des contrats de plus en plus précaires, tend à s’accentuer. Loin d’être un problème spécifiquement français, l’OCDE alerte tous les pays industriels « sur la dégradation des conditions de travail, notamment les emplois précaires et le temps partiel contraint. ».

En conclusion, le chômage entraîne une surmortalité, un « surrisque » pour la santé. Les logiques néolibérales de flexibilisation du marché du travail, à l’œuvre depuis des décennies sans pour autant endiguer le chômage, précarisent de plus en plus l’emploi. Les conditions de vies déjà difficile des chercheurs d’emploi se dégradent, quand de plus en plus de gens se retrouvent au chômage (entre 2008 et 2017 : 1,5 million d’inscriptions supplémentaire à pole emploi ).

Crédits Photo : Getty Images/EyeEm

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Résultat de recherche d'images pour "Les premiers chiffres accablants des ordonnances Macron"

Le gouvernement annonce et se félicite de la baisse drastique du nombre de représentants du personnel et des contentieux aux prud’hommes, suite aux différentes réformes du droit du travail (Lois Macron 2015 et 2017 notamment).

De manière parfaitement hypocrite, le gouvernement prétend que ces réductions de droits vont permettre de « fluidifier le dialogue social ». Son objectif à peine voilé de s’attaquer aux moyens dont disposent les salariés pour se défendre face à un patronat tout puissant est atteint : la voie juridique se referme pour les salariés empêchés de saisir les prud’hommes et la voie de la représentation se referme par la diminution du nombre d’élus. Ne manque que l’attaque des syndicats qui se matérialise par l’instauration d’un conseil d’entreprise interdisant aux syndicats de négocier ou par le référendum à la main de l’employeur qui lui permet de contourner les syndicats et de faire voter les salariés selon des modalités fort peu démocratiques.

« Les élus sont moins nombreux mais seront tellement mieux formés ! », ose prétendre le gouvernement dans un accès de cynisme. Bien évidemment, la réalité est tout autre puisque la diminution du nombre d’élus ne s’accompagne en rien d’une augmentation proportionnelle des moyens, que ce soit en nombre d’heures de délégation, de jours de formation, de facilitation des moyens de communication en direction des salariés etc. Le gouvernement ne cherche pas à fluidifier mais bien à étouffer toute forme de résistance au pouvoir patronal et d’expression dans l’entreprise.

L’élu devient un « couteau suisse » censé gérer les questions individuelles et collectives, les questions économiques et de santé, les activités sociales et culturelles, en bref, un élu omnipotent mais avec des moyens ridicules ! « 9000 CSE contre 23000 CHSCT auparavant », annonce encore le gouvernement ; qui peut croire que cela va améliorer la prise en charge des problématiques de santé, de sécurité et de qualité de vie des salariés ?

Quant au nombre de saisines des tribunaux du travail, il passe de 176 000 à 127 000 en à peine deux ans. Et, ces chiffres ne prennent pas en compte les effets de la diminution drastique de l’indemnisation pour licenciement illégal ! Faut-il rappeler à un gouvernement qui se prétend républicain que le fondement d’un État de droit passe par une justice accessible et effective : le code du travail n’est qu’une coquille vide si les tribunaux permettant de le faire respecter sont inaccessibles. Ruptures conventionnelles, complexification de la procédure, indemnisation dérisoire… tout est fait pour écarter les salariés de la Justice.

Et, l’on finira par la baisse du nombre de plans de sauvegarde de l’emploi, remplacés par des ruptures conventionnelles collectives qui n’offrent absolument pas les mêmes garanties de reclassement et qui permettent de licencier massivement et en toute légalité, alors que l’entreprise ne connaît aucune difficulté économique !

Les chiffres et les annonces du gouvernement parlent d’eux-mêmes : les salariés voient leurs droits s’éloigner et la précarité s’installer, notamment avec une diffusion du CDI de chantier.

