SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
LIVRET A - NOUVEAU COUP CE 13 JUILLET : DES MILLIARDS DÉTOURNÉS AU PROFIT DES BANQUES, COUP PORTÉ CONTRE L’INDEXATION.
 
LE LIVRET A, SOUS MACRON, AU LIEU DE PROTÉGER L’ÉPARGNE DES FRANÇAIS LES PLUS MODESTES, EST DEVENU UN OUTIL DE SPOLIATION.
LIVRET A - NOUVEAU COUP CE 13 JUILLET : DES MILLIARDS DÉTOURNÉS AU PROFIT DES BANQUES, COUP PORTÉ CONTRE L’INDEXATION.

Publié par Info'Com-CGT

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Le 14 juillet 2023, le premier ministre indien Narendra Modi, adepte des idées d’extrême droite, paradera à Paris en qualité d’invité d’honneur d’Emmanuel Macron pour la fête nationale. La CGT s'y oppose fermement !

Non à l'extrême droite sur les Champs Elysées

Tout un symbole ! Pour clôturer les "100 jours d'apaisement", le président de la République a fait le choix d'inviter Narendra Modi, premier ministre de l'Inde, au traditionnel défilé militaire du 14 juillet.

 

Modi est un dirigeant d'extrême droite

 

Peu connu du grand public en France, Modi est à la tête de l'Inde depuis 2014. Leader du Bharatiya Janata Party (BJP), ses fondateurs glorifiaient Mussolini et Hitler. Dans les années 2000, Modi était interdit d’entrée sur le territoire états-unien pour avoir couvert, alors qu’il était gouverneur de la province du Gujarat, les pogroms antimusulmans qui avaient fait plus de 2 000 morts.

Depuis son accession au pouvoir, il met en place une politique nationaliste, antisociale et raciste inspirée des plus sombres pages de l’histoire du XXème siècle: oppositions réprimées, institutions garantissant le contre-pouvoir entravées, attaques violentes contre les minorités religieuses, manuels d'histoires réécrits, ...

 

La plus grande démocratie au monde est devenue le pays des plus grandes discriminations. 

 

Avec des associations & des syndicats, la CGT a dénoncé dans une tribune, publiée sur Médiapart, la venue du premier ministre [lire la tribune ]. 

"Pendant ses mandats la répression et la violence d’État subies par la société civile, les journalistes, les avocat·es ou les syndicalistes n’a cessé de croître . Amnesty international a dû quitter le pays. Il mène aussi une politique discriminatoire à l’encontre des populations musulmanes."

Si le syndicalisme relève en Inde d'une longue tradition centenaire, la répression féroce a entraîné un changement considérable alors que l'Inde a connu des grèves intersyndicales et des manifestations géantes par le passé.

Sa volonté de casser le syndicalisme se retrouve aussi auprès des organisations internationales. Ainsi, sous la Présidence indienne du G20 : le gouvernement Modi a refusé la participation des syndicats indépendants.[lire la note du secteur international de la CGT]. 

 

La présence de Modi est une insulte aux idéaux de la Révolution française.

 

Le 14 juillet marque l'adhésion de la République aux droits humains et le refus de tous les despotismes. Aussi, la fête nationale ne peut souffrir d’être associée à la figure, aux idées et aux pratiques du dirigeant indien. C'est pourquoi la CGT dénonce sa participation et a demandé l'annulation de la présence de Narendra Modi aux cérémonies sur les Champs Élysées.

 

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Pas étonnant que Le Point insiste  sur l'appréciation positive de la réunion par la secrétaire générale de la CFDT.

Qui n'oublions pas est dans la continuité des orientations suivies par Laurent Berger : c'ets-àdire une orientation conciliante à l'égard du patronat et du pouvoir s'inscrivant dans la pratique du " dialogue social ", sans revendications " excessives " bien sûr et sans remise en cause du système d'exploitation et de domination qui constitue le coeur du capitalisme.

____________________________

SOURCE : Le Point

 

Donner un « nouvel élan » au dialogue social. C'était l'objectif d'Élisabeth Borne qui a reçu mercredi les partenaires sociaux à Matignon, avec la volonté de jeter les bases du nouveau « pacte de la vie au travail » voulu par Emmanuel Macron, après la douloureuse crise des retraites, une rencontre jugée « utile » dans les rangs syndicaux.

