SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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PSA Mulhouse : le mono-flux c’est 500 intérimaires à la porte

Ça y est nous sommes passés en mono-flux, c'est-à-dire que tous les véhicules passeront sur une seule ligne de montage. Les dirigeant du groupe PSA ont réussi à imposer des sites de production flexibles pour faire plusieurs silhouettes et permettre la production de plusieurs voitures différentes. Mais surtout, pour imposer un rythme de travail infernal.

Le passage en mono-flux, met non seulement à la porte plus de 500 précaires mais aggrave les horaires et les conditions de travail déjà difficiles de l’ensemble des salariés de PSA Mulhouse

Cela fait déjà un moment que la flexibilité des horaires est devenue la norme (horaires à rallonge, etc) mais à cela s’ajoute tout un processus de suppressions de postes de travail dans le cadre des « nouvelles répartitions de travail ». A chaque fois, des postes disparaissent pour faire des gains de productivité à l’usine au détriment de la santé des travailleurs, à tel point que tous les postes sont intenables, avec des rythmes de temps de passage d’un véhicule à moins d’une minute. Autant dire qu’il faut être des athlètes de haut niveau pour tenir des journées entières. Tout cela se conjugue à des arrêts du dit « système 1 » régulier puisque, non seulement les postes de travail ne passent pas mais, les installations et l’entretien n’arrivent plus à donner le change. Rien à voir avec les articles de journaux de l’Alsace qui font une apologie terrible de l’usine la plus performante, qui laissent en définitive sur le carreau 500 intérimaires et épuisent à l’extrême ceux qui restent pour faire un travail digne du bagne.

La précarité comme mode de fonctionnement, pour faire des profits à court terme

La précarité, c’est la règle pour venir travailler chez PSA. Avec pas moins de 1800 précaires sur un effectif de 5000 salariés. Pour la seule usine du montage, ce sont plus de 800 intérimaires, qui pour la plupart, pour gagner un salaire pour vivre, doivent faire 4 samedis pour atteindre 1500 euros. Ceux de nuit doivent travailler tous les dimanches jusqu’aux vacances. Autant dire qu’il n’y a plus de vie, sans parler des rallongements d’horaires toutes les nuit d’une heure.

Le mono-flux c’est le retour au Moyen-Age

Depuis fin mai c’est le mono-flux, la production sur une seule ligne. Le summum en termes de conditions de travail. Faire plusieurs silhouettes, et surtout exploiter encore d’avantage, avec un niveau d’effectifs précaires énorme. Travailler 7 jours sur 7, ceux qui ne peuvent pas tenir les cadences sont virés. Avec la fin du système 2 C4/SC4, ce sont 500 précaires qui ne demandaient qu’à avoir un travail qui ont été mis à la porte, alors que partout il manque des bras pour faire le boulot. Mais les conditions de travail sont tellement pénibles que ceux à qui on demande de rester le refusent. C’est donc un turn-over énorme de précaires : le bagne c’est pas pour les êtres humains.

Une situation intenable dans le temps

Mais la vraie question que nous devons nous poser, c’est comment être des acteurs de la remise en cause d’un système qui broie les travailleurs, et comment dépasser le terrain de la seule dénonciation partout où nous intervenons. Comment poser la question de changer les rapports de forces et d’impliquer tous les précaires dans le processus d’organisation des travailleurs. Avoir un CDI, c’est ce qui doit certes nous guider, mais il s’agit aussi d’être une force de propositions politiques suffisante pour donner la volonté de se battre en interne, comme sur le terrain politique et idéologique. Montrer que le fruit de notre travail dans l’industrie peut être celui de l’émancipation de l’ensemble de la classe. L’outil de travail qui nous est dérobé doit être réapproprié pour l’ensemble de la classe. Il s’agit d’en revenir à ces fondamentaux, pour la classe ouvrière, qui elle seule peut devenir le sujet révolutionnaire. C’est d’ailleurs pour cette raison que la répression est aussi forte contre les ouvriers, les exploités et les opprimés. La classe ouvrière est le seul sujet à même de faire vivre une société sans les patrons alors que les patrons, eux, ne pourront jamais se passer de nous. Voilà notre force.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Congrès de la CFDT : Berger face au bilan du « dialogue social »

Le congrès de l’organisation cédétiste vient de s’ouvrir ce lundi. Le bilan de Laurent Berger, face à un gouvernement qui multiplie les contre-réformes, risque d’être plus difficile à assumer qu’à l’accoutumée.

