SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Voici les questions CGT :
Questions CE :
Volume à date SHAMPOING/DENTAIRE et comparaison par rapport à l’année dernière
Part de marché shampoing/dentifrice. Point sur les ventes de Monsavon.
Point SUR
Point effectif et budget prévisionnel effectif pour 2019 (CDI/Intérim)
Point sur les embauches ? Nombre de CDI- I ?
Point intéressement
Nous demandons une prime exceptionnelle de 1000€ pour les bons résultats de l’usine et ainsi reconnaitre les efforts de tous les salariés ?
Montant du budget pour la maintenance pour l’année 2019 ainsi que son évolution depuis 5ans ?
Questions DP :
Nous demandons la remise en service de toutes les pendules ?
Serait-il possible d’avoir des doudounes pour le personnel d’atelier ?
Nous demandons la gratuité des boissons chaudes sur les distributeurs ? (5 boissons/jour)
Pourquoi le chef de production refuse le maintien de la prime de nuit d’un salarié pour changer d’équipe alors qu’il fait venir des salariés du week-end, qu’elle est cette logique et surtout quel est le gain ?
L'ordre du jour ci-dessous :
Le SMIC n’augmentera finalement pas, c’est la prime d’activité qui sera augmentée. Seulement 55% des bénéficiaires du SMIC seront touchés par la mesure – loin des promesses de l'exécutif qui promettait une hausse du pouvoir d'achat.
Outre la complexité technique et administrative qui pourrait largement compliquer et retarder la mise en œuvre de la mesure, il s’agit d’une nouvelle manœuvre de la part de Macron qui, incapable d’opérer la moindre concession réelle, multiplie les bidouillages techniques et les effets d’annonce pour enfumer les gilets jaunes.
La promesse était claire pourtant : « Le salaire d’un travailleur au smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu’il en coûte un euro de plus pour l’employeur ». Pourtant, le gouvernement peine à la traduire dans les faits. La mesure qui devait permettre à Macron d’éteindre l’incendie et de calmer la colère des gilets jaunes est effectivement un casse-tête pour le gouvernement.
En effet, dans la foulée de son allocution, le gouvernement était revenu sur l’annonce de Macron – une belle fake news donc. Il n’y aurait pas d’augmentation du SMIC, pour « préserver le cout du travail » selon la Ministre du Travail Muriel Pénicaud, mais seulement une hausse de la prime d’activité. C’est en effet par la hausse du montant maximal de la prime d’activité, étendue de 3,5 millions de bénéficiaires actuellement à 5 millions, ainsi que par la baisse des cotisations salariales en 2018, que la hausse du pouvoir d’achat d’un salarié payé au SMIC augmenterait.
Face aux critiques pointant le fait que le gouvernement tentait de faire du neuf avec du vieux, les baisses des cotisations salariales et la hausse de la prime d’activités étant déjà prévues, Edouard Philippe a finalement réitéré ces annonces le 13 décembre. Il expliquait notamment que « ces 100 euros viennent s’ajouter à la baisses des cotisations mises en œuvre en 2018 ».
De nombreuses questions restaient cependant en suspens. Car le choix du levier de la prime d’activité pose un problème majeur : tous les salariés payés au SMIC n’en bénéficient pas. Soumises à des conditions de ressources très complexes, la prime d’activités prend en compte l’intégralité des revenus d’un ménage, et non seulement un salaire individuel. Ainsi, sur la période 2017-2018, seuls 40% des salariés payés au SMIC touchaient cette prime. De façon similaire pour la mesure retenue ici mais seuls 55 % des bénéficiaires du SMIC y auront droit en réalité.
Loin de répondre aux revendications des gilets jaunes, Macron les balade et les enfume une nouvelle fois. Pas un mot sur l’ISF, qui sera bel et bien maintenu, pas de hausse des retraites qui ne seront pas revalorisées, pas de hausse du SMIC.
