SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

+10% pour l’électricité, soins moins remboursés : un budget 2024 en forme de guerre aux travailleurs

Augmentation du prix de l’énergie, baisse des remboursements des frais de santé, Bruno Le Maire et Gabriel Attal multiplient les annonces pour faire des économies. Avec son budget 2024, le gouvernement s’apprête à faire payer durement la crise aux travailleurs, quoiqu’il en coûte.

Austérité

Capture d’écran BFM TV

 

Ce mardi, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures, dont la hausse de 10% des tarifs réglementés de l’électricité à compter du 1er août, prévoyant ainsi un effort « d’une ampleur inédite au moins depuis 2015 » pour le budget 2024

Prix de l’électricité, santé : le gouvernement prépare une nouvelle cure austéritaire

Le ministre du Budget Gabriel Attal demandait déjà un « effort global » de la part de la population le 12 juillet dernier. Dès avril, le gouvernement affichait vouloir « désendetter la France » pour préparer une nouvelle cure austéritaire. Pour diminuer la dette publique de 2% d’ici 2027, le ministre des comptes publics déclarait, en chœur avec Bruno Le Maire que « la France doit reprendre le contrôle de sa dette » et demandait en mai dernier aux ministères de réduire leur dépense de 5 %.

C’est désormais acté, le gouvernement prévoit « cinq années d’austérité » pour faire reculer la dette française, et compte faire peser cette charge sur les travailleurs. Ainsi, Gabriel Attal déclarait le 12 juillet dernier dans une interview donnée au Figaro : « Nous assumons préférer un désendettement volontariste, mais progressif, à une austérité qui aurait des conséquences néfastes sur l’activité économique ». Comprendre : le gouvernement tapera dans les services publics pas dans les multiples cadeaux faits au patronat.

Ainsi, le budget 2024, avec son objectif affiché de réduction des dépenses publiques de 4,2 milliards d’euros, comportera un nombre conséquent d’attaques sur l’accès à la santé, à l’éducation et à l’énergie. Pour appliquer ce budget austéritaire, des « économies » sont prévues sur tous les fronts.

Après l’augmentation de 15% du prix de l’électricité en février, le gouvernement annonce une augmentation de 10% en août, en préparation de l’hiver. Tout le budget 2024 sera dans cette veine et frappera en premier lieu les travailleurs, entraînant également des coûts importants pour les plus petites entreprises, comme les boulangeries, et les collectivités territoriales, ce qui annonce de nouvelles coupes budgétaires à cette échelle également.

Côté santé, Gabriel Attal annonce la couleur : « sur le budget de la Sécurité sociale, j’assume de dire qu’il faut prendre des mesures pour stopper la progression du nombre d’arrêts-maladie ». À la suite de la campagne sur la prétendue fraude sociale, le gouvernement a prévu un renforcement des contrôles concernant les arrêts maladies avec l’objectif d’économiser 200 millions d’euros. À cela s’ajoute la réduction du remboursement des frais dentaires ou encore le doublement de la participation forfaitaire lors des consultations médicales pour les patients majeurs aujourd’hui fixée à un euro. Pas d’effet néfaste sur l’activité économique comme le dit Attal, seulement sur la santé des plus précaires.

Défense des « classes moyennes », hausse du budget militaire : la macronie à droite toute

Cette cure d’austérité vient concrétiser le discours du gouvernement sur la « fraude sociale », attaquant les précaires au motif de la « défense des classes moyennes ». Gabriel Attal revendique ainsi que « le désendettement du pays est avant tout un engagement à l’égard de la classe moyenne, de ceux qui travaillent, qui payent des impôts et qui seraient condamnés à payer dans quelques années l’addition de mauvais choix budgétaires », avant de résumer les objectifs du budget 2024 : « qui vise à désendetter le pays, à soutenir les classes moyennes et à lutter contre les fraudes ».

Ce discours de stigmatisation des précaires au prix de la défense d’une « classe moyenne » fantasmée s’inscrit dans l’offensive du gouvernement à la suite de la réforme des retraites, revendiquant protéger la classe moyenne pour justifier ces attaques sur le RSA et contre les migrants. Comme nous l’écrivions dans un précédent article, cette rhétorique vise à séparer les travailleurs les mieux payés du reste du salariat pour les rapprocher de la petite bourgeoisie afin de cibler les « assistés » et les plus précaires. En réalité, c’est l’ensemble des travailleurs qui subiront le coût de l’inflation et des attaques de la macronie sur le marché du travail.

