SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le 16 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Tradition familiale

Oudéa-Castéra : son mari PDG de la Société Générale a menti pour protéger l’évasion fiscale

En 2016, la Société Générale était largement citée dans le scandale des Panama Papers. Pourtant, son PDG, Frédéric Oudéa, avait juré dans une audition au Sénat en 2012 que la banque n’avait plus d’activité dans les paradis fiscaux. Depuis sa femme est devenue ministre de l'Education et poursuit la culture du mensonge.

Joël Malo

Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale, en 2021

Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale, en 2021

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et désormais de l’Education Nationale, fait tâche depuis le remaniement de Macron. Son mensonge sur la raison du placement de ses enfants dans un lycée privé catholique intégriste fait enfler la polémique. Depuis, tout le monde s’intéresse à la ministre et à son entourage. Elle est en famille avec tous les éditocrates de ce pays : Alain Duhamel, Nathalie Saint-Cricq, Benjamin Duhamel. Mais elle est également mariée à Frédéric Oudéa, actuel président de Sanofi et ancien PDG de la Société Générale.

En 2016, celui-ci s’était fait épingler dans le cadre des Panama Papers, ce scandale financier qui avait révélé l’existence de plus de 200.000 sociétés offshore domiciliées au Panama. De nombreux chefs d’Etat du monde entier (Russie, Chine, Syrie, Qatar, France, Royaume-Uni etc.) et leurs familles pratiquaient ainsi du blanchiment d’argent et de la fraude fiscale. En France, du PS au FN tout le monde est concerné ainsi que des grands patrons comme Patrick Drahi (Libération, SFR). La Société Générale était particulièrement visée puisqu’elle contrôlait, par sa filiale luxembourgeoise, plus de 200 sociétés offshore pour le compte de ses clients au Panama en 2012. Au final, les Panama Papers révèlent la création de près de 1000 sociétés offshore panaméennes par la Société Générale entre 1977 et 2015.

Problème, en avril 2012, Frédéric Oudéa, déjà PDG de la Société Générale était auditionné par une commission au Sénat. Les yeux dans les yeux et la main sur le cœur, le mari de la future ministre de l’Education affirmait alors que la Société Générale n’avait plus d’activités au Panama : « La Société générale a fermé ses implantations dans les pays qui figuraient sur cette liste grise, mais aussi dans ceux que désignait la liste des États non coopératifs, c’est-à-dire en pratique, pour nous, à Panama. Toutefois, nous avons été au-delà et avons décidé de fermer également nos implantations dans les Etats qui ont été qualifiés de centres financiers offshore, c’est-à-dire pour nous, les Philippines et Brunei. Dans ces deux pays, nous n’exerçons plus d’activité et attendons maintenant l’autorisation du régulateur local pour entériner ces fermetures. »

Panique à bord à la Société Générale. Frédéric Oudéa est de nouveau convoqué devant le Sénat en mai 2016, où il maintient sa version : « Laisser penser que le groupe Société générale serait au cœur de l’évasion fiscale est une information erronée et injustifiée ». Pendant ce temps, en coulisse la banque fait le ménage en urgence, après avoir été perquisitionnée en avril 2016 lors de la publication des fichiers. Les enquêteurs du fisc ne semblaient pas penser qu’il était « erroné » de penser que la Société Générale était au cœur d’un trafic d’évasion fiscale.

Plusieurs associations et élus ont alors appelé à ce que Frédéric Oudéa soit condamné pour parjure devant le Sénat, une peine passible de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende. Par chance, le bureau du Sénat estimait le 26 mai 2016, « qu’il n’y avait pas lieu de saisir la justice » estimant les propos de Frédéric Oudéa comportait seulement « une part d’ambiguïtés » sans être « susceptibles d’être qualifiés de faux témoignages ».

Un blanchiment express qui n’a lavé qu’en surface puisque la Société Générale, aux côtés d’autres banques, a été de nouveau perquisitionnée en mars dernier pour de nouveaux soupçons de « fraude fiscale aggravée ».

 

A l’heure des révélations des Panama Papers, Alain Duhamel (propagandiste infatigable de la bourgeoisie depuis de Gaulle !) s’enthousiasmait au micro de RTL que cette affaire permette de « mesurer la réalité et l’ampleur des dérives du capitalisme financier », craignant en même temps le danger de la « méfiance » populaire vis-à-vis des élites. Voilà qui a dû faire bien rire lors du repas de famille payé avec l’argent sale de la Société Générale.