Sur toutes ces questions proprement vitales qui concernent les gilets jaunes, et forment le début d’un programme minimum de revendications capables d’unifier le monde du travail, Macron bidouille comme il peut ; mais la réalité reste la meme : pas la moindre miette concédée sur le pouvoir d’achat.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Nous avons interviewé ces femmes "gilets jaunes" lors de l'acte V ce samedi. Mobilisées depuis le début du mouvement, elles ont enfilé leur gilet jaune pour lutter en tant que femme, travailleuse, mère - et avec détermination -, contre la vie chère, et pour de meilleures conditions de travail et de vie !
Il fallait s’attendre à une réaction de Vinci à propos des Gilets Jaunes qui, avec leurs opérations péages gratuits, ont porté un gros coup au portefeuille de la société. Et leur réaction est plutôt ahurissante. En effet, Vinci a annoncé vouloir envoyer une facture aux automobilistes qui n’ont pas payé les péages lors des blocages des Gilets Jaunes.
Crédit photo : DDM / Morad Cherchari
Les péages sont le symbole des taxes injustes. Un racket organisé par l’État et Vinci qui attise la colère des Gilets Jaunes comme le montre les opérations péages gratuits et plus radicalement l’incendie de certaines barrières.
Vinci ne peut calculer les pertes dû aux opérations des Gilets Jaunes. Alors, le groupe a annoncé que les automobilistes dont les plaques d’immatriculation ont été détectées par les caméras installées à l’entrée et à la sortie des autoroutes recevront une facture par courrier.
Une provocation qui ne passera pas chez les Gilets Jaunes. De plus, dans Le Monde, on peut lire qu’un porte parole de Vinci va jusqu’à expliquer que son groupe est généreux et compréhensif. « Nous sommes conscients du caractère exceptionnel des événements qui ont touché le réseau depuis quatre semaines », « Nous avons donc décidé d’adapter nos procédures pour ne pas pénaliser les usagers en préjugeant de leur bonne foi. » C’est-à-dire que ça ne sera pas une amende. Vinci trop généreux.
Cette annonce ne passe pas pour le gouvernement qui tente coûte que coûte de calmer la grogne des Gilets Jaunes. François de Rugy, ministre de la transition écologique, a expliqué sur Europe 1 qu’« On ne peut pas faire cela. En réalité, sans doute que c’est l’État qui va devoir payer une grande partie de la facture, et donc, ça va être une dépense supplémentaire (…) ou sinon cela sera répercuté d’une façon ou d’une autre sur les tarifs d’autoroute, ce qui est bien dommage parce que les Français qui n’avaient rien à voir avec les casseurs ne devraient rien avoir à payer. »
Ainsi, par cette déclaration le ministre arrive d’une part à rassurer Vinci en le payant et à tenter de briser la popularité des Gilets Jaunes. De Rugy menace même d’une augmentation des tarifs autoroutiers comme conséquence des actions des Gilets Jaunes alors même que les Gilets Jaunes revendiquent la gratuité des autoroutes et son retour à la gestion publique.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Par Gérard Filoche
Macron a menti devant 23 millions de citoyens, en direct à la télévision, et il a manœuvré pour ne pas augmenter le SMIC tout en laissant croire le contraire. La raison en est son hostilité au salariat, aux salaires et au SMIC. Pour lui, le salaire, net et brut, c’est l’ennemi. Il veut « une société post salariale ». Sa religion est donc que ce soit l’état qui verse des primes afin d’augmenter les marges des entreprises plutôt que les salaires.
C’est ce qu’a dit Edouard Philippe : « - Nous sommes contre la hausse du Smic, car nous voulons que le travail paie ». L’expression « pour que le travail paie » s’entend pour les seules marges des entreprises, pas pour les salariés. Ou Muriel Pénicaud « - Augmenter le SMIC c’est fabriquer du chômage ». Ce qui signifie : il faut baisser le SMIC pour faire de l’emploi ! Ce qu’elle a fait par ordonnances en cassant les droits des salariés pour que ça coûte moins cher de les exploiter.
