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Afrique du Sud: Unilever et Sime Darby soupçonnés

d'entente illicite sur les prix des huiles

Afrique du Sud: Unilever et Sime Darby soupçonnés d'entente illicite sur les prix des huiles

(Agence Ecofin) - La Commission de la concurrence sud-africaine a annoncé, le 3 avril, avoir procédé à des perquisitions chez les filiales locales du géant néerlandais de l'agroalimentaire Unilever et du groupe malaisien Sime Darby Bhd, soupçonnées d'entente illicite sur les prix des huiles et de la margarine. «Nous avons cherché et saisi des documents et des données électroniques dans les locaux de sociétés Unilever South Africa et Sime Darby Hudson and Knight», a précisé la commission dans un communiqué.

Sime Darby Hudson and Knight est un producteur sud-africain d'huiles et de graisses, filiale du géant malaisien Sime Darby Bhd, le plus grand producteur d’huile de palme au monde.

«La Commission estime que les informations qui seront obtenues à partir des perquisitions lui permettront de confirmer ou d’infirmer des informations selon lesquelles Unilever South Africa et Sime Darby Hudson et Knight ont pratiqué une entente  illégale», a déclaré le commissaire par intérim, Tembinkosi Bonakele.

Les deux entreprises ciblées par l’enquête ont indiqué qu’elles coopéraient pleinement avec la commission de la concurrence. «Nous sommes en train de recueillir davantage d'informations sur les enquêtes en cours sur des allégations de violation de la loi sur la concurrence sud-africaine», a souligné Sime Darby dans un communiqué.

La commission de la concurrence sud-africaine a infligé récemment une amende de 141,4 millions de dollars à quinze des plus grosses sociétés de construction locales pour truquage d’appels d’offres.

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Le PDG d’Unilever reçoit un méga bonus pour sa contribution au « développement durable »

Qui a dit que le développement durable était incompatible avec le profit ? Le patron de la multinationale de l’agroalimentaire Unilever, Paul Polman, vient de se voir octroyer, pour la première fois en 2013, une prime complémentaire de 508 458 euros. Une prime censée récompenser sa contribution à la « performance » du groupe en termes de « développement durable ». Apparemment, le conseil d’administration a estimé que ses 1,18 million d’euros de salaire, ses 700 000 euros d’avantages divers, ses 1,3 million d’euros de bonus « normal » et ses presque 4 millions d’euros de rémunération en actions – presque 8 millions d’euros au total ! – n’étaient pas à la hauteur pour le remercier comme il se devait de sa dévotion à la construction d’un avenir plus radieux pour l’humanité [1].ezrzerzeytyty

Ces dernières années, sous l’impulsion de Paul Polman, chantre du « capitalisme responsable » [2], Unilever s’est fait une réputation enviable dans le petit monde de la « responsabilité sociale des entreprises » (RSE) et du « développement durable ». Le Sustainable Living Plan (« Plan pour un mode de vie durable ») mis en place par le groupe anglo-néerlandais vise à diviser par deux l’empreinte environnementale du groupe et assurer des chaînes d’approvisionnement durables pour toutes ses matières premières clé, tout en continuant à gagner en parts de marché et en profitabilité.

Une conception de la responsabilité sociale pleine de trous

En termes d’image, les résultats sont là, puisqu’Unilever accumule désormais les certifications vertes ou éthiques. Elle figure régulièrement en tête des enquêtes d’opinion réalisées parmi les spécialistes du développement durable. Elle a aussi multiplié les partenariats avec les ONG, notamment Oxfam Royaume-Uni.

Mais sous couvert d’« intégrer les objectifs sociaux et environnementaux dans la stratégie d’ensemble d’Unilever », il s’agit surtout semble-t-il d’introduire une optique commerciale dans la gestion des problèmes de pauvreté et de dégradation de l’environnement. Les grandes causes sociétales défendues par Unilever sont ainsi solidement arrimées à la promotion de ses marques : l’hygiène et la lutte contre les maladies bactériennes en Afrique avec le savon LifeBuoy, la santé des femmes avec Dove, le changement climatique avec Ben & Jerry’s, la protection des forêts avec Lipton… Comme le dit Paul Polman, « les marques ont un rôle important à jouer » [3]… Sous prétexte de se concentrer sur les besoins des pauvres, notamment dans les pays émergents, il s’agit surtout de les accompagner vers le consumérisme.hjktrtrbbdf

