SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Paroles de Gilets jaunes lors de l'acte VI : «IL N’Y EN A QUE POUR LES RICHES »

Les reporters de RT France sont allés à la rencontre des Gilets jaunes dans les rues de Paris pour ce sixième acte de la mobilisation. Parmi leurs revendications, un leitmotiv : le référendum d'initiative citoyenne.

Ce matin du 22 décembre, alors que le principal rassemblement parisien devait se tenir à Versailles, à l'appel de la page «la France en colère» animée notamment par Eric Drouet, une des figures du mouvement, les consignes ont changé à 9h du matin : les Gilets jaunes ont été appelés à se rendre à Montmartre.

Dès 10h, ils étaient déjà quelques centaines rassemblés sur le parvis de la basilique du Sacré-Cœur. Très rapidement, le cortège s'est mis en marche, arpentant les rues de Paris en scandant des «Macron, démission !» et en entonnant la Marseillaise. Une manifestante, visiblement déterminée, explique la situation alors que la manifestation sauvage est bloquée dans une rue.

Olivier est venu manifester pour soutenir le mouvement des Gilets jaunes. Pas spécialement favorable à l'augmentation du SMIC, il souhaite surtout dénoncer «l'oligarchie».

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
 

Après un conflit de longue durée concernant les prix d’achat la chaîne d’hypermarchés allemande Kaufland a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec le fabricant Unilever. Dès lors des marques comme Knorr, Lipton, Axe, Dove et Magnum disparaîtront définitivement des rayons.


300 millions d'euros de chiffre d’affaires

Le conflit a débuté en septembre : le retailer avait retiré des centaines de produits d’Unilever des rayons suite à un désaccord concernant des hausses de prix. « Les nouvelles conditions ne nous permettent pas d’offrir le meilleur prix à nos clients », argumentait l’enseigne à l’époque. Les discussions en vue d’une réconciliation ayant échoué, Kaufland a donc décidé de mettre fin à la collaboration.


Kaufland – qui tout comme Lidl fait partie du groupe Schwarz – compte plus de 1200 points de vente en Allemagne et en Europe de l’Est et représente un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros pour Unilever. Toutefois selon les médias allemands, la chaîne était devenue un client de moins en moins intéressant pour le fabricant de marques vu les faibles chiffres de vente et la pression accrue sur les prix. Le hasard veut que ce partenariat prenne fin le 31 décembre, la veille de l’entrée en fonction du nouveau CEO de la multinationale, Alan Jope.


Ces derniers temps les conflits entre retailers et fabricants de marques semblent à nouveau s’intensifier. La concurrence dans le secteur est féroce et les supermarchés mettent leurs fournisseurs sous pression pour obtenir de meilleures conditions d’achat. Actuellement par exemple un conflit est en cours entre l’alliance d’achat Agecore – dont font partie Colruyt et le leader du marché allemand Edeka – et les fabricants Mars et Red Bull. Suite à ce différend, plusieurs produits ont disparu des rayons.

Publié par retaildetail.be

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Toulouse. Les ouvriers de Carrefour supply chain en grève et des gilets jaunes en soutien

Face à une nouvelle preuve de mépris de Carrefour qui refuse aux ouvriers une prime, ceux-ci ont décidé de se mettre en grève, rejoints par des gilets jaunes venus en soutien sur le piquet pour bloquer les livraisons.

Tous en grève !

Crédits photo : UD CGT 31

Ce n’est pas la première fois que les Gilets Jaunes se rendent sur le site de Logidis, à Colomiers, filiale et centre d’achat de Carrefour. En effet, depuis le début du mouvement, le site a déjà été bloqué à plusieurs reprises contre le géant de la grande distribution, qui licencie les salariés par milliers, et reçoit des millions de CICE.

Cette fois-ci néanmoins, le contexte est différent, car ce sont les ouvriers qui ont décidé de se mettre en grève « contre la vie chère, pour l’augmentation des salaires et la préservation de nos emplois », selon la CGT. En effet, alors que le gouvernement, pour calmer la colère sociale, en a appelé à quelques primes exceptionnelles que pourraient verser les employeurs, la direction de Carrefour a tout bonnement refusé d’en accorder à ses salariés.

