SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Dans son livret économique, l'extrême droite gomme plusieurs mesures sociales

Le 14 septembre, dans les 35 pages du Livret économique, présenté par le Fn, pardon le Rn, des mesures sociales emblématiques de son programme pour les dernières législatives ont disparu. Pour rassurer les marchés, le patronat et les entreprises.

 

Or, sur les plateaux télé, on ne s'est aperçu de rien puisqu'aucune question des éminents journalistes ne fut posée à l'extrême droite à ce sujet. C'est dire si l'info est libre et non faussée.

Pourtant, il y avait de quoi: plus d'abrogation de la réforme anti-sociale du chômage; plus de baisse de la TVA sur les produits énergétiques utilisés par les ménages; plus de "protection" pour les travailleurs âgés de 55 ans. Quant à la réforme des retraites, c'est 62 ans avec 42 années de cotisations. Na! Et loin du programme du NFP.

En revanche, dans ledit livret figurent la baisse des impôts de production sur les entreprises, la suppression de leur contribution foncière, l'exonération de cotisations pour les entreprises qui augmenteraient les salaires de 10 %, création d’un fonds souverain permettant par exemple des placements dans des paradis fiscaux...

Pro-business ou parti pour la justice sociale? Aucun commentateur patenté n'a posé la question. Mais comme dit le dicton, les amis de mes ennemis sont mes ennemis. Non?

Publié par Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Licenciements : Samsung supprime plusieurs dizaines de milliers d’emplois malgré des bénéfices records

Bien que l'entreprise ait enregistré un bénéfice dix fois supérieur à celui de l'année précédente au premier trimestre 2024, elle s'apprête à lancer un plan de licenciements à l'échelle mondiale.

Casse sociale

Capture d’écran : France 24

La semaine dernière, Reuters a révélé que Samsung Electronics prévoyait des suppressions massives de postes dans la plupart de ses secteurs d’activité. Ce vaste plan de réduction des effectifs viserait à diminuer de 15 % le personnel de vente et de 30 % le personnel administratif d’ici à la fin de l’année. Le géant de l’électronique, qui emploie actuellement 270 000 personnes à travers le monde, entame ainsi la plus grande campagne de licenciements de son histoire.

Samsung justifie cette décision par la volonté « d’améliorer [son] efficacité », citant la pression croissante depuis la pandémie de COVID-19 ainsi qu’une concurrence accrue dans le secteur. Cependant, cette quête d’efficacité semble n’être qu’un prétexte pour masquer une stratégie visant à augmenter les marges bénéficiaires, au détriment de ceux qui ont bâti ses profits. Cette stratégie est d’autant plus scandaleuse quand on sait que Samsung a réalisé un bénéfice record de 4,9 milliards de dollars au premier trimestre 2024, soit dix fois plus que l’année précédente, avec des prévisions encore plus optimistes pour le deuxième trimestre. Pendant ce temps, des milliers de travailleurs se retrouveront sans emploi et sans protection, alors même que l’entreprise continue d’accumuler des profits colossaux.

Pour l’instant, seuls les salariés basés en Corée du Sud seraient épargnés par ces licenciements massifs. Une « exception » qui n’est sans doute pas sans relation avec les conditions de travail souvent difficiles auxquelles sont soumis les ouvriers coréens, ainsi que la longue tradition anti-syndicale de l’entreprise. Cet été, pour la première fois dans l’histoire de Samsung, les salariés ont décidé de ne plus rester silencieux face à la direction. Ils ont déclenché une grève illimitée, luttant fermement pour obtenir une augmentation des salaires et de meilleures conditions de travail.

Un exemple à suivre et à généraliser. Et cela d’autant plus que dans toute l’Europe, comme le notait déjà Le Monde en février dernier, les banqueroutes sont au plus haut (et les licenciements qui vont avec) depuis 2008-2009. Sur fond de tendances à la crise, le capital se prépare plus que jamais à une offensive contre les travailleurs. Et la situation ne va pas en s’arrangeant, à l’image des fermetures d’usine que prépare le géant de l’automobile Volkswagen en Allemagne.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Patrick Martin, le président du Medef multiplie les contacts avec les syndicats pour tenter de renouer un dialogue. La CGT, elle, entend maintenir le rapport de force avec la mobilisation du 1er octobre. Deux stratégies pour reprendre la main face à un exécutif aux abonnés absents.