Pourtant, certains domaines sont préservés de la coupe des dépenses publiques : la Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur a ainsi augmenté de manière historique les fonds de la police : plus 15 milliards d’euros de budget entre 2023 et 2027. De la même manière, la Loi de Programmation Militaire récemment adoptée consacre 413 milliards d’euros au budget de l’armée pour les sept prochaines années, afin de le porter à 68 milliards d’euros par d’ici à 2030. Ainsi, le budget alloué aux munitions dépassera à lui seul les économies par lesquelles le gouvernement a justifié sa réforme des retraites !

En ce sens, le discours du gouvernement sur le budget s’accompagne de surenchères en matière de sécurité. Interrogé sur la menace du 49-3 et de la motion de censure qui, crise politique oblige, plane sur le budget, Gabriel Attal a affirmé que « les oppositions qui souhaitent nous renverser devront expliquer pourquoi elles veulent priver les Français d’un budget pour payer nos policiers, nos soldats, nos enseignants », cherchant sans honte à assimiler les enseignants aux policiers, gendarmes et militaires qui ont réprimé comme jamais dans les quartiers populaires à la suite des émeutes, ou encore à Mayotte avec l’opération Wambushu.

Ce budget politiquement marqué très à droite est annoncé dans un contexte de fragilité du macronisme et de ses difficultés à obtenir des majorités au Parlement. Il confirme aussi que, pour nous faire payer la course aux armements de l’impérialisme français et les multiples cadeaux au patronat, Macron n’est pas prêt de suspendre ces attaques contre les travailleurs. Alors que les directions syndicales organisent le retour au dialogue social, ce budget anti-ouvrier et anti-précaire doit appeler une réaction d’ensemble.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Un tournant stratégique pour Unilever

Alors que les coûts augmentent fortement, trouver la juste équation entre hausse des prix, maintien des volumes et compétitivité reste un défi pour le groupe, qui mise sur les économies pour pouvoir continuer à investir dans son portefeuille de marques. Son action reste digne d’achat.

Après l’échec de la tentative de rachat par Kraft Heinz, qui avait mis 143 milliards de dollars sur la table en 2017, les rumeurs d’acquisition ou de scission d’Unilever refont surface. En février dernier, ne voyant guère de synergie entre des marques alimentaires comme Knorr et la branche entretien (Cif) ou produits personnels (Dove), deux grands actionnaires ont exigé une refonte en profondeur du modèle du géant de la grande consommation. L’investisseur activiste Nelson Peltz, dont le fonds spéculatif Trian Fund Management a acquis environ 1,5% du groupe, début 2022, leur a emboîté le pas. Il avait déjà travaillé chez Heinz avec le Néerlandais Hein Schumacher, qui a rejoint Unilever en octobre dernier en tant que directeur non exécutif.

Le 1er juillet, Unilever a adopté une nouvelle stratégie, fruit d’une restructuration qui scinde l’activité en cinq divisions: Beauty & Wellbeing, Personal Care, Home Care et Nutrition, qui affichent toutes un chiffre d’affaires (CA) similaire, et Ice Cream, un peu plus petite. Le groupe fait également la part belle au développement durable et s’est fixé plusieurs objectifs ESG. Il entend accélérer sa croissance aux Etats-Unis, en Inde, en Chine et dans les pays émergents, en misant sur des marques fortes.

Au premier trimestre, Unilever a réalisé un CA supérieur aux prévisions. Le CA sous-jacent a augmenté de 10,5%, avec des volumes en baisse de 0,2% seulement. Le CA des marques les plus importantes a même gagné 12,1%, ce qui témoigne du fort pouvoir de fixation des prix du groupe. Alors que les coûts augmentent fortement, trouver la juste équation entre hausse des prix, maintien des volumes et compétitivité reste néanmoins un défi pour Unilever, qui mise sur les économies pour pouvoir continuer à investir dans son portefeuille de marques.

