SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Mediapart – 7 NOV. 2018 – PAR  – BLOG : VINGTRAS

51 mois de guerre totale mobilisant 65 Millions d’hommes dont 8 M de Français, ayant fait 8 M de morts dont 1,8 Allemands, 1,4 M de Français (dont 100 000 « poilus des colonies »), 1,2 M d’Austro-hongrois, 908 000 Britanniques, 650 000 Italiens, 117 000 Américains… Effroyables statistiques auxquelles s’ajoutent plus de 20 Millions de blessés et de mutilés.

Et pourtant la mémoire fraternelle de tous les êtres humains que l’on a obligé à s’entre-tuer, le sacrifice de toutes ces victimes privées de leur passage sur terre ou traumatisées dans leur corps et dans leur esprit, bref le simple respect de la dignité humaine …nous font un devoir impérieux de répondre à ces questions :

1 – quelles sont les causes profondes de cet embrasement ?

2 – à qui le crime a-t-il profité ?

Je rejette toute action commémorative qui ne répondrait pas à ces deux questions fondamentales comme étant une insulte pour les sacrifiés de cette « grande guerre » dont je conserve le souvenir halluciné par les récits de mes deux grands pères qui racontaient l’horreur, l’un du « Chemin des dames » où il avait été blessé, l’autre de Verdun où il avait fait preuve d’héroïsme tout en devenant asthmatique.

C’est pourquoi j’ai fait preuve d’une grande sévérité et même de dégoût lorsque j’ai fait part de ma réaction totalement négative quand la télévision a diffusé le téléfilm »Apocalypse » de Daniel Costelle, qui « racontait » 14/18 avec des archives colorisées, avec un bruitage à l’américaine…afin de présenter la guerre comme un spectacle. Et sans aucune explication historique !

Il suffisait pourtant de se rapporter à un texte du 28 septembre 1914, sous la signature de Lénine, pour essayer d’y voir clair. En voici des extraits :

« La guerre européenne, préparée durant des dizaines d’années par les gouvernements et les partis bourgeois de tous les pays, a éclaté. La croissance des armements, l’exacerbation de la lutte pour les débouchés au stade actuel, impérialiste, du développement du capitalisme dans les pays avancés, les intérêts dynastiques des monarchies les plus arriérées, celles d’Europe orientale, devaient inévitablement aboutir à cette guerre. S’emparer de territoires et asservir des nations étrangères, ruiner la nation concurrente, piller ses richesses, détourner l’attention des masses laborieuses des crises politiques intérieures…diviser les ouvriers et les duper par le mensonge nationaliste, et décimer leur avant-garde pour affaiblir le mouvement révolutionnaire du prolétariat : tel est le seul contenu réel, telle est la véritable signification de la guerre actuelle… »

Et Lénine dénonce justement une guerre de rapine de la bourgeoisie allemande contre la Serbie, guerre de diversion puisque elle porte le gros de ses forces militaires contre la Belgique et la France afin de les affaiblir et les piller. Car les bourgeoisies française et anglaise veulent mettre la main sur les colonies allemandes considérées comme étant un atout majeur du développement économique germanique

Nous sommes évidemment là au coeur des contradictions du capitalisme européen d’où sortira la guerre.

Sans entrer dans le détail, je peux affirmer ceci : le détonateur du conflit a été activé par la Bourse de Francfort à l’encontre de la City afin de favoriser la commercialité des productions industrielles allemandes. Et comme la City était associée à la Bourse de Paris depuis « l’entente cordiale », les Français ont été requis pour mettre sac à dos.

« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels » (Anatole France)

NB/ quant aux profits (ils feront l’objet d’un prochain billet) ils sont à proprement parler inimaginables : ils sont scandaleux !

Publié par anti-k.org

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En France, le capitalisme discrimine les femmes au travail

Dans le 5e pays le plus riche au monde, il faudrait 180 ans pour l'égalité salariale entre femmes et hommes, avec la politique préconisée par la drauche ou la droite au pouvoir. Soit en 2168, si tout va bien madame la marquise.