Pour un véritable droit du travail et à la négociation dans votre entreprise, la CGT, FO, Solidaire, UNEF et UNL appellent à se mobiliser le 9 octobre prochain.

Montreuil, le 11 septembre 2018

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Macron s'apprête à renforcer le contrôle des chômeurs...Mais pas les riches qui fraudent le fisc à hauteur de 100 milliards d'euros...

RT France

Explosion de la fraude fiscale en France,
estimée à 100 milliards d'euros annuels

Selon la dernière enquête du syndicat Solidaires-Finances publiques, la fraude fiscale est en hausse. Par rapport à l'estimation d'il y a cinq ans, elle aurait augmenté de 20 milliards d'euros par année, atteignant un montant record.

Dévoilé par Marianne ce 13 septembre 2018, le dernier rapport du principal syndicat des Finances publiques, Solidaires-Finances publiques, livre une estimation peu reluisante sur la fraude fiscale. Celle-ci aurait grimpé historiquement à 100 milliards d'euros annuels, et ce sans comptabiliser les fraudes aux prélèvements sociaux. Réalisée tous les cinq ans, l'enquête montre une augmentation de la fraude fiscale, de 20 milliards d'euros par rapport à l'estimation de 2013.

Il est à noter qu'en juillet dernier, le syndicat dénombrait près de 38 000 suppressions de postes à la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) depuis 2002. Parmi eux, les contrôleurs fiscaux sont touchés par la réduction des effectifs. L'organisation syndicale dénombre 3 100 emplois de ce type en moins depuis 2010. Vincent Drezet, du bureau national du syndicat Solidaires Finances publiques, expliquait également à RT France le 12 juillet 2018 que le gouvernement prévoyait d'ici 2022 une suppression de 16 000 ou 22 000 emplois au sein de Bercy (ministère de l'Economie et des Finances, dont dépend la DGFiP). Des chiffres qui ne sont guère encourageants en matière de lutte contre les grands fraudeurs fiscaux...

La fraude la plus courante demeure la sous-déclaration des revenus, selon Marianne. Le magazine relève également que les 3 500 ménages les plus riches, concentreraient une fraude de cinq milliards d'euros chaque année, en raison de leurs avoirs détenus illégalement à l’étrangerD'où ce constat du journal : «Jamais en France gruger le fisc n’aura été aussi peu risqué, compte tenu des probabilités de se faire rattraper par la brigade.»

Pourtant l'Etat aurait tout à gagner en faisant la chasse aux fraudeurs : ces 100 milliards compenseraient largement le déficit budgétaire, estimé à environ 83 milliards d'euros.

Lire aussi : 20 000 emplois en moins dans l'administration fiscale ? «Une gestion inhumaine»

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Grève dans la sous-traitance : Ça chauffe dans les ateliers de PSA Mulhouse !

« Les patrons n'arrivent plus à recruter ». C'est ce qu'on a entendu toute la semaine de la part du gouvernement, à partir de la phrase de Macron sur le travail qui attend au coin de la rue. Et pourtant, sur le terrain, on voit qu'au contraire les patrons continuent de supprimer des emplois, et de précariser ceux qui restent.

Chez STPI, au montage de PSA Mulhouse, les salariés qui travaillent depuis des années pour PSA sont depuis plusieurs mois en tension, puisque le donneur d’ordre PSA veut casser le contrat avec l’entreprise STPI à partir de janvier 2019, au profit d’un autre sous-traitant ou d’une « ré-internalisation », ce qui implique pour les salariés le risque d’être mutés loin de chez eux ou licenciés s’ils n’acceptent pas une mutation.