Après ces bons résultats, Unilever estime que la croissance du CA sous-jacent de 2023 se situera dans la partie supérieure de sa fourchette prévisionnelle (de 3 à 5%); au fil des mois, la croissance sera de moins en moins imputable à la hausse des étiquettes. La marge d’exploitation sous-jacente devrait atteindre au moins 16% en 2023 (16,1% en 2022). Unilever affiche une bonne santé financière, avec une dette nette de 23,7 milliards d’euros à fin 2022 (un an plus tôt: 25,5 milliards), grâce surtout à des cessions, et malgré des rachats d’actions à hauteur de 1,5 milliard d’euros et des effets de change négatifs. Le ratio dette nette/cash-flow d’exploitation (Ebitda) était de 2,1 au 31 décembre 2022 (fin 2021: 2,2).

Les intentions de Nelson Peltz ne sont pas claires mais la présentation de la vision de Hein Schumacher apportera des éléments de réponse. Le groupe saura-t-il faire fi des pressions extérieures et améliorer encore ses performances? A 16%, la marge d’exploitation actuelle est encore loin des 18,5% de jadis. Une fois que l’inflation des coûts aura diminué, les investissements dans des marques fortes devraient porter leurs fruits.

Le ratio cours/bénéfice d’Unilever est largement inférieur à celui du groupe suisse Nestlé (23) ou de l’américain Procter & Gamble (25), ce qui reflète les doutes des actionnaires. En outre, les concurrents affichent des marges bénéficiaires plus élevées (17,1% chez Nestlé, 23% chez Procter & Gamble).

Conclusion

La nouvelle stratégie devrait remettre le groupe à flot; en cas d’échec, une scission nous paraît possible. Au vu, surtout, du potentiel de ses marques fortes, nous recommandons toujours l’achat de cette valeur défensive, particulièrement indiqué dans le contexte incertain que nous connaissons.

Publié par trends.levif.be

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Oui, le recul de l'âge de départ en retraite va coûter plus cher que le maintien de l'âge existant ! Une réforme injuste, violente, imposée par 49-3, dont l'unique argument était de «faire des économies».

Tout ça pour ça !

Oui, le recul de l'âge de départ en retraite va coûter plus cher
«LA RÉFORME DES RETRAITES ENTRAÎNERA PLUS DE COÛTS QUE SI ELLE N'AVAIT PAS ÉTÉ ADOPTÉE»
 
C'est un rapport publié le 13 juillet par le Comité de suivi des retraites, un groupe d’experts qui se fonde sur les données du Conseil d’orientation des retraites.
«À l’horizon 2070, le montant des dépenses pour les pensions pourrait être plus élevé de 9,5 milliards d’euros par rapport à la situation où la loi serait restée inchangée».
Oui, le recul de l'âge de départ en retraite va coûter plus cher que le maintien de l'âge existant ! Une réforme injuste, violente, imposée par 49-3, dont l'unique argument était de «faire des économies». Tout ça pour ça !
La CGT dès le début du mouvement, proposaient une solution simple pour permettre l'équilibre du système social : l'augmentation massive des salaires qui aurait mécaniquement fait augmenter les cotisations tout en augmentant la qualité de vie .
«Soyez fiers d'être des amateurs»
E. Macron aux députés LREM février 2020.
 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
10% HAUSSE DE L'ÉLECTRICITÉ : LE POUVOIR CHOISIT L'INFLATION SPÉCULATIVE
INDEXATION DES SALAIRES SUR LES PRIX
10% HAUSSE DE L'ÉLECTRICITÉ

Publié par Info'Com-CGT

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Avec le projet de loi "plein emploi", le gouvernement s'attaque aux plus fragiles dont les travailleur·euses handicapé·es qui seront utilisé·es comme variable d'ajustement du marché du travail.

Loi "plein emploi" : les handicapé·es réquisitionné·es !
Loi "plein emploi" : le diable se cache dans le détail

La reconnaissance du statut de travailleur∙euse handicapé∙e va être élargie non plus aux seules personnes qui en font la demande, mais aussi attribuée automatiquement aux accidenté∙es du travail, victimes de maladies professionnelles, titulaires de l’Allocation Adulte Handicapé, titulaires d’une pension d’invalidité ou d’une carte « mobilité inclusion » avec mention « invalidité » et même aux mineurs ayant été accompagnés par une MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapés) pendant leur scolarité.

Lorsqu’une personne inscrite comme demandeur d’emploi obtiendra une reconnaissance administrative de son handicap (RQTH, Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé), l’opérateur France Travail en sera automatiquement informé
Une manne de travailleurs précaires

Par cette reconnaissance, l’opérateur pourra orienter la personne dans le milieu dit « protégé » des ESAT ou des Entreprises Adaptées, où le droit du travail, le SMIC, la cotisation sociale n’existent toujours pas.