S’il est une chose à retenir, c’est bien que la famille Oudéa-Castéra-Duhamel fait figure de référence dans l’art du mensonge et de l’hypocrisie. Performance d’autant plus spectaculaire qu’elle est réalisée à la télé, sans trucage ni honte et en toute décontraction, une vraie leçon de sport. C’est peut-être à cette activité si particulière que l’on s’exerce dans les écoles privées de l’élite où Amélie Oudéa-Castéra et Frédéric Oudéa ont placé leurs enfants.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le 16 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

L'entre-soi oligarchique macronien

 

directeur de Publicis et haut fonctionnaire, et de Dominique Duhamel, directrice des ressources humaines. Elle est la nièce des journalistes politiques Alain et Patrice Duhamel et Nathalie Saint-Cricq et la cousine de Benjamin Duhamel, journaliste de BFMTV.
Elle est l' épouse de Frédéric Oudéa, président-directeur général de la Société Générale de 2008 à 2023 puis président de Sanofi à partir de mai 2023.

Publié par FSC

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Publié le 15 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

L'INDICE INSEE DES PRIX NE REFLÈTE PAS LE VRAI COûT DE LA VIE UN SALAIRE POUR VIVRE, PAS SURVIVRE !

L'INDICE INSEE DES PRIX
NE REFLÈTE PAS LE VRAI COUT DE LA VIE
UN SALAIRE POUR VIVRE, PAS SURVIVRE !
L'INDICE INSEE DES PRIX NE REFLÈTE PAS LE VRAI COûT DE LA VIE UN SALAIRE POUR VIVRE, PAS SURVIVRE !

Publié par Info'Com-CGT

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Publié le 15 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Offensives néolibérales

SMIC, chômage, austérité… Le gouvernement Attal prépare déjà la guerre sociale contre le monde du travail

A peine nommé, le gouvernement Attal préparerait déjà de nouvelles offensives contre les travailleurs. Au programme, plusieurs pistes seraient à l’étude notamment en direction des chômeurs, des séniors et des travailleurs payés au SMIC.

Emile Causs

Photo : Capture d’écran compte X de BFM TV

Photo : Capture d’écran compte X de BFM TV

Les vœux de Macron et un remaniement aux accents sarkozystes l’annonçaient sans ambiguïté : le gouvernement compte revenir à la charge sur le terrain social. Pour cela, et dans la lignée de la réforme des retraites et de la restriction des droits à l’assurance chômage, de nouvelles offensives contre le monde du travail seraient déjà en cours d’élaboration selon BFM.

Parmi les pistes discutées à Matignon et en conseil des ministres, et que nous relèvions déjà en décembre dernier, une « loi Macron 2 » visant à « accélérer le désendettement » et à « transformer notre modèle social » serait à l’étude, ainsi qu’une nouvelle attaque contre les chômeurs qui visera les ruptures conventionnelles et la durée d’indemnisation des seniors, un plan d’économie de 12 milliards d’euros … ou encore une baisse du SMIC.

Cette dernière possibilité a été développée sur BFMTV le 12 janvier dernier par Marc Ferracci, un député de la majorité et proche d’Emmanuel Macron. « La France a le SMIC le plus élevé de l’OCDE » explique le député. Comprendre : cela serait un frein à la « compétitivité » et à « l’embauche ». Pour y remédier, il propose que le « SMIC soit négocié par branche et non plus indexé au niveau national sur l’évolution des prix et des salaires ». Une mesure qui entraînerait une diminution du salaire réel minimum sur fond d’inflation qui continue de grimper et par laquelle il s’agirait de cibler directement les secteurs plus précaires du monde du travail.

En langue de bois macronienne, on explique que ces attaques visent à assurer « le plein emploi d’ici à 2027 ». Sur fond d’une croissance au point mort, de chômage en augmentation et de prévisions économiques pessimistes pour 2024 selon l’OCDE, la « relance » ne cible en réalité pas grand-chose d’autre qu’une nouvelle batterie de réformes néo-libérales visant à casser le modèle social. Ou autrement dit, comme le résume Romaric Godin sur Mediapart « un plein emploi où les salaires sont faibles, les conditions de travail dégradées et les droits des salariés et des chômeurs réduits ».

Une perspective qui devrait s’accompagner de nouvelles mesures austéritaires. Dans ses vœux, Bruno Le Maire, dont le champ d’action a été élargi avec le remaniement, a réaffirmé l’objectif du gouvernement de « trouver au minimum 12 milliards d’économies en 2025 ». Et de conclure sans filtre : « appelons un chat un chat : le plus dur est devant nous »..

Dans ce contexte, à rebours de la reprise du « dialogue social » avec le MEDEF et le gouvernement le 22 décembre dernier par les directions syndicales, juste après l’adoption de la loi immigration, c’est bien d’un plan pour reprendre la rue dont nous avons besoin. Un plan qui fasse le lien avec l’offensive raciste en cours et la loi Immigration pour imposer un autre agenda. Il y a urgence.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le 15 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Urgence révolution !