PSA et ses profits records veut massacrer les emplois : les salariés de STPI partent en grève

Pour les travailleurs de STPI, il n’est pas question de l’accepter. Ils ont donc décidé collectivement de partir en grève, aujourd’hui 20 septembre à partir de 11H00, rejoints par les salariés des autres équipes de l’après-midi et de la nuit. Après une discussion lors du changement d’équipe à 13h00 devant le montage, et ensuite avec les militants de la CGT de PSA Mulhouse, les grévistes ont défilé dans tout le montage pour dénoncer les suppressions d’emplois. Ceux-ci ont bien raison de manifester chez PSA Mulhouse, car c’est bien le groupe PSA qui massacre leurs emplois alors que le groupe n’a jamais fait autant de profits. Ces profits servent aujourd’hui à engraisser les actionnaires plutôt qu’à créer des emplois (ni même à maintenir tous les emplois !) et à embaucher les salariés de la sous-traitance sous un même statut PSA . Après cette première journée de mobilisation, tout le monde reste mobilisé.

Les caristes en colère en logistique montage de Mulhouse font grève pour l’amélioration des conditions de travail

Dans la foulée des salariés de STPI en grève et en manifestation dans les ateliers, et devant la charge de travail toujours en augmentation, le manque d’effectif pour faire le boulot, ainsi que le mépris de la direction, à 15h30 les caristes de logistique montage ont débrayé, pour exiger des postes supplémentaires et une baisse de la charge de travail. Ce que la direction avait toujours refusé de céder jusque là a été obtenu, avec un poste de cariste supplémentaire au bout de 1h30 de grève. Il n’y a effectivement que de cette manière que le patron comprend que ceux qui font le boulot ce sont les ouvriers et ils ont donc une force immense pour imposer les amélioration des conditions de travail, défendre les emplois, mais également pour faire basculer la société et imposer bien plus. Contre toute la clique de patrons et Macron à leur tête.

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Grève illimitée au Costa Rica : le gouvernement appelle à une table de négociation pour désamorcer la grève

Nous reproduisons ici une déclaration de l’Organisation Socialiste (OS) du Costa Rica, membre de la Fraction Trotskyste – IV Internationale au sujet de l’annonce du gouvernement de mettre en place une table de négociation afin de freiner la grève illimitée.

Face aux mobilisations massives de la semaine dernière et la grève illimitée qui dure depuis 9 jours, le gouvernement costaricain s’est vu obligé d’assumer une position politique visant à démanteler la force gagnée par la classe ouvrière. L’ampleur des mobilisations dans les rues met en danger le plan du FMI et la politique du gouvernement. C’est pour éviter que cette dynamique dans la rue ne s’approfondisse que le gouvernement s’installe à la table des négociations, entre quatre murs.

Déclaration de l’Organisation Socialiste du Costa Rica (OS)

La mise en place de cette table de négociations est une main tendue pour mieux approfondir ensuite les positions répressives du gouvernement, au point que mercredi, à la veille de la rencontre, le gouvernement a établi qu’il réprimerait quelconque blocage des routes, cherchant ainsi à attaquer l’avant-garde de la grève.

Loin de faire confiance au gouvernement, la classe des travailleurs doit croire en ses propres forces, qui se sont déjà révélées être bien plus importantes que celles du gouvernement. De plus, ces forces s’exercent sans même que la grève n’ait été générale, étant donné que toute l’économie n’est pas à l’heure actuelle paralysée. En ce sens, les positions des directions syndicales de ne pas appeler à aller vers une authentique grève générale, mais au contraire de donner des marges de manœuvre au gouvernement ne peuvent être vues que comme une erreur.

Au contraire, la tâche immédiate qui incombe à la classe ouvrière est de garantir, au sein d’assemblées démocratiques, l’extension de la grève à tous les secteurs du monde du travail qui ne sont pas en grève, et de se lier à tous les autres secteurs qui ont lutté contre ce gouvernement.

Approfondir la dynamique de négociations, c’est tomber dans un piège, car l’objectif stratégique doit être de mettre en échec la Réforme fiscale du FMI et du gouvernement. Cela ne pourra être atteint que si la classe ouvrière garantit avec ses propres méthodes, organisations, et de façon démocratique, une authentique grève générale illimitée.