 

Le public présent en nombre, dans un Forum social bondé, samedi 14 septembre, à la Fête de l’Humanité, dit tout de l’importance de l’événement. Durant près de deux heures, Patrick Martin (Medef) et Sophie Binet (CGT) ont exposé leurs points de vue, parfois âprement, sur l’actualité économique et sociale.

« Oui, il faut augmenter les salaires », a fini par concéder le patron des patrons, plutôt surpris des applaudissements. « Cela suppose que nos entreprises soient plus performantes d’un côté et que, d’autre part, on revisite nos régimes sociaux », a toutefois précisé Patrick Martin, pointant là l’un des nombreux désaccords avec la secrétaire générale de la CGT sur l’avenir de la protection sociale.


Côté patronat, ce débat illustre la volonté de Patrick Martin de renforcer le « dialogue social », mis à mal par plusieurs années d’accords défavorables au monde du travail et d’ingérence de l’État dans les rouages du paritarisme. « Je ne suis pas chaud pour le ménage à trois avec l’État », avait-il lancé lors des universités de rentrée du Medef.

Deux jours avant sa venue à la Fête de l’Humanité, le patron des patrons avait d’ailleurs convié les numéros un des centrales syndicales chez lui, dans la région lyonnaise, pour un dialogue informel à l’occasion des Worldskills, une compétition internationale des métiers. Les numéros un de la CFTC, Cyril Chabanier, et de Force ouvrière, Frédéric Souillot, avaient fait le déplacement, accompagnés de François Asselin, de la CPME.

Le budget 2025 dans le viseur

Face à un exécutif affaibli, les organisations syndicales et patronales entendent pousser leur avantage. La machine de la démocratie sociale avait été enrayée en avril, après l’échec des négociations sur l’emploi des seniors. Parmi les dossiers sur la table, l’assurance-chômage, alors que l’Élysée parie toujours sur la casse des droits des salariés privés d’emploi. D’ailleurs, depuis ce lundi 16 septembre, les collaborateurs du premier ministre Michel Barnier reçoivent à tour de rôle les organisations de salariés et d’employeurs.

Côté CGT, la feuille de route revendicative est connue :

  • abrogation de la réforme des retraites,
  •  hausse des salaires,
  • égalité femmes-hommes
  • et défense des services publics.

Ces mots d’ordre sont partagés par Solidaires et la FSU, qui appellent aussi à participer à la journée de mobilisation interprofessionnelle du 1er octobre, date butoir de la présentation du budget aux députés.

« Cet exercice est central pour nos vies. Sans mobilisation, nous risquons une violente austérité : jours de carence, franchises médicales, coupes dans les services publics. Nous le disons à Michel Barnier : pour redynamiser nos services publics, les impôts des plus riches et des multinationales devront augmenter », prévient Sophie Binet dans un entretien à l’Humanité magazine.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Dunkerque (Nord), correspondance particulière.

Au moins 314 décès de 2012 à 2023, dans des mines et des aciéries au Kazakhstan, en Afrique du Sud, au Brésil, en Espagne, en France, au Maroc, en Ukraine, en Pologne aux États-Unis… Voilà l’effrayant bilan dressé par le réseau syndical mondial IndustriAll au sein du groupe ArcelorMittal. Les mineurs du Kazakhstan ont payé un tribut particulièrement lourd, avec 51 morts rien qu’en 2023.

« Arrêtons l’hécatombe » : c’est sous ce mot d’ordre qu’IndustriAll appelait à la mobilisation, vendredi 13 septembre, dans les sites du géant de l’acier à travers le monde. En France, les métallos CGT ont répondu à l’appel, en organisant des rassemblements à Dunkerque, Reims, Florange et Fos-sur-Mer.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

Les salariés des très petites entreprises (TPE) comptant moins de 11 salariés, soit environ 5 millions de personnes, doivent vérifier leur inscription avant le 27 septembre pour pouvoir participer aux élections syndicales prévues du 25 novembre au 9 décembre.