Carrefour supply chain à Colomiers ce sont près de 350 salariés, dont plus de la moitié en intérim, avec des contrats en 3x8, dépassant à peine le SMIC, malgré l’ancienneté de certains ouvriers qui y travaillent depuis plus de 30 ans et qui ne touchent pas plus de 1400 euros. Et des patrons qui refusent même d’accorder de quoi finir l’année plus sereinement.

Les salariés n’en sont pas à leur première grève, ni à leur dernière étant donné que le site est menacé de délocalisation depuis plusieurs années. Mais aujourd’hui, leur mouvement de grève s’inscrit dans un contexte national explosif, où les travailleurs, les chômeurs, tous ceux qui sont touchés par la précarité relèvent la tête contre la vie chère.

Ils étaient ainsi une soixantaine ce vendredi matin à se mettre en grève, rejoints dès 6h par des gilets jaunes et des syndicalistes pour bloquer les convois. Une banderole plus qu’explicite affichait ainsi : « Bompard [PDG de Carrefour] lâche la prime crevard. Gilets jaunes solidaires ». Cette entraide à petite échelle qui démontre la force de frappe que pourrait avoir la généralisation de la grève pour mettre à mal, en plus de Carrefour et tous les autres escrocs patronaux, ce gouvernement des riches.

Alors que l’acte VI se prépare, et que différentes actions ont eu lieu à Toulouse toute la journée pour célébrer comme il se doit l’anniversaire de Macron, la CGT Carrefour appelle de son côté à poursuivre la grève jusqu’au 24 décembre. Les ouvriers ont dans tous les cas l’air bien déterminé à exiger ce qui leur est plus que dû.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le rétablissement de l’ISF est une des revendications importantes des Gilets Jaunes, mais il existe d’autres réformes fiscales, dont la « Flat Tax », de son vrai nom le « Prélèvement Forfaitaire Unique » qui avantage les plus riches de France !

La Flat Tax, cette réforme méconnue qui rapporte plus aux très riches que l’ISF
Retour sur la « Flat Tax »

Instauré en octobre 2017, comme l’ISF, le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) ou « Flat tax », fait partie des grandes réformes fiscales du gouvernement Macron. C’est un prélèvement qui concerne les revenus issus de capitaux mobiliers, plus largement, les placements financiers : les dividendes, les placements à revenu fixe (obligations, titres de créance, comptes de dépôt et comptes à terme…), les plus-values de cession de valeurs mobilières soumises à l’impôt sur le revenu ainsi que les assurances vies.

Auparavant, deux taxes existaient sur ces capitaux : une de 15,5 % et une autre allant de 0 % à 45 % indexée sur les revenus. Il y a avait donc un impôt progressif allant de 15,5 % à 60,5 % suivant les revenus. L’application du prélèvement forfaitaire unique plafonne cette taxe à 30 % maximum, ce nouveau calcul ne prend plus en compte la tranche d’imposition comme l’explique le gouvernement sur son site : Le taux global du PFU est de 30 %, incluant 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux (taux en vigueur à compter de 2018). Il s’agit d’un taux forfaitaire car ce taux ne prend pas en compte votre tranche d’imposition et votre revenu fiscal de référence.

On voit bien, que comme toute suppression d’impôt progressif, cette nouvelle formule avantage grandement les plus riches qui pouvaient être imposés à plus de 60 % contre 30 % à présent. Par ailleurs, cette mesure coûterait à l’État prêt de 4 milliard d’euros, selon l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques).

De plus, le gouvernement a laissé la possibilité de rester sur l’ancien modèle de taxes pour ceux qui ça arrangerait.

Une fiscalité dévouée aux riches : Macron président des patrons

De la même manière que la suppression de l’ISF et même si celle-ci est moins médiatisée, la Flat Tax est un énième cadeau aux plus riches. Ces deux réformes qui s’intègrent à un plan de cadeaux, toujours plus indécent.Si le gouvernement a fait miner de reculer en cédant des miettes, ils continuent ses cadeaux aux grandes fortunes : il a par exemple qui a, sous une autre forme, offert début décembre 40 milliard aux patrons.. De la même manière, l’Exit Tax, une autre taxe pour les plus riches a été diminué il y a quelques semaines !