En effet, les entreprises employant les travailleurs handicapés dans le milieu dit « protégé » sont reconnues comme des établissements médico-sociaux, alors même que ces derniers réalisent des chiffres d’affaires importants.

Pour qui les profits ?

Cette extension large de la notion de travailleurs·euses handicapé.es, prévue par la proposition de loi, est aussi une aubaine pour les employeurs du privé : toutes les entreprises de plus de 20 salariés ont l’obligation d’embaucher 6% de travailleurs handicapés dans leurs effectifs, sous peine de payer une contribution financière.

L’arrivée massive de nouveaux travailleur∙ses reconnu∙es automatiquement comme handicapée·s, sans leur avis, permettra aux employeurs d’échapper aux sanctions financières. 

Le handicap est un combat syndical
Le travailleur handicapé doit être l'égal de tous les travailleurs·euses
Pour la CGT : 
  • La perte d'autonomie ne doit plus être un élément discriminant dans l'entreprise ;
  • Ce n'est pas à l'humain de s'adapter au travail.
  • Cela passe par un renforcement des aménagements des postes, une médecine du travail pouvant remplir ses fonctions, l'interdiction des licenciements pour inaptitudes, des lieux de travail réellement accessibles, un droit à la retraite anticipée, etc...
  • Le travail ne doit pas être source de handicap : il est nécessaire de développer des politiques de prévention en santé au travail et de reconnaissance de la pénibilité.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Le réquisitoire de Max Blumenthal à l'ONU - journaliste américain contre le rôle des ÉTATS-UNIS en UKRAINE

Un journaliste américain courageux, Max Blumenthal a été invité à s'exprimer devant le Conseil de sécurité de l'ONU sur le rôle de l'aide militaire américaine à l'Ukraine dans l'escalade du conflit avec la Russie et les véritables motifs du soutien de Washington à la guerre par procuration de Kiev.

VOIR LE LIEN CI-DESSOUS :

EMPIRE ROMAIN DEVENU FOU : UNE ÉNORME CORRUPTION

Max Blumenthal est un journaliste américain qui a été invité à s’exprimer devant le Conseil de sécurité de l’ONU sur le rôle de l’aide militaire américaine à l’Ukraine dans le conflit avec la Russie et les véritables motifs du soutien de Washington à la guerre par procuration menée par Kiev à son profit.

Elle démontre s’il en était besoin qu’il existe des contradictions aux États-Unis devant l’effondrement politique et moral de l’oligarchie au pouvoir à Washington. L’Ukraine est un des pays les plus corrompus du monde, les États-Unis aussi.

Cette intervention courageuse qui pointe des évidences, fait apparaître en contrepoint l’ahurissante stupidité servile des autorités françaises et systèmes médiatiques dans notre pays.

Régis de Castelnau

POURSUIVRE LA LECTURE :

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

La violence sociale a toujours été, depuis  des millénaires, un accélérateur de notre histoire.

Pour ne remonter qu'au Moyen-âge, les émeutes populaires qui jalonnent les siècles, répondent toutes au climat d'injustices commises par ceux qui détiennent l'autorité et l'exercent sans mesure : les seigneurs, dont ,en premier, les féodaux du coin et leur suzerain, le souverain, leurs fonctionnaires zélés sur le terrain et l'Eglise qui exige sa dîme, l'impôt si lourd à supporter, les exactions des seigneurs en quête de gibier. Et aussi, la chasse aux sorcières des religions majoritaires, qui ne font pas  de quartier des ouailles qui pensent autrement ,leur infligeant massacres, supplices et mises au bûcher.

Toutes ces violences exercées sur les plus humbles ont conduit ceux-ci à se révolter spontanément, avec comme armes, tout ce qui leur tombait sous la main, sans égard pour ceux qui défendaient l'ordre ancien, y compris des innocents qui passaient par là.

Leur colère était au niveau des injustices qu'ils subissaient...

Qui, aujourd'hui,  leur reprocherait ?

L’historiographie contemporaine a pris l’habitude d’appeler ces révoltes paysannes « Jacqueries », venant du mot « Jacques ». Il s’agit d’un terme péjoratif employé par les nobles pour parler des paysans.