Dès les élections présidentielles, Laurent Berger avait annoncé la couleur : il souhaitait continuer le jeu de la concertation avec le prochain gouvernement. Un an après cependant, le bilan du leader cédétiste risque d’être moins facile à assumer.
En effet, la méthode du « dialogue social » a révélé ce qu’elle signifiait : être le paillasson d’un gouvernement déterminé à attaquer l’ensemble des secteurs de la société. D’autant plus face à Macron qui n’hésite pas à passer par-dessus les corps intermédiaires pour imposer ses contre-réformes à un rythme éclair.

C’est le constat que commence à faire un nombre croissant de militants au sein de l’organisation syndicale, dans un contexte où la chute de popularité de Macron s’accentue. Cette pression à la base s’était illustrée au moment notamment des ordonnances XXL où la direction de la CFDT Métallurgie avait appelé Laurent Berger à plus de fermeté contre les ordonnances Macron. Le numéro un de la CFDT Métallurgie est d’ailleurs pressenti pour intégrer la commission exécutive comme une forme de gage donné à l’aile la plus à « gauche ».

Ce lundi 4 juin, plusieurs militants ont souhaité faire entendre leur colère face à la direction du syndicat. Christine Jacq (santé-sociaux du Finistère) a ouvert les hostilités avec un : « Nous n’étions pas déçus mais en colère [après la ratification des ordonnances] », très applaudi. Guillaume Danard (CFDT Protection sociale Bretagne) a, pour sa part, jugé que les ordonnances étaient un « recul important ». Des protestations en cohérence avec le nombre de ballons CFDT qui fleurissent dans les manifestations de ces derniers mois, malgré le refus de la mobilisation de la direction.

Laurent Berger avait prévu que ce congrès pouvait être plus agité qu’à l’accoutumée, et notamment plus que le précédent congrès où il avait été reconduit à 85,88%. Dans une tribune parue quelques jours plus tôt, celui-ci avait alors monté le ton contre le gouvernement. « Depuis la publication des ordonnances Macron, le bilan du dialogue social est très inquiétant », écrivait-il, exhortant le gouvernement à revenir sur le terrain de la négociation. Et de multiplier les petites phrases en off, estimant par exemple que « la méthode Macron c’est "vous discutez, et je décide" ».

Lors de ce congrès, Laurent Berger est seul en lice pour la place de secrétaire général. Cependant, le bilan du congrès pourrait s’avérer plus difficile que prévu. La réussite du leader syndical, sur laquelle celui-ci insiste, est d’avoir ravi la place de première organisation dans le privé à la CGT. Mais ça c’était avant les ordonnances. A la base, l’enthousiasme est plus mesuré. Selon Philippe Lengrand (CFDT Ile-de-France), « À la suite des ordonnances Macron, nous allons avoir beaucoup de difficulté à maintenir des militants dans nos structures syndicales ». La perspective de la conquête de la première place dans le secteur public lors des élections de décembre agitée par Berger pourrait s’avérer être une chimère.

Si, à l’approche du congrès, le leader syndical est toujours dans les petits papiers du gouvernement, « c’est le partenaire syndical le plus fiable et le plus solide », apprend-t-on de source gouvernementale, Laurent Berger n’est cependant pas en position de force suite aux nombreuses humiliations que Macron lui a infligé, depuis le début du quinquennat ou encore avec le mouvement des cheminots en cours comme une forme de point d’inflexion. C’est toujours Macron qui décide. L’annonce en grande pompe de la reprise de 35 milliards d’euros de la dette de la SNCF quelques jours plus tôt n’est pas un hasard du calendrier. « Il y avait un besoin de scénographier les choses, on l’a un peu aidé… », confie ainsi un proche du pouvoir. Un changement de pied du gouvernement qui mesure, en quelque sorte, que passer totalement outre les corps intermédiaires, se passer d’une courroie de transmission pour ses contre-réformes, pose un certain nombre de limites sur le long terme alors que la détestation de Macron ne cesse de s’approfondir, et que la fabrique à radicalité est aussi en marche.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Quand le gouvernement ment 

Et que Pepy piaffe de dépit .