Face à l’énervement vis à vis de ces réformes fiscales, la seule réponse du gouvernement est la création d’un comité d’évaluation centré sur « les réformes de la fiscalité du capital », le gouvernement invoque ainsi la transparence sur ses réformes. Cette commission rendra un avis en septembre 2019, pour éventuellement induire des changements sur le budget 2020 qui sera voté dans la foulé.

On s’éloigne, réforme après réforme d’une fiscalité plus juste, à commencer par une prise en compte et un prélèvement progressif des biens et des revenus des grandes fortunes, dont le taux d’imposition est particulièrement faible. Mais ces multiples provocations passent de moins en moins, que ce soit le mouvement des gilets jaunes, ou la population en général, les futurs réformes seront d’autant plus compliqué pour Macron, qui poursuit son plan de guerre sociale.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
FONCTIONNAIRES : augmentation du salaire des policiers. Le tour des soignants, des enseignants etc…C’est pour quand ?

photo d'illustration

« Il y a deux poids, deux mesures » : la hausse de salaire des policiers fait grincer des dents les autres fonctionnaires

Les agents de la fonction publique, notamment les soignants et les enseignants, s'estiment « oubliés »  par le gouvernement. 

Après une journée de protestation, les policiers ont obtenu une revalorisation de leurs salairesmercredi 19 décembre 2018. Après plusieurs semaines de mobilisation des "gilets jaunes", l'exécutif a pris une décision express pour ne pas voir s'allumer un autre foyer de contestation. "C'est une belle avancée, on ne s'attendait pas à un tel revirement" du gouvernement, s'est même étonné le secrétaire national du syndicat Unité SGP Police-FO sur franceinfo. De quoi faire grincer des dents du côté des autres agents de la fonction publique, qui se sentent à l'écart des récentes mesures prises en faveur du pouvoir d'achat, comme le souligne un enseignant sur Twitter, jeudi. 

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Face au mouvement social, Emmanuel Macron a annoncé des mesures en trompe-l’oeil limitée à celles et ceux ayant les revenus les plus faibles. Pour épargner les entreprises et les ultrariches, elles seront financées par de nouvelles coupes dans les services publics et la protection sociale…

Ugict.cgt.fr : « Prime » Macron : le père Noël est une ordure !

Publié par UGICT CGT

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
2 000 gares SNCF:" Toc! Toc! C'est le facteur!"

C'est un projet que la SNCF baptise " Vigie gares haltes", pour confier aux facteurs "une mission de surveillance dans des gares haltes sans personnel SNCF". La Poste qualifie ça de "prestation de vigie à l’adresse". Dans le même temps, en 2019, la SNCF, avec un chiffre d'affaires positif, supprime plus de 2 000 cheminots. Ne cherchez pas l'erreur.

La SNCF et la Poste, autrefois service public, sont sous la coupe du Capital, d'autant plus depuis qu'un ex-banquier d'affaires est justement à la tête des affaires de la France. Car, comme le dicte l'UE du capital, il y beaucoup trop d'emplois publics en France. Il faut de la flexibilité comme dans le secteur marchand avec du chômage, de la précarité et du temps contraint forcé Et patati et patata, rabâche par exemple BFM-tv.

Ceci dit, comment ça va marcher la Poste à la SNCF?

Dans le document cité par Sud-rail, "Seules les gares haltes placées sur le trajet d’une tournée de facteur" seront concernées. Celui-ci vérifiera sur sa liste qu'il n'y a aucune anomalie.  Les "gares haltes" ont "rarement plus de deux quais" et contiennent des équipements "limités au strict nécessaire", comme l'éclairage, l'état du quai, le compostage, ou la distribution automatique de billets, note le document SNCF. Une formation aux risques ferroviaires est prévue pour lesdits facteurs et ces surveillances seront lancées en mars prochain.

L'information du syndicat a été confirmée par la SNCF au journal Les Echos.

Un dernière info pour ceux qui tentent parfois de prendre le train en marche, les TGV postaux ont effectué leurs dernières circulations commerciales le samedi

Publié par Le Mantois et Partout ailleur

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Une femme retrouvée morte 12 heures après son admission aux Urgences à Paris

Une femme d’une cinquantaine d’année est morte aux Urgences de l’Hôpital de Lariboisière sans avoir pu recevoir les soins appropriés. Le personnel l'a retrouvée morte 12h après son admission aux urgences.

