SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Unilever PLC - société londonienne de biens de consommation à l'origine de Marmite, Dove, Persil et Lynx - entame la deuxième et dernière tranche de son programme de rachat d'actions d'un montant de 1,5 milliard d'euros, annoncé en février. La société a déjà racheté 13,4 millions d'actions pour une valeur de marché de 700,1 millions d'euros. La deuxième tranche, menée indépendamment par BNP Paribas Financial Markets SNC, réduira encore le capital social, avec un maximum de 799,9 millions d'euros d'actions devant être rachetées avant le 13 décembre.
Cours actuel de l'action : 4 938,00 pence, en hausse de 0,2 % à Londres vendredi matin.
Evolution sur 12 mois : +22%.
Par Elijah Dale, journaliste à Alliance News
Interrogé par Les Échos, Thomas Fatôme, directeur général de l’assurance-maladie, prépare l’opinion à de nouveaux durcissements de l’indemnisation des arrêts de travail. Une politique austéritaire dangereuse pour la santé des travailleurs.
Dans un entretien publié ce dimanche dans Les Échos, Thomas Fatôme, directeur général de l’assurance-maladie, insiste sur la dégradation des comptes de la Sécurité sociale : « Le déficit de la branche maladie sera vraisemblablement plus élevé que les 11,4 milliards d’euros attendus par la commission des comptes de la Sécurité sociale en juin. ». Une sortie qui vise à pointer du doigt les arrêts de travail, jugés responsable du déficit grandissant : « Malheureusement, au premier semestre, le coût d’indemnisation des arrêts de travail est de nouveau en hausse de 8 % sur un an, ce qui est très important.
La conclusion du patron de l’assurance-maladie est sans appel : « Il faut réfléchir à un nouveau système d’indemnisation des arrêts de travail plus soutenable financièrement. » Une préconisation qui résonne avec la proposition avancée en mai dernier par la Cour de comptes d’augmenter le nombre de jours de carence dans le secteur privé de trois à sept jours. Des sorties particulièrement alarmantes, qui laissent présager de nouvelles attaques en ces temps d’austérité. Alors que la préparation de la loi de finances et de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 sera le premier dossier brûlant du futur gouvernement Barnier, cette idée pourrait bien être remise à l’ordre du jour pour trouver une partie des 16 milliards d’euros de coupes budgétaires préconisés par le ministre de l’Économie sortant Bruno Le Maire.
Comme d’habitude concernant les arrêts de travail, la rhétorique de la lutte contre la « fraude » tourne à plein régime. Si Thomas Fatôme reconnaît que « la population active augmente et vieillit, et quand le SMIC et les salaires augmentent avec l’inflation, c’est normal que le coût d’indemnisation des arrêts augmente », il affirme toutefois que « cela n’explique pas tout ». Il annonce que l’assurance-maladie contactera les salariés en arrêt de longue durée et les médecins prescrivant à son goût « trop » d’arrêts de travail, et amplifiera la « lutte contre la fraude, en déployant dès ce mois-ci auprès des médecins de nouveaux certificats d’arrêts de travail plus sécurisés ».
Pourtant, les facteurs explicatifs de l’augmentation des arrêts de travail ne manquent pas. Outre le vieillissement de la population active, que Thomas Fatôme reconnaît, causé par les réformes des retraites successives qui contraignent au travail des personnes vieillissantes et à la santé plus fragile, les travailleurs sont également de plus en plus exposés à des risques pour leur santé. En novembre 2023, Les Échos relayaient eux-mêmes une étude d’Empreinte Humaine et OpinionWay qui concluait qu’un salarié sur deux était en état de « détresse psychologique » et que 2 400 000 personnes étaient en risque de burn-out sévère.
Selon le baromètre de Malakoff Humanis sur l’absentéisme, en 2023, 33 % des arrêts étaient dû à des maladies infectieuses, 15 % à des troubles psy et à l’épuisement professionnel, 12 % à des troubles musculo-squelettiques et encore 7 % au covid. La détérioration des conditions de travail et leurs conséquences sur la santé physique et psychique, mais aussi l’indigence de l’État face aux maladies infectieuses telles que le covid pèsent donc lourd dans sur l’état de santé des travailleurs et, en bout de course, sur le recours aux arrêts de travail.