Les premières grandes jacqueries sont signalées en Normandie en 996 et 1095. Suivront des soulèvements dans la région de Laon en 1175, en Picardie en 1251 (révolte des Pastoureaux). En 1320, le soulèvement des « néo-Pastoureaux » touche aussi bien la Normandie que le Limousin et le Périgord.

Mais la jacquerie la plus fameuse est la « Grande jacquerie » du 21 mai au 10 juin 1358 qui touche le Beauvaisis. En effet, menée par Jacques Bonhomme (de son vrai nom Guillaume Caillet), cette révolte paysanne a pris une tournure politique en cherchant à faire sa jonction avec la municipalité de Paris en lutte contre le pouvoir royal.

Il y a donc aussi des révoltes en milieu urbain.

Une révolte d’importance, celle des « Maillotins » à Paris de mars 1382 à janvier 1383. Au départ, il s’agit d’une révolte fiscale. Le 1er mars 1382, les ouvriers et les artisans parisiens se révoltent et sont rejoints, de suite, par les paysans de Clichy et des Ternes.

Ils s’emparent alors de 2 000 gros maillets de plomb, arment 20 000 hommes et s’en prennent aux banquiers et aux collecteurs d’impôts. Ils vont auto-administrer la ville jusqu’au 1er décembre, date du retour du roi Charles VI et de son armée. N’étant pas encore des régicides, ils laissent entrer les troupes royales dans la capitale. Dès janvier 1383, ces dernières vont se livrer à une féroce répression. Les chefs maillotins seront arrêtés, torturés et exécutés.

Presque 500 ans avant la Commune de Paris !

La colère noire des populations victimes du pouvoir et de son oppression sont comme la peste noire : elle emporte tout sur son passage.

Tout çà pour dire que si encore aujourd'hui des émeutes de catégories qui se trouvent rejetées, ignorées, discriminées, ne font pas le tri dans leur colère, qu'elle s'en prennent souvent aux apparences, aux symboles du pouvoir, à leur voisin de misère...

Elles agissent sans stratégie, sans organisations structurées pour les guider. Mais par simple réflexe d'autodéfense contre l'autorité.

Dans nos banlieues et dans nos villes, les derniers soulèvements de colère s'en sont pris malheureusement aux biens de gens comme eux, à leurs voitures, aux écoles et centres sociaux, dont ils ont le sentiment d'être, culturellement, exclus.

Et les gamins de douze ans aux premiers rangs des saccages, sont héritiers des familles immigrées désocialisées, qui vivent d'expédients pour survivre. Et mettre le feu aux bagnoles, c'est pour eux, un jeu d'enfant.

Leur haine proclamée vise en premier lieu la police, qui peut les tuer en toute impunité.

Toutes ces raisons sont-elles de nature à applaudir des formes d'action inadaptées, rejetées par la population, se trompant souvent de cibles. Ce qui isolent les révoltés dans leur combat.

Mais, est-ce de leur faute si ils en sont-là ?

Abandonnées par parti et syndicats, dont l'objectif  visait  à établir une autre société où domineraient la justice sociale et le progrès, nos « révoltés » d'aujourd'hui se trouvent sans guide  et sans perspective pour changer leur vie et pour faire d'eux faire des citoyens conscients que, sans révolutionner le système dominé par l'argent, il n'est pas d'autres  voies pour changer le monde ! 

Et que leurs feux de joie,  des incendies de voitures, celles de leurs voisins,  et de bâtiments municipaux n'ouvrent  aucune perspective, mais leur isolement dans leur propre classe. 

Mais qui leur dira avant la prochaine explosion ?

JEAN LÉVY

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
MAGOUILLE de chiffres et PROPAGANDE : la réalité du TRAVAIL en France...

Surfant sur le fait que le taux de chômage est à son niveau de 1982, « le plus bas depuis 40 ans», le gouvernement a lancé une opération de propagande pour tenter de convaincre les Français que le « plein-emploi » serait à portée de main. La situation est en fait bien moins rose que ce que montre une lecture trop rapide des chiffres. La hausse de l’emploi est réelle, mais cette dynamique n'est pas ce qu'elle semble être, et les causes devraient plutôt nous alerter...