« On ne peut plus faire des usines à malades »

Crédit photo A. Gelebart

C’est dans l’Hôpital de Lariboisière, vers 18h30 qu’elle s’est présentée à l’accueil et a été mise sur un brancard dans une salle d’attente prévue pour les cas d’urgences relatives de l’hôpital. Le lendemain matin vers 6h30, les membres du personnel l’on retrouvée sans vie sans avoir pu lui donner les soins adaptés. 12 heures sans avoir pu obtenir de soin. Une enquête a été ouverte au Parquet de Paris dans le 10ème arrondissement, pour déterminer les causes réelles de sa mort, ainsi que la visite d’un officier de la police judiciaire pour écarter la piste d’un acte criminel. Dans Le Figaro, on peut lire les déclarations du docteur Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France.

« Cette personne s’est présentée lundi dans un centre médical pour une fièvre encéphalite (fièvre accompagnée de maux de tête, NDLR) », « En l’absence de personnel pour la recevoir, le cabinet a appelé les pompiers de Paris qui ont déposé la patiente aux urgences de l’hôpital de Lariboisière. Sur place, elle a été vue par l’infirmière en charge de l’accueil et de l’orientation ».

Sur France Info, le médecin urgentiste Gérald Kierzek explique que « Le service [des urgences] est en surchauffe permanente. Les syndicats alertent en permanence en disant qu’il va y avoir un drame, malheureusement c’est ce drame-là et je crains que ce ne soit ni le premier ni le dernier » derrière cette mort, il faut voir la politique criminelle des gouvernements successifs qui ferment les robinets pour la santé.

Gérald Kierzek explique la situation compliquée dans laquelle se retrouvent les agents hospitaliers du service de Lariboisière. « On sait que ce service de Lariboisière est un des plus gros services d’urgences, qui a été construit en 1997 pour 120 malades par jour, et ils sont à plus de 300 malades par jour, donc les équipes font ce qu’elles peuvent, avec ce qu’elles ont en termes de moyens, c’est-à-dire pas grand-chose », et ce « n’est pas faute d’avoir alerté la direction générale [de l’AP-HP]. On ne peut pas débiter du malade comme on fait sur une chaîne de production, et c’est ce qu’on nous demande de faire en ce moment ».

Selon le docteur Christophe Prudhomme, un nouveau plan de réduction des effectifs de 800 à 1000 personnes par an sur 5 ans a être opéré ainsi que le gel des dépenses de personnels jusqu’en 2023. Les membres du personnel de l’hôpital se sont déjà mobilisés pour dénoncer leurs conditions de travail, le gel des dépenses du système de santé et pour s’opposer à la réforme du projet du système de soins annoncée par le gouvernement précédant.

Cet évènement, ne fait que mettre en lumière, une fois encore, le problème du système de santé, qui subit les coupes budgétaires de la part de l’Etat, et des fermetures successives d’hôpitaux et de cliniques. Un personnel débordé, surchargé, à bout, qui ne peut pas assumer toutes les tâches qu’on lui donne. Cela fait des années que les personnels hospitaliers tirent la sonnette d’alarme sans jamais être écoutés. C’est pourquoi, de plus en plus, ils se mobilisent et luttent pour avoir un vrai service hospitalier public de qualité afin que des évènements tragiques comme celui-ci n’arrivent plus jamais.

Les hôpitaux ne sont pas faits pour être rentables mais pour sauver des vies. Comme le rappelle Gérald Kierzek sur France Info, « Il ne faudrait pas que la responsabilité retombe sur les infirmiers, les infirmières et les médecins ». « Il faut à tout prix que la ministre [de la Santé] comprenne qu’on ne peut plus faire des usines à malades. Il faut revenir à une taille humaine, de façon à ne plus oublier des malades sur des brancards ».

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Philippe Poutou : Le bras de fer continue à Ford Blanquefort

Le 27 février, Ford annonçait son désengagement de Blanquefort. Le 7 juin, l’entreprise annonçait sa décision de fermeture et le lancement d’une procédure PSE de fermeture d’usine. Et le 13 décembre, nouvelle journée « noire », Ford annonçait son refus définitif du plan de reprise par Punch, le seul candidat à la reprise. Définitif ? Peut-être pas, car le bras de fer devrait continuer encore un moment.