Le rétablissement d’un jour de carence pour les arrêts de travail dans la fonction publique en 2018 offre un recul pour mesurer les effets de la détérioration des conditions d’indemnisation sur le comportement des travailleurs malades. Analysant les effets de cette réforme dans l’Éducation nationale, les experts de l’Insee pointent une réduction du nombre d’arrêts de courte durée, mais une augmentation du nombre total de jours indemnisés. En somme, si le mécanisme des jours de carence réussit à dissuader les travailleurs malades ou psychologiquement épuisés de solliciter un arrêt de travail, cela se solde au final par une augmentation des arrêts de travail de plus longue durée, signes d’un état de santé plus dégradé. Des dispositifs qui ne font pas d’économies, mais ne servent qu’à exploiter davantage les travailleurs, au mépris de leur santé.
Dans la situation de crise politique aiguë, et acculé par une situation budgétaire très dégradée, le nouveau gouvernement pourrait donc encore une fois en profiter pour faire payer les travailleurs, au mépris de leur santé. Une attaque qui pourrait également concerner les malades chroniques, avec des préconisations de la haute administration pour raboter le régime des affections longues durées (ALD) qui permet aujourd’hui un niveau de prise en charge plus important des soins pour les maladies chroniques.
Ces mesures austéritaires inscrivent dans la droite ligne des attaques de ces dernières années telles que l’augmentation des franchises sur les boites de médicaments ou la dernières réformes des retraites. Autant de mesures qui mettent en danger la population alors que la Sécurité sociale est aujourd’hui structurellement sous-financée en raison des exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les employeurs, qui ont coûté 70 milliards d’euros en 2023.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Après une semaine de débrayages, les employés du site de Wittenheim des Papillons Blancs, une entreprise adaptée qui réalise des assemblages pour Stellantis, poursuivent la lutte contre le plan austéritaire brutal de leur direction qui prévoit de fermer le site et de supprimer de nombreux acquis sociaux.
Depuis une semaine, les ouvriers du site de Wittenheim de l’entreprise adaptée alsacienne les Papillons Blancs, une association qui œuvre à l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés, luttent contre le plan austéritaire brutal, proposé par la direction (« Nouvel Horizon 2024 »), destiné à économiser un million d’euros. Parmi les dispositions du plan, les travailleurs seront privés de nombreux acquis sociaux. Si l’ensemble de l’entreprise est concerné, le site de Wittenheim, qui produit des assemblages mécaniques pour le géant de l’automobile Stellantis, sera le plus durement touché.
En plus de l’augmentation du coût de la complémentaire santé, que l’entreprise prenait auparavant à sa charge, de la suppression du pont de l’ascension, de la non-comptabilisation des temps de pause comme temps de travail et de la suppression de plusieurs primes, la suppression du site est au cœur de toutes les inquiétudes : si l’entreprise s’est engagée à muter ses employés sur d’autres sites, en faisant assumer aux employés des frais de transports imprévus et potentiellement élevés, les modalités du reclassement sont très opaques. Seulement garanti pendant un an, les travailleurs risquent de perdre leur emploi au terme de cette période.
Alors que l’ensemble des syndicats du site, de la CFDT à la CFE-CGC en passant FO, à l’exception de la seule CGT, a signé les accords de négociations rédigés par la direction, les employés ont initié des débrayages de quelques heures plusieurs fois par semaine pour réclamer la réouverture du site et la suspension de toutes les mesures austéritaires du plan, cyniquement intitulé « nouvel horizon », comme l’explique Laurent Cusey, délégué syndical CGT.
Pour l’ensemble des travailleurs du site, la suppression des primes et l’augmentation du coût de la mutuelle représente un manque à gagner de 170 euros sur les salaires, une perte désastreuse pour des salariés qui, même après des décennies d’ancienneté, sont pour la plupart rémunérés au SMIC, comme le souligne Bernard, ouvrier depuis 34 ans sur le site : « Ça fait 34 ans que je suis là. Sans la prime qu’on va nous enlever, j’arrive à pratiquement 1200, cela va devenir impossible de vivre. Avec la fermeture du site, ceux qui sont encore ici vont être reclassés mais rien ne dit que cela va durer longtemps. La direction n’en a rien à foutre de nous, elle vit dans un autre monde. Ils ont leur salaire, ils sont bien confortables alors que nous on est sous crédit, ils ont du mal à survivre et ils ont encore des années avant la retraite ».