Face à cette bande de hors-sol 

La lutte est seule boussole.

 

Ils deviennent haineuxIls deviennent haineux

Les chiffres du jour

  • 700 millions d’euros c’est le soi-disant surcoût du Statut des cheminots estimé par Emmanuel Macron ;
  • 100 millions d’euros c’est le soi-disant surcoût du Statut des cheminots estimé par Elisabeth Borne.

Les 08 et 09 mai 2018, bien que la direction le nie, les cheminots sont toujours dans l’action et ne valident pas la réforme en cours.
La victoire reposera sur l’amplification du mouvement.
Tous en grève les 13 et 14 mai !

FAISONS-LES ATTERRIR !

Le président de la SNCF prétend que 80 % des cheminots soutiennent la réforme qu’il veut imposer avec le gouvernement.

Pire, il considère que les cheminots n’ont pas leur mot à dire ! A ce titre, il trouve l’idée d’un réFERendum Cheminot « incongrue » !

Lui qui a tenu le stylo de Jean-Cyril SPINETTA afin de rédiger son rapport, qui est le promoteur de la casse du service public SNCF et le VRP multicarte de la réforme en cours, lui qui a, à son passif, 25 000 emplois de cheminots supprimés, 3 accidents mortels, la réforme de 2014 qui a éclaté la SNCF en 3 entités, entres autres, est-il le mieux placé pour juger de la pertinence des cheminots à agir ?

Le gouvernement veut passer en force sur les 3 piliers essentiels de sa réforme, à savoir : ouverture à la concurrence ; passage de l’entreprise publique en société par actions ; fin du recrutement au statut de cheminot.

Nous continuons à dire que d’autres choix sont possibles sur : la dette et le financement du service public ferroviaire ; la relance du Fret SNCF ; le statut juridique de l’entreprise ; l’amélioration de la production ; la ré-internalisation des charges ; le rejet de la concurrence ; la pérennisation du statut et des droits des cheminots ; les garanties collectives (CCN).

Nous pouvons gagner si nous nous mobilisons massivement !

Le Gouvernement et le comité exécutif de la SNCF sont hors sol. À nous de les ramener sur terre !

L’OMERTA DE LA DIRECTION SNCF !

Le président de la SNCF refuse de transmettre les chiffres définitifs et détaillés de grève alors qu’il prône la transparence vis-à-vis des usagers, des politiques, ….

Ce qui serait valable pour l’extérieur ne le serait pas pour les organisations syndicales.

L’accès aux chiffres en toute transparence et l’échange d’informations sont les conditions requises pour tout dialogue social, partager la réalité d’une situation conflictuelle et permettre l’amorce de sortie de crise.

De quoi pourrait avoir peur la direction ?

La CGT a exigé de Guillaume Pepy, par un courrier en date du 07 mai 2018, d’assurer à nouveau la transmission de ces données aux organisations syndicales.

Casser le thermomètre n’a jamais fait baisser la température !

L’INDIGNITÉ DE LA DIRECTION SNCF

Le 08 mai 1945 marque la fin de la seconde guerre mondiale, avec la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie. Les cheminots résistants ont contribué à cette victoire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la SNCF est la seule entreprise à être décorée de la croix de guerre.

Tous les ans, des cérémonies de commémoration sont organisées dans les gares et dans certains établissements.

Cette année, la direction SNCF de la région Auvergne Rhône-Alpes a pris la décision de ne pas commémorer le 08 mai 1945 en gare de Chambéry au prétexte que « les ressources disponibles sont occupées à l’organisation des plans de transports adaptés » liés au conflit social.

Une insulte aux 2 480 cheminots résistants, à tous « les morts pour la France » qui eux ont pris le temps de résister et pour certains de mourir pour que nous soyons libres aujourd’hui.

