REPONSE AU COURRIER DE LA DIRECTION
Nous n’avons que faire de votre lettre anti-syndicaliste CGT, encore une fois, c’est l’hôpital qui se fout de la charité avec votre morale sur le rappel des règles ; rappelez-vous « La Commission européenne inflige 315 millions d'euros d'amendes aux géants mondiaux du secteur. Entre 2002 et 2005, Procter & Gamble, Unilever et Henkel s'étaient entendus sur les prix dans huit pays d'Europe »…
Pile : « Je triche et je ne me fais pas prendre, je gagne 730 millions »
Face : « Je triche, je me dénonce (ou pas), et je rends la moitié de mes gains »
Nous n’avons aucune leçon syndicale à recevoir de votre part.
Vos manières de faire depuis deux ans et vos méthodes de répression et de délation sont méprisables et honteuses, ceci rend le climat de cette usine très malsain, elle reflète complètement votre personnalité. (Dernièrement, lors des fouilles pour l’équipe week-end, on se serait cru sous le régime de VICHY, heureusement que la CGT était présente cette nuit, sinon vous auriez été plus loin…)
On se demande si vous êtes là pour casser du salarié ou faire tourner cette usine, quand on voit les résultats des lignes en chutes libre depuis votre arrivée, il serait temps de vous remettre en question au lieu de renvoyer la faute sur les élus et les salariés.
Au lieu d’agir comme vous le faites avec autant de mépris envers certains délégués et cet acharnement envers les salariés, vous et vos sous-fifres mettez vos ressources au bon fonctionnement de l’usine dans le respect du savoir vivre. « L’HUMAIN D’ABORD. »
Mais il est plus simple pour vous de licencier, mettre des avertissements, fliqués les salariés, organiser des fouilles et faire de la répression.
Je vous remercie de respecter et de veiller à ce que les salariés de cette usine puissent travailler dans de bonnes conditions et de respecter l’exercice des mandats des élus CGT.
Je vous prie de croire, Monsieur, la sincérité de chaque mot de cette lettre.
LA CGT