L’ ARTICLE COMPLET AVEC TOUTES LES SOURCES DE LA VIDÉOS ET PLUS ENCORE : 

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La papeterie de Condat licencie la moitié des salariés après avoir touché 33 millions d’argent public

Fin juin, le groupe Lecta, propriétaire des papeteries de Condat en Dordogne, a annoncé la suppression de 187 emplois. Après un investissement massif d’argent public, ces licenciements montrent le mépris du patronat pour les ouvriers.

Mépris Patronal

[Crédit photo : CGT Dordogne]

Le 20 juin dernier, le groupe espagnol Lecta, propriétaire de la papeterie de Condat-sur-Vézère (Dordogne) a annoncé la fermeture d’une ligne de production, menaçant ainsi 187 postes sur les 420 que comptent l’usine. Un attaque scandaleuse contre les salariés de l’entreprise et ses sous-traitants. Les syndicalistes présents dans la grève estiment ainsi que pour un emploi perdu à la papeterie ce sont trois emplois qui sont menacés en Dordogne.

Une manœuvre sur les chiffres pour faire passer la pilule

Pour justifier ces licenciements, le groupe a usé de méthodes scandaleuses en présentant les chiffres de début 2023. Selon l’élu CGT au CE des papeteries Eric Pestourie pour France Bleu : « on sait que dans la Papeterie, les chiffres peuvent varier d’une année sur l’autre. On a fait une très bonne année 2022 et là, on nous sort les chiffres de début 2023 ».

Patricia Canto, technicienne de maintenance, délégué FO et secrétaire CSE témoigne : « le groupe est un fonds de pension, ce qui les intéresse c’est l’argent et pas les hommes. Là, ils veulent délocaliser la production en Espagne et en Italie. Ça ne met pas en danger que l’usine, mais les sous-traitants, les commerçants, les artisans, tous le bassins de vie. Quand on pose les questions sur la stratégie dans les autres entreprises du groupe en Espagne et en Italie, on ne nous répond pas ».

En réaction, le mercredi 12 juillet, un millier de personnes - employés, commerçants, élus et habitants - ont manifesté dans les rues du Lardin-Saint-Lazare (Dordogne) en scandant « Si l’usine ferme, le village meurt ! ». Patricia Canto qui travaille depuis 35 ans dans l’usine nous témoigne : « J’en ai connu des plan sociaux, mais pour celui-ci, les gens prennent plus conscience. Toute l’usine a manifesté son mécontentement, des ouvriers aux anciens directeurs en passant par les cadres ».

Et pour cause, à cheval sur les commune de Condat-sur-Vézère (882 habitants) et Le Lardin-Saint-Lazare (1 672 habitants), cette usine est depuis sa création en 1907, un fleuron de l’industrie locale. Avec l’arrivée en 1962 d’une deuxième machine permettant, elle, la fabrication de papier couché, l’usine a multiplié son nombre d’employés par deux, passant à un millier de salariés et devenant dès lors, le premier employeur privé de la Dordogne. C’est cette machine, la ligne 4, qui est aujourd’hui menacée.

Dans les villes et villages aux alentours, le travail aux « papettes » concerne parfois plusieurs générations. Frédéric, ouvrier à la papeterie, revient pour Sud-Ouest sur cette période : « Avant ça embauchait à tour de bras […] Mon grand-père a été viré en 1936 pour avoir fait la grève. Il a été rembauché après la guerre. On a construit notre vie ici. Je ne sais pas ce qu’on deviendra si on perd notre travail ».

Mme Canto rajoute : « C’est une tragédie si l’usine vient à fermer. Un plan social ça laisse toujours des cicatrices, tant pour ceux qui partent que pour ceux qui restent. Nous sommes très en colère car nous, on pense qu’on pourrait faire du papier sur le site. On cherche comment garder la machine, les salariés en fabricant d’autres types de papiers ». La détresse provoqué par l’annonce de cette fermeture a poussé un cuisinier au suicide dans la nuit du 27 au 28 juin. Père de famille et cuisinier employé par une entreprise sous-traitante pour les papeteries, son emploi était directement menacé par la fermeture.

Au micro de France 3 Périgord, Eric Pestourie, élu CGT, témoigne suite au suicide de son collègue : « C’est une conséquence que l’on craignais. C’est le scénario catastrophe car on est jamais à l’abris du début d’une série. C’est humainement très compliqué pour nous d’en discuter avec la direction. Déjà on est fortement opposé à ce PSE (plan de sauvegarde de l’emploi), maintenant on doit assimiler le fait qu’un de nos collègue salarié a mis fin à ses jours. Je ne sais pas s’ils n’ont pas de scrupule ou pas eux. Nous on le dis depuis toujours : eux ils voient les chiffres, nous on voit l’homme, et nos collègues ».

Le plus grand sauvetage industriel en Nouvelle-Aquitaine transformé en catastrophe sociale

Mais ce ne sont pas les premiers licenciements dans l’usine. Racheté par le groupe espagnol Lecta en 1998, l’usine subit de plein fouet la crise économique de 2008 avec la suppression d’une centaine d’emplois par le groupe dont les services supports avec la recherche.

En 2013, les patrons réitèrent l’opération en supprimant la ligne 6 et ses 144 salariés. Devant la chute de la production, l’Etat et la région octroient une aide de 33 millions d’euros au groupe en 2019. Sur cette aide, 14 millions ont été octroyé par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie pour construire une nouvelle chaudière. Les 19 millions d’euros restant sont un prêt sans intérêt de la part de la région Nouvelle-Aquitaine. Selon Alain Rousset, président PS du conseil régionale, il s’agit du « plus grand plan de sauvetage industriel en Nouvelle-Aquitaine ».

Cette manne d’argent public considérable a été utilisé par le groupe pour licencier massivement comme il l’avait annoncé à demi-mot quand, en 2019, il assurait qu’il ne licencierai pas d’un coup les 400 salariés de l’usine.

Pour en finir avec la casse sociale, nationaliser sans rachat et mettre sous contrôle des travailleurs les entreprises

Après avoir encaissé l’argent public, et annoncé la suppression de la moitié des emplois de l’usine, poussant un salarié au suicide, le groupe Lecta met en péril des centaines de familles du bassins industriels périgordins. Plus largement, cette casse sociale financé par de l’argent public et qui dure depuis bien trop longtemps, fait écho à d’autres situations similaire.

C’est le cas pour le sous traitant aéronautique Latécoère qui délocalise une partie de son activité, notamment l’usine de Montredon installée depuis cinq ans, et menace de supprimer 150 emplois. Ou bien le cas des AHG Médical qui ferme ses portes après 3 ans d’existence et l’encaissement de 8 millions d’euros d’argent public.

Là encore, le projet industriel a été financée en grande partie par de l’argent public. Face à ces scandales, il n’y a aucun compromis à faire. Seule l’interdiction des licenciements, la nationalisation sans indemnités ni rachat des entreprises et leur mise sous contrôle des salariés peut éviter le carnage social et maintenir une production nécessaire pour répondre à la demande qui est bien présente.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Macron hué sur les Champs-Elysées, le militant Ritchy Thibault interpellé…un 14 juillet sous tension

Entre les huées du chef de l’État et l’arrestation du militant Ritchy Thibault sur les Champs-Élysées, la crise politique s’est invitée au défilé militaire du 14 juillet, censé marquer la fin des « 100 jours d’apaisement » promis par Emmanuel Macron.

« Macron démission »

Crédits photo : capture d’écran BFMTV

A 10 heures ce vendredi matin, le traditionnel défilé militaire du 14 juillet s’élançait sur les Champs-Élysées. Une mise à l’honneur des forces militaires de l’impérialisme français dans un contexte belliqueux international, où ont défilé réservistes, marins, légionnaires, avions de défense déployés dans l’Est de l’Europe sous les yeux intéressés de Narendra Modi, chef réactionnaire de l’État indien et « invité d’honneur » d’Emmanuel Macron.

Pourtant derrière la tentative de démonstration de force se cache (mal) la tension qui règne au sommet de l’État. La journée devait marquer la fin des « 100 jours d’apaisement » pour sortir de la bataille des retraites, mais l’explosion de colère dans les quartiers populaires suite au meurtre policier de Nahel a de nouveau plongé le gouvernement dans la crise, le forçant à changer ces plans, jusqu’à l’annulation du discours de bilan qu’avait annoncé le président lui-même en avril dernier.

Une crise politique qui est loin d’être refermée et qui s’est invitée jusqu’au défilé du 14 juillet : lors de son arrivée sur les Champs-Élysées, Macron a été copieusement hué par la foule sous les cris de « Macron démission », qui semble désormais accompagner le président dans chacun de ses déplacements.