À la sortie du rendez-vous d'environ deux heures avec les représentants des cinq organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC) et des trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P), Élisabeth Borne a salué « un agenda social ambitieux, très dense ».

Marylise Léon (CFDT) a de son côté évoqué « une réunion utile qui permet d'avoir quelques actes posés » : « Il y aura bien l'ouverture d'une négociation – ou de plusieurs négociations, ça reste à définir à la rentrée – sur les enjeux du travail », dont l'emploi des séniors.

« La rentrée sociale »

« La réunion d'aujourd'hui marque l'échec consternant des 100 jours annoncés par le président de la République », a tranché de son côté Sophie Binet (CGT). « Ce que nous avons engagé aujourd'hui, c'est une reprise en main qui marque le début des quatre prochaines années », a-t-elle affirmé, rappelant que « l'intersyndicale se retrouvera fin août pour débattre de la situation sociale et des modalités de la rentrée sociale ».

La dernière réunion multilatérale à Matignon avec les huit partenaires sociaux remonte à mars 2021. Début avril, en pleine crise des retraites, les syndicats avaient été reçus ensemble par Borne, écourtant la réunion après avoir demandé le retrait de la réforme.

Élisabeth Borne a introduit la réunion en félicitant la nouvelle secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, élue le 21 juin, et Patrick Martin, qui remplacera Geoffroy Roux de Bézieux à la tête du Medef le 17 juillet.

« Je souhaite poursuivre un travail riche et constructif avec vous comme avec l'ensemble des partenaires sociaux », a dit Borne. Elle a de nouveau promis une « transposition fidèle » des accords qu'ils pourraient trouver entre eux.

La réunion, qui intervient au moment où la perspective d'un remaniement occupe les esprits, permet à Borne de se projeter au moins jusqu'à l'automne, enjambant l'échéance des « cent jours » décrétés par Emmanuel Macron pour relancer son quinquennat après la crise des retraites.

Les salaires au menu

Les participants ne sont pas partis d'une page blanche, s'appuyant sur la feuille de route issue des discussions menées en juin par les syndicats et le patronat.

Emploi des séniors, parcours professionnels, prévention de l'usure professionnelle, accompagnement des reconversions professionnelles, compte épargne temps universel, sur lesquels les partenaires sociaux sont convenus de négocier, étaient au menu des échanges.

L'enjeu était de savoir quelle place le gouvernement entend prendre dans ces discussions et notamment s'il veut s'inscrire dans le cadre de l'article L1 du Code du travail qui prévoit que le gouvernement encadre les négociations par un document d'orientation.

Sophie Binet (CGT) a salué, à l'issue la réunion, de la part de Borne « un frémissement d'autonomie face au patronat en annonçant un cadrage gouvernemental sur l'emploi des séniors et sur l'usure professionnelle », mais « cela reste timide ».

Autre sujet pressant, l'assurance-chômage, dont les règles expirent le 31 décembre, Matignon prévoyant d'envoyer le document de cadrage aux partenaires sociaux « pour la fin juillet ».

Mais, comme pour les précédentes négociations sur ce thème, il est probable que la discussion entre les partenaires sociaux tourne court et que le gouvernement reprenne in fine la main.

Les syndicats ont eu également à cœur de mettre sur la table les sujets sur lesquels le dialogue est fermé avec le patronat, qu'il s'agisse de la révision des ordonnances réformant le Code du travail de 2017, de la conditionnalité des aides publiques aux entreprises ou des salaires.

« On a échangé sur la question numéro un des travailleurs qui est la question du pouvoir d'achat », a indiqué Marylise Léon.

 

« Il y a un enjeu à la rentrée de travailler sur la question des salaires », a-t-elle ajouté, précisant avoir aussi renouvelé la demande de « conditionner un certain nombre d'exonérations de cotisation pour les entreprises qui ne jouent pas le jeu de la négociation sur les salaires ».

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
PILLAGE ET AGRESSION CONTRE L'ASSURANCE MALADIE : LE POUVOIR EST DEVENU ENRAGÉ.

Publié par Info'Com-CGT

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Evénements annulés, déploiement de la police : pour Macron, le 14 juillet ne sera pas une fête

Après les révoltes, les festivités du 14 juillet deviennent un véritable casse-tête pour le gouvernement qui craint une reprise de la mobilisation. Interdiction des feux d’artifice, annulations des festivités, moyens massifs de répression : affaibli et enlisé dans une crise politique majeure, le gouvernement continue d’affermir sa réponse autoritaire.