Sortez vos gilets jaunes. Non, je déconne grave. Hier, depuis 15h 35, les femmes au travail en France bossent gratos pour leurs employeurs. Dans le secteur marchand comme dans les services publics. Dans ces derniers, les contrats précaires, en vogue dans les sociétés privées, explosent.

L'INSEE révèle que l'écart salarial moyen des femmes par rapport aux hommes est de 24%.

La fonction publique confine les femmes  dans des catégories inférieures alors que bien souvent leur niveau d'instruction est plus élevé. Le secteur marchand ne respecte pas la loi à travail égal-salaire égal. De plus, les femmes sont majoritaires dans les entreprises à bas salaires comme dans le textile, le commerce, la restauration ou l'hôtellerie.

Tout cela est normal dans notre société inégalitaire dirigée par les forces de l'argent. Et pour corser la chose, Marlène Schiappa est sous-ministre en charge de "l'égalité entre les femmes et les hommes". Elle était adjointe au maire socialiste du Mans et conseillère ministérielle pour les Droits des femmes, Manuel Valls étant premier ministre. Pour le Ministère du Travail, Manu 1er a adoubé Muriel Pénicaud, de ladite société civile, dirigeante d'entreprises, dont Chez Danone comme DRH où la vente de ses stocks options lui a rapporté une plus-value de 280 000 euros. CQFD.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Écosse : Michelin va fermer une usine, 850 salariés sur le carreau

Le groupe français Michelin a annoncé la fermeture d'une usine de près de 850 salariés dans la ville de Dundee en Écosse d'ici 2022. Après une fermeture d'usine déjà douloureuse pour les salariés il y a deux ans, Michelin continue sa sortie du Royaume-Uni et laisse sur le carreau des centaines de travailleurs.

Crédit photo:Jean-Sébastien Evrard / AFP

Il y a deux ans l’entreprise de pneus Michelin fermait une de ses usines de production, le site de Bellymena au Royaume-Uni, ce qui avait alors eu pour conséquence le licenciement de 800 travailleurs. Dans la continuité de cette fermeture, ce lundi 5 novembre le fabricant de pneus a annoncé la fermeture d’une seconde usine, le site de Dundee en Écosse, d’ici à 2022.
 
Selon le fabricant, les pneus de 16 pouces fabriqués dans cette usine depuis 1971 ne conviendraient plus à la demande du marché. D’autre part, l’entreprise se dit dépassée par l’offre sur le marché de pneus à bas coût produits en Asie. Surtout, Michelin se refuse à transformer l’usine, affirmant que la conversion n’est pas « financièrement tenable », et préfère ainsi laisser sur le carreau 850 ouvriers pour préserver ses profits juteux qui ont dépassé les 5 milliards d’euros en 2017.
 
Cette fermeture aura d’autant plus un impact sur l’activité dans la zone qu’elle est le principal secteur industriel de la ville de Dundee. Le syndicat Unite a dénoncé cette fermeture, vécue comme une trahison par les salariés. En effet, ces derniers avaient consenti à des efforts considérables sur leurs conditions de travail sous prétexte que cela s’avérait nécessaire afin que le site puisse se pérenniser dans le temps. Ces efforts demandés par l’entreprise auront été en vain au vu de la fermeture annoncée de l’usine. Le syndicat Unite a annoncé qu’il allait falloir se mettre en mouvement et se battre « bec et ongles pour sauver l’usine ».
 
Face à la ferme volonté de Michelin de fermer l’usine, la perspective d’une reprise de l’activité par le groupe ou par un autre géant capitaliste n’étant pour le moment pas envisagée , les ouvriers ne pourront compter que sur leur détermination et celle de l’ensemble des travailleurs pour tenter de sauver leur peau.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Carburants. Pour concilier pouvoir d’achat et écologie, s’attaquer aux intérêts capitalistes

La grogne monte contre le gouvernement sur la question du prix du pétrole. Sous le prétexte de l’écologie, celui-ci a décidé de remonter les taxes sur les carburants. Pourtant, derrière l’écran de fumée du pouvoir et des médias dominants, les deux sont loin d’être incompatibles.

