SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Catalogne. Nissan confirme les suppressions d’emplois alors que la grève se poursuit

La grève illimitée lancée le 4 mai par les travailleurs de Nissan en Catalogne continue. Cependant, malgré maintenant près d'un mois de grève, l'entreprise a déclaré que la décision de fermeture de l'usine était irréversible.

Automobile

Crédit photo : AFP

A Barcelone, depuis le 4 mai, des milliers de travailleurs de Nissan font grève, manifestent et bloquent les routes pour s’opposer à la décision de l’entreprise de fermer l’usine d’ici décembre. Le géant automobile représenterait à lui seul en Catalogne, Ávila et Cantabria, plus de 4200 emplois directs, mais aussi plus de 25 000 emplois parmi toutes les entreprises dépendantes au secteur.

Le 4 mai, en pleine pandémie, l’entreprise avait ordonné aux travailleurs de reprendre le travail pour terminer 1300 camionnettes Mercedes inachevées, avant de fermer l’usine à la fin de l’année. Un plan que les travailleurs avaient rejeté en bloc, car il ne promettait ni un avenir après cette commande, ni la réincorporation de l’ensemble des travailleurs à l’usine : « Nous ne somme pas disposés à accepter qu’ils nous utilisent pour produire ce qui les intéresse et honorer leurs contrats pour ensuite nous jeter ».

Peu après les annonces de fermetures, des travailleurs ont bloqué des rues et ont manifesté à l’extérieur de l’usine et se sont mis en grève illimitée.

Le comité d’entreprise, composé de travailleurs liés à Podemos (CC.OO) et de syndicats de l’Union générale du travail (UGT), a tout fait pour contenir la grève jusqu’à la réunion administrative des dirigeants de Nissan le 6 juin, insistant pour dire que Nissan pourrait revenir sur sa décision.

La ministre de l’économie Nadia Calviño, a également tenté d’apaiser la colère des travailleurs en affirmant qu’il fallait trouver « une solution alternative » à la fermeture.

Cependant, le président de Nissan Europe, Gianluca De Ficchy, viens d’annoncer que la décision de fermer l’usine de Barcelone a été prise et est « irréversible ».

La situation risque malheureusement d’être bientôt la même ailleurs. Récemment, Renault a annoncé le début d’une vague de fermetures et de licenciements de 15 000 emplois dans le monde, dont 4600 en France. On peut d’ores et déjà prévoir que des luttes similaires à celle-ci va avoir lieu également dans les mois à venir en France. Pour que chacun ne se batte pas contre les mêmes ennemis les uns après les autres de manière isolée, les luttes des travailleurs de l’automobile doivent se soutenir et s’unifier au-delà des frontières nationales et en lien avec d’autres secteurs du monde du travail, car les entreprises elles, n’hésitent pas à licencier et s’attaquer aux conditions de travail, au détriment des leurs salariés, et ce peu importe le pays.

publié par REVOLUTION PERMANENTE

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