Nous, au sein d’Organisation Socialiste (OS), appelons la classe ouvrière à assumer ces tâches, ainsi qu’à intégrer les revendications qui émergent d’autres secteurs en lutte comme le mouvement des femmes et le mouvement étudiant,et toute revendication qui renforce l’appui à la grève et permettre de gagner le bras de fer contre le gouvernement.

1) Nous militons pour l’échec de la réforme Fiscal du gouvernement à travers la grève dans la rue et massive, en développant de manière unifiée toute notre force.

2) Nous revendiquons le non-paiement de la dette externe. Non seulement nous avons déjà payé cette dette maintes fois, mais c’est aussi un argument utilisé pour nous maintenir dans une situation de dépendance vis-à-vis des organismes financiers internationaux, c’est-à-dire, nous maintenir dans une dépendance vis-à-vis du capital financier.

3) Nous revendiquons les droits démocratiques entiers pour la classe ouvrière, tout particulièrement le droit à la libre-organisation, afin de défendre nos intérêts ; ainsi que les pleins droits pour les travailleurs non-costaricains, en particulier les travailleurs et travailleuses nicaraguayens.

4) Pour le droit de décision des femmes sur leur corps, ce qui implique le droit à l’avortement libre, légal, sûr et gratuit. Ceci doit être articulé à la création de commissions pour les revendications des femmes, sur tous les lieux de travail.

5) Nous défendons le droit au mariage entre personnes du même sexe, et les revendications des personnes LGBT.

6) Nous revendiquons la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Non seulement l’Eglise doit payer ses impôts, mais l’Etat ne doit pas la financer, cet argent étant utilisé dans des campagnes contre les droits des femmes et de la communauté LGBT.

7) L’éducation ne doit pas payer pour la crise, ce qui signifie qu’il ne doit pas y avoir de coupes budgétaires dans l’éducation, et que soient embauchés tous les vacataires de la MEP et des Universités.

Pour garantir la réalisation de ces tâches, nous invitons tous nos lecteurs et nos lectrices à militer aux côtés d’Organisation Socialiste (OS).

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Michel Étiévent : « La SÉCU a été entièrement bâtie dans un pays ruiné grâce à la seule volonté militante »

PAR ALIZÉ LACOSTE JEANSON

Avec Macron, la privatisation de la Sécu est en marche forcée : augmentation de la CSG (contribution sociale généralisée), milliards d’euros “économisés” (et lits d’hôpitaux en moins), chasse aux fraudeurs, augmentation du forfait hospitalier… Pour comprendre pourquoi on devrait défendre la Sécurité sociale avec acharnement plutôt qu’accepter béatement sa destruction méticuleuse, nous revenons sur les conditions de sa création et son histoire avec Michel Étiévent – historien militant né dans la même maison que l’homme à l’origine de la Sécu – dans le numéro deux de notre revue. Construite envers et contre le Capital dans un pays ruiné par la guerre, la Sécurité sociale est probablement le service public qui a le plus changé la vie des Français au siècle dernier.

Le Comptoir : Comment les gens se soignaient-ils en France avant la création de la Sécurité sociale en 1945 ?

Michel Étiévent : En 1938 en France, il y a sept millions de salariés. Cinq millions d’entre eux n’ont aucune protection sociale. Les deux millions restants ont de vagues assurances sociales. Celles-ci sont nées en 1930 et s’apparentent plutôt à de l’aumône. Certains ont aussi de vagues mutuelles mais elles sont épuisées à la moindre épidémie de grippe. La majorité des gens ne se soignent pas et attendent la mort. C’est l’insécurité totale du lendemain. Cinq millions de salariés n’ont pas de retraite non plus. La seule retraite à l’époque, c’est le cimetière. On imagine la rupture qu’apportât la Sécurité sociale en amenant simplement de la dignité. La Sécu, au final, ce n’est rien d’autre que le droit de vivre.