Depuis le début de l’année, les prix des carburants à la pompe explosent. En cause, la hausse du cours du baril mais aussi la hausse des taxes décidée par le gouvernement. Et cela va continuer : pour 2019, la ministre des Transports a annoncé une nouvelle augmentation de 7 centimes sur le diesel et de 4 centimes sur l’essence. Une hausse justifiée au nom de l’écologie, et au nom de laquelle elle est même soutenue par une partie de la « gauche ». Mais quand on passe au crible la situation, on se rend compte que les deux sont loin d’être inconciliables, si on prend la peine de s’attaquer aux intérêts capitalistes. Nous développons ci-dessous quelques axes qui permettraient de résoudre la situation.

Mettre fin aux taxes sur l’essence, s’attaquer aux grands groupes pétroliers

Les taxes sur les produits pétroliers (TICPE et TVA) rapportent chaque année environ 30 milliards à l’Etat. Sa suppression entrainerait une baisse mécanique pour les particuliers du diesel de 59%, une économie conséquente. Une mesure d’autant plus justifiée que cette forme d’impôt indirect est l’une des plus injustes qui soient puisque qu’elle n’est pas indexée sur les revenus et est donc est la même pour un chômeur et un milliardaire. De plus, contrairement à ce que prétend le gouvernement, elle ne sert que marginalement à développer la « transition écologique », qui est loin d’être une priorité pour le gouvernement. Elle sert surtout à renflouer les caisses de l’Etat, très dispendieux ces dernières années quand il s’agit de financer les grands groupes capitalistes. Le CICE, en guise d’exemple, a couté environ 20 milliards par an à l’Etat jusqu’à sa suppression, remplacé par un allégement de cotisations patronales sur les bas salaires.

Le manque à gagner pourrait être facilement compensé. D’une part, quand on pense aux bénéfices monstres qu’engendrent les grands groupes pétroliers depuis plusieurs décennies. En 2017, pour ne citer qu’eux, Total et Shell ont enregistré des bénéfices nets ajustés à un niveau record avec respectivement 10,6 et 13 milliards de dollars, le plus souvent avec des impositions nulles ou très faibles. Un montant qui reste bien au chaud des capitalistes pendant que la majorité de la population souffre de la hausse des coûts de l’essence. De manière générale, si la structure de l’imposition est progressive en France au fur et à mesure des revenus, cela n’est absolument pas vrai pour les très riches. En cette période de crise, ceux-ci accumulent des revenus indécents. Ainsi, les dix premières fortunes de France détiennent un capital cumulé de 241 milliards d’euros ! De quoi relativiser les recettes des taxes sur l’essence.

Pour réduire l’empreinte carbone, développer un service public de transport gratuit et de qualité

Baisser les prix du pétrole, l’idée pourrait paraître saugrenue en période de crise écologique. Mais en réalité, pas tant que ça. En effet, si les médias et la classe politique dominante se plaisent à décrire la majorité de la population comme des oisifs qui ne pensent qu’à utiliser la voiture, la réalité est bien différente. Aujourd’hui, la majorité des déplacements quotidiens sont liés au travail et sont donc obligatoires. Et pour une grande partie d’entre eux, le choix d’une alternative est soit inexistant, soit de très mauvaise qualité. Une situation dans laquelle les gouvernements successifs ont une responsabilité importante, eux qui n’ont cessé de mettre à mal les services publics de transport, en particulier au printemps dernier avec la réforme du ferroviaire. On voit mal, par exemple, comment l’usage de la voiture pourrait diminuer quand le gouvernement annonce la fermeture d’un nombre croissant de petites lignes de train. En région parisienne, les retards et les pannes de plus en plus fréquentes, sans compter la desserte très aléatoire géographiquement, conséquence directe de la baisse des moyens et de la casse des conditions de travail, dissuadent plus d’un travailleur d’utiliser le train plutôt que sa voiture. Des transports gratuits et de qualité, voici la seule alternative qui permettrait de faire baisser l’usage de la voiture, et de fluidifier les flux de voyageurs, aujourd’hui contrôlés sans cesse par d’innombrables machines et humains, qui coûtent en plus une fortune à l’usager.