14 juillet sous haute tension

Crédit photo : doubichlou14

Une réponse autoritaire face à la crainte de la reprise des révoltes

A quelques jours du 14 juillet, l’édition 2023 s’annonce extrêmement délicate pour le gouvernement. Si, pour l’Etat français, cette journée est censée être une célébration de l’impérialisme mettant en scène la « grandeur de la Nation française », les cinq mois de mobilisation contre la réforme des retraites et la révolte des banlieues empêchent Macron de faire de la fête nationale une célébration de ses « Cents jours d’apaisement ». Après six jours de révolte dans les quartiers populaires, le gouvernement est à présent terrifié face à la possibilité que le 14 juillet puisse de nouveau catalyser les colères et marquer une reprise des émeutes. Dans ce sens, Emmanuel Macron montrait déjà son inquiétude la semaine dernière face à l’arrêt des révoltes, affirmant qu’il fallait voir « ce que donneront le 13 et 14 juillet » et qu’il s’agissait « de rester en alerte maximale ».

Un scénario de reprise des émeutes que le gouvernement veut donc à tout prix éviter et face auquel il a d’ores et déjà annoncé une réponse sur le terrain répressif. Si certaines communes ont décidé d’annuler les festivités d’elles-mêmes, Elisabeth Borne a déclaré de son côté lors d’un entretien pour Le Parisien la mise en place de « moyens massifs pour protéger les Français » durant « deux jours sensibles ». Alors que près de 45 000 policiers et gendarmes, dont les unités spéciales, ont été déployés au plus fort des émeutes, entraînant plus de 4 000 arrestations, nul doute qu’une telle déclaration promet un nouveau déploiement d’ampleur des forces de l’ordre pour empêcher toute expression de colère contre Macron.

Plus concrètement, Elisabeth Borne a annoncé avoir signé ce dimanche un décret interdisant la vente, le port et le transport de feux d’artifice afin « de prévenir les risques de troubles graves à l’ordre public au cours des festivités ». Devenu le cheval de bataille du gouvernement, ce décret lui permet d’élargir encore plus le cadre de la répression et cible tout particulièrement les jeunes de banlieues.

Enfin, dans la lignée des déclarations de Macron prenant les réseaux sociaux pour responsables de la diffusion de la révolte, le ministre délégué chargé de la transition numérique Jean-Noël Barrot a annoncé ce lundi matin sur France Inter avoir demandé aux principales plateformes « de veiller à ce que les paramètres, les fonctionnalités de leurs services ne viennent pas à être dévoyés au service de rassemblements émeutiers ». Plus particulièrement, la géolocalisation se trouverait dans son viseur car elle « a été identifiée comme ayant été dévoyée pour faciliter la formation d’émeutes ».

Un 14 juillet qui met en exergue la faiblesse de Macron

Ce 14 juillet est donc placé sous le signe de la répression du côté de l’exécutif. Une situation particulièrement détonante avec la volonté d’Emmanuel Macron affichée en avril dernier de faire de la fête nationale une journée de bilan des « Cent jours d’apaisement », censés tourner la page douloureuse des retraites. Loin d’avoir repris en main la situation, le soulèvement des banlieues est venu au contraire renforcer la crise ouverte dans laquelle se trouvait déjà le gouvernement, et rend d’autant plus compliquée une sortie par en haut pour ce dernier.

Preuve en est la confusion persistante autour d’un remaniement, tant sur son contenu que sur son annonce, prévue initialement lors d’un discours le 14 juillet. Si Libération affirme ce lundi qu’Emmanuel Macron aurait pris sa décision, les tergiversations et les hésitations dévoilent l’impasse dans laquelle se trouve la macronie. Qu’à seulement trois jours du 14 juillet, l’exécutif ne sache pas si le Président de la République prononcera un discours pour la fête nationale, parle de la faiblesse du gouvernement qui craint le moindre faux pas pouvant raviver des braises encore chaudes. « C’est sûr que si le Président parle et qu’après, ça pète à nouveau, on passe un pour des idiots », explique dans ce sens un député macroniste à BFM TV. Quoiqu’il en soit, le Président ne peut que continuer à avancer quoiqu’il en coute, et ses annonces seront scrutées de très près.