Quant aux objectifs de réduction de la déforestation liée aux plantations d’huile de palme, qui sont au cœur de l’ambition environnementale du groupe [4], ils consistent essentiellement, jusqu’à présent, à racheter des certificats « verts » (certificats dits Greenpalm) à des producteurs labellisés par la « Table-ronde pour l’huile de palme durable » (RSPO) selon l’acronyme anglais. C’est-à-dire à payer de l’argent à des producteurs plus responsables pour pouvoir continuer à s’approvisionner comme d’habitude, tout en bénéficiant d’un label vert – un mécanisme assez similaire à celui des marchés carbone [5].

Quand la responsabilité sociale s’arrête à la porte des usines

Quant aux travailleurs d’Unilever eux-mêmes, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils brillent par leur absence dans cette vision de l’« entreprise durable ». Le Sustainable Living Plan n’inclut aucun objectif concernant les inégalités salariales. Ou la préservation de l’emploi et le traitement décent des salariés. En France, les salariés de l’entreprise Fralib en ont fait les frais. Le groupe Unilever a décidé en 2010 de fermer leur usine, au motif qu’elle ne serait plus assez compétitive. En réalité, selon les experts mandatés par les élus locaux, l’activité serait parfaitement viable si le groupe ne l’avait pas siphonnée financièrement pour en transférer les revenus en Suisse, et redistribuer ensuite aux actionnaires des milliards d’euros de dividendes [6].

Les anciens salariés de Fralib souhaitent poursuivre l’activité de production de thés et de tisanes (de marque Éléphant) sous la forme d’une coopérative, en utilisant des produits locaux. Mais ce n’est visiblement pas la conception du développement durable d’Unilever, qui refuse de leur céder la marque.

Le groupe Unilever s’est également retrouvé plusieurs fois sous le feu des critiques pour ses pratiques fiscales – en 2011, plus du quart de ses filiales étaient localisées dans des paradis fiscaux [7], et Paul Polman, « durabilité » ou pas, n’a pas hésité à menacer le gouvernement britannique de quitter le pays s’il ne baissait pas les taux d’imposition. C’est pourquoi Unilever est l’une des trois multinationales ciblées [8] par la campagne « Requins » lancée cette année par Attac. L’association appelle, en soutien aux Fralib, à boycotter les marques détenues par Unilever (Lipton, Sun, Omo, Maille, Amora, Cif, Knorr...) pour « libérer l’éléphant ». Le 15 mars aura lieu une première journée d’action dans toute la France (voir la carte des actions ici).

Olivier Petitjean, Observatoire des multinationales

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Unilever continue à faire le ménage dans ses marques

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 Unilever a annoncé, jeudi 16 janvier, la cession de sa marque Royal Pasta, aux Philippines à RFM Corporation, pour 47millions de dollars (35 millions d’euros). L’opération est modeste, mais elle illustre bien le grand ménage qu’a entrepris le géant anglo-néerlandais dans ses rayonnages. Unilever, qui possède des marques emblématiques comme Knorr, Dove, Lipton, Hellman’s, Rama ou Magnum s’est fixé comme objectif de réduire encore de 10% à 20% le nombre de ses références en 2014, après les avoir déjà élaguées de près de 20% en 2013. Des mesures annoncées alors qu’Unilever est confronté au ralentissement de sa croissance. Selon les chiffres publiés mardi 21 janvier, le géant anglo-néerlandais a vu son chiffre d’affaires pour 2013 décroître de 3%, à 49,8 milliards d’Euros. Il est repassé sous la barre des 50milliards, franchie en 2012 pour la première fois de son histoire. Paul Polman, son PDG a pourtant fixé un objectif de 80milliards d’euros de chiffre d’affaires en2020…

Le ralentissement des ventes est dû à un moindre dynamisme des pays émergents. Dans ces zones, où Unilever réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaires, les taux de croissance, qui restent toutefois vigoureux, sont passés de 11,4% à 8,7% entre2012 et 2013. Dans les pays développés, l’heure est à la décroissance, avec un repli de l’activité de 1,7%.