Ce constat est d’autant plus vrai quand on prend en compte le fait qu’une bonne partie de l’utilisation des produits pétroliers est le fait aujourd’hui des transports de marchandise. Or, sur ce volet, la politique des gouvernements successifs a été on ne peut plus claire : casser de manière systématique le service du transport ferroviaire. De ce point de vue, les réformes de libéralisation et de casse du statut de travail ont anticipé celles qui ont lieu aujourd’hui dans la branche du transport de voyageurs. Entre 2008 et 2014, le transport par voie ferroviaire a baissé de 40%. Parfois, ce sont des filiales routières de la SNCF elle-même qui ont organisé la concurrence. Une aberration qui montre l’hypocrisie des dirigeants politiques actuels soi-disant soucieux de l’écologie… quand il s’agit de taxer les plus pauvres.

Pour une planification écologique sous contrôle des travailleurs et de la population

De nombreux autres dossiers pourraient apporter une réponse à une réduction de l’utilisation du pétrole qui paraît de plus en plus nécessaire. Par exemple sur le terrain de la recherche de technologies alternatives au pétrole, comme le développement de la voiture électrique. Mais bien souvent, les lobbys pétroliers cherchent à empêcher ces innovations et cela intéresse peu des grands groupes industriels qui détiennent une forme de monopole partagée avec quelques grands acteurs. On pourrait prendre également la question de la planification urbaine, dont la croissance désordonnée empêche de penser des plans de transports et de résidence plus adaptés, qui permettrait pourtant de réduire la distance domicile-travail et de développer des transports alternatifs cohérents avec les déplacements réels. Or, cela reste impossible tant que l’initiative de créations d’emplois et de logements restent à la décision de quelques entrepreneurs privés, bien peu soucieux de l’écologie et beaucoup plus des opportunités économiques.

Ces quelques éléments montrent que la transition vers un modèle plus écologique n’est pas du tout incompatible avec le fait de garantir un pouvoir d’achat permettant à chacun de satisfaire ses besoins. Elle suppose en revanche de rompre radicalement avec la marche actuelle des choses et que les travailleurs et leurs organisations reprennent les rênes de la production aux mains des capitalistes. Une perspective que ne permettra pas de construire la date du 17 novembre qui, si elle répond à une aspiration légitime, fait la part belle au grand patronat et à l’extrême-droite, dont le programme est en tout point opposé à une planification écologique qui s’impose de plus en plus comme une urgence.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Macron réclame de « l’indulgence » pour Benalla

Et pourquoi pas une médaille, comme l'a lui-meme déclaré Benalla aux juges ?

Dans une interview sur Europe 1 Macron est revenu sur l’affaire Benalla. Selon le président, il mérite de « l’indulgence ».

Benalla qui a passé à tabac des manifestants ne doit pas « être traité comme le plus grand criminel en liberté ». En effet, selon Macron, il faut laisser le pauvre Benalla tranquille, car « il faut penser que les gens ont leur vie, leur famille ».

Macron réserve son « d’indulgence » à ceux qui entourent sa cour. On l’a moins entendu envers ce couple qui, non seulement s’est fait tabasser, mais a en plus été placé en garde à vue ! On imagine que ce couple n’a pas de vie, ni de famille.

En tout cas, la justice a été plutôt « indulgente » avec Benalla, à tel point que ce dernier a déclaré au cours de son audition aux juges qu’il estimait « mériter une médaille » pour son « acte citoyen » commis à le Contrescarpe.

Il est clair que Benalla n’est pas traité comme le plus grand criminel en liberté, ni même comme un criminel lambda. Tout va bien pour lui : il y a un mois on apprenait qu’il avait monté sa petite entreprise de sécurité et « croulait sous les clients ».

La belle vie pour Macron et ses amis !

Crédits photo : afp.com/Alain JOCARD

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Et si l'on recréait un réseau SNCF plus dense pour réduire l'usage de l'automobile ?
Et si l'on recréait un réseau SNCF plus dense pour réduire l'usage de l'automobile ?