Face à ces attaques brutales, qui condamnent les travailleurs aux salaires déjà faibles à une précarité aggravée, et en dépit de la faible résistance que les syndicats ont opposé lors des négociations, les travailleurs de Wittenheim, soutenus par la CGT, poursuivent une lutte exemplaire, au cœur du secteur automobile, pour de meilleures conditions de travail et l’augmentation des salaires. Alors que les travailleurs sont en train de mettre en place une caisse de grève, pour durcir leur mobilisation, il faudra être prêt à les soutenir dans leur combat.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Le 18e baromètre de la pauvreté et de la précarité, réalisé par Ipsos pour le Secours populaire français, brosse le tableau d'une précarité qui s'aggrave, s'étend et où l'accès à l'énergie, à la prévention et aux soins est fortement dégradé, en particulier pour les populations des zones rurales.
Les difficultés financières des Français ne faiblissent pas malgré une légère accalmie sur le front de l’inflation. C’est ce que montre la 18e édition du baromètre de la pauvreté et de la précarité Ipsos / Secours populaire* : deux Français sur cinq disent désormais avoir traversé « une période de grande fragilité financière » au moins à un moment de leur vie. Jamais ce niveau n’a été aussi élevé depuis le pic enregistré en 2013. Le niveau de difficulté est tel qu’au total, 62 % des Français déclarent avoir connu la pauvreté ou avoir été sur le point de la connaître. Un chiffre en hausse de 4 points par rapport à 2023.
Lire le lien ci-dessous.
Pendant ce temps, le président de la République a choisi un premier ministre de droite dans un groupe LR ne comptant qu'une quarantaine de députés. L'extrême droite est le premier parti politique en France. La marmite bout mais n'explose pas. Trouvez l'erreur... ou pas ...
Dès lors, j'ai mis cette chronique dans la catégorie" Chemins de Faire". L'on ne sait jamais...
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Un hommage a été rendu, mardi à Paris, à Sylvie Trémouille et Daniel Buffière, deux contrôleurs assassinés par un agriculteur, le 2 septembre 2004, en Dordogne. Confrontés à une recrudescence d’actes hostiles, les agents de l’inspection dénoncent la remise en cause de la légitimité de leurs missions.
Ils peuvent encore dire, au détail près, ce qu’ils faisaient et où ils se trouvaient à la minute où ils ont appris, le 2 septembre 2004, que deux de leurs collègues venaient d’être tués dans l’exercice de leurs missions.
Vingt ans plus tard, le traumatisme est encore vivace parmi les agents de l’inspection du travail, réunis ce mardi 10 septembre à Paris, à l’appel d’une large intersyndicale (dont la CGT, SUD travail, la CNT, FO et la CFDT), à quelques pas de leur ministère de tutelle. Venus de plusieurs départements, une centaine d’entre eux ont convergé dans la capitale pour une journée d’hommage national.
Au cœur du rassemblement, en présence de la députée France insoumise (FI) Danielle Simonnet et de l’ancien inspecteur du travail devenu député européen FI, Anthony Smith, venus apporter leur soutien, un représentant de l’intersyndicale rappelle, dans leur crudité, les faits qui ont conduit à l’engrenage.
Publié par FSC
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Publié par FSC
Au passage les mesures décrites dans l'article ci-après d'OFF-Investigation démontrent contrairement par exemple aux affirmations de Macron s'agissant de l'arrestation de Pavel Dourov le caractère factice de l'indépendance de la justice, notamment dans les affaires " sensibles " pour le pouvoir et les puissants !
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En balayant les injonctions du tribunal, le gouvernement refuse à Anticor un agrément qui lui est indispensable pour engager ou poursuivre certaines procédures en justice. L’association est ainsi entravée dans plusieurs affaires qu’elle suit, dont certaines impliquent directement l’exécutif.
Le 28 août, l’association Anticor a une nouvelle fois saisi en référé le tribunal administratif de Paris dans l’affaire de l’agrément ministériel dont elle est privée depuis juin 2023. Ce nouveau recours intervient deux semaines après que le tribunal en question a « enjoint au Premier ministre de réexaminer la demande d’agrément d’Anticor dans un délai de quinze jours », exprimant notamment « un doute sérieux » sur la légalité du refus implicite de l’exécutif face à cette requête.
Alors qu’il avait jusqu’au 27 août pour se prononcer, Gabriel Attal ne l’a pas fait. Selon une information d’Off-investigation, la prochaine date de plaidoirie qui serait pour lui une occasion de s’expliquer dans cette affaire est désormais fixée au 4 septembre. D’ici là, en persistant dans son mutisme, le chef du gouvernement démissionnaire prolonge l’entrave à laquelle est confrontée cette association dans ses actions qui, depuis des années, irritent la macronie…
SUITE :
Publié par FSC
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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