Bénéficiant d’une marge de manœuvre quasi nulle, Macron joue donc la montre. Alors qu’un accord avec Les Républicains semble toujours impossible et que les contradictions au sein du camp présidentiel font pencher la balance vers un maintien de Borne faute d’alternative, ce 14 juillet va jouer comme un révélateur de l’incapacité de Macron à se renouveler. La victoire du mouvement anti-raciste ce samedi, qui a mis en déroute la politique de Darmanin en tenant la marche à Paris malgré les interdictions, aggrave la crise politique persistante. Une démonstration, à son échelle, des potentialités que pourrait avoir un front unique du mouvement ouvrier et social contre la politique antisociale et raciste de Macron, de la droite et de l’extrême droite.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

REPRIS du site Initiative communiste :

Nous vous proposons une traduction de l’article « Les ouvriers de Tesla se mobilisent pour un syndicat, la compagnie répond avec des licenciements massifs », écrit par Arjae Red publié le 17 février 2023 sur le site du Workers World Party, une organisation marxiste-léniniste aux États-Unis avec laquelle le PRCF entretient des liens. Il nous paraît important de faire connaître la lutte des travailleurs de Tesla aux États-Unis, alors qu’il semble qu’une usine Tesla pourrait ouvrir en France.

Un témoignage venu de l’Etat de New York qui démontre qu’au cœur du centre impérialiste que sont les USA, l’exploitation par les capitalistes fait rage, mais qu’elle trouve sur son chemin la résistance de classe des travailleurs. Un témoignage qui montre aussi combien loin de la modernité dont elle tente de s’attribuer l’image, la firme d’Elon Musk demeure dans les vieilles pratiques de répression, qui ont plus à voir avec les filatures et usines du XIXe siècles qu’avec un nouveau monde. Et il utile de rappeler que Macron avait cru bon de s’afficher il y a quelques semaines avec Elon Musk, l’ancien monde parlant avec l’ancien monde qui ! les travailleurs, en France comme aux USA ne doivent pas être dupes. La modernité comme l’avenir c’est de se débarrasser de l’exploitation, ce qui passe par la socialisation des moyens de productions. Afin que la valeur produite servent aux besoins de l’Humanité, et non à gaver des coteries de milliardaires réactionnaires. Ca c’est révolutionnaire.

Buffalo, État de New York – Les travailleurs de l’usine de Tesla de Lackawanna, près de Buffalo, ont lancé une campagne de syndicalisation le 14 Février 2023. Ils cherchent à être représentés par Workers United (le même syndicat qui a organisé avec succès le premier syndicat reconnu à Starbucks, aux États-Unis, également à Buffalo.

Starbucks Workers United représente désormais presque 300 boutiques. Les salariés de Tesla qui participent au comité d’organisation ainsi que des membres de United Workers venant d’autres entreprises telles que Starbucks ont tracté devant l’usine le jour de la Saint Valentin ; ils ont donné des cartes de la Saint-Valentin sur le thème de la syndicalisation, accompagnées d’un lien qui permettait de signer une carte syndicale. De nombreux travailleurs ont été réceptifs à ces cartes, et certains ont exprimé de l’enthousiasme à l’idée qu’un syndicat s’implante enfin dans les usines Tesla.

La répression syndicale commença peu après le tractage. La page twitter du syndicat (@united_tesla) fut d’abord masquée. Elon Musk, le PDG de Tesla, est désormais le propriétaire de Twitter, ce n’est donc pas une surprise. De la même façon que l’entreprise avait bloqué certains moyens de communication sur les lieux de travail, elle frêne désormais les travailleurs qui tentent de trouver du soutien grâce aux réseaux sociaux.

Pire encore, le jour suivant l’annonce de la syndicalisation, Tesla vira environ 30 employés, suivis d’autres licenciements les jours suivants. Selon les employés avec lesquels Workers World a parlé, on comptabilise jusqu’à 40 salariés licenciés. L’entreprise affirme que ces licenciements étaient liés à une évaluation des performances routinière, et avaient été décidés la semaine précédant l’annonce de l’action syndicale.