Et si l'on recréait un réseau SNCF plus dense pour réduire l'usage de l'automobile ?

Article publié initialement le 21 février 2018 et toujours d'actualité:

C’EST CHEZ VOUS QUE ÇA SE PASSE !

La liste des 56 lignes et 190 gares menacées de suppression

Depuis le jeudi 15 Février et l’annonce du rapport « Spinetta », les médias s’emparent du rapport, non pas pour dénoncer la catastrophe annoncée pour les usagers de la SNCF, mais pour parler rentabilité, dette, statut ou encore retraite des cheminots.

 

Mais le rapport Spinetta, c’est avant tout la menace de suppression de 56 lignes régionales et de plus de 190 gares empruntées par les voyageurs autour des grandes agglomérations, mais aussi par le fret ferroviaire. Soit environs 9000 km de lignes qui disparaîtront si le projet de loi du gouvernement se confirme. Quatre régions subiront le plus lourd tribut. A savoir les régions Centre Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie.

 

Voici donc la liste des lignes menacées de suppression :

Etapes-Le Touquet / Béthune / Arras

Trouville / Cabourg

Lourches/ Valenciennes

Le Tréport / Abbeville / Beauvais

Hirson / Laon

Fécamp / Beuzeville

Elbeuf / Serquigny

Reims / Fismes / La Ferté Million

Verdun / Conflans-Jarny

Surdon / Dreux

Coutances / St-Lô / Folligny / Dol de Bretagne / Lamballe

Granville / Argentan

Forbach / Sarreguemines

Wittring / Vendenheim

Pont-St-Vincent / Contrexéville

Epinal / Valdahon / Saint-Dié

Clamecy / Cravant-Bazarnes / Avallon

Chartres / Courtalain

Dourdan / Châteaudun / Tours

Paimpol / Guingamp / Carhaix

Brest / Quimper

Plouaret- Trégot / Lannion

Rennes / Chateaubriant

Tours / Loches

Clisson / Cholet

Thouars / Chinon

Ste Pazanne / St Gillers Croix de Vie

Salbris / Valençay

Les Sables d’Olonne / La Roche-sur-Yon

Poitiers / Le Dorat

Bourges / Montluçon / Commentry / St Germain-des-Fossés

Moulins / Paray-le-Monial

Andelot / Champagnole / St-Claude / Brion

Busseau / St Sulpice-Laurière

Niort / Saintes

Beillant / Angoulême / Limoges / Eymoutiers

Besançon / Valdahon / Morteau

Frasne / Les Verrieres

Annecy / St Gervais / Chamonix

Le Verdon / Lesparre / Blanquefort

Niversac / Brive / Rodez / Albi

Bergerac / Sarlat/ Le Buisson / Siorac / Monsempron / Agen

Briançon / Gap

Pont-de-Claix / Veynes / Aix-en-Provence

St-Georges d’Aurac / Alès

Séverac-le-Château / Béziers

Auch / L’Isle-Jourdain

Morcenx / Mont-de-Marsan

Pau / Oloron

Bayonne / St Jean Pied-de-Port

Nice / Breil-sur-Roya / Tende

St-Sulpice / Castres / Mazamet

Carcassonne / Limoux / Quillan

Perpignan / Villefranche

Nîmes / Le-Grau-du-Roi

Arvant / Neussargues / Aurillac

SOURCE :

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
JULIEN PAULIAC (selfie, ne pas créditer)
Lundi, 5 Novembre, 2018

Convoqué aujourd’hui au tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, le secrétaire général de l’union départementale CGT du Puy-de-Dôme est accusé par le procureur de la République d’avoir organisé une manifestation illégale.