Rapport d’Oxfam : 5 milliards de personnes se sont appauvries au profit d’une poignée de milliardaires depuis 2020

L’ONG Oxfam a publié ce lundi 15 janvier son rapport annuel, elle y dévoile que la fortune des milliardaires a encore été multipliée, tandis que la majorité de la population mondiale s’est appauvrie.

Arsène Justo

 

Crédit Photo : Brésil, Sao Paulo. A gauche la favela de Paraisopolis, à droite un immeuble du quartier de Morumbi. Tuca Vieira, 2007.

Crédit Photo : Brésil, Sao Paulo. A gauche la favela de Paraisopolis, à droite un immeuble du quartier de Morumbi. Tuca Vieira, 2007.

L’inflation, qui s’est accrue depuis le COVID grignote nos salaires et nous appauvrit un peu plus jour après jour. Cependant elle ne touche pas tout le monde. En fait, c’est même tout le principe : pendant que nos salaires plafonnent et que les prix s’envolent, les profits des grandes entreprises et les revenus des milliardaires atteignent des sommets. Nos revenus ne fondent pas par magie : c’est eux qui nous les volent.

Oxfam rapporte ainsi dans son rapport de 2024 que les milliardaires dans leur ensemble ont vu leurs revenus augmenter de 3 300 milliards de dollars depuis 2020, soit trois fois plus vite que l’inflation. Les 5 hommes les plus riches du monde ont quant à eux vu leur fortune grimper de 114% depuis 2020, pendant que 5 milliards de personnes, soit plus de 60% de la population mondiale, a vu ses revenus chuter. Un schéma qu’on retrouve évidemment à l’échelle de la France, où les 3 familles les plus riches du pays, à savoir les familles Arnault (LVMH), Bettencourt-Meyers (L’Oréal) et Wertheimer (Chanel), ont accru leurs revenus de 87% depuis 2020, alors que 90% de la population s’est appauvrie.

Tandis que nos salaires n’augmentent quasiment plus depuis des années (et en réalité baissent au rythme de l’inflation), les profits des entreprises ne cessent de s’accroître : à l’échelle mondiale, 148 grandes entreprises ont réalisé 1800 milliards de dollars de bénéfices cumulés entre 2020 et 2023 – soit 52 % de plus en moyenne sur les 3 dernières années. Rien qu’en France, 11 des plus grandes entreprises ont réalisé 101 milliards de dollars de bénéfices entre juin 2022 et juin 2023, soit une augmentation de 57% par rapport à la période 2018-2021.

L’ONG rapporte ainsi que les 42 milliardaires français ont touché à eux seuls un revenu de 230 milliards d’euros depuis 2020, soit l’équivalent de 3400€ par français. Oxfam rapporte aussi qu’en France, moins de 20% de la population possède des actions ou des assurances-vie et que seulement 1% de la population concentre entre ses mains 36% du patrimoine financier français. A l’échelle mondiale, c’est quasiment la moitié des actifs financiers qui ne sont possédés que par 1% de la population.

Autre information édifiante mise en lumière par le rapport : un premier « trillionaire » pourrait être recensé dans les années qui viennent, c’est-à-dire une personne disposant d’un patrimoine de 1000 milliards de dollars. Comme le rappelle l’association, cette somme équivaudrait à quelqu’un ayant reçu 1 million d’euros par jour depuis la naissance de Jésus Christ. Pour rappel, le revenu médian en France est d’environ 78€ par jour, tandis qu’à l’échelle mondiale, cette somme est d’environ 22€ par jour. On est loin du compte.

L’ONG montre également que les « pays riches du Nord » détiennent 69% des richesses mondiales et accueillent 74% des richesses des milliardaires alors qu’ils n’abritent que 21% de la population mondiale. Ces chiffres rappellent que l’exploitation des pays dits « du Sud » n’a pas cessé et qu’elle constitue toujours une des bases principales de la croissance économique des pays occidentaux, mais aussi et surtout des bénéfices des grandes entreprises occidentales et des revenus faramineux de notre bourgeoisie.

Enfin, l’ONG note que les milliardaires s’impliquent toujours plus dans les affaires médiatiques et politiques, afin de soigner leur image et de maintenir leur domination politico-économique, c’est à ce titre tout le projet du « Forum de Davos » dont l’édition de 2024 débute aujourd’hui et rassemblera en Suisse de très nombreux milliardaires et politiciens. Oxfam mentionne ainsi dans son rapport les milliardaires français Bernard Arnault et Vincent Bolloré, propriétaires de nombreux médias français à grand tirage, qui ne leur servent qu’à véhiculer leurs propres idées, puisqu’ils sont, du point de vue strictement comptable, largement à perte. Dans la même lignée, on peut mentionner à l’international Elon Musk, première fortune mondiale, figure excentrique d’une extrême droite ultralibérale particulièrement décomplexée et propriétaire depuis 2022 du réseau social Twitter.