De nombreux travailleurs pensent qu’il s’agit d’un mensonge, étant donné que ces évaluations ont lieu une fois tous les six mois, et que la prochaine n’était pas prévue avant le mois de mars. Un certain nombre d’entre eux se rappellent que ces résultats d’évaluation arrivent souvent en retard, et qu’il est donc inhabituel et suspicieux de les voir arriver si tôt. Les salariés ont remarqué que le nombre d’employés licenciés était en hausse par rapport aux évaluations précédentes.

Les tactiques d’intimidation de Tesla

Le Workers World a interviewé Al Celli, l’un des militants au sein du département autopilote/ technologie, qui a fourni un témoignage glaçant des licenciements : « Lorsque quelqu’un allait être viré, ils envoyaient les managers et ils leur tapotaient l’épaule. Ils apportaient une boîte et leur disait de ranger les affaires sur leur bureau. Ils ferment aussi immédiatement les comptes Tesla des employés, afin de ne pas être contactés.

Quand Celli vit un ami proche et collègue être approché par les managers, le collègue demanda s’il allait être viré, et les managers, sans même le regarder dans les yeux, avaient simplement acquiescé. Celli a déclaré : « Certains salariés ont même vu leurs supérieurs avant et ont demandé s’ils allaient être virés ; ont leur a dit non, mais ils ont tout de même été renvoyés. » Tesla a cultivé une atmosphère de peur et d’angoisse, qui déshumanise et provoque du mal-être chez les travailleurs qui voient leurs collègues être renvoyés sous leurs yeux, et s’en retrouvent à se demander s’ils seront les prochains.

De plus, les employés sont obligés de continuer le travail après avoir vu leurs collègues se faire licencier, sinon ils risquent de ralentir leur cadence, de ne pas atteindre leurs quotas, pour ensuite finir sur la sellette. Des employés au sein du comité d’organisation syndical ont confirmé que certains des salariés renvoyés faisaient parti du comité.

 Il est probable que Tesla licencie de nombreux travailleurs, et non uniquement des syndicalistes, ce qui donne l’impression que l’entreprise ne fait pas de répression syndicale, tout en continuant d’instiller la peur chez les salariés. licencier des employés qui ne soutiennent pas nécessairement le syndicat n’en fait pas moins un acte de répression syndicale, et d’ailleurs, ces actes renforcent la volonté de nombreux travailleurs d’avoir un syndicat. « Beaucoup de personnes disent que, même si elles ne soutenaient pas la syndicalisation auparavant, ésormais c’est le cas, car leurs emplois sont en jeu. La peur de l’emploi  »at-will »* s’est vraiment installée, parce que désormais les gens comprennent ce que cela signifie vraiment », a expliqué Celli. Suite à ces licenciements, Workers United a déposé une plainte pour pratiques déloyales auprès de la Commission nationale des relations de travail des États-Unis (The National Labor Relations Board).

En plus de ces nombreux licenciements, Tesla a emprunté les méthodes de Starbucks et a amené des équipes des départements des ressources humaines depuis de la Californie afin de surveiller le lieu de travail. Il est évident que les grandes multinationales capitalistes travaillent ensemble lorsqu’il s’agit d’écraser les travailleurs. C’est une raison de plus pour que les travailleurs s’unissent, peu importe leur secteur d’activité ou leur nationalité, afin de lutter contre leurs oppresseurs communs.

Le comité d’organisation de Tesla a reçu un important soutient de la part des membres de Workers United dans la ville, ainsi que de la part d’autres syndicats et organisations ouvrières. La section de Buffalo du Workers World Party a fait don de quelques dizaines de vestes réfléchissantes à porter lors de leur tractage de la Saint-Valentin. «

Le soutien que nous avons reçu de l’extérieur nous a vraiment remonté le moral », a dit Celli. « La meilleure façon de nous soutenir est de nous suivre sur les réseaux sociaux. Il faut amplifier les voix des travailleurs, et faire en sorte que les gens sachent ce qu’il se passe. »


Suivez Tesla Workers United sur twitter : @united_tesla et instagram : teslaworkersunited

 

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
par François Lapierre

 

Les produits de plusieurs grandes marques, comme Unilever et Coca-Cola, pourraient bien être disparaitre des rayons des magasins Intermarché et Netto.
 