Vu sur le site du NPA

Crédit Photo : Photothèque Rouge / JMB
Article issu du site du NPA

Il est très difficile d’imaginer la suite de l’histoire. Maintenant que la procédure PSE est terminée, qu’est-il possible d’espérer ? Tout semble en place pour que Ford exécute son plan de fermeture ente janvier 2019, date des premiers départs « volontaires » en préretraite, et octobre, date prévue pour les derniers licenciements. Entretemps la production s’arrêterait en août et, au bout du compte, 872 emplois seraient supprimés.

Tellement facile de licencier

Mais il peut se passer encore des choses. D’abord, pour que Ford puisse « exécuter » son PSE et commencer à faire partir les salariés, il faut d’abord que la Direccte donne son homologation. Elle a 21 jours pour le faire, et il devrait y avoir des arguments pour refuser.Car Ford n’a pas respecté toute la législation qui est pourtant peu contraignante.

Un PSE, malgré ses apparences, c’est quand même un « plan de sauvegarde de l’emploi », ce qui signifie que logiquement il y a la préoccupation de « sauver » au moins quelques emplois. Or Ford depuis le début se moque délibérément de préserver l’activité comme les emplois. Ford a refusé toute recherche réelle de repreneur, même si elle avait sollicité un cabinet dédié à cette tâche, qui a lamentablement (et bizarrement ?) échoué.

Et quand Ford s’est retrouvée, sans le vouloir, avec un projet de reprise dans les pattes, la multinationale a refusé de l’étudier sérieusement. Aucune coopération, ni avec le candidat à la reprise, ni avec l’État. Seulement une longue partie de bras de fer, de tractations, de réunions manquées, de documents non fournis…

Le résultat est sans surprise : la multinationale avait décidé de fermer et se moque de tout le monde, des salariéEs évidemment mais aussi de l’État et même du ministre Le Maire et du président Macron. Oui Ford fait comme bon lui semble. Mais il faut dire que c’est tellement facile de licencier et de fermer une entreprise :il n’y a pas de raison que Ford s’embête avec des formalités !

Impuissance organisée

En réalité, Ford n’est pas pire que les autres multinationales qui font d’énormes profits et qui se sont gavées de subventions publiques pendant des années. Cela se voit davantage, peut-être parce que notre bataille contre la fermeture de l’usine pousse tout le monde ans ses derniers retranchements. Nous dénonçons toujours l’inadmissible,et ainsi nous poussons les pouvoirs publics à ne pas regarder sans rien faire, comme malheureusement cela a été trop longtemps le cas. L’État est bien obligé de chercher une solution, mais avec des moyens très limités !

Cette « impuissance » de l’État est réelle, mais ce sont tous les gouvernements qui ont construit cette impuissance car,peu à peu,au cours des dernières décennies, les « pleins pouvoirs » ont été donnés aux capitalistes comme Ford.

Alors les cabinets des ministères concernés s’activent, cherchent dans la législation les outils qui permettraient de contraindre un minimum Ford, et c’est toute une gymnastique qui se déploie pour trouver une faille. On sait pourtant qu’il y aurait des solutions plus rapides et plus directes : pourquoi ne serait-il pas possible de prendre des mesures d’autorité comme prendre le contrôle de l’usine ?On appelle ça comme on veut : une réquisition, une expropriation… Et si le nom fait peur, si c’est trop radical, pourquoi ne pas « racheter » l’usine Ford pour 1 euro symbolique ? Pourquoi est-il possible de financer les multinationales avec des aides publiques diverses (CICE, chômage partiel, aides à l’investissement…) et pourquoi tout deviendrait impossible lorsqu’il s’agit de prendre le contrôle d’un outil productif ? Ne peut-on pas considérer que l’usine Ford est déjà en partie publique,après 45 ans passés à faire des cadeaux à la multinationale ?

Continuer la lutte

Alors certes, il y a peu d’espoir de changer la donne. Surtout en l’absence d’une mobilisation d’une majorité de collègues, qui sont désespérés et résignés. Mais notre bataille n’est pas vaine. Il y a trop de fermetures d’entreprises, trop de licenciements, trop de chômage aujourd’hui pour rester sans rien faire. Les pouvoirs publics le savent bien, l’État le sait bien.

Dans les semaines qui viennent, nous allons continuer la lutte pour sauver l’usine et le plus d’emplois possible. Ce n’est pas irréaliste. La situation est particulière, car nous avons des appuis « de luxe » avec les déclarations du ministre Le Maire, celles des collectivités locales, avec la collaboration des services de l’État pour contrecarrer le projet de Ford. On ne sait pas ce que cela va donner, mais on s’accroche avec nos forces et nos moyens. Nos emplois, les 2000 emplois induits, notre avenir, tout cela en vaut la peine.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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En pleine lutte contre la vie chère, la France débourse 3,6 milliards d’euros pour renouveler ses satellites militaires

Plus d’un mois de mouvement des Gilets Jaunes contre la vie chère et contre Macron et son monde, pour l’instant le gouvernement n’a lâché que des miettes. Par contre il vient d’accorder tout ce que voulaient les forces de répressions, qui menaçaient de rentrer en grève, et il vient d’annoncer qu’il allait débourser 3,6 milliards pour renouveler ses satellites militaires. De l’argent, apparemment il y en a, mais seulement pour la répression, pour les flics et pour l’armée.

De l’argent il y en a !

Crédit photo : CNES 2016 / Illustration Mira Productions

Le gouvernement n’a de cesse de nous expliquer qu’il n’y a pas d’argent, qu’il faut faire des économies, et que les miettes lâchées vont aggraver les déficits publics. Pourtant, sur Reuters, on apprend que le gouvernement a débloqué pas moins de 3,6 milliards d’euros pour renouveler ses satellites militaires.

Mercredi, le premier a été mis en orbite avec succès. Il s’agit de satellites de la Composante Spatiale Optique (CSO), censés produire« des images de n’importe quel point du globe d’une résolution inégalée en Europe, en quantité (environ 800 par jour) et mêlant noir et blanc, couleur et infrarouge » d’après Reuters.

Les images seront partagées avec la Suède, la Belgique, l’Allemagne et l’Italie dans le cadre du programme spatial européen Multinational Space-based Imaging System (Musis).
Ces satellites sont équipés de l’appareil photo « le plus performant et le plus complexe jamais conçu en Europe et peut-être dans le monde » selon son constructeur Thalès Alenia Space.

Trois nouveaux satellites CERES seront envoyés en orbite pour ce qui est des écoutes électromagnétiques, et ce, d’ici 2020. Le système satellite Syracuse IV, dédié aux télécommunications militaires, le sera quant à lui à l’horizon 2021.

Un renouvellement conséquent des satellites militaires visant à bâtir « une stratégie spatiale de défense », énoncée il y a quelques mois par le gouvernement français, en réponse au projet états-uniens et à l’espionnage de satellites par la Russie.

C’est donc 3,6 milliards d’euros qui sont dépensés dans une période de résurgence des tensions inter-impérialistes, pour défendre les intérêts de la bourgeoisie et de nos gouvernants. Ces 3,6 milliards, au lieu d’aller dans une course à l’armement irresponsable, feraient mieux d’aller dans l’augmentation des salaires, dans l’éducation, dans la santé et dans les services publics, et non pas être utilisés pour aller guerroyer et pour l’espionnage de masse, d’autant plus dans cette période de crise des Gilets Jaunes. Des milliers de personnes luttent contre la vie chère et un système démocratique injuste, mais le gouvernement préfère dépenser 3,6 milliards en satellites ultra performants. Macron se moque, une fois encore, de nous.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Pour tenter d’endiguer tant bien que mal le mouvement des Gilets Jaunes qui a ouvert une crise sans précédent depuis le début de son quinquennat, bien loin d’être refermé, Macron joue actuellement sur plusieurs fronts.

"Grand débat" : comment Macron compte essayer d’endormir les Gilets Jaunes

Crédits photos : AFP/Thibault Camus

Tandis que sa police réprime brutalement, dans les centres-villes comme sur les ronds-points, le gouvernement a lâché quelques concessions pour appeler à arrêter la mobilisation. Obligé de reculer face au mouvement parti sur un rejet de la vie chère et de la précarité, le gouvernement a dû lâcher du lest sur le terrain économique, en accordant quelques mesurettes, qui n’en demeurent pas moins le premier recul de Macron depuis le début de son quinquennat.