En 1945 en France, le taux de mortalité infantile est de 100 pour 1 000. Neuf ans après seulement l’institution de la Sécu, on passe à 30 pour 1 000. De 1915 à aujourd’hui, on a gagné près de trente années d’espérance de vie. On le doit essentiellement à la Sécu qui a apporté à tous la possibilité de se soigner et qui a mis à la disposition de tous les grands succès médicaux, comme la naissance de médicaments tels que la pénicilline, ou ceux pour soigner l’hépatite, qui ont pu sauver des vies.

[…]

LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :

 

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Question

comme le peuplier du bois à servir de cageots

Rédigé par Canaille Lerouge

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Le sauve-qui-peut électoral : Macron ne veut plus « emmerder les retraités »

Les retraités, qui ont voté massivement pour Macron au premier tour, se sont retrouvés dans le viseur des réformes de l’exécutif avec une hausse de la CSG notamment et un gel du point d’indice des pensions. Ces attaques frontales contre leur pouvoir d’achat a généré une colère qui commence à se transformer en fronde. Traditionnellement à droite, le corps électoral des retraités, très assidu aux urnes (avec environ 85% de participation aux scrutins), représente un enjeu de taille. A la veille des nouvelles échéances électorales et à l’aube d’une nouvelle série de réformes libérales, Macron cherche à tout prix à les récupérer.

Aux racines des manœuvres politiques de l’exécutif en direction des retraités

Le contexte de recomposition politique qui a suivi l’éclatement du PS et dans lequel a eu lieu l’élection présidentielle n’a pas permis au parti présidentiel de conquérir une base sociale véritablement conséquente et cohérente. Dans le cadre d’une concurrence électorale quadripartite, le candidat de la République en marche est devenu un président mal élu. Malgré cette élection en demi-teinte, grevée d’une très forte abstention, le discours macroniste est pourtant thatchérien, cultivant volontiers une image jupitérienne d’ultra-détermination et de forte volonté réformatrice. La victoire éclaire de l’automne 2017 sur les ordonnances travail, qui a profité de la sidération post-élection et des manoeuvres des organisations syndicales, a entretenu l’idée qu’il existait un boulevard pour le pouvoir. Le printemps n’était pas encore arrivé et avec lui les grèves étudiante et cheminote, que les retraités déjà descendaient en nombre dans la rue pour protester contre la hausse de la CSG, mesure aux airs de retournement de veste aux yeux d’un électorat pourtant assez acquis à la cause.

Les retraités, un enjeu de taille pour LREM et Macron

Sous ses airs anodins, ce refroidissement soudain des relations entre le corps électoral des retraités et l’exécutif est pourtant une véritable épine dans le pied de ce dernier. En effet, les retraités forment un des seuls le seul corps électoraux vraiment cohérent et structuré avec lequel Macron a pu dialoguer jusque-là. Quand les partis présidentiels, UMP et PS, parvenaient à s’adresser aux ouvriers, aux employés, LREM ne parvient qu’à évoquer abstraitement « les actifs », très handicapé par sa politique ultra-libérale et ouvertement hostile aux travailleurs, volontairement évacués de la rhétorique politique déployée par Macron. On comprend dès lors que le dialogue avec les retraités soit un enjeu de taille, d’autant plus qu’il pourrait s’agir là d’une brèche vitale pour une droite, LR en tête, qui peine à incarner des perspectives crédibles. Il est symptomatique en effet que Macron annonce ostensiblement ne plus vouloir « emmerder les retraités » sur la question des droits de succession, particulièrement importante aux yeux de la frange la plus aisée de cette catégorie. D’autant plus symptomatique qu’il n’hésite pas à humilier publiquement Christopher Castaner, secrétaire d’Etat, sur la question. Macron tente en effet de resserrer les rangs électoraux afin de ne pas grignoter encore un peu plus sa marge de manœuvre politique, qui s’est déjà considérablement réduite.