La liste électorale est constituée à partir des informations recueillies auprès de la Sécurité sociale, mais celles-ci sont parfois inexactes ou obsolètes. C’est pourquoi il est indispensable de se connecter à election-tpe.travail.gouv avec son numéro de Sécurité sociale ou via FranceConnect pour vérifier son inscription sur la liste électorale et confirmer les informations personnelles. Si nécessaire, une demande de mise à jour peut être effectuée.

Lors des dernières élections syndicales des TPE, le taux de participation n’était que de 5,44%. La CGT était arrivée en tête avec 26,31%, suivie de la CFDT avec 16,46%, l’Unsa avec 15,89%, et FO avec 13,84%. Les salariés des très petites entreprises (TPE) comptant moins de 11 salariés, soit environ 5 millions de personnes, doivent vérifier leur inscription avant le 27 septembre pour pouvoir participer aux élections syndicales prévues du 25 novembre au 9 décembre.

La liste électorale est constituée à partir des informations recueillies auprès de la Sécurité sociale, mais celles-ci sont parfois inexactes ou obsolètes. C’est pourquoi il est indispensable de se connecter à l’espace dédié avec son numéro de Sécurité sociale ou via FranceConnect pour vérifier son inscription sur la liste électorale et confirmer les informations personnelles. Si nécessaire, une demande de mise à jour peut être effectuée.

Lors des dernières élections syndicales des TPE, le taux de participation n’était que de 5,44%. La CGT était arrivée en tête avec 26,31%, suivie de la CFDT avec 16,46%, l’Unsa avec 15,89%, et FO avec 13,84%

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

La pauvreté s'aggrave en France, selon le baromètre annuel du Secours populaire

De plus en plus de Français rencontrent des difficultés d'argent, pour se loger, se soigner, payer leurs dépenses d'énergie, pratiquer un sport ou encore partir en vacances.

La précarité augmente en France en 2024, alerte le Secours populaire dans son baromètre annuel sur la pauvreté et la précarité, publié jeudi 12 septembre. Selon cette étude, un Français se considère pauvre avec moins de 1 396 euros par mois (+19 euros par rapport à 2023), soit presque autant que le Smic, à 2 euros près (1 398 euros net par mois).

Ce seuil subjectif de pauvreté varie en fonction du lieu et de la composition de la famille. En Île-de-France, les habitants se considèrent pauvres s'ils gagnent moins de 1 431 euros mensuels. Les Français qui vivent avec au moins un enfant de 18 mois estiment, pour leur part, qu'il faut gagner plus de 1 447 euros par mois pour vivre décemment. Des montants loin du seuil de pauvreté officiel fixé à 1 158 euros par mois, selon l'Insee.

La pauvreté atteint de nouveaux records

Dans ce baromètre du Secours populaire, 62% des Français disent aussi connaître ou avoir connu une situation de pauvreté, soit 4 points de plus que l'an dernier. Et près de 8 Français sur 10 (79%) se disent pessimistes sur le risque que leurs enfants connaissent un jour une situation de précarité.

POURSUIVRE LA LECTURE :

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Maladies chroniques : un rapport de l’Etat préconise une offensive d’une brutalité inédite

Sur demande du gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal, l’Inspection générale des finances et l’Inspection générale des affaires sociales viennent de rendre un rapport chiffrant les recettes que l’Etat pourrait dégager d’une nouvelle offensive d’ampleur contre la prise en charge des affections de longue durée (ALD).

L’austérité qui vient

Conquis social emblématique arraché au sortir de l’après-guerre, la prise en charge des affections longue durée (ALD) est une nouvelle fois dans le viseur des « experts » de l’austérité. Alors que le gouvernement démissionnaire d’Attal prépare activement sa succession depuis plusieurs semaine avec une liste d’offensives austéritaires de premier ordre, de la réduction de l’indemnisation maladie des fonctionnaires à l’accélération de la casse de l’école, on observe le retour d’une petite musique austéritaire contre la prise en charge des affections de longue durée (ALD).

Pour rappel, les ALD sont les maladies chroniques nécessitant au moins 6 mois de soins. Elles concernent pas moins de 12 millions de personnes en France, pour un coût estimé à 12.3 milliards d’euros par an. Déjà partiellement prise en charge, avec seulement 29 pathologies reconnues comme étant des ALD et une distinction entre ALD exonérante et ALD non-exonérante (n’ouvrant pas le droit au remboursement du ticket modérateur), les chantres de l’austérité appellent à une offensive historique. Dans leur rapport, l’Inspection générale des finances (IGF) et de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) proposent deux options, sous forme de « réformes structurelles », qui impliquent un dépeçage du système tel qu’il existe actuellement.