La direction régionale SNCF démontre ainsi son mépris du devoir collectif de mémoire. Il est à l’image de la considération de la SNCF pour les cheminots qui ont résisté et espéré un monde meilleur pour tous.

En route vers la 9e séquence !
Prochain préavis unitaire du 12 Mai 20h00 au 15 Mai 07h55.

Rédigé par Canaille Lerouge

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PAR FSC

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PAR EL DIABLO

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Carrefour : Journée de grève le 4 juin contre la fermeture des magasins Ex DIA et contre les licenciements

Alors que Carrefour a annoncé la fermeture de centaines de magasins ex DIA, des salariés vont se retrouver sur le carreau. Les employés sont appelés à faire grève et à se rassembler le 4 juin pour la région parisienne, car de ces fermetures de magasins découleront forcément des licenciements.

Crédit Photo :

Le 4 juin se déroulera le Comité Central d’Entreprise au cours duquel sera donné la liste définitive des magasins ex DIA qui n’ont pas de repreneurs. A ce jour, ce sont 227 magasins qui sont concernés.
Carrefour a racheté en 2014 les magasins EX-DIA pour éviter notamment qu’ils partent à la concurrence.

Quatre ans plus tard, la direction a décidé que ces magasins n’étaient pas assez rentables. Ils ont alors expliqué, pour canaliser la colère des salariés, qu’ils chercheraient des repreneurs. Mais étant donné leur position de départ et les résultats de cette recherche, on peut largement mettre en doute leur réelle intention de céder les magasins à la concurrence.

A Breuillet, dans l’Essonne, le maire de la ville a déclaré dans la presse : « Nous avons trouvé des repreneurs, mais l’enseigne refuse d’échanger avec eux avant fin juin, c’est lamentable. »

De fait, devant cette mascarade orchestrée par la direction de Carrefour qui a fait 88,24 milliards de chiffre d’affaires en 2017, la CGT exige que la direction apporte des preuves sur leurs recherches de repreneurs et démontre que tout a été mis en œuvre pour reclasser ces salariés en interne avec des conditions qu’ils seraient susceptibles d’accepter. Car pour l’instant, tout porte à croire que la direction cherche à se débarrasser du maximum des salariés des magasins destinés à fermer.

Pour mettre la pression sur la direction, le syndicat appelle les salariés à faire grève à partir du 4 Juin pour dénoncer les fermetures de ces magasins et les licenciements qui vont en découler.
Les salariés et leurs soutiens sont invités à se rassembler le 4 juin prochain à partir de 9h devant le magasin Carrefour Contact de Bagneux (92) pour dénoncer les fermetures des magasins EX DIA et les licenciements.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Unilever voulait fermer l’usine de thé “Lipton” du sud de la France. C’est alors que ses salariés l’ont occupée. Après 1336 jours de lutte, ils ont gagné. Depuis 2014, ce sont les ouvriers qui dirigent l’entreprise de façon autonome.

Extrait du film allemand “Le temps des utopies”, présenté à l’occasion du 4ème anniversaire de la victoire des Scop-ti (coopérative française de thés et infusions)



1336 (Parole de Fralibs) – Théâtre

 

Il a fallu quatre ans de lutte contre la multinationale Unilever avant que les ouvriers de Fralib n’arrivent à sauver leur usine et leurs emplois. Dans le contexte actuel d’économie financiarisée, les Fralibs, 40 ans après les LIP, se lancent dans l’aventure d’une nouvelle expérience d’autogestion. Pour que l’humain soit au centre de l’entreprise.

Ils fabriquaient les sachets de thé et infusions Eléphant, ils créent désormais leur propre marque: “1336”; soit le nombre de jours de lutte, entre la fermeture de leur usine en septembre 2010 et la signature de l’accord de fin de conflit en mai 2014, qui leur a permis de lancer la coopérative.

Philippe DURAND rencontre ces ouvriers dans leur usine à lancement de la marque. Il nous raconte cette grande et belle aventure sociale.

A partir d’interviews réalisées avec les ouvriers en mai 2015 dans l’usine de Gémenos, Paris, Ed. D’ores et déjà.

PAR investigaction.net

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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