Face à cet énième rapport Oxfam, aux conclusions toujours plus effrayantes mais totalement banalisées, il convient de se demander comment enrayer la machine et comment faire de ce rapport le dernier. En 2005, le milliardaire Warren Buffet déclarait « la lutte des classes existe, c’est un fait, mais c’est ma classe, la bourgeoisie, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner ». En effet, ce que montrent les rapports Oxfam successifs, année après année, c’est justement la réalité crue et statistique de la lutte des classes dans notre société. Il n’incombe qu’à nous de nous mobiliser et de nous organiser politiquement pour inverser la tendance et enfin gagner cette lutte.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le 15 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

NAO usine Unilever Saint Dizier

Voici le résultat des négociations salariales de l'usine Unilever Miko à Saint Dizier :

 

2,7% d'augmentation générale !!!

Augmentation individuelle 0,3%

Abondement intéressement 380€

Augmentation prime vacances à +25€

Tickets resto à 6e/jour

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Publié le 15 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Quand la ministre de l'Education se moque du monde

SOURCE : RTL

 

Quelques heures après sa nomination à la tête du ministère de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra s'est attirée les foudres des enseignants et d'une partie de la classe politique. Interrogée sur la scolarité de ses enfants, elle a répondu qu'ils sont inscrits dans le privé en justifiant : "Mon mari et moi avons vu les paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées. On en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui ont cherché une solution différente". Elle a ensuite promis aux enseignants du public qu'elle sera toujours à leurs côtés.

 

Invitée du Grand jury RTL - Le Figaro - Paris Première, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, qui vient du milieu de l'enseignement, dénonce des propos "catastrophiques". "Ces déclarations sont d'une grande violence en direction des enseignants, qui se sentent stigmatisés, comme s'ils étaient absents tout le temps", assure-t-elle.

Sophie Binet rappelle que les enseignants "sont beaucoup moins absents que la moyenne des salariés du privé". Elle soutient néanmoins qu'il y a bien un problème dans l'Éducation nationale, "le fait qu'on ne recrute plus assez d'enseignants, que les carrières ne sont plus assez attractives, car c'est mal payé..."

"Ces propos ont été vécus comme très stigmatisants pour les enseignants, affirme-t-elle, mais le problème, c'est que ces absences ne sont pas remplacées, car il n'y a pas assez d'enseignants, et ça, c'est la responsabilité du gouvernement auquel appartient Amélie Oudéa-Castéra depuis de longues années... 

C'est quand même se moquer du monde de reprocher ça à l'éducation nationale alors que c'est leur politique qui organise l'austérité".

La secrétaire générale de la CGT poursuit en affirmant "qu'au-delà de ces propos catastrophiques, il y a un problème de fond". "Avec ces propos désinvoltes, la ministre balaye le combat qu'elle devrait porter comme ministre en banalisant le fait de mettre ses enfants dans le privé". Selon elle, "tout ministre de l'Éducation nationale devrait scolariser ses enfants dans le public".

Publié par FSC

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Publié le 12 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Perdre sa vie à la gagner

 

 

Publié par FSC

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Publié le 12 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Inflation

+10% pour les prix de l’électricité : Macron prêt à racketter les travailleurs pour combler ses déficits !

Le prix de l'électricité pourrait augmenter de 10% en février 2024 alors même que le tarif réglementé diminue. Une offensive pilotée par le gouvernement, qui assume de faire les poches des travailleurs pour « combler » ses déficits.

Lorélia Fréjo

Inflation

Crédit photo : Asurnipal Creative Commons

Ce mercredi 10 janvier, la commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé une hausse potentielle de 10% des prix de l’énergie sur l’année à venir. Cette nouvelle hausse n’est pas liée à l’augmentation des coûts de l’électricité, mais à « une décision gouvernementale » a expliqué Emmanuel Wargon, présidente de la CRE dans un entretien pour France Info. Selon elle, « les prix sur les marchés ont beaucoup baissé en 2023 », notamment du fait de la remise en route des réacteurs nucléaires.

En effet, comme l’explique le journal Les Échos : « les prix de l’électricité sur les marchés de gros ont chuté de plus de 30 % ces six derniers mois ». Fin décembre, le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave expliquait sur France Info : « Le prix de l’électricité baisse dans notre pays, ce qui nous permet de remettre progressivement des taxes ».