Tailler dans son portefeuille de marques est un moyen de se concentrer sur celles qui marchent. Cette stratégie n’est pas nouvelle pour le numéro trois mondial des produits de grande consommation. Depuis 2000, le nombre de marques du néerlandais est passé de 2000 à 400 ! En2013, le groupe a vendu sa marque de pâte d’arachide Skippy, très présente aux Etats-Unis mais aussi en Chine, à l’américain Hormel Foods pour 700millions de dollars. Puis il a cédé ses sauces américaines Wish-Bone et Western à Pinnacle Foods, pour 580 millions de dollars. Il s’est aussi dessaisi de sa marque d’huile Unipro en Turquie. Enfin, il s’est délesté de ses marques de produits de soin de la personne Soft&Beautiful, TCB et Pro-Line Comb-Thru au profit de la société Strengh of Nature… Les activités agroalimentaires sont les plus concernées par l’élagage. Et pour cause. M.Polman, le PDG d’Unilever, défend le positionnement unique du numéro trois mondial des produits de grande consommation, derrière les numéros 1 et 2 que sont Nestlé et Procter&Gamble (P&G). Unilever est tout à la fois présent dans l’agroalimentaire, mais aussi sur le marché des produits d’entretien de la maison et sur celui des produits d’hygiène-beauté. Dans ce portefeuille très diversifié, les taux de croissance respectifs des différentes activités ne sont pas comparables. En 2013, les ventes dans l’agroalimentaire sont quasi stables quand celles des produits d’entretien progressent de 8% et cellesdesproduitsd’hygiène-beautéde7,3%.

Pour Unilever, faire le tri dans ses activités a un double objectif. En cédant ses marques les moins dynamiques, il peut concentrer ses efforts d’investissement commercial et marketing sur un nombre réduit de marque, et il améliore ses marges. Ainsi en 2013, le géant anglo néerlandais a encore amélioré sa marge opérationnelle qui est  passée de13,8% à14,1%.Quant au bénéfice net, il progresse aussi de 11%, à 4,84 milliards d’euros. Unilever souhaite tout particulièrement concentré ses efforts sur ses «marques milliardaires », c’est-à-dire celles qui génèrent un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros. En 2012, Magnum et Sunsilk sont rentrés dans ce club très fermé, qui compte désormais 14 membres. Unilever n’est pas le seul groupe à mener à bien ce type de grand ménage. Son concurrent Nestlé, voyant son objectif de croissance pour 2013, compris entre 5% et 6% lui échapper, a décidé lui aussi de passer au peigne fin ses activités. En octobre, Paul Bulcke, son directeur général concédait que la vente de marques dont les performances n’étaient pas conformes aux attentes n’était pas à exclure. Immédiatement, les analystes citaient les produits de régime Jenny Craiget PowerBar, comme étant dans la liste. En novembre 2013, le couperet tombait sur Jenny Craig, une entreprise d’origine australienne. Le montant de la cession n’a pas été divulgué. Un mois plus tard, Nestlé a annoncé sa sortie du capital de son partenaire suisse Givaudan, un spécialiste des arômes et des parfums. La vente des 10% des parts qu’il détenait devrait rapporter 934millions d’euros au groupe de Vevey (Suisse). Nestlé restructure aussi ses activités en France. Il a décidé d’arrêter, en juin 2014, la production de plats cuisinés surgelés dans son usine de Beauvais, recentrée sur la fabrication de glaces. Le géant suisse s’est aussi délesté de ses eaux minérales régionales françaises comme Plancoët ou Carola. P.

 Depuis2000, le nombre de marques du numéro trois mondial des produits de grande consommation est passé de 2000 à 400 !

                                                                                                                          

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Unilever: bénéfice 2013 en hausse de 11%

Le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a publié un bénéfice net en hausse de 11% pour 2013, malgré des ventes en baisse ayant souffert du ralentissement économique sur les marchés émergents. Le bénéfice net part du groupe a atteint 4,84 milliards d'euros en 2013, sauvé par un résultat opérationnel en hausse de 8% sur un an. Les ventes ont quant à elles baissé de 3%, plombées principalement par le ralentissement économique dans les pays émergents, des taux de changes peu avantageux et un manque à gagner dû aux cessions. A périmètre comparable, les ventes se sont affichées en hausse de 4,3%.
"La croissance continue de ralentir dans les marchés émergents en raison de l'impact de l'incertitude économique et la dépréciation des devises", a indiqué Unilever dans un communiqué, précisant toutefois que ce sont toujours bien les marchés émergents qui tirent les ventes du groupe. Unilever a énormément investi dans les marchés émergents pour compenser la crise économique en Europe et aux Etats-Unis notamment, et il y réalise maintenant plus de la moitié de son chiffre d'affaires.
En Europe, les ventes se sont inscrites en baisse de 1,1% à périmètre constant lors de l'année 2013. "Les marchés développés sont restés faibles avec à peine quelques signes d'amélioration générale, et ce malgré des indicateurs macro-économiques plus positifs ces derniers mois".

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Salaire Paul Polman en 2012 1169000€, indemnités 308000€, Avantages 332000€, Bonus 2406000€, Retraites 134000€ et Actions attribuées 3290000€, un total de 7639000€!!!!

A l’occasion d’une présentation à Londres diffusée sur Internet, Paul Polman, le directeur général d’Unilever a annoncé la suppression de 2000 emplois et la restructuration du portefeuille de marques. 30% d’entre elles devraient être cédées pour permettre au groupe de se recentrer sur ses griffes milliardaires.

Succession de réorganisations

Le ralentissement de l’activité dans les pays émergents est la principale cause invoqué par le groupe pour passer, une fois de plus à l’acte. Le numéro deux mondial de la grande consommation réalise, il est vrai, plus de la moitié de son chiffre d’affaires dans les pays émergents, principalement en Chine et en Inde. Mais comme le rappelle le quotidien les Echos, en matière de restructuration, le groupe n’en est pas à son premier coup d’essai. Depuis 2000, les réorganisations se succèdent et ont déjà  abouti à la suppression de 1600 marques sur un total de 2000. Cette, fois, l’agroalimentaire, semble bel et bien être dans la ligne de mire. Paul Polman a fait part de son intention de céder des marques non stratégiques pour se recentrer sur les 15 marques milliardaires du groupe. Les margarines devraient en faire les frais, tout comme les soupes Knorr et les sauces mayonnaises Hellmann’s. Récemment ont déjà été cédés le beurre de cacahuète Skippy et les vinaigrettes Wishbone A la clé, l’objectif est de réduire les dépenses du groupe de 500 M€.

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Le géant anglo-néerlandais, Unilever, connu pour les marques Magnum, Lipton ou encore Dove, fait des économies suite au ralentissement des économies émergentes.

Unilever va faire un sérieux ménage dans sa gamme de produits. Le numéro deux mondial de la grande consommation veut la réduire de 30 % en 2014 après avoir supprimé 2.000 emplois cette année. Ce n’est pas la première fois qu’Unilever réduit sa masse salariale et sa gamme. A quelques pauses près, le groupe est en restructuration quasi permanente depuis l’année 2000. Il avait alors lancé un programme intitulé « Le chemin de la croissance », qui l’a amené à se débarrasser de 1.600 marques sur un total de 2.000.

Cette fois, a précisé le directeur financier, Jean-Marc Huet, la réorganisation concerne surtout la division agroalimentaire, où l’on trouve des grands noms tels que Lipton, Magnum, Knorr ou encore les mayonnaises Hellman’s. Unilever souhaitant se concentrer sur ses quinze marques milliardaires, il va céder toutes celles qui n’ont pas de caractère stratégique pour sa croissance. Ce qui n’exclut pas qu’il réalise parallèlement des acquisitions ciblées.

« Notre portefeuille global n’est pas encore au niveau de celui de nos concurrents  », a commenté Paul Pohlman, le directeur général. La bagarre avec Procter& Gamble, l’autre géant de la grande consommation est redoutable. Récemment, le groupe a vendu le beurre de cacahuète Skippy et les vinaigrettes Wishbone. Les saucisses Peperami intéressent le groupe irlandais Kerry qui semble tenir la corde. En perte de vitesse depuis des années, les margarines sont confrontées à la concurrence du beurre.

 

Poids des monnaies faibles

Unilever avait prévenu en septembre que le ralentissement de l’activité dans les pays émergents allait peser sur son activité au deuxième semestre. Paul Polman, le patron du groupe pense que cette situation va perdurer, en partie du fait de la moindre demande en provenance des pays avancés. Il estime de ce fait qu’il n’a pas d’autre choix que de réaliser des économies et de concentrer sur les marques vedettes d’Unilever.

En 2014, l’objectif est d’avoir réduit les dépenses de 500 millions d’euros. Le géant anglo-néerlandais réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaires sur les marchés émergents et notamment en Inde et en Chine. La faiblesse de la roupie indienne et indonésienne et du real brésilien ont ralenti la croissance des ventes.

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La réorganisation d’Unilever concerne surtout la division agroalimentaire, où l’on trouve des grands noms tels que Lipton, Magnum, Knorr ou encore les mayonnaises Hellman’s - DR

 

 

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"alors qu'il nous faudrait plusieurs vies pour gagner ce qu'ils ont, eux le gagnent en 1 an" 

 

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Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques a annoncé lundi la vente de ses marques Wish-Bone et Western, des sauces pour salade, à la société américaine Pinnacle Foods pour 580 millions de dollars (437 millions d'euros).
"Unilever a annoncé aujourd'hui avoir signé un accord pour la vente de ses marques de sauces pour salade Wish-Bone et Western à Pinnacle Foods", a indiqué Unilever dans un communiqué, indiquant espérer finaliser la transaction vers la fin du troisième trimestre ou au début du quatrième.

La fabrique où sont produites les deux marques n'est pas incluse dans la transaction et restera aux mains d'Unilever. Elle produira les sauces pour Pinnacle Foods en vertu d'un accord en vigueur pour une durée minimale de 12 mois.
"Wish-Bone est une marque très connue et la première marque de sauces pour salade italiennes aux Etat-Unis", a souligné le directeur d'Unilever-Amérique du Nord Kees Kruythoff, cité dans le communiqué.
"Alors que nous continuons à modifier notre en vue d'une croissance durable pour Unilever, ce changement va nous permettre de nous concentrer sur la croissance de notre portefeuille de base dans l'alimentaire", a-t-il ajouté.
Le chiffre d'affaires annuel de Wish-Bone et Western est approximativement de 190 millions de dollars (135 millions d'euros), a indiqué Unilever, selon lequel la transaction doit encore recevoir l'aval des autorités compétentes.

                         

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Il est difficile de s’attaquer au commerce équitable sans s’attirer les foudres de ses défenseurs. C’est pourtant ce qu’entreprend Donatien Lemaître avec brio dans le documentaire « Le business du commerce équitable » (France, 2013, 1h20), diffusé ce mardi à 22h25 sur Arte.

 commerce équitable

Donatien Lemaître montre au grand jour les problèmes de harcèlements sexuels sévissant dans les plantations d’Unilever au Kenya.

Le commerce équitable s’est développé. A-t-il réussi à garder ses objectifs initiaux ou a-t-il été récupéré par les multinationales en manque d’image ? Voici la question à laquelle a voulu répondre Donatien Lemaître dans « Le business du commerce équitable ».

Le label Fairtrade / Max Havelaar est le label du commerce équitable le plus répandu en Europe ; il est apposé sur 75 % des produits issus du commerce équitable. L’ONG internationale Fairtrade, responsable du label, représente aujourd’hui 1,3 million de producteurs et de travailleurs organisés au sein de plus de 1 100 groupes dans 70 pays. Elle travaille avec plus de 3 000 entreprises à travers le monde.

L’enquête de Donatien Lemaître montre comment les petits producteurs de cafés labellisés gagnent en général à peine plus que les autres producteurs. S’ils sortent de la pauvreté extrême, peuvent scolariser leurs enfants et recevoir des soins grâce à la prime de développement, ils ne sortent jamais réellement de la pauvreté. Dans une coopérative du Chiapas, au Mexique, Donatien Lemaître montre comment la prime de développement de 72 000 euros reçue en 2011 a servi à construire une pièce supplémentaire dans chaque maison avec un four écologique.

Et pourtant, même si les enseignes de la grande distribution déclarent ne pas prendre de marge supérieure pour ces produits, ce commerce fait leurs affaires. Les grandes marques ne s’y sont pas trompées : les glaces et barres chocolatées dans grandes multinationales déclinent désormais leurs produits en version « équitable ».

Philippe Juglar, ancien négociant de café, affirme que la totalité de la chaîne de l’équitable est payée par le consommateur. « Les intermédiaires, négociants, transporteurs, torréfacteurs, etc. ne font pas d’efforts sur leur marges parce que c’est du commerce équitable, et les distributeurs, je pense, en moyenne, ont plutôt une marge supérieure car ils font du commerce équitable », explique-t-il. Ces critiques sont bien connues et régulièrement adressées à l’encontre du commerce équitable, puisque rien n’encadre les marges de la distribution dans le cahier des charges de Max Havelaar.

Less plantations de bananes en République Dominicaine

La République dominicaine produit 35 % des bananes équitables produites dans le monde. Donatien Lemaître observe que, dans les plantations de bananes de République Dominicaine, des petits propriétaires ayant obtenu le label Max Havelaar ont pour main-d’œuvre des travailleurs haïtiens sans-papiers payés 4 à 5 euros par jour. Le petit producteur fait partie du processus, mais pas le travailleur. Ainsi, le commerce équitable a ses coopératives, ses programmes de développement, mais aussi ses forçats invisibles… Le problème apparaît également dans des grandes plantations labellisées, même s’il est vrai que les papiers des travailleurs y sont en règle. Max Havelaar y a donné son label aux grands propriétaires terriens, dont une Hollandaise possédant 215 ha de plantations.

 « Si les petits producteurs améliorent leurs conditions de vie, on oublie de dire qu’ils ont souvent des ouvriers qui continuent de vivre, eux, dans la misère », s’indigne Donatien Lemaître. « Pour certains produits comme la banane, l’organisation donne son label à de grands propriétaires terriens qui s’enrichissent grâce au système de prix garantis », précise-t-il.

Rainforest Alliance : l’équitable selon les multinationales

Donatien Lemaître s’intéresse aux multinationales de l’agroalimentaire et constate qu’au Kenya, le partenariat entre Rainforest alliance et Lipton (groupe Unilever) a profité à la marque et à la faune et à la flore locales, mais pas réellement aux travailleurs occasionnels des plantations de thé. Rainforest Alliance n’est pas du commerce équitable puisqu’il ne garantit pas de prix minimum aux producteurs et attire donc plus facilement les multinationales à la recherche d’image et de profits.

Rainforest Alliance certifie 14 000 hectares de thé pour Unilever au Kenya. 12 500 personnes vivent  dans les  villages construits aux abords des plantations. 4 000 travailleurs saisonniers rejoignent les rangs pendant les périodes de récoltes.

Trois travailleuses d’Unilever témoignent : le harcèlement sexuel des contremaîtres est monnaie courante dans les rangs de la plantation. Face à ce problème, Rainforest Alliance demeure pieds et poings liés, car le partenariat avec Unilever reste l’un de ses plus importants. Y renoncer entraînerait des pertes économiques considérables.

Max Havelaar réagit avant la diffusion du documentaire !

Max Havelaar n’a pas attendu la diffusion du documentaire pour réagir. Dans un communiqué en date du 2 août, l’association défend son action et précise surtout la dure réalité de terrain, loin de l’image idéale du commerce équitable, trop souvent véhiculée dans les médias.

Max Havelaar dit mettre en place un système de contrôle très strict, via l’organisme de contrôle Flo-Cert. Cet organisme dispose d’une centaine d’auditeurs dans le monde pour contrôler l’ensemble des coopératives et des paysans ayant le label Max Havelaar. Les contrôles ne pouvant pas se faire partout en permanence et les producteurs étant très éparpillés, savoir identifier les zones à risques est capital. Max Havelaar défend son mode de certification et rappelle qu’ « en 2012, FLO-CERT a suspendu au total 141 organisations de producteurs et 41 acheteurs (dont respectivement 35 et 12 ont au final perdu leur certification) ». Les pratiques déviantes seraient donc bien identifiées et les coopératives en question exclues du système.

Suite à l’adoption d’une nouvelle Stratégie sur les Droits des Travailleurs en 2012, « une révision complète  des cahiers des charges pour les organisations de producteurs qui ont une partie de leur  main d’œuvre salariée est en cours  afin d’améliorer la conformité avec les Conventions de l’OIT et afin de mieux responsabiliser les travailleurs sur les plantations », ajoute l’organisation.

Après la diffusion du documentaire, Max Havelaar a à nouveau réagit en répondant point par point aux critiques du documentaires. Leur réponse complète est retranscrite sur Max Havelaar répond au « business du commerce équitable ».

Ces explications suffiront-elles à garder la confiance des consommateurs ? « Un label éthique, c’est toujours mieux que rien du tout. Même s’il présente des imperfections, on a grâce à lui un début d’information sur la manière dont sont produits notre thé, nos bananes, notre café à l’autre bout du monde », reconnaît Donatien Lemaître. Pour un produit entièrement vertueux, il recommande de privilégier les petites boutiques, les circuits alternatifs et associatifs, comme Artisans du Monde qui refuse de travailler avec les grandes et moyennes surfaces, pour renforcer les systèmes alternatifs et éviter que la grande distribution s’enrichisse au tournant.

En avril 2013, Pascal Canfin, ministre délégué au Développement auprès du ministre des Affaires étrangères, et Benoît Hamon, ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation, ont présenté un plan de soutien au commerce équitable. Ce plan prévoit 7 millions d’euros de financement sur 3 ans et vise un triplement des ventes en 3 ans. Et pour cause : le panier moyen actuel de produits issus du commerce équitable ne s’élève qu’à 6,24 € par français et par an !

Auteur : Matthieu Combe

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Hindustan Lever Ltd, une filiale indienne de la multinationale Néerlando-britannique Unilever, ainsi que la multinationale américaine Monsanto ont recours, à grande échelle, au travail des enfants dans la production des semences de coton en Inde. Un nombre estimé à 25.000 enfants, surtout des filles, travaillent en moyenne de dix à treize heures par jour pour Hindustan Lever, et environ 17.000 enfants travaillent pour Monsanto et leur filiale indienne Mahyco.

Ces enfants ne reçoivent aucune éducation, gagnent moins de 40 centimes d’euro (Rs. 20) par jour et sont exposés à des pesticides toxiques (comme Endosulphan) pendant leur temps de travail. Plus de 11.000 enfants travaillent dans des conditions similaires pour les multinationales Syngenta (Suisse), Advanta (néerlando-britannique) et Proagro (détenue par le groupe Allemand Bayer).

Ce sont les conclusions de l’enquête effectuée par un chercheur indien, Dr. D. Venkateswarlu, pour le Comité indien des Pays-Bas.

Graines de coton: l’emploi principal des enfants !

  Unilever et Hindustan Lever

Unilever a informé la presse néerlandaise qu’il souhaite contribuer à trouver une solution au problème du travail des enfants dans la production de coton en Inde. Pourtant, dans leur communiqué de presse du 5 mai 2003, ils rejettent l’accusation de recours au travail des enfants.

Dans ce communiqué, ils affirment que les ONGs n’ont pas cherché à contacter Hindustan Lever. Mais ceci est faux. En Février 2002, les représentants du Comité Inde des Pays-Bas (ICN), la Confédération des syndicats néerlandais (FNV), Novib, Amnesty International Pays-Bas et l’ONG Fondation MV de l’Andhra Pradesh ont discuté de la question avec Unilever.

Unilever avait promis de poursuivre ce dialogue entre Hindustan Lever et la fondation MV. Mais cette promesse n’a pas été tenue.

Le jeudi 15 mai 2003, les représentants de ces mêmes organisations ont à nouveau rencontré les représentants d’Unilever à Rotterdam.

En Mars 2002, Hindustan Lever (HLL) a vendu sa « section semences » à sa filiale Paras Extra Seed Growth Seed (PEGS) et a formé une co-entreprise avec Emergent Genetics, une société de biotechnologie du secteur des semences basée aux Etats-Unis. Hindustan Lever détient 26% des parts de la société PEGS. Le reste est détenu par Emergent Genetics qui a aussi un accord de licence auprès de Monsanto pour l’utilisation de son gène BT terminator.

L’accès au produit BT Bolgard de Monsanto semble être indispensable commercialement pour le secteur de la semence de coton

Campagne européenne « Halte au travail des enfants – Leur place est à l’école »

Cette semaine, la campagne « Halte au travail des enfants – Leur place est à l’école » commence en Allemagne, en Hollande et en Irlande. Il s’agit d’une campagne de trois ans lancée par Concern en Irlande, Agro-Action en Allemagne, Hivos d’Inde et en Hollande le syndicats des enseignants, le Conseil indien de Hollande, la Confédération des syndicats.

La campagne s’inspire et travaille en étroite collaboration avec MV Foundation qui a oeuvré à ramener 150.000 enfants employés, à un enseignement à plein temps. L’Etat indien d’Andhra Pradesh a légiféré pour bannir le travail des enfants et se prononcer en faveur d’un enseignement à plein temps.

 

 

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UNILEVER dépense 4.5 milliards de dollars pour augmenter sa participation dans Hindustan.

Le néerlandais Unilever a annoncé qu'il augmente sa participation dans sa filiale indienne Hindustan Unilever de 52,48% à 75%.
Selon les termes de l'accord, Unilever paye 600 INR (11,23 USD) par action à Hindustan Unilever. L'offre correspond à 487 004 772 parts, soit 22,52% de participation.
Cette acquisition représente une étape supplémentaire dans la stratégie d'investissement d'Unilever dans les marchés émergents.
Le potentiel de croissance significatif d'un pays de 1,3 milliard d'habitants fait de l'Inde une priorité stratégique à long terme pour l'entreprise.
Hindustan Unilever, basée à Mumbai, Maharashtra, est la plus grande entreprise de biens de consommation de l'Inde et est impliquée dans les segments alimentaires suivants: sel Annapurna et farine, café Bru, thé Brooke Bond, courges Kissan, ketchups, jus de fruits et confitures; thé Lipton, soupes et nouilles Knorr, dessert glacé de Kwality Walls, articles de boulangerie et crème glacée Magnum.
Hindustan Unilever a déclaré un CA de plus de 270 milliards INR (3,8 milliards EUR) et un bénéfice net de plus de 38 milliards INR (0,5 Md EUR) pour l'exercice clos le 31 mars 2013.
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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Unilever Monde

Le groupe Unilever a mis sur la table 293 milliards de roupies (4,1 milliards d'euros) pour acquérir 75% de sa filiale en Inde où le marché des marques dans les produits de grande consommation alimentaire et cosmétique explose avec l'émergence des classes moyennes.

Unilever, qui détient actuellement 52,4% de Hindustan Unilever (HUL), souhaite acquérir 487 millions d'actions supplémentaires, soit 22,52% du capital. La procédure d'offre sera lancée en juin à 600 roupies par action, soit une prime de 20,6% par rapport au prix de clôture lundi (497 roupies).

Ce projet, qui a fait bondir le titre de HUL de 20% à la Bourse de Bombay, "est un nouveau jalon dans la stratégie d'Unilever d'investir sur les marchés émergents", a déclaré Paul Polman, directeur exécutif d'Unilever, dans un communiqué.Picsou UNILEVER

HUL a fait état lundi d'une hausse surprise de 14,7% de son bénéfice net pour les trois premiers mois de l'année, à 7,87 milliards de roupies.

Numéro un en Inde, le groupe anglo-néerlandais distribue les marques de cosmétiques et de soins du corps Fair and Lovely, Dove et Lux. Il possède un immense réseau de distribution dans des milliers de supermarchés et de détaillants.

 Les analystes jugent positivement les ambitions d'Unilever dans la troisième économie d'Asie malgré le ralentissement de la croissance qui devrait atteindre 5% cette année, soit sa pire performance en dix ans.

"L'Inde est l'un des plus grands marchés de consommation au monde et nul ne peut l'ignorer", a noté Anil Talreja chez Deloitte.

Le secteur indien de la distribution est estimé à 490 milliards de dollars (375 milliards d'euros), dont les biens de grande consommation représentent 70%, selon Ankur Bisen du cabinet de conseil Technopak.

L'Inde a lancé un train de réformes destinées notamment à ouvrir les secteurs de la distribution, de l'assurance et de l'aviation aux investissements étrangers.

Il a assoupli l'an dernier la loi encadrant les investissements directs étrangers dans la vente de détail dans le but de doper l'emploi et l'implantation de grandes firmes comme les suédois H&M et Ikea ou encore l'américain WalMart.

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