Comment répondre cependant au principal mot d’ordre des Gilets Jaunes et des lycéens, scandé à chaque coin de rue ces dernières semaines : « Macron démission » ? On assiste aujourd’hui à une délégitimation profonde des institutions de la Vème République et à des aspirations démocratiques à une échelle de masse. Pour répondre à cette lame de fond, la proposition d’un « grand débat » pour consulter la population suite aux mouvements des Gilets Jaunes a été lancée par Macron lors de son allocution du 10 décembre.

On ne peut plus vaseux, concrétiser la proposition présidentielle ne s’annonce pas non plus de tout repos pour l’exécutif ; comme le notent plusieurs articles, au sein du gouvernement comme de la majorité LREM on peine à voir les modalités d’organisation de ce grand débat citoyen. « On a sous-estimé l’ingénierie que nécessite l’organisation de ce type de débat et la complexité de sa mise en place », admet un proche du chef de l’État, cité par Le Figaro. En témoigne pour commencer, le report d’ores-et-déjà annoncé de l’échéance, que Macron avait initialement annoncée pour le 15 décembre, à la mi-janvier. Pour faire passer le temps, Macron a encouragé les maires à récolter les doléances des administrés pour les faire remonter au pouvoir central. Proposition qui s’inscrit dans la volonté affichée du gouvernement de renouer avec les corps intermédiaires, dont les élites ont amèrement déploré l’absence au cours du mouvement des Gilets Jaunes, de la même manière que Macron veut replacer les syndicats au centre du « dialogue social ».

Pourtant ne serait-ce que cette première phase, dans toute sa vacuité, ne semble pas si aisée à réaliser. Ainsi l’Association des Maires de France a déjà exprimé dans un communiqué ses réserves sur la démarche. Un cadre de l’organisation interrogé par Le Monde déclare : « Nous serons bien sûr des acteurs du débat mais pas les organisateurs. . Il ne faudrait pas que l’Etat se défausse de ses responsabilités sur les communes », sur la crise entre l’exécutif et les collectivités locales.

Au sein de l’administration on a bien conscience que l’exercice du « Grand débat » est périlleux et loin de garantir les résultats escomptés, bien au contraire. Dans une note adressée à Matignon que se sont procurée France Info et Le Monde, la Commission nationale du débat public (CNDP) alerte l’exécutif : « La défiance à l’égard de la sincérité du gouvernement dans ses démarches participatives (…) est forte ». Il y a « trop de consultations, concertations, dont les participants ont le sentiment qu’elles n’ont servi à rien et que les décisions du gouvernement n’en ont pas tenu compte ».
La CNDP engage ainsi les ministres et parlementaires à « ne jamais prononcer de discours en ouverture, en clôture ou depuis une estrade ».

Parmi les simulacres démocratiques que le gouvernement pourrait égrainer au cours de ce grand débat, on compte la limitation du nombre de mandats, la baisse du nombre de députés parlementaires, la reconnaissance du vote blanc, voire même une plus large proportionnelle, ainsi qu’un assouplissement des conditions du référendum pour répondre à la revendication du RIC, comme le montre Jérome Jaffré, interrogé par Le Figaro Avec des réformes populaires de ce type, il tenterait d’apparaître comme celui qui a écouté le peuple et lui permet de s’exprimer davantage.

Ces propositions, qui ne visent qu’à éteindre le brasier social, sont à mille lieues de répondre aux aspirations radicales des Gilets Jaunes, qui pour certains demandent l’abolition du Sénat, le paiement des parlementaires à un salaire moyen et leur révocabilité. Dans ce contexte, entre nécessité de ne pas trop céder pour tenir le cap et ne pas donner confiance aux masses, et de céder assez pour ne pas voir s’embraser à nouveau le mouvement, le Grand débat, qui s’annonce déjà difficile à tenir, pourrait devenir une pente extrêmement glissante pour le gouvernement.
Comme l’écrit Laurent Joffrin : « La vérité, c’est que ce gouvernement est dans une noire panique. Il a déclenché un incendie et ne sait pas comment l’éteindre, jette des seaux entiers sur les flammes pour s’apercevoir qu’ils contenaient de l’huile. C’est le sort des apprentis pompiers. »

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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