Crédit photo : PHILIPPE RENAULT / OUEST-FRANCE

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Greenpeace dénonce: les compagnies Unilever, Nestlé, Colgate-Palmolive ou L'Oréal MENTENT et continuent à détruire la forêt

"En dépit de leurs engagements, des multinationales comme Unilever, Nestlé, Mondelez, Colgate-Palmolive ou L'Oréal restent impliquées dans la destruction des forêts tropicales d'Indonésie", dénonce mercredi Greenpeace dans un nouveau rapport. Comment? En se fournissant auprès de producteurs d'huile de palme qui pratiquent allègrement la déforestation, selon l'ONG.

"Les multinationales des secteurs agroalimentaire et cosmétique comme Unilever, Nestlé, Colgate-Palmolive et Mondelez ont promis à leurs clients qu'elles n'utiliseraient que de l'huile de palme zéro déforestation, mais elles ne tiennent pas cette promesse", accuse Philippe Verbelen, expert Forêt chez Greenpeace Belgique. En effet, selon les recherches de l'ONG, elles se fournissent auprès d'au moins 20 des 25 producteurs peu scrupuleux dont les activités ont été analysées.

"Depuis fin 2015, ces producteurs ont détruit plus de 130.000 hectares de forêts, soit une surface huit fois plus grande que la Région de Bruxelles-Capitale", affirme Greenpeace. "Wilmar, le plus gros négociant d'huile de palme au monde, est le principal client de 18 de ces 25 producteurs."

Une part importante de ces zones déforestées se trouvent en Papouasie indonésienne, "une des régions du monde les plus riches en biodiversité", déplore encore l'ONG. "L'industrie de l'huile de palme s'enracine en ce moment même en Papouasie et déforeste à un rythme alarmant. Si nous n'arrêtons pas ces producteurs sans scrupules, alors les magnifiques forêts de Papouasie seront détruites pour de l'huile de palme, à l'instar de celles de Sumatra et de Kalimantan", estime Philippe Verbelen. (Belga)

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

LONDRES, 18 septembre (Reuters) - Nestlé  NESN.S , Unilever ULVR.L   UNc.AS  et Coca Cola  KO.N  font partie des candidats ayant soumis des offres à GlaxoSmithKline  GSK.L  pour Horlicks, sa filiale de produits nutritifs particulièrement présente en Inde, dont la vente pourrait dépasser les quatre milliards de dollars (3,43 milliards d'euros), a-t-on appris de quatre
sources proches du dossier.
    Les offres initiales devaient être présentées lundi au plus tard et les trois géants de l'agroalimentaire sont considérés comme les favoris pour mettre la main sur une structure offrant une présence importante sur un marché émergent en pleine croissance.
    Même si les consommateurs indiens subissent les effets de la dépréciation de leur monnaie et d'un alourdissement de la fiscalité sur les biens et les services, la croissance démographique de l'Inde et son développement économique rendent ce pays attractif pour les grands groupes internationaux par rapport à des marchés occidentaux moins dynamiques.
    On ignore le nom des autres candidats au rachat d'Horlicks mais Reckitt Benckiser  RB.L  n'a pas soumis d'offre, ont dit deux sources.
    GSK, Nestlé, Reckitt et Unilever ont refusé de s'exprimer sur le sujet. Il n'a pas été possible de joindre de représentant de Coca-Cola.
    GSK a entrepris une réflexion stratégique sur sa participation de 72,5% dans Horlicks, une marque de lait malté populaire en Inde, et d'autres produits de moindre taille après avoir annoncé en mars le rachat à Novartis  NOVN.S  de la participation de ce dernier dans leur coentreprise de santé grand public pour 13 milliards de dollars. 
    Emma Walmsley, directrice générale de GSK depuis l'an dernier, a entrepris de recentrer le groupe, qui compte parmi les plus diversifiés au monde dans le secteur pharmaceutique.

 (Martinne Geller, Pamela Barbaglia et Ben Hirschler Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)
 

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