Tensions persistantes entre distributeurs et industriels

Intermarché gronde : les produits Coca-Cola et Unilever menacés de disparition
Thierry Cotillard, président du groupement Les Mousquetaires (les enseignes Intermarché et Netto) a émis la possibilité de supprimer des rayons certains produits de grandes multinationales, tels que Coca-Cola et Unilever. Lors d'une interview sur BFMTV, le dirigeant a laissé planer la menace d'une réduction de la variété de produits de ces grandes marques au profit des marques distributeur, qui séduisent de plus en plus de consommateurs. Ainsi, il a pris pour exemple la possibilité qu'à partir de mars 2024, les supermarchés offrent seulement une sélection réduite de 30 produits Coca-Cola, au lieu des 50 actuellement disponibles.

Cette démarche est une réponse au refus de certains industriels de négocier des baisses de prix malgré les pressions exercées par le gouvernement. Cotillard a pointé du doigt les pratiques de certaines entreprises, comme Unilever, qui augmentent les prix en modifiant le packaging de leurs produits. Cependant, malgré ces obstacles, il note que des améliorations sont en cours, avec l'anticipation de baisses de prix sur plusieurs centaines de produits en septembre.
 
 

Face à l'inflation, une menace de disparition de certains produits

En ce qui concerne l'avenir, Cotillard est optimiste et espère que la pression exercée sur les multinationales se traduira par des baisses de prix de 3 à 5%, voire 10% sur certains produits dès mars 2024, un événement qu'il surnomme « mars vert ». Cette menace intervient alors que la hausse des prix à la consommation s'est établie à 5,1% en mai sur un an, tandis que celle des produits alimentaires a atteint 14,1%. Malgré l'engagement pris par les soixante-quinze plus grands industriels en mai de renégocier les prix avec les distributeurs, la majorité d'entre eux a refusé, selon Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie.

Les distributeurs, quant à eux, ont accepté de prolonger jusqu'à la fin de 2023 l'opération du trimestre anti-inflation. Ils se sont engagés à vendre une sélection de produits à des prix les plus bas possibles, une formulation qui leur laisse cependant une marge de manœuvre importante. 
 
Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Contrairement au récit mensonger colporté par les médias et la social démocratie, le conquis des congés payés ne doit rien à Léon Blum mais tout à l'action des travailleurs, aux grèves et aux occupations d'usine de 1936

 

_______________

SOURCE : le site CGT

Les congés payés, d'où ça vient ?
En cette période estivale, la CGT revient sur l'histoire de la lutte pour obtenir les congés payés.
ImagetteEn 1936 après un mouvement de grève massif, les travailleurs et travailleuses accompagné·es par la CGT ont gagné deux semaines de congés payés.

En 1936 après un mouvement de grève massif, les travailleurs et travailleuses accompagné·es par la CGT ont gagné deux semaines de congés payés.

Pour la première fois, des ouvriers et des ouvrières ont pu partir en vacances. « Être en congés en étant payé, c’était le miracle » raconte un métallo savoyard.

La CGT s’investit alors pleinement dans l’accompagnement des salarié·es au delà du travail.

Elle contribue à l’essor du tourisme populaire avec la multiplication des colonies pour enfants, et la création d’un bureau de tourisme. 

En 1945 et 1946, c’est la création des Comités d’Entreprise. La gestion des activités sociales passe entre les mains du mouvement ouvrier, qui en fera un puissant outil au service de l’émancipation.

En 1956, la troisième semaine est votée. En 1969 la quatrième, une des revendications de Mai 68. En 1982 on gagne la cinquième semaine.

La réduction du temps de travail est dans le sens de l’histoire. Mais elle n’en reste pas moins une affaire de rapport de force avec le patronat.

Encore aujourd’hui, une large partie des travailleurs et travailleuses ne peuvent pas partir en vacances. Alors continuons à nous battre pour de meilleurs salaires et pour un droit au temps libre ! 

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Une réunion au sommet entre les pays d'Amérique Latine (33) rassemblés en organisme intergouvernemental et l'Union Européenne doit se tenir les 17 et 18 juillet à Bruxelles.

Le texte initial envoyé par l'Union Européenne comportait le soutien à Kiev et l'invitation à ce sommet de Volodymyr Zelensky a été rejeté par les membres de la CELAC.

Une information sur laquelle " nos " médias sont parfaitement " discrets " !

Ainsi la tentative d'embarquer l'Amérique Latine dans le soutien à l'occident et à l'OTAN constitue un revers magistral dans la tentative d'isoler internationalement la Russie.

Un fait majeur qui devrait servir d'exemle à la gauche française embourbée dans le soutien au récit otanesque promu dans tous les organes de presse de notre pays!

Ainsi les chances d'une PAIX juste et d'une sécurité collective pour tous les peuples et les états de la région peut-il réellement progresser contre la tentative récurrente de nous embarque dans une guerre qui profite aux seuls Etats-Unis!

 

____________________

 

La CELAC :

La Communauté d'États latino-américains et caraïbes est un organisme intergouvernemental régional qui regroupe les 600 millions d'habitants des trente-trois États d’Amérique latine et des Caraïbes. Elle est créée le 23 février 2010 lors du sommet du Groupe de Rio à Playa del Carmen au Mexique.

SOURCE : Euractiv

 

Les pays d’Amérique centrale et latine ont repoussé les tentatives de l’UE visant à obtenir le soutien du continent pour l’Ukraine et ont appelé à des réparations coloniales dans une contre-proposition de projet de déclaration du prochain sommet avec l’UE, consulté par EURACTIV.

Les chefs d’État et de gouvernement de 33 membres de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) devraient se rendre à Bruxelles les 17 et 18 juillet prochains pour un sommet avec leurs homologues de l’Union européenne.

En amont de ce sommet historique, les pays de la CELAC ont envoyé une contre-proposition de 21 pages au projet de texte que les États membres de l’UE leur avaient envoyé le mois dernier, datée du 4 juillet et consultée par EURACTIV.

Le soutien à l’Ukraine

Le texte initial de la déclaration proposé par l’UE comprenait plusieurs paragraphes sur le soutien à l’Ukraine, faisant référence aux résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU, ont déclaré trois personnes au fait de la question.

« Le texte sur l’Ukraine était très équilibré », a affirmé un diplomate européen à EURACTIV. « Il n’y a rien de spécial dans ce que nous leur avons envoyé », a ajouté un second diplomate de l’UE.

Toutefois, les États d’Amérique latine « ont supprimé tout ce qui concernait l’Ukraine », a déploré un troisième diplomate de l’Union après avoir vu la contre-proposition.

Depuis le début de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, les Européens soutiennent le fait que la paix d’après-guerre doit être construite selon les paramètres de Kiev, ce que la proposition de la CELAC ne mentionne pas.

Selon le texte modifié de la déclaration, les membres de l’UE et de la CELAC devraient ensemble « plaider en faveur de solutions diplomatiques sérieuses et constructives au conflit actuel en Europe, par des moyens pacifiques, qui garantissent notre souveraineté et notre sécurité à tous, ainsi que la paix, la stabilité et la sécurité régionales et internationales ».

« Il est crucial que la déclaration commune fasse référence à un engagement partagé envers tous les principes inscrits dans la Charte de l’ONU, y compris le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté, et la nécessité de condamner la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine », a expliqué un quatrième diplomate de l’UE à EURACTIV.

La contre-proposition devrait être discutée par les ambassadeurs de l’UE lors de leur réunion de vendredi (7 juillet) où les États membres devraient discuter des concessions qu’ils sont prêts à faire sur la formulation afin de sauver le projet de communiqué qui doit être prêt pour le sommet, qui a lieu dans deux semaines.

« La réaction initiale était quelque peu attendue — c’est maintenant que les véritables négociations commencent. Mais nous travaillerons avec acharnement pour obtenir une déclaration », a indiqué un cinquième diplomate de l’UE.

« Mais nous devons également prendre en compte la possibilité que le sommet se termine sans déclaration commune », a ironisé un sixième diplomate européen. Un autre a fait écho à ce sentiment.

La participation du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait initialement reçu une invitation à participer au sommet de la part de l’Espagne, a été annulée après un refus des dirigeants latino-américains. Cette invitation a constitué un point de discorde supplémentaire avant le sommet conjoint.

________________________

Histoire et Société

 

Selon des sources diplomatiques anonymes citées par le portail d’informations basé à Bruxelles, EURACTIV, un scandale retentissant secoue actuellement les plus hautes sphères de la politique internationale. Les dirigeants de 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont contraint l’Union européenne d’annuler l’invitation du président ukrainien Volodymyr Zelensky au sommet UE-CELAC qui se tiendra à Bruxelles les 17 et 18 juillet.


Les tensions entre Zelensky et les pays d’Amérique latine sont exacerbées par l’attitude du président ukrainien et sa proximité avec les États-Unis. L’Amérique latine affiche ouvertement son soutien au président russe Vladimir Poutine, mettant ainsi en évidence sa position influente et affirmée.

C’est une énième défaite pour le président ukrainien puisque les dirigeants de 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont insisté pour supprimer tous les paragraphes sur le soutien à l’Ukraine du projet de déclaration finale de l’événement. La CELAC (Communauté d’États latino-américains et caraïbes) a soumis une contre-proposition au projet de texte qui lui a été transmis par Bruxelles, supprimant tous les éléments concernant l’Ukraine.

Cette décision fracassante a mis l’Espagne — qui occupe actuellement la présidence du Conseil de l’Union européenne — dans une position des plus embarrassantes, étant donné que c’est elle qui avait initialement adressé l’invitation à Zelensky. Toutefois, face à l’opposition farouche des dirigeants latino-américains, l’Espagne n’a eu d’autre choix que de se plier à leur volonté et d’annuler l’invitation de manière définitive et sans appel.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’était engagée à travailler avec chaque pays du monde pour exiger qu’ils expriment clairement leur position concernant l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine… elle ne s’attendait pas à un tel revers.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

« De nombreux manquements à la sécurité » : un ouvrier tué dans un accident sur un chantier des JO

Amara Dioumassy, un ouvrier de 51 ans, est mort sur un des chantiers des JO 2024 dans le silence médiatique et politique le plus total. Les syndicats dénoncent les nombreux manquements à la sécurité.

Nos vies pas leurs profits

Crédits photo : Vianney (Sam) Carriere

Le 16 juin, Amara Dioumassy, maçon dans une filiale de la société Urbaine de travaux, père de cinq jeunes enfants, est mort écrasé par une camionnette sur le chantier d’assainissement de la Seine à Paris, sur le bassin d’Austerlitz. Le « premier mort » sur un chantier des JO, selon Lyes Chouai, délégué syndical central CGT de la Sade, filiale de Veolia et entreprise du chauffeur de la camionnette, qui s’est entretenu avec Mediapart. « Il marchait sur la voie de circulation la plus à gauche, neutralisée pour les travaux. Il était dos à la camionnette. Elle l’a écrasé… ».

Ce chantier, dont la mairie de Paris est la maîtresse d’ouvrage, a pour but de rendre une partie de la Seine ouverte à la baignade pour 2024, afin d’accueillir des épreuves Olympiques de nage. Un projet dont la maire de Paris s’est par ailleurs félicitée devant la presse : « Les JO ont été un accélérateur extraordinaire. Sans ça, on aurait mis dix ans de plus à rendre la Seine propre ». Son but est donc de rendre plus attractive la ville dans la perspective des JO dans un délai record. Cet accélérateur extraordinaire se fait au détriment des travailleurs précaires qui y laissent leur santé et leur vie dans le cas de Amara Dioumassy, en raison « de nombreux manquements à la sécurité ».

En effet, Lyes Chouai dénonce des manquements dramatiques aux normes de sécurité. À commencer par la camionnette qui, selon le syndicaliste, ne disposait pas de bip de recul ni de personnes chargées d’assurer la sécurité autour du véhicule : « Avec la circulation des voitures à côté du chantier, le pauvre Amara... Il n’a rien entendu. » De plus, Mediapart analyse à partir de photos du site que « aucune signalisation ou délimitation pour les piétons n’était en place » sur le site du chantier. « Cela fait un an et demi qu’ils travaillaient comme ça, sans signalisation ! », explique Lyes Chouai. « Rien n’était fait, il n’y a que le rendement qui compte. », conclu-t-il.

Un accident qui est malheureusement loin de faire exception. En effet, rien que sur les chantiers des jeux Olympiques, sans compter le décès dramatique d’Amara, 87 accidents du travail ont été comptabilisés, dont 11 graves selon France Bleu. De plus, selon la CGT, « la hausse du nombre de morts au travail en France est continue entre 2010 et 2019, passant de 537 à 790, soit deux morts au travail chaque jour. ». Des chiffres qui témoignent de la dégradation meurtrière des conditions de travail pour les profits du patronat.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 > >>

Visiteurs

538661

 

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog