SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Deux syndicalistes frappés par un cadre dans un abattoir : « l’un d’eux est resté au sol »

Le 22 septembre 2023, deux salariés de l’entreprise Arc Prestations, tous deux syndiqués à la CFTC, se sont fait violemment agresser par l’un de leur cadre sur le site de l’abattoir de La Guerche de Bretagne, en Ille et Vilaine.

Nervis patronaux

Crédits photos : Pxhere CC0 1.0 Universal

Deux syndicalistes de la CFTC, salariés d’Arc Prestations (entreprise de sous-traitance basée en Sarthe, qui prête de la main d’œuvre dans les différents abattoirs de Bretagne), ont porté plainte le samedi 23 septembre contre l’un des cadres de l’entreprise. Les deux syndicalistes ont été violemment agressés la veille par celui-ci, dans une chambre froide d’un abattoir.

Les deux syndicalistes étaient en visite du site de l’abattoir porcin Gâtine, à La Guerche de Bretagne, en tant que membres du CSE (Comité Social et Économique) d’Arc Prestations. Le but : aller à la rencontre de leurs collègues sur le site guerchais. Alors qu’ils avaient « prévenu leur employeur » de ce déplacement, ils ont été accueillis le matin des faits par un des salariés de l’abattoir et par un cadre de leur entreprise. Rapidement, le ton monte entre les deux syndicalistes et le cadre d’Arc Prestations.

« Il nous a dit de le suivre jusqu’à la chambre froide. Il a fermé la porte et nous a menacé, en nous disant qu’on n’avait rien à faire ici, que les salariés n’avaient pas besoin de nous, et qu’il fallait qu’on parte vite » témoigne l’un des deux syndicalistes auprès de France Bleu->https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/info-france-bleu-deux-syndicalistes-violemment-agresses-dans-la-chambre-froide-d-un-abattoir-breton-3592983]. Alors que le délégué syndical répond qu’ils comptent tous deux rester sur site, il reçoit un coup de poing au visage qui le laisse inconscient sur le sol, « Il [...] donne un grand coup de poing dans la tête de l’un d’eux, qui tombe au sol et perd connaissance », explique François Macquaire, juriste à la CFTC Bretagne dans les colonnes de Ouest France.

Le second syndicaliste explique, toujours auprès de France Bleu, qu’il est lui aussi menacé, le cadre lui dit : « viens te battre ! » tout en l’attrapant par le cou. Il réussit finalement par éviter le coup qui lui est lancé. Le cadre prend finalement la fuite laissant derrière lui le délégué syndical complètement inconscient sur le sol de la chambre froide. Les secours sont ensuite intervenus, le délégué syndical est transporté à l’hôpital de Vitré, à 30 minutes de l’abattoir, et il lui sera prescrit 21 jours d’ITT, quand son collègue s’en voit prescrire 17 jours.

Cette agression n’est pas la première intimidation subie par les syndicalistes de l’Arc Prestations : « lors d’une réunion, on nous a jeté dehors en nous disant, dégagez, on n’a pas besoin de vous. Depuis que j’ai monté le syndicat dans l’entreprise, ils me disent que ça ne va pas bien se passer » ont-ils témoigné auprès de France Bleu.

Pour le moment, les deux syndicalistes ont porté plainte contre le cadre de leur entreprise et n’ont reçu aucune nouvelle de leur direction. Les deux hommes expliquent qu’ils ont peur et craignent leur retour en entreprise.

Ce genre de technique d’intimidation n’est malheureusement pas inconnue du milieu syndical. Lors de la grève de Verbaudet en mai dernier, un syndicaliste avait été gazé, frappé et kidnappé à la porte de son domicile avant d’être jeté un village plus loin. Une expédition punitive organisée par des policiers en civils. Des violences contre les syndicalistes qui se multiplient, particulièrement dans les petites entreprises où les syndicats sont peu implantés. Contre ces nervis patronaux, la solidarité sera notre meilleure arme.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Cela fait plus de 2 ans que le service des urgences de Bagnères est fermé la nuit alors que la situation devait être provisoire. Et maintenant, ce sont des journées entières sans urgences.
Dans tout le pays, l'été 2023 a été des plus catastrophiques avec 1 service des urgences sur 2 qui a fermé totalement ou partiellement.
Les conséquences ont été très graves et notamment pour les personnes les plus fragiles notamment âgées.
Emmanuel Macron avait déclaré en 2020, en pleine crise Covid, qu’à l’issue de cette crise « un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières sera construit pour l’hôpital. La nation tout entière est derrière, reconnaissante ».
Il a fait tout le contraire
Il y a quelques jours, la loi de Programmation des Finances Publiques prévoit que l’hôpital va être encore plus sous financé avec un reste à charge en augmentation pour les patients.
Si n ne veut pas être sacrifiés, il faut virer Macron et le capitalisme
IL DEVIENT URGENT DE VIRER MACRON ET LE CAPITALISME
MANIFESTATION MONSTRE A BAGNERES-DE-BIGORRE (65) CONTRE LA FERMETURE DES URGENCES
7 000 habitants, 3 000 manifestant
Après Langres et Carhaix, Bagnères-de-Bigorre

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
LUTTE contre la répression
Chez Calcia, détermination contre répression

 

 
Les salariés de la cimenterie de Couvrot (51), en grève depuis le 6 septembre pour l'amélioration de leurs conditions de travail, restent déterminés malgré les pressions de leur direction.

« Chaque coup bas porté par la direction est et sera rendu. » Après vingt-neuf jours de grève, les salariés de la cimenterie Calcia de Couvrot, dans la Marne, n'ont rien perdu de leur combativité, malgré les provocations de leur direction que le syndicat CGT de l'entreprise rappelle dans une lettre ouverte : « Présence d'huissier, assignations au tribunal, convocations par la direction et intimidations »… Autant de moyens de pression mis en œuvre par l'employeur pour briser le mouvement social – en vain.

 

 

La direction refuse de répondre aux revendications

Les grévistes (109 salariés sur les 142 qu'emploie l'entreprise) ne demandent pourtant pas la lune. Ils revendiquent une amélioration des conditions de travail, un apaisement des relations sociales, des embauches dans les services où les postes ont été supprimés sans être remplacés, le retrait de toutes les convocations pour entretien en vue d’éventuelles sanctions disciplinaires et une prime de 1 500 euros pour tous face à l'augmentation de la charge de travail et à l'augmentation du coût de la vie. Si des négociations on été ouvertes depuis le début du mouvement, elles n'ont pas débouché sur un accord : « Ils voulaient bien parler parler de tout ce qu'il y a autour du noyau de nos revendications, mais pas du noyau en lui-même » déplore un représentant syndical. La direction fait donc la sourde oreille, en dépit du bon sens : « Le site en est aujourd'hui à 10 millions de perte, alors que nous ne demandons que 213 000 euros de primes et quatre embauches. La direction en fait une question de principe. »

La solidarité, moteur de la lutte

La bataille est rude, mais les grévistes restent unis. Les salariés d'autres usine du groupe (Gargenville, Beaucaire, Ranville, Airvault…) ont débrayé ou se sont mis en grève pour soutenir leur collègues. Présente à une manifestation devant le site industriel le 27 septembre, Céline Verzeletti, secrétaire confédérale, a exprimé le soutien de la Confédération aux grévistes : « Il est particulièrement choquant de voir les salariés assignés en justice. Nous allons vous aider à interpeller les pouvoirs publics. »

Mais tout le monde peut contribuer à la réussite du mouvement. Le syndicat CGT de Calcia-Couvrot a mis en place une caisse de solidarité et une cagnotte leetchi pour soutenir financièrement les grévistes. N'hésitez pas à leur apporter votre aide !

 

 

« Les porte-parole de tout un métier »

L'enjeu de cette bataille dépasse les seuls intérêts des salariés de Calcia. Les travailleur·ses de la filière sont tou·tes soumis·es à de nombreux risques (chimiques, physiques, acoustiques, thermiques…) et subissent des conditions de travail difficiles. Les salariés en lutte en sont conscients, et en voient leur détermination renforcée : « Nous avons alerté sur un mal-être qui s'étend à l'ensemble de la profession, nous sommes les porte-parole de tout un métier. »

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

L’inflation va continuer : les salaires doivent suivre les prix, il y a urgence !

Alors que dans les autres pays européens, l’inflation baisse relativement la France semble faire exception, de sorte que les prix de l’énergie et de l’alimentaire repartent à la hausse. Face à une situation qui ne peut aller qu'en s'aggravant, l’indexation des salaires sur l'inflation se pose de manière toujours plus urgente : il s’agit maintenant de l’imposer.

Aux grands patrons de payer la crise

Crédits photo : Capture d’écran, JT France 2

Ces derniers jours, les experts économiques de plateau-télé s’inquiètent : malgré les promesses répétées de Bruno Lemaire annonçant une baisse de l’inflation (à peu près tous les mois depuis deux ans), celle-ci continue de se maintenir à un niveau élevé. Le professeur d’une école de commerce, Gilbert Cette, pointe : « C’est vrai, l’inflation résiste davantage en France qu’ailleurs. En août 2022, la France était, des vingt pays de la zone euro, celui qui affichait l’inflation la plus faible. Un an plus tard, en août 2023, l’inflation est plus basse dans treize pays, soit presque les deux tiers de la zone. » Une tendance à l’inflation que la sortie du bouclier tarifaire sur les prix de l’électricité d’ici la fin 2024 va continuer d’accentuer l’an prochain.

Confirmé par les derniers chiffres de l’INSEE, ce constat met à mal l’ensemble du discours gouvernemental depuis le début de la crise inflationniste. Alors que depuis deux ans, Macron pointe que pour voir l’inflation baisser, les salariés ne doivent pas pas être trop gourmands, dans l’attente de jours meilleurs. Or, la situation est loin de s’améliorer et continue de s’aggraver.

L’une des raisons est le desserrement des subventions publiques de sorte que les tarifs réglementés de l’électricité ont ainsi augmenté de 10% dès le 1er août 2023, au moment où les prix de l’énergie explosent, promettant un hiver de chien pour les classes populaires.

Fin du « boucliers » tarifaires, hausse des prix de l’alimentaire, tout continue à augmenter !

Le pari de Macron et de son gouvernement qui consistait à mettre en œuvre des mesures de contention des prix est un échec sur toute la ligne. Alors qu’il cherchait à mettre en exergue une inflation moindre à l’échelle européenne, il n’a fait que jouer sur les rythmes de l’inflation de sorte que celle-ci est loin de s’arrêter. Ainsi, loin de bloquer les prix et de faire payer l’inflation aux grands groupes de l’énergie, ces mesures ont servi à freiner relativement la hausse des prix à la consommation en payant la différence aux distributeurs d’électricité, de gaz et de carburants avec de l’argent public, par dizaines de milliards (une somme dont personne ne sait estimer l’ampleur exacte comme le pointe Mediapart). En définitive, la maîtrise très relative des prix de l’électricité et du gaz s’est faite au prix de subventions publiques indirectes massives au grand patronat du secteur de l’Énergie.

Désormais, le gouvernement et le patronat demandent de rembourser la note. Le bouclier tarifaire n’était pas un cadeau mais un prêt, avec des intérêts qui se payent au prix fort ! Âge légal de départ à la retraite reculé de deux ans, attaques contre l’assurance chômage et les allocataires du RSA qui doivent désormais fournir 15 heures hebdomadaires de travail gratuit, moindre remboursement des frais dentaires à partir du 1er octobre, flicage des arrêts-maladies. Le budget 2024 est rempli d’attaques austéritaires contre les classes populaires.

Pourtant, le gouvernement l’assure – et pourquoi devrait-on douter de ses prédictions ? – les salaires devraient, au global, avoir augmenté de 4,5% sur l’année 2023, quand l’inflation générale aurait augmenté dans le même temps de… 5%. Si on peut fortement douter de ces statistiques globales qui ne font absolument pas la différence entre les augmentations des PDG et du management des entreprises avec celles des travailleurs, il y a une inflation officieuse qui est elle vécue quotidiennement par les travailleurs : la nourriture est près de 10% plus cher qu’il y a un an, l’électricité et le gaz sont en constante augmentation et l’essence est à 2€ le litre. C’est tout simplement la promesse d’un plongeon dans la misère pour des millions de foyers.

L’inflation n’est pas une fatalité, il faut indexer les salaires sur l’inflation

Quand même manger à tous les repas (sans même parler de bien manger) devient un luxe, il y a pourtant des mesures d’urgence simples à mettre en œuvre. Il faut que les salaires et les pensions soient indexées sur la hausse du coût de la vie ! Mais il faut aussi augmenter d’au moins 400€ tous les salaires ! C’est une nécessité alors qu’aujourd’hui, il n’est plus possible de vivre correctement de son travail, plus possible de ne pas se retrouver dans le rouge dès le milieu de mois et pas possible de faire face à un coup dur et à des dépenses imprévues.

Face à cette inflation qui a été extrêmement élevée ces deux dernières années, des vagues de lutte pour les salaires ont eu lieu dans de nombreux pays. Un bilan de cette séquence à l’échelle européenne est que les quelques avancées un peu significatives, quoiqu’insuffisantes, ont eu lieu lors de combats groupés, à échelle d’une branche ou de plusieurs. Les luttes entreprise par entreprise n’ont souvent permis que de perdre le moins possible, et de ne gratter que des « augmentations » en deçà de l’inflation générale et bien en deçà de l’inflation alimentaire ou de l’énergie.

La perspective d’une lutte générale de l’ensemble des salariés pour l’indexation des salaires sur l’inflation et l’augmentation de tous les salaires de 400€ devrait ainsi être mise à l’ordre du jour par les directions des organisations syndicales, ainsi qu’un véritable plan de bataille pour l’obtenir. Rien de tout ça n’est proposé aux salariés : seulement une journée de mobilisation isolée ... à deux mois de la rentrée sociale, le 13 octobre, et ce dans une perspective de pression sur la conférence sociale, la nouvelle supercherie pondue par Macron pour embourber les syndicats dans le « dialogue social ».

Or, cette conférence sociale ne vise aucunement à régler le problème de la baisse des salaires, mais au mieux à négocier les salaires minimums de branche qui ont été dépassés par l’augmentation du SMIC… Autrement dit, des miettes. A la hauteur de l’objectif, on n’entend quasiment pas les têtes syndicales se mobiliser pour faire la promotion de cette journée. En se donnant des objectifs aussi limités, il est bien entendu difficile de motiver ses collègues à perdre du salaire pour faire grève. Face à une telle situation de crise sociale, le minimum vital est d’opposer face à Macron et au grand patronat, un plan de lutte résolue pour une augmentation générale des salaires et l’indexation sur l’inflation.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Accidents au travail. Le gouvernement veut réduire les indemnisations patronales en cas de faute inexcusable

Alors que les accidents du travail se multiplient, le nouveau mode de calcul des indemnisations pour les maladies professionnelles et les accidents du travail prévu par le PLFSS 2024 prévoit d’exonérer les patrons d’une partie de ce qu’ils devraient verser à leurs victimes en cas de faute inexcusable.

Nos vies, pas leurs profits !

Alors que le budget 2024 est placé sous le signe des attaques anti-sociales, le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2024 (PLFSS) n’est pas en reste. Ce dernier prévoit notamment, avec son article 39, de réduire très fortement les montants que devraient verser à leurs victimes les patrons dont la faute inexcusable dans un accident ou une maladie professionnelle est reconnue.

En effet, les modes de calculs actuels permettent – sur le papier – d’arracher à son employeur une rente majorée et payée de sa poche lorsque sa faute inexcusable est reconnue devant la justice. Le PLFSS 2024 réduit très fortement cette possibilité en introduisant un nouveau mode de calcul des rentes de base versées en cas d’incapacité permanente d’origine professionnelle. Ce mode de calcul agrège dans un seul forfait deux types de préjudices qui étaient auparavant séparés : la compensation de la perte de revenus professionnels et la réparation du « déficit fonctionnel » de la victime dans sa vie personnelle. Une fusion qui permet de réduire mathématiquement la part à débourser par le patronat, la responsabilité de l’employeur en cas de faute inexcusable étant réduite du montant déjà indemnisé par la rente de base. En bref, la faute inexcusable de l’employeur (autrement dit sa mise en danger reconnue par la justice des employés), sera dès 2024 financée majoritairement par la mutualisation.

Une logique que le PLFSS lui-même ne cherche même pas à cacher. L’exposé des motifs de l’article 39 assume ainsi : « en cas de faute inexcusable de l’employeur, l’employeur ne sera pas seul à supporter la charge financière d’un préjudice fonctionnel déjà en partie couvert par la rente AT MP [Accident du travail – Maladie Professionnelle] ».

Une mesure scandaleuse qui s’apparente à une incitation à mettre en danger les travailleurs. Et ce alors que « la France fait partie des pays où l’on meurt le plus au travail, avec 3,32 accidents mortels pour 100 000 personnes en activité (données Eurostat). Deux morts par jour, plus de 600 000 accidents du travail par an », selon une récente tribune publiée dans Le Monde. Depuis 2016, le nombre de morts au travail tend d’ailleurs à augmenter (à l’exception de l’année de 2020 marquée par le confinement) alors que jusque-là dominait une tendance à la baisse sur plusieurs décennies. Voilà la conséquence des politiques austéritaires, de la précarisation du travail, de la liquidation des Comités d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) et des logiques de sous-traitances. Une hausse que la macronie entend bien entretenir en offrant au patronat un passe-droit économique pour mettre en danger la vie des salariés. François Desriaux, rédacteur en chef du magazine Santé & Travail et co-fondateur de l’association nationale de défense des victimes de l’amiante, dénonçait ainsi le 2 octobre sur X (anciennement twitter) : « le gouvernement fait un gros cadeau au patronat sur le dos des victimes et de la prévention ».

En plus de représenter un passe-droit pour le patronat, cette mesure est également un crachat au visage de tous les accidentés, malades et familles des victimes du travail. Ces derniers doivent en effet mener de lourdes batailles administratives et juridiques dans des cadres structurés contre leurs intérêts, pour faire reconnaître leurs pathologies et pouvoir toucher des indemnités, et a fortiori faire attester par la justice les fautes graves de leurs employeurs. La sociologue Véronique Daubas-Letourneux explique ainsi à Mediapart : « On sait par exemple que les cancers d’origine professionnelle sont très rarement reconnus comme tels. Et la Sécu en est consciente, puisque chaque année sa branche accidents du travail reverse beaucoup d’argent [2 milliards d’euros en 2019 – ndlr] à sa branche maladie pour compenser les sous-déclarations. ». Dans le même temps, le patronat se voit couvert par le gouvernement pour avoir mené la santé des travailleurs à la ruine.

Cette attaque importante a été facilitée par la logique de dialogue social adopté par les directions syndicales. Ainsi, la CGT, FO, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC sont signataires aux côtés du Medef et d’autres organisations patronales de l’Accord national interprofessionnel du 15 mai 2023. Ce dernier prévoit notamment une rénovation des barèmes de calculs de la rente accidents du travail-maladies professionnelles. La possibilité que la fusion derrière un forfait commun des indemnités professionnelles et fonctionnelles résulte en une hausse globale de l’indemnité a en effet poussé les directions syndicales à accepter la révision du barème. Une possibilité 100% virtuelle : la macronie se donne toute latitude pour préciser les modalités de calcul par décret une fois le PLFSS adopté, et la dernière séquence a prouvé que renforcer les droits des travailleurs n’étaient pas vraiment le credo de Macron.

Cette véritable incitation à mettre en danger la vie et la santé des travailleurs, est un crachat de plus de la macronie à l’adresse du monde du travail et un nouveau cadeau obscène au patronat. Une attaque qui vient compléter une longue liste (dernièrement la réduction des soins dentaires et la volonté de traquer les arrêts-maladies des travailleurs) et qui ne pourra être combattue qu’en se débarrassant de toute illusion dans le dialogue social et la conciliation avec la macronie, par la grève et la rue.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
LA FRANCE EST LE PLUS MAUVAIS PAYS D'EUROPE EN MATIERE D'ACCIDENTS DU TRAVAIL
LE GOUVERNEMENT VEUT FAIRE ENCORE PIRE
 
L’article 39 de la PLFSS 2024 prévoit de réduire drastiquement les indemnisations versées aux victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, lorsque l’employeur a commis une faute inexcusable. C’est la réponse du gouvernement qu’attendait le patronat
LA FRANCE EST LE PLUS MAUVAIS PAYS D'EUROPE EN MATIERE D'ACCIDENTS DU TRAVAIL
LA FRANCE EST LE PLUS MAUVAIS PAYS D'EUROPE EN MATIERE D'ACCIDENTS DU TRAVAIL

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Les vrais profiteurs n’ont pas le RSA, ils ont des cravates

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Tonneins lundi 2 octobre 2023
 
Emmanuel Macron hué et casserolé lors de son déplacement à Tonneins dans le Lot-et-Garonne. (Elodie Viguier)

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SOURCE : L'Humanité

En juin, deux salariés de la Banque de France se sont suicidés à leur domicile. L’un d’entre eux a laissé une lettre incriminant la Banque de France, que l’Humanité s’est procurée. Face au manque de réactions de la direction, l’intersyndicale devrait voter, le 11 octobre prochain, une demande d’expertise pour « danger grave et imminent ».

Je fais cet acte contre la Banque de France ». Les mots sont écrits noir sur blanc. Sur une simple feuille laissée juste avant de se suicider à sa famille, le salarié, né en 1966, travaillant sur le site de Paris La Courneuve, accuse explicitement l’institution publique.

Intitulée « dernières volontés », le texte est court, tout comme cette phrase où il « demande à tous ceux qui peuvent de faire un procès à la Banque pour maltraitance et RPS (risques psychosociaux NDLR) », avant de dire « Adieu ». En juin, deux salariés de la direction fiduciaire, là où sont fabriqués les billets et pièces de banque, ont mis fin à leurs jours, à leur domicile. Là où se sont multipliées les réorganisations, avec de nombreuses fermetures de sites.

Une perte de 3 093 équivalents temps plein depuis 2015

Les salariés « vivent dans une sorte d’instabilité permanente », inquiets quant à l’avenir même de cette filière au moment où « plusieurs projets d’externalisation sont en cours », alerte le délégué syndical central CGT Hugo Coldeboeuf. Si la fiduciaire est une filière particulièrement touchée, la restructuration est pour le syndicaliste plus globale.

Depuis 2015, date de l’arrivée de François Villeroy de Galhau, à la tête de l’institution publique

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Ue nouvelle pierre dans le jardin de la presse système, de LCI et consorts empêtrés dans leurs mensonges !

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«La guerre en Ukraine n’a pas commencé en février 2022, elle a commencé en 2014, quand les fascistes ukrainiens ont massacré des citoyens russes ethniques en Ukraine», a rappelé le vainqueur des élections en Slovaquie.

Au grand dam d’un journaliste, qui ânonne le récit fantaisiste, martelé en 2014, d'une «invasion russe» du Donbass.

Au contraire, «tout a commencé avec le meurtre d’Ukrainiens russes», rappelle Fico, dans le cadre d'une politique de nettoyage ethnique assumée du régime de Kiev.

 

Donbass: «Il y a une catégorie de gens qu'il faut simplement tuer» (télé ukrainienne, 2014)

«Les Américains combattent la Russie avec des soldats ukrainiens», avait aussi recadré Fico.

Mais la classe politique et les médias «gardent le silence».

«Ils se taisent parce qu’ils ont peur d’être punis par Bruxelles ou Washington».

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
SOURCE : France Inter

 

Un mois pour sauver l'entreprise Valdunes, dernier fabricant français de roues ferroviaires
Roues ferroviaires : sauver VALDUNES !

Ce sous-traitant ferroviaire, dernier fabriquant français de roues et d'essieux, emploie 380 personnes dans le Nord. L'actionnaire chinois veut se désengager. Une solution de reprise doit être trouvée d'ici la fin du mois sans quoi le placement en redressement judiciaire sera inévitable.

"La trésorerie donne de la visibilité à 30 jours. Mais après ?" Sur les deux sites que compte Valdunes, distants de 150 kilomètres, on vit dans l'inquiétude et au gré des marques d'intention. Une douzaine de repreneurs potentiels ont ces dernières semaines montré des signes d'intérêt pour l'entreprise. Problème : pour quasiment tous (sauf un), c'est oui pour l'atelier d'usinage de Tith-Saint-Léger près de Valenciennes, mais non pour la fonderie installée à Leffrinckoucke sur la côte dunkerquoise. Seul un investisseur en effet, Navigator Group, se positionne concrètement pour une reprise des deux sites. Problème là encore : son profil ne rassure pas les salariés.

Un repreneur en lice qui suscite la méfiance des salariés...

Navigator a un ambitieux projet qui peut séduire sur le papier. Créer un "pôle ferroviaire" européen en rachetant des acteurs de taille moyenne. Le groupe allemand est en passe de mettre la main notamment sur une PME bretonne AP Industries, basée à Ploërmel et qui fabrique notamment les aimants qui permettent à deux rames de train de se raccorder entre elles. Accoler à son projet les deux sites de Valdunes permettrait de lui donner de la consistance. Mais Navigator a-t-il les moyens de ses ambitions ? Celles-ci se heurtent à la méfiance de la CGT dans l'entreprise et de son délégué syndical Maxime Savaux pour qui le risque est d'avoir un investisseur qui vienne "piller le savoir-faire, empocher les aides de l'État et des collectivités, puis décide de s'en aller comme les autres d'ici 3-4 ans".

Au ministère, on suit de très près ce dossier qui a tout du terrain miné. Un cabinet d'experts Grant Thornton a été désigné pour éplucher les offres de reprise et les évaluer : "Le repreneur devra investir au moins 50 % du besoin financier de Valdunes avec son propre argent", insiste-t-on à Bercy, au cabinet du ministre délégué à l'industrie, Roland Lescure. Et c'est là que le dossier présenté par Navigator pourrait atteindre ses limites, sachant qu'approximativement plus de 100 millions d'euros seraient aujourd'hui nécessaires pour remettre l'outil industriel au goût du jour après des années de sous-investissements. "Si on décide de faire confiance à un repreneur, il faut que ça tienne", abonde une conseillère au cabinet. "Que ce soit carré et qu'on ne se dirige pas vers le même scénario dans deux ans."

... Et la CGT qui tente de convaincre avec un autre projet

Pour la CGT, la meilleure manière de ne pas être déçu est encore d'écrire le scénario soi-même. La centrale de Montreuil veut convaincre la SNCF et Alstom de s'investir dans un projet alternatif. Selon Sophie Binet, la secrétaire générale du deuxième syndicat français, "les interpellations de la CGT ont fait bouger les lignes puisque la SNCF s'est dite disponible à augmenter son carnet de commandes et à s'engager à plus de volumes qu'aujourd'hui". La compagnie se serait aussi dite ouverte à entrer dans un tour de table sur la reprise de Valdunes. "Pour l'instant, le point de blocage se situe du côté d'Alstom qui ne répond pas à nos sollicitations", regrette Sophie Binet qui doit se rendre à Bercy vendredi pour évoquer la question et demander l'organisation d'une table-ronde entre la SNCF, Alstom et la Région Hauts-de-France.

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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