Cette nouvelle augmentation des prix de l’énergie est donc liée à la remise en place de la TVA et de la Taxe Intérieure de Consommation Finale sur l’Electricité (TIFCE), qui comme le note le HuffingtonPost « avait été réduite à 1 euro par mégawattheure (MWh) pendant la crise contre 32 euros auparavant ». Cette dernière devrait voir une hausse de 70% et passer à 22,45 euros par MWh selon Emmanuelle Wargon. Mais alors que les prix de l’énergie baissent, l’exécutif veut désormais réactiver cette taxe pour combler les déficits publiques, étant donné qu’elle constituerait un manque à gagner de 9 milliards d’euros selon Les Echos. « Nous devons mieux maîtriser nos finances publiques », expliquait le ministre Cazenave.

Cette remise en place des taxes a été décidée par Bruno Le Maire dans la Loi du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, pour atteindre son objectif de 12 milliards d’économies en 2025 et doit être confirmée prochainement. « Le gouvernement doit rendre sa décision à la fin du mois de janvier, la balle est dans son camp » explique un expert dans l’Energie.

L’augmentation de 10% de la facture d’électricité en février s’inscrirait dans la continuité d’autres hausse des prix de l’électricité, de 15% l’année dernière et 10% cet été. Cela pourrait donc signifier une hausse de 39% en un an, soit en moyenne 130 euros par foyer selon BFM. La décision du gouvernement de remettre en place la taxe sur l’énergie s’associe à la fin du bouclier tarifaire, prévue pour fin 2024.

Une nouvelle attaque qui touche l’ensemble des travailleurs, un nouveau coup dur pour les plus précaires

Cette nouvelle attaque dirigée par le gouvernement s’inscrit dans un contexte où la hausse du coût de la vie frappe toujours plus durement les travailleurs, notamment les plus précaires. Selon une enquête de la Fondation Abbé Pierre 12 millions de personnes auraient des difficultés à se chauffer en France, soit un habitant sur cinq. Ces difficultés à se chauffer touchent même la majorité de la population, puisque 80% explique réduire sa consommation dans la même enquête. Une autre enquête de l’Insee relayée par Libération montre, de son côté, que « plus d’1 personne sur 10 ne peut couvrir ses dépenses essentielles de la vie courante (nourriture, chauffage, factures) » et « plus de 10% des ménages déclarent ne pas pouvoir chauffer suffisamment leur logement ».

Dans un contexte économique marqué par le maintien d’une inflation forte, notamment sur les prix de l’alimentation, avec des prévisions de l’Insee qui atteignent les 18%, cette nouvelle hausse va donc continuer d’obliger les travailleurs à se serrer la ceinture. Effectivement, ces difficultés vont évidement d’abord concerner les populations déjà les plus précaires, comme les jeunes qui sont 86% à avoir baissé leurs dépenses d’électricité selon l’enquête sur la précarité étudiante de notre collectif Le Poing Levé.

Malgré cette situation, les grandes entreprises n’ont pas prévu d’arrêter d’augmenter les prix dans tous les domaines, comme l’explique le patron de Système U qui a déclaré que « 90% des entreprises demandent une hausse des prix ». De leur côté, les mastodontes de l’énergie comme Total continuent d’enregistrer des bénéfices records : 6,7 milliards de dollars au troisième trimestre de 2023.

Alors que l’inflation ne cesse de rogner nos conditions de vie et que le grand patronat tout comme le gouvernement ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, il est urgent de se mobiliser pour refuser de payer le coût de la crise économique. Pendant que les patrons se gavent, comme en témoignent les derniers chiffres records du CAC40, il nous faut opposer un programme en toute indépendance de classe qui prend l’argent là où il se trouve, c’est-à-dire dans les poches du patronat. Pour cela, nous devons exiger l’expropriation des grands groupes de l’énergie sous contrôle des travailleurs qui est la seule façon de contrôler les prix, et défendre la seule mesure qui permette de maintenir nos salaires face à la hausse des prix à savoir l’indexation des salaires sur l’inflation.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le 12 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

SNCF

« C’est le moment de taper tous ensemble » : vers un durcissement du mouvement à la maintenance TGV ?

Mardi, les cinq principaux technicentres TGV étaient à l'arrêt à la suite d'un débrayage important des cheminots. Deux délégués SUD rail des technicentres du Landy et de Châtillon ont accepté de répondre à nos questions et envisagent un durcissement du mouvement dans les prochaines semaines.