La première impliquerait la mise en place d’ « une ALD à deux niveaux », faisant la distinction entre les ALD « les plus graves » et les ALD « les moins graves », assorti d’un déremboursement partiel des soins des ALD considérées comme moins graves, pour des bénéfices d’entre 400 et 600 millions d’euros. La seconde option implique tout simplement la suppression du système d’ALD, remplacé par un plafonnement des coûts à charge des patients à 1000€/an, qui pourrait rapporter 800 millions d’euros à l’Etat, tout en étant défavorable à 82% des patients.

Parmi les autres pistes étudiées, le rapport IGF-Igas décrit également les recettes que permettraient de réaliser la mise en place d’une franchise sur les transports des patients (entre 90 et 123 millions d’euros d’économies), le déremboursement du ticket modérateur d’une partie des médicaments et prescriptions (148 millions d’euros d’économies), ainsi que l’assujettissement à l’impôt sur le revenu des indemnités perçues par les patients (entre 300 et 600 millions d’euros d’économies).

Une telle offensive a d’ailleurs d’ores et déjà reçu l’approbation de la rapporteure de la branche maladie du Sénat, Corinne Imbert, membre de LR au même titre que le nouveau premier ministre Michel Barnier, qui a expliqué qu’elle n’est « pas étonnée que ce genre de piste soit mise sur la table » et « est-ce qu’il faut renoncer à cette réflexion dans un cadre budgétaire très contraint ? Je ne pense pas. Je crains que l’on n’y échappe pas ». La sénatrice, qui défend la nécessité de mettre les prescriptions du rapport IGF-Igas en application, explique que « par devoir de responsabilité, il faut étudier des pistes, et le Parlement ensuite se prononcera ».

De leur côté, plusieurs associations ont vivement dénoncé le rapport. France Assos Santé explique par exemple que « les personnes en ALD sont celles qui accusent déjà le plus de reste à charge. Ce sont aussi les premières confrontées aux dépassements d’honoraires qui explosent – et pour lesquels rien n’est fait – et aux frais déjà non remboursés dans le cadre de l’ALD. La remise en cause de la prise en charge à 100 % aura un impact non seulement sur les personnes malades elles-mêmes, mais également sur l’ensemble de la population, dans la mesure où ces dépenses seront transférées aux usagers et aux complémentaires santé, lesquelles les répercuteront sur le montant des cotisations, elles aussi en hausse constante. »

Un constat partagé par la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (Fnath), qui dénonce dans un communiqué « [les] choix idéologiques présentés comme des évidences et qui consistent, au final, à faire financer par les malades leurs dépenses de santé en réduisant la couverture sociale actuelle. »

Comme rappelé plus haut, le précédent gouvernement avait déjà étudié un projet similaire au printemps, avant de rapidement rétropédaler face au tollé qu’avait suscité une telle proposition. Alors que le gouvernement prépare une offensive austéritaire sans précédent avec près de 130 milliards d’euros de coupe austéritaire d’ici à 2028, la question se pose de savoir si le gouvernement Barnier reprendra l’offensive sur ce terrain dans les mois qui viennent. Quoiqu’il en soit, le sujet est de nouveau au premier plan avec un mode opératoire qui est toujours le même : un rapport télécommandé qui vient justifier une réforme au détriment des plus malades et des plus précaires.

Face à l’austérité qui vient de tous les côtés, il faut d’ores et déjà se préparer à lutter contre une offensive historique qui viendra donner un coup supplémentaire contre nos droits et face à la destruction méthodique de notre système de santé. Des attaques austéritaires brutales contre lesquelles le mouvement ouvrier doit opposer et construire un plan de bataille pour faire face à la casse du système de sécurité sociale et exiger une santé de qualité au service de toutes et tous.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

En cette « rentrée » de septembre 2024, l’Oligarchie, ces quelques centaines de familles qui dirigent la France, utilise sans doute quelques-unes de ses dernières cartouches dans la guerre quotidienne qui l’oppose au Peuple et à l’ensemble des travailleurs.