Pourtant, le gouvernement avait pris ses dispositions pour empêcher toute forme de contestation de s’exprimer. Interdiction des feux d’artifice, annulations des festivités, mobilisation de 130.000 policiers…par crainte d’une reprise de la mobilisation après les révoltes, le gouvernement a débloqué des moyens massifs pour le 13 et le 14 juillet. Un dispositif répressif d’ampleur dont le militant Ritchy Thibault a de nouveau fait les frais : présent sur les Champs-Élysées ce vendredi matin, il a été interpellé et placé en garde-à-vue avant-même le passage d’Emmanuel Macron.

A l’inverse d’une reprise en main ou un « retour à l’ordre », ce 14 juillet, le colossal dispositif policier déployé, les émeutes de ces derniers jours dans les quartiers populaires ou les huées qui accompagnent désormais Macron à chacune de ses sorties apparaissent comme les symptômes de la crise politique de laquelle le gouvernement n’arrive pas à sortir. Et pour se faire, il faudra plus qu’une fête nationale.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Les saintes huiles minérales

et les sulfureux

gaz à effets de serre

encenseront la cérémonie.

Le mérite, cela se récompense.

Si tu affiches ton expertise pour

  • Refuser d’augmenter les salaires

  • Tenir tête et réprimer les grévistes

  • Racketter les automobilistes à la pompe,

  • T’appuyer sur toutes les dictatures pour asseoir tes profits

  • Investir dans les énergies fossiles avec des bombes carbone en Afrique,  

  • Participer consciemment à l’effondrement climatique

  • Piller les ressources naturelles,

  • Creuser un projet écocide en Ouganda et en Afrique du Sud,

  • Menacer la sécurité du Havre et de tout l’estuaire de la Seine

  • Accumuler des milliards sur la destruction de la planète

  • Et pour cela t’attribuer une rémunération de conquistadors ,

Pour récompenser tes talents de géodestructeur  et champion de l’évasion fiscale, Officier de la Légion d’honneur Bercy te proposera et le 14 juillet, Macron te fera.

Publié par www.cap-etboussole.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

REPRIS de Commun Commune

 

 

Affiche du PCF en 1982

 

Avec le Traité de l'Atlantique Nord - l'OTAN - signé en 1949 par la Sainte-alliance des États impérialistes, menée par les États-Unis contre la Russie  soviétique, une troisième guerre menaçait en Europe, traité qui s'étend jusqu'à nos jours..

Durant des décennies, face à cette politique de « guerre froide » menée par le pouvoir en place, qu'il se revendique du libéralisme ou qu'il se prétende social-démocrate, ou d'une « troisième force » alliant les deux tendances, l'opposition active et révolue des forces populaires, menées par le Parti Communiste Français et la CGT, faisaient contre-poids  en faveur  de la Paix.

Des millions de Français, y compris au-delà de l'opinion progressiste, manifestent alors contre l'arme atomique, avec l'Appel de Stockholm, et dénoncent en permanence l'antisoviétisme et les campagnes bellicistes qui s'affichaient partout en France. Des manifestants en nombre et résolus « accueillent » le général US Ridgway à Paris...

Et au-delà des périodes de détente internationale, l'action contre la guerre menaçante se poursuit. Ainsi, dans les années 80, les Etats-Unis déploient leurs fusées de longue portée Pershing en Allemagne, face à la Russie.

Le PCF, le Mouvement de la Paix en France comme en Europe se mobilisent contre cette provocation à l'égard de Moscou...

Et aujourd'hui ?

Un nouveau conflit mondial menace à partir de la guerre menée en Ukraine par l'OTAN et l'Union européenne - dont la France - qui alimentent le brasier en fournissant les armes, le matériel militaire contre la Russie. Cet acte de guerre  de notre propre gouvernement est doublé d'une propagande massive pour préparer les esprits à l'idée de conflit ouvert avec Moscou et Poutine.

Face à ce déferlement, en France, ni le PCF, ni la CGT n'élèvent la voix. Pire, au nom du Parti communiste, son secrétaire national se fait partisan de la France dans l'OTAN ! 

Heureusement, sur notre continent, des voix s'élèvent contre la guerre Et en France, calme plat !

Nous en sommes-là. Et pourtant, notre peuple ne veut pas la guerre, mais il faut le réveiller avant qu'il ne soit trop tard...

JEAN LÉVY

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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