Louisa Eshgham

SNCF

Crédit photo : Débrayage de nuit. Technicentre Chatillon, mardi 9 janvier

« Malgré les milliards de bénéfices, nos salaires ne suivent pas »

Mardi matin, dans cinq technicentres TGV- les sites de maintenance des rames de train- les équipes de jour ont massivement débrayé, quelques heures avant d’être relayées par les équipes de nuit. A l’origine de la colère, la question des salaires qui ne permettent pas de faire face à l’inflation explique Karim, cheminot au technicentre du Landy et délégué SUD Rail.

« Ce qui nous a mis hors de nous, c’est les NAO. Ils ne nous ont accordé que 1,8% d’augmentation, c’est du foutage de gueule quand on sait qu’ils ont fait 2,4 milliards de bénéfices. Une partie importante de notre salaire, ce sont les primes, et certaines indemnités propres à notre secteur n’ont pas été revalorisées depuis 2019 ! Il y a aussi l’intéressement, cette année on a touché moins d’intéressement que l’an passé, alors qu’ils ont fait 3 fois plus de bénéfices. Ce n’est pas normal. Donc ce que nous demandons, c’est une revalorisation de nos indemnités de nuits et de week-end, mais également de la prime opérationnelle et de la prime de travail, et surtout une hausse des salaires à hauteur de 400€ »

Et de poursuivre : « Il y aussi la question des JO. La boite a décidé dans un premier temps d’exclure les agents de maintenance de toutes les primes qui étaient prévues. Maintenant, ils voudraient les accorder uniquement aux agents de production, c’est à dire à une minorité de travailleurs de notre secteur. Dans tous les cas, les montants qu’ils proposent sont trop faibles et ne concerneraient que les jours effectifs de jeu cet été. Nous revendiquons que tout le monde la touche à hauteur de 80 euros par jour d’épreuve et en amont des JO, puisqu’on est déjà dans la préparation des jeux avec une hausse de la charge de travail »

Un constat partagé par Rachid, élu SUD rail de Châtillon de 48 ans, 24 ans de service à la SNCF à la maintenance et à l’aménagement intérieur des rames TGV, qui insiste de son côté sur les conditions de travail difficiles de la maintenance : « Les conditions de travail sont dégradées depuis quelques années. On est continuellement en sous-effectif. Des tâches qu’on devrait faire à cinq ou six, on les fait à trois. Même au niveau sécu, on a peur de faire des loupés. Cette situation crée un cercle vicieux : la charge de travail, les horaires décalées, le stress engendré par le sous-effectif combinés à une paye qui ne valorise pas le travail entraînent des démissions en chaînes, qui rendent la situation encore plus tendue pour les collègues restants ».

Une coordination des technicentres TGV inédite

Dès le 13 décembre, suite à une demande de concertation immédiate (DCI), les militants des sections Sud Rail concernées avaient interpellé la direction pour des augmentations de salaire. « La direction s’est montrée impassible, elle a balayé nos revendications en bloc, en prétendant que les NAO auraient été largement suffisantes. Donc on s’est dit que c’était le moment de partir en grève, mais qu’il fallait qu’on se coordonne, à échelle de tous les technicentres. Et ça a marché puisque mardi tous les technicentres (Landy, TSEE, TLG Lyon, Châtillon et Ourq) ont débrayé et que de manière générale ça a été très suivi. C’est la première fois qu’on se coordonne à échelle de tous les technicentres de France. Sur mon établissement au Landy par exemple, 90% des agents ont débrayé » se réjouit Karim.

Même son de cloche du côté de Châtillon : « On est tellement puissants que les chefs ne nous décomptent plus les heures en AG, ils savent que ça peut mettre le feu aux poudres ils ne cherchent même plus à nous mettre la pression » raconte Rachid.

« On est déterminés à aller jusqu’au bout »

Forts de ce premier débrayage, les agents sont déterminés à aller au bout et à durcir le mouvement si la direction n’accède pas à leurs revendications. « On va être reçus vendredi. Nous on est inflexibles, si la direction ne cède pas ce sera l’enfer pour eux les prochaines semaines. Les collègues sont très déterminés, l’unité qu’on a réussi à créer nous donne beaucoup de force et de confiance. Donc à l’issue de cette réunion on se réunira pour décider des suites de la mobilisation. » prévient Karim.

Alors que les prix continuent de grimper, la préoccupation des salaires est largement partagée à la SNCF, mais aussi par l’ensemble du monde du travail en général. « On subit tous la baisse de notre niveau de vie et on a tous besoin d’augmentations de salaires. Le gouvernement préfère passer ses lois racistes comme la loi immigration, mais ce n’est pas ça qui répondra à nos problèmes » s’insurge Karim. A quelques mois des jeux olympiques, le rôle essentiel des travailleurs des transports et leur importante force de frappe peut être l’occasion d’un mouvement plus large, qui dépasse le secteur de la maintenance. « C’est clair que c’est le moment de taper tous ensemble, on appelle tous les cheminots des autres secteurs à nous rejoindre pour amplifier le mouvement et pouvoir arracher ensemble des vraies augmentations. » poursuit le syndicaliste.