Notre pays s’enfonce dans une crise politique profonde ; le président le plus illégitime de la 5e république, et ses alliés de droite, sont minoritaires. La petite caste qui se maintient au pouvoir par des « coups » politiques permanents ne supporte ni la défaite, ni l’opposition, ni la remise en cause des politiques ultralibérales.

Michel Barnier, ancien commissaire européen, apparatchik du « vieux monde », membre d’un parti ultra-minoritaire dans les suffrages et à l’Assemblée nationale, a ainsi été nommé près de deux mois après les élections législatives anticipées, sous la « surveillance » du Rassemblement national, au poste de Premier ministre.  

> Emmanuel Macron est décrédibilisé. Sa politique – dictée par l’agenda patronal – et ses manœuvres politiciennes grossières, sa prétendue « toute-puissance » d’un Pouvoir sans majorité choquent largement dans le pays.

> Au-delà du président, c’est bien l’ensemble des institutions de la 5e république – et notre pays avec – qui se retrouvent à terme dans une situation institutionnelle inextricable – hormis la convocation d’une Assemblée Constituante.

> Et, par-delà les institutions, c’est aussi la véritable nature du système économique capitaliste, brutal, injuste et prédateur, qui se retrouve à nu.

> Les partis qui s’accordent pour mener des politiques ultra-libérales, le régime qui le nourrit et qu’il sert, sont illégitimes. Ils doivent donc être destitués, par les institutions ou par le peuple. C’est d’ailleurs ce que soulignaient déjà les revendications des Gilets Jaunes en 2018 et 2019.

Les deux tiers des Français rejettent le nouveau Premier ministre et son gouvernement qui ne reflète en rien l’aspiration au changement et au progrès social. Ce crépuscule de la caste politique et de ses donneurs d’ordre milliardaires, prépare et accélère la crise de régime ; la seule question qui importe est de savoir comment les travailleurs, avec leurs organisations CGT, vont riposter à l’aggravation brutale de nos conditions de vie et de travail.

Pour gagner, il faut s’organiser et agir par la grève

Déjà, le budget 2025 cristallise toutes les attentions. Pour Bruno Le Maire (en poste depuis 7 ans à Bercy), le patronat et ses complices, l’affaire est entendue : c’est au peuple de continuer de payer les factures des grosses entreprises (un tiers du budget de l’Etat part chaque année dans les poches des patrons au nom de la politique de l’offre), de subir l’inflation et la vie chère, la désindustrialisation et le chômage forcé, et de continuer chaque année à se serrer un peu plus la ceinture.

Une chose est certaine : pour gagner, il faut s’organiser et agir, par la grève nationale interprofessionnelle, pour imposer un rapport de force, déborder le Pouvoir, Macron et les siens, mais aussi ceux et celles qui veulent enfermer le mouvement social dans des illusions électorales stériles ou brider la mobilisation des salariés par des stratégies inefficaces, impuissantes et désespérantes de journées « saute-mouton ».

L’augmentation générale des salaires, pensions et allocations, l’indexation des salaires sur l’inflation, la retraite à 60 ans, la bataille pour l’emploi : le Peuple est clair sur ce qu’il veut. Nous avons la force et l’intelligence pour rompre avec le capitalisme et sa société de précarité permanente, de violences et de racismes, sa « mondialisation heureuse ».

Mais, pour obtenir satisfaction, nous avons besoin, plus que jamais, d’une confédéralisation des grèves et luttes dans notre pays. Nous avons aussi besoin d’une élévation de la radicalité dans nos moyens d’actions syndicales et sociales : grève reconductibles, occupation des ronds-points, réappropriation des outils de travail par les travailleurs en grève…

Alors, prenons nos affaires en main ! La date du 1er octobre, journée nationale de grèves et manifestations ouvre une première perspective à la soif de justice sociale, de libertés et de démocratie qui s’exprime à travers le pays. Mais, ce qu’il nous faut surtout, c’est un plan de bataille et la construction d’un processus confédéralisé de luttes et de grèves.

Pour le Pain, la Paix, les Libertés, ouvrons la voie à l’élévation du rapport de force et à un soulèvement social général dans un objectif clair : gagner le progrès social, destituer Emmanuel Macron, ses alliés de droite et d’extrême-droite, le régime capitaliste !