Le 8 juillet 2017, en plein mouvement social contre les ordonnances, il avait distribué des tracts avec une quarantaine de militants à un péage. Une affaire qui rappelle la condamnation en novembre 2016 de l’ex-secrétaire général de l’union départementale CGT du Rhône pour des faits similaires en 2010. À la différence près que, cette fois-ci, le responsable syndical du Puy-de-Dôme avait prévenu les services de la préfecture. « Nous en avions discuté avec le sous-préfet et envoyé un mail pour les informer de la manifestation du 28 juin et de l’action du 8 juillet. On a toujours fonctionné comme ça », explique le syndicaliste poursuivi. « On n’a commis aucune dégradation », précise Julien Pauliac, pour qui ces poursuites visent à « détourner les syndicalistes de leur action de terrain dans les entreprises et décourager les jeunes de s’engager à la CGT ». La société d’autoroute APRR aurait en outre porté plainte, arguant d’un manque à gagner de 40 000 euros, d’après le syndicaliste. Dénonçant « une atteinte à la liberté de manifester et à la liberté d’expression », Julien Pauliac ne semble pas pour autant intimidé. « On ne lâchera pas sur nos libertés pour que nos enfants puissent continuer à défendre leur bout de gras », souligne-t-il. Une manifestation de soutien aura lieu aujourd’hui à midi devant le TGI de Clermont-Ferrand.

Publié par humanite.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Panasonic invente des œillères pour les salariés

Lorsqu’il s’agit d’isoler et d’individualiser les salariés, les patrons sont prêts à investir dans la créativité !

Crédits photo : Panasonic – Future Life Factory

Un casque au format œillères vient d’être présenté par Panasonic : le Panasonic Wear Space, qui permet, soi-disant, aux employés de bureau de travailler en toute tranquillité et ne pas être dérangés par des informations extérieures, lorsque ceux-ci travaillent au sein d’open space. Une nouvelle manière d’augmenter la productivité et couper tout lien social qui se crée sur les lieux de travail.

Il suffit d’un coup d’œil au Panasonic Wear Space pour comprendre qu’il s’agit de véritables œillères, qui seront demain proposées (puis imposées) aux travailleurs des open space. Si les œillères sont aujourd’hui utilisées pour restreindre l’angle de vue des chevaux lors des courses équestres dans le but d’augmenter leur concentration et donc leur performance, elles seront demain utilisées aux mêmes fins dans les entreprises, sur les travailleurs. Conçues pour réduire le champ de vision et le bruit entourant chaque utilisateur au travail, sont-elles une bonne réponse aux problématiques de travail en open space ?

Ces espaces sur plateau, apparus en Europe autour des années 80, n’ont pas cessé d’être vantés par les patrons de grosses entreprises, leur permettant de rentabiliser les superficies de travail (et donc de moins débourser dans leur infrastructure), mais aussi « libérer la communication » au sein de leur boîte. La véritable raison étant bien entendu la possibilité offerte aux chefs d’équipe de contrôler en permanence l’ensemble des employés. Il suffit d’ailleurs de passer 1h dans un tel espace pour se rendre compte qu’un tel environnement est absolument insupportable et inhumain ! Ce sont pourtant 20% des salariés en France qui travaillent au sein d’un open space (contre plus de 70 % en Grande-Bretagne), et endurent au quotidien le bruit, le brouhaha incessant et le stress de travailler sous surveillance constante, ou de se croire surveillés en permanence.

Alors pour lutter contre le bruit, les cadences infernales et la suspicion en règle (car c’est bien de cela que souffrent les travailleurs, du privé comme du public), un casque œillères est-il le remède miracle ? Doit-on traiter les salariés comme des bêtes de somme ? Les travailleurs ont besoin de conditions dignes de travail : espace de travail à taille humaine, conditions d’hygiène et sécurité respectées, diminution du temps de travail, augmentation des salaires…

Ce casque œillères est à n’en pas douter une courte vue de l’esprit humain.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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« C’est l’ubérisation de notre métier », les ambulanciers fortement mobilisés

Pendant plusieurs heures, près de 2000 ambulances ont bloqué le périphérique parisien pour dénoncer l’uberisation du métier d’ambulancier. Un mouvement qui a pris de l'ampleur dans toute la France, comme à Lille ou dans la région Est.

