SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Arkema Jarrie. Plus de 500 personnes rassemblées pour dénoncer la casse sociale dans la chimie

Ce mercredi, plus de 500 personnes se sont rassemblées devant le site d'Arkema Jarrie (Isère) avant de partir en manifestation à l'appel de la CGT FNIC. Une mobilisation contre les 154 licenciements à Arkema et plus largement contre la casse sociale massive qui sévit dans le secteur de la chimie.

Licenciements

Crédits photo : Révolution Permanente

Depuis le 5 décembre, les travailleurs de l’usine Arkema de Jarrie sont en grève reconductible pour s’opposer à la suppression de 154 emplois. Si la direction justifie cette décision par l’arrêt de l’usine Vencorex Pont-de-Claix, les travailleurs, eux, dénoncent des licenciements d’opportunité et pointent la bonne rentabilité de l’entreprise.

Après avoir durci la mobilisation le 13 janvier en mettant l’usine totalement à l’arrêt, plus de 80 grévistes se sont rassemblées la semaine dernière devant le siège parisien de l’entreprise à l’occasion du premier CSE portant sur le plan de licenciement.

C’est dans la continuité de ce durcissement du rapport de force que la CGT FNIC (Fédération Nationale des Industries Chimiques) a appelé à un rassemblement devant l’usine ce mercredi matin à 10 h, suivi d’une manifestation dans l’après-midi. Cet appel a rencontré un large écho : plus de 500 personnes se sont rassemblées en soutien aux grévistes.

Parmi eux, de nombreux salariés d’autres sites d’Arkema (Pierre-Bénite, Marseille ou La Chambre) sont venus montrer leur solidarité. Un mouvement de grève national était appelé dans tous les sites du groupe industriel Arkema pour soutenir les travailleurs de l’usine de Jarrie.

De nombreux élus et personnalités publiques ont également apporté leur soutien lors des prises de parole. Un nombre important de délégations syndicales d’autres entreprises de la région (Vencorex, BioMérieux, Air Liquide, Famar, etc.) étaient aussi présents pour souligner l’importance de cette lutte dans un bassin déjà fortement touché par la crise des licenciements.

Ainsi, la journée de mobilisation de ce mercredi a été l’occasion de créer un important mouvement de solidarité des travailleurs de la région ainsi qu’un mouvement national de grève dans l’entreprise. Une lutte qui montre la voie à suivre face aux licenciements : encore une fois la grève est la seule arme efficace pour imposer un rapport de force au patronat.

Plus largement, face à la hausse brutale du chômage, le mouvement ouvrier doit construire une riposte massive pour défendre le maintien de l’emploi et non pas se limiter à lutter pour des meilleures indemnités de départ qui arrangent le patronat. Plus que jamais, le monde du travail doit défendre ses intérêts, sans concessions au patronat, en revendiquant l’interdiction des licenciements ainsi que l’embauche immédiate en CDI des travailleurs précaires, en CDD ou intérim. Il est aussi nécessaire de se battre pour l’expropriation et la nationalisation sans indemnités ni rachat des entreprises qui ferment et licencient ainsi que pour leur mise sous contrôle des travailleurs.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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