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
LA FRANCE EN GRÈVE !
 

 

Transports en commun, industries sidérurgiques, automobiles et chimiques, éducation nationale, transport aérien… quelques exemples des luttes et grèves en cours dans notre pays.

La Guerre sociale en chiffres :

Selon une infographie publiée par Attac début septembre, la part des 500 plus grosses fortunes française en pourcentage du PIB a plus que doublé sous la présidence d’Emmanuel Macron. Dans le même temps, 2,7 millions de ménages sont en attente d’un logement social.

Appels à la grève dans la sidérurgie le 13 septembre : La CGT se mobilise pour sauver l’industrie et l’emploi

A l’appel de la fédération CGT des Travailleurs de la Métallurgie (FTM CGT), une journée de grèves et de mobilisations, avec des débrayages de deux heures minimum par poste, est organisé le vendredi 13 septembre et devrait notamment impacter des sites ArcelorMittal à Dunkerque, Fos-sur-Mer, Reims mais aussi l’usine de Florange du sous-traitant automobile ZF.

La CGT exige, au travers de cette mobilisation, des investissements massifs dans la filière sidérurgique en France, pour défendre et sauver les emplois, directs comme indirects, menacés par la recherche permanente de profits du patronat.

Journée de grèves dans l’Education nationale le 10 septembre

Une journée de grèves et de mobilisations a été organisée par la FSU, la CGT et Sud le mardi 10 septembre contre les réformes annoncées initialement par Gabriel Attal, puis portées par Nicole Belloubet. Les syndicats ciblent notamment la généralisation des évaluations dans les classes du CP au CM2.

Plus localement, en Seine-Saint-Denis, les travailleurs de l’éducation avec leurs syndicats ont relancé, par un appel à la grève le même jour, leur mouvement, initié en février 2024, pour gagner un plan d’urgence de l’Etat pour l’enseignement public dans le département.

Grève dans les transports urbains à Rennes

A l’appel de la CGT, une grève a éclaté ce jeudi 12 septembre dans l’entreprise Keolis, gérant le réseau de transports publics de Rennes. Selon le syndicat CGT, une centaine de conducteurs et conductrices, soit un tiers des effectifs nécessaires pour faire tourner le réseau de bus, étaient en grève.

La CGT dénonce notamment « un management répressif, du flicage et un manque d’humanité constaté dans l’ensemble de l’entreprise ».

Appel à la grève à Easyjet contre la fermeture de la base aéroportuaire de Toulouse     

Un préavis de grève illimitée a été déposé au sein du groupe Easyjet, au lendemain de l’annonce surprise et brutale par la direction de la fermeture de sa base à l’aéroport de Toulouse.

«L’ensemble des Personnels Navigants Commerciaux basés en France [sont appelés] à se mobiliser en signe de solidarité, et à cesser le travail à compter du 16 septembre pour une durée illimitée. » afin de dénoncer « la fermeture brutale de la base malgré des performances records ces dernières années » et qui concerne 125 salariés.

Les travailleurs de Valéo se mobilisent

Trois mois après l’annonce brutale de l’équipementier automobile Valeo sur la délocalisation en Pologne et en Turquie de 3 de ses sites en France (Suze-sur-Sarthe, Saint- Quentin-Fallavier, Verrières-Le-Buisson) et de la suppression de plus de 1200 emplois, les syndicats du groupe poursuivent le combat contre la casse sociale.

Pour rendre visible la lutte contre ces licenciements et mettre la pression sur l’entreprise, un rassemblement national des travailleurs du groupe est organisé le mardi 17 septembre devant le siège de Valeo.                     

Grève à Guerbet contre les mauvaises conditions de travail et le manque d’embauches qui font peser un danger mortel sur les salariés

Après l’accident, une fuite de produit chimique, qui avait fait un blessé grave le 17 août 2024, les salariés de l’usine Guerbet, à Lanester, dans le Morbihan, sont entrés en grève à l’appel de la CGT le 22 aout dernier en solidarité avec leur collège et pour dénoncer le manque – organisé par le patron – de main d’œuvre.

Les salariés dénoncent ainsi, avec leur syndicat, les mauvaises conditions de travail, le turn-over trop important, le non-remplacement de postes, ainsi que des démissions, des burn-out et des licenciements en cascade.

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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