Crédits photos : © France 3

Le gouvernement entend poursuivre sa casse non seulement de l’hôpital public, mais de l’ensemble du service public : désormais il entend en finir avec les petits ambulanciers. En réponse, dans toute la France, les ambulanciers ont manifesté, faisant s’accumuler les bouchons.

Les blocages ont commencé tôt ce matin sur l’autoroute A4, avant de trouver un débouché sur le périphérique parisien générant plus de 400km de bouchons. Dans la périphérie de Lille, l’A25 a été bloquée dans le sens Lille-Dunkerque entrainant ainsi des bouchons importants sur le périphérique Sud. Dans l’Est, une soixantaine d’ambulances ont participé à une opération escargot sur l’A31 et l’A3. Un mouvement qui commence à s’étendre nationalement faisant suite à plusieurs mobilisations locales durant le mois d’octobre comme à Strasbourg, ou encore à Nice. Les forces de police étaient massivement présentes, comme une forme d’intimidation, créant un certain nombre de tensions.

Une attaque contre les petits ambulanciers au profit des grandes entreprises

Les raisons de la colère ? La mise en application de l’article 80 de la loi de finances sur la sécurité sociale à la date du 1er octobre 2018. Cet article voté en 2017 qui donne la res-ponsabilité du financement des transports des patients directement aux établissements de santé alors qu’il était précédemment pris en charge directement par la sécurité sociale. Désormais, l’Assurance maladie ne rembourse plus les transports en ambulance décla-rés par les patients mais « alloue » un budget « transport » aux hôpitaux. Dès lors, pour les artisans ambulanciers, c’est en quelque sorte, la fin des transferts interhospitaliers depuis le 1er octobre. « J’ai perdu 50% de mon chiffre d’affaires, témoigne un ambulan-cier. Cette activité qu’on nous enlève au profit de grands groupes est vitale » pour la ma-jorité des artisans. Les ambulanciers choisis par les hôpitaux seront mis en concurrence, privilégiant les grandes entreprises comme Keolis, Veolia, le tout sous couvert de « lutte contre la fraude » selon le gouvernement.

Comme l’affirme un témoignage du sur un site dédié au handicap : « Un aller-retour en ambulance entre Vichy et Romagnat, à 70 km, c’est 450 € aller-retour ! Certaines familles n’ont pas eu d’autre solution que de laisser leur enfant au centre, le week-end. C’est inadmissible. » Dans le Puy-de-Dôme, une mobilisation de plusieurs associations, ainsi qu’une mani-festation a été organisé le jeudi 31 octobre pour exiger la prise en charge du transport à domicile le week-end. Une mobilisation victorieuse qui a imposé à la direction du CMI de Romagnat de « prendre à nouveau en charge le transport à domicile le week-end à partir du 3 novembre. »

L’ubérisation des ambulanciers s’inscrit dans la casse de l’hôpital publique

Ces mesures gouvernementales visant à la fois ambulanciers et patients sont à inscrire dans une logique plus générale de casse de l’hôpital public. D’un côté, les grandes en-treprises n’hésiteront pas à lésiner sur la qualité pour faire du chiffre et éradiquer les pe-tits artisans au mépris de la santé des malades, de l’autre, les patients seront traités dans une logique de « transports de colis » et de dégradation du service publique. Comme l’explique le site Faire-face, dans le CMI de Romagna, un patient de 17 ans qui revenait habituellement en ambulance a dû depuis le 1er octobre être ramené chez lui en taxi spé-cialisé. « Dans une position qui n’est pas du tout confortable pour lui, déplore sa mère, Betty Gruet. Ce n’est pourtant pas un colis ! Et les jours et horaires nous sont désormais imposés. »

Traiter les patients non seulement comme des clients mais aussi comme des colis : c’est l’ubérisation made in Macron.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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RETRAITE PAR POINTS: Comment Macron va baisser nos retraites - vidéo -

Un entretien de Jérémie Younes avec Christophe Ramaux des économistes atterrés, à voir en intégralité ici : https://la-bas.org/la-bas-magazine/en...

RETRAITE PAR POINTS: Comment Macron va baisser nos