Un appel à l’élargissement que partage Rachid. Il conclue : « même des collègues le disent. Imaginez si les technicentres transiliens rentrent dans la bataille, ce serait énorme. Mon rêve c’est d’avoir un collectif avec tout le monde, les mécanos, etc, pour se battre tous ensemble ». A bon entendeur.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le 12 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

La France en grèves !

SOURCE : 

 

 FRANCE EN GRÈVE 

Grèves à l’abbaye du Mont Saint-Michel, à la SNCF, au Centre Pompidou, dans les télécoms à Solutions 30, dans la métallurgie à Toyotomi

La grève des salariés de l’abbaye du Mont Saint-Michel se renouvelle

En grève depuis le 26 décembre, les salariés de l’abbaye du Mont Saint-Michel – le monument le plus visité en France en dehors de Paris – poursuivent leur mobilisation et exigent une revalorisation salariale, l’embauche de nouveaux personnels, des meilleures conditions de travail, une reconnaissance des compétences.

Face à la volonté manifeste de la direction du site de « pourrir » le mouvement et d’épuiser les grévistes, les salariés avec la CGT et l’intersyndicale ont modifié leur stratégie.

« Manifestement, la direction fait durer les choses pour épuiser le mouvement. C’est pour cette raison que les agents ont décidé de passer en mode marathon pour gagner leurs revendications à l’endurance. Désormais, outre les assemblées générales quotidiennes, les agents ont décidé de faire grève tous les samedis », explicite ainsi l’intersyndicale qui rappelle le levier de pression dont les salariés disposent alors que le gouvernement souhaite faire passer la flamme olympique par le Mont Saint Michel.

 

Les travailleurs du Centre Pompidou en grève

La grève continue au Centre Pompidou, à Paris. Cet établissement, aussi appelé Beaubourg, abrite l’un des plus importants musées d’art moderne et contemporain au monde ainsi qu’une bibliothèque très fréquentée par les étudiants. L’intersyndicale a reconduit le préavis de grève jusqu’au 15 février.

Les travailleurs du  Centre Pompidou, en grève depuis le 16 octobre, exigent des garanties sur le maintien du plafond d’emplois et la non-externalisation de leurs missions pendant la fermeture du lieu jusqu’en 2030 pour d’importants travaux de désamiantage et de restauration. La grève a contraint, l’année dernière, le lieu à fermer ses portes pendant plus de 20 jours.

La SNCF secouée par une série de grèves

Cette semaine a été marquée par des grèves importantes dans le secteur du ferroviaire tant dans certaines professions que dans plusieurs régions.

Ainsi, la grève dans les TER a profondément perturbé, avec 100% des conducteurs en grève, le trafic ferroviaire en région PACA ces lundi 8 et mardi 9 janvier. Autres chiffres : 40 % des TER Nouvelle-Aquitaine supprimés le lundi 8 janvier au départ de Bordeaux ; dans les Alpes-Maritimes, 90 à 95% des conducteurs de trains régionaux poursuivent la grève ce mercredi 10 janvier, selon la CGT.

Avec la CGT Cheminots, les conducteurs exigent des hausses de salaires et dénoncent leurs conditions de travail ainsi que la privatisation du rail.

Par ailleurs, les cinq principaux technicentres TGV (Le Landy, Châtillon et le technicentre Sud Est Européen à Conflans et Villeneuve St Georges, en Île-de-France, ainsi qu’à Lyon et au Technicentre Est Européen) étaient à l’arrêt le mardi 9 janvier suite à la grève massive des cheminots en charge de l’entretien des rames. Etranglés par la vie chère, les travailleurs exigent une revalorisation immédiate des salaires.

Grève et manifestation à Perpignan des salariés de Solutions 30, sous-traitant d’Orange.

Les travailleurs de la société Solutions 30 étaient en grève et manifestation mercredi 10 janvier à Perpignan devant le siège de la société, sous-traitante d’Orange. Venus de plusieurs départements d’Occitanie, les salariés de Solutions 30 sont indignés par les méthodes sournoises et brutales de l’entreprise qui a modifié la convention collective sans négociations préalables.

Depuis décembre, 75% des effectifs de Solutions 30 Sud-Ouest ont en effet basculé de la convention collective de la construction à celle des télécoms. Cette convention collective est bien moins favorable aux salariés qui sont, par ailleurs, désormais privés de représentants du personnel.

« Ce qui nous indigne, c’est qu’une société basée au Luxembourg avec plus d’un milliard de chiffres d’affaires s’amuse à balancer les salariés d’une entreprise à une autre en son sein », explique  Alexandre Pignon, secrétaire général CGT FAPT 66 et cité par France 3. « [L’entreprise] ne crée pas de nouvelles entités pour le bien des salariés. Et là, ils essaient d’imposer par la force une baisse de rémunération. Mutuelle au rabais, salaires, primes, qualifications… Sans parler des conditions de travail qui sont assez déplorables. »

 

Grève à Onnaing des travailleurs de Toyotomi, sous-traitant de Toyota, géant japonais de l’automobile

Indignés par la proposition minimale de la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), les salariés de l’usine d’Onnaing, près de Valenciennes dans le Nord, du groupe Toyotomi (sous-traitant du constructeur automobile Toyota) sont en grève depuis le vendredi 5 janvier.

Le groupe Toyotomi fournit principalement des pièces de carrosseries de rechange pour tous les véhicules de la marque japonaise Toyota qui dispose également à Onnaing de la plus grande usine automobile de France.

Les salariés exigent une augmentation salariale générale de 2,2 %, (contre 1,2 % actuellement) et une augmentation individuelle plus conséquente.

Publié par FSC

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Publié le 11 Janvier 2024 par Syndicat CGT Le Meux

Bisphénol A : Bonduelle, Andros, Unilever… des géants de l’agroalimentaire sanctionnés pour entente

 L'entreprise Bonduelle a été sanctionnée par l'Autorité de la concurrence. Igor Golovniov/Getty Images

L'entreprise Bonduelle a été sanctionnée par l'Autorité de la concurrence. Igor Golovniov/Getty Images

Quinze acteurs de l'agroalimentaire ont été sanctionnés à hauteur de 19,5 millions d'euros par l'Autorité de la concurrence pour s'être entendus entre 2010 et 2015 sur le fait de ne pas communiquer «sur la présence ou pas de bisphénol A» dans leurs conserves et canettes.

Par Capital avec AFP
Publié le 11/01/2024 à 10h52
 

L'Autorité de la concurrence annonce, jeudi 11 janvier, avoir sanctionné, à hauteur de 19,5 millions d'euros 15, acteurs de l'agroalimentaire, dont Bonduelle, Andros et Unilever, pour s'être entendus entre 2010 et 2015 sur le fait de ne pas communiquer «sur la présence ou pas de bisphénol A» dans leurs conserves et canettes. Interdit en France depuis 2015 dans les contenants alimentaires, le bisphénol A est considéré par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) comme un perturbateur endocrinien et est soupçonné d'être lié à de multiples troubles et maladie (cancer du sein, infertilité, etc.).

L'autorité indique dans son communiqué avoir sanctionné «trois organismes professionnels de conserveurs, la FIAC, l’ADEPALE et l’ANIA, ainsi que le syndicat des fabricants de boîtes, le SNFBM, pour avoir mis en œuvre une stratégie collective visant à empêcher les industriels du secteur de se faire concurrence sur la question de la présence ou non de bisphénol A dans les contenants alimentaires (conserves, canettes, etc.)». Selon l'autorité, les acteurs mis en cause voulaient, selon leurs propres termes, «éviter de susciter une défiance des consommateurs» et se sont entendus «pour ne pas utiliser l’absence de Bisphénol A comme un argument commercial qui aurait pu (...) déstabiliser entièrement la chaîne de valeur».

Empêcher la communication sur l'absence de bisphénol A

L'objectif de cette entente était d'«empêcher les industriels de communiquer sur l’absence de BPA dans leurs contenants alimentaires» et d'«inciter les industriels à refuser de livrer des boîtes sans Bisphénol A avant son interdiction en France, puis d’arrêter de commercialiser des conserves avec Bisphénol A après cette date», poursuit le communiqué. «Onze entreprises, poursuivies en qualité de membres de ces organismes, sont également sanctionnées, le montant cumulé des sanctions atteignant près de 20 millions d’euros», est-il précisé.

Il s’agit des «conserveurs» Andros, Bonduelle, Charles et Alice, Cofigeo, Conserves France, D’Aucy, General Mills, et Unilever, ainsi que des «fournisseurs de boîtes» Ardagh, Crown et Massilly. «Les quatre organismes professionnels concernés ainsi que les onze entreprises membres sont sanctionnés pour un montant total de 19 553 400 euros», résume l'Autorité de la concurrence. «Ces pratiques, ensemble, constituent une infraction unique complexe et continue (IUCC) mise en œuvre du 6 octobre 2010 au 21 juillet 2015, soit sur plus de quatre ans», est-il précisé.

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