Macron a menti parce qu’il ne peut pas avouer qu’il préfère une économie administrée où des primes sont versées par l’État qui se substitue aux employeurs ; c’est une forme d’assistanat aux patrons. D’autant que ces étranges primes sont conditionnées par des critères extérieurs au travail : impossible si on a un conjoint a plus de 1300 euros. Sur 1,65 million de smicards combien y auront droit ? Edouard Philippe répond déjà que 1,2 million sont au-dessus des critères.
A quoi tout cela rime-t-il, de la part de libéraux, qui veulent toujours « moins d’État » ? Dans le cas des « heures supplémentaires désocialisées », Macron pousse les employeurs à multiplier ces heures pour ceux qui ont un boulot plutôt que d’embaucher ceux qui n’en ont pas. Ce qui augmente forcément le chômage en évitant aux actionnaires de baisser leurs profits. Car ces heures coûtent moins cher aux employeurs puisque Macron en supprime la partie du salaire brut, les cotisations sociales !
Mais qu’est ce qui compensera ces sommes sinon les impôts, entre autres, des salariés qui ne font pas d’heures supplémentaires ? Étrange religion qui verse des primes et les cotisations sociales à la place des actionnaires et des patrons et « en même temps » prétend baisser les impôts. Ça ne passera pas.
Gérard Filoche
SOURCE :
"On réclame 1 000 euros. C'est supportable pour une multinationale comme Amazon",
affirme Khaled Bouchajra, délégué CGT du site Amazon de Saran, au nord d’Orléans, dans le Loiret. France Bleu Orléans rapporte lundi 17 décembre que le syndicat a formulé par écrit à sa direction, dès le lendemain des annonces d’Emmanuel Macron, sa demande de prime exceptionnelle de fin d'année.
"On n'a pas encore de chiffres exacts mais à cause des ‘gilets jaunes’ et des blocages, le e-commerce a explosé de + de 40% ces dernières semaines. Et forcément, Amazon en profite bien."
"Il n'y a pas de raison qu'on ne touche pas cette 'prime Macron' nous aussi",
plaide le syndicaliste qui espère, ce qui n'est pas le cas pour l'instant, une réponse positive du géant américain de la vente en ligne qui représente près de 20% du marché.
Plusieurs grandes entreprises ont déjà dit oui.
Plusieurs grandes entreprises françaises, Total, Orange, Altice ou encore Carrefour, ont déjà répondu favorablement à l'appel lancé lundi dernier par le chef de l’État pour offrir une prime exceptionnelle de fin d'année à leurs employés. Cette prime peut atteindre les 1 000 euros pour les salariés gagnant moins de 3 600 euros nets par mois. Elle sera totalement défiscalisée et exonérée de toute charge sociale.
Le site Amazon de Saran compte 1 600 salariés à l'année et plus de 2 000 intérimaires sur la période de fin d'année.
Par ailleurs, la France prélevera la taxe Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon, etc...) sur les géants du numérique à partir du 1er janvier, a annoncé lundi le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. Cette taxe "portera sur l'ensemble de l'année 2019 pour un montant que nous évaluons à 500 millions d'euros", a affirmé Bruno Le Maire, lors d'une conférence de presse à Paris.
Publié par FSC
SOURCE : La Voix du Nord
Mickael Wamen : QUE LA MANIF EST BELLE .... !
Quelle ambiance, quelle envie de gagner, quelle motivation, quelle fraternité ....
Nous avons réussi à converger hier, nous avons réussi à échanger et nous avons surtout compris que nous étions au final toutes et tous des victimes du pouvoir et de la finance ....
Une ambiance incroyable de gens motivés, avec des slogans forts et une détermination à gagner !!!
Gilets jaunes, rouges, sans gilet, maïs toutes et tous ensemble ...
Une manif géniale, ou bcp de militants CGT étaient aux côtés d’autres personnes militantes ou non, aucun soucis de compréhension juste quelques remarques positives du genre : « Ca fait plaisir de voir la CGT a nos côtés ... »
Après y a les images qui ciblent uniquement de la casse, mais durant des heures pas une seule provocation, juste des gens exaspérés et en colère qui l’expriment en maintenant la pression....
Les injustices sociales, une politique uniquement au service du fric, voilà ce qui hier nous a réuni dans un cortège haut en colère !!!!
Nous allons continuer à la mise en œuvre de la convergence qui est le pire ennemi du gouvernement ...
Peu importe les prises de position de certains, nous en ferons abstraction, nous sommes la base et la base décide et agit !!!!
Publié par canempechepasnicolas.over-blog.com
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion extraordinaire du Conseil européen, le 25 novembre 2018 à Bruxelles.
RT France
Deux jours après le discours d’Emmanuel Macron en France, le socialiste espagnol Pedro Sanchez a annoncé une augmentation du salaire minimum par décret. Le Commissaire européen Pierre Moscovici a immédiatement réagi.
Après avoir annoncé au début du mois de décembre qu'il présenterait son budget en janvier prochain, Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, a révélé le 12 décembre le calendrier de sa mesure phare. Dès le 21 décembre, il augmentera par décret le salaire minimum de 22%, le portant ainsi à 1 050 euros bruts mensuels l'an prochain.
Le lendemain, depuis le Sénat français où il était auditionné par les représentants de la commission des finances et de celle des affaires européennes, le commissaire européen Pierre Moscovici a estimé que cette hausse devait être «compatible» avec les équilibres budgétaires et «proportionnée» à la productivité du pays.
Prévenant une accusation d’ingérence, Pierre Moscovici a ajouté : «Le rôle de la Commission tel que je le conçois n'est pas de mettre les mains sous le capot des politiques économiques des Etats membres. Nous n'avons pas à juger». Mais il aussi estimé que cela n’empêchait pas la Commission européenne de faire des remarques «à travers les recommandations spécifiques par pays sur la politique économique suivie».
Selon le projet de budget espagnol publié en octobre, cette mesure coûtera 340 millions d'euros à l'Etat. Elle a été durement critiquée par l'opposition de droite, mais soutenue par le parti de gauche radicale Podemos.
En France, deux jours plus tôt, le président de la République, Emmanuel Macron, avait lui aussi annoncé des mesures en faveur des salariés payés au SMIC. Le SMIC ne sera pas précisément augmenté mais une revalorisation annuelle devrait le porter légèrement au-dessus de la barre des 1 500 euros brut pour une durée de travail calculée sur 35 heures hebdomadaires.
Les salariés payés au SMIC recevront en moyenne 70 euros mensuels de prime à l’emploi. Elle sera entièrement financée par le budget de l’Etat «sans qu'il n'en coûte rien à leur employeur», selon l’expression employée par Emmanuel Macron lors de son «adresse à la Nation» prononcée le 10 décembre.
22 des Etats de l’Union européenne disposent d’une législation sur le salaire minimum qui varie de 261 euros en Bulgarie à 1 999 euros au Luxembourg, selon les dernières statistiques publiées par Eurostat. Selon les modes de calcul retenus par l'institut européen, la France arrive en cinquième position. Au sein de l'union, l’augmentation du salaire minimum au-delà du rythme de l’inflation est une tendance généralisée, en particulier dans les pays où il est le plus faible.
Les comparaisons entre salaires minimums donnent lieu à des controverses, tant sur les montants réellement perçus que sur leur coût éventuel pour les finances publiques. En effet, les montants bruts ne reflètent pas les écarts de revenus d’un pays à l’autre, compte tenu des différences de niveau des charges salariales ou, comme en France, des prestations sociales additionnelles.
Publié par canempechepasnicolas.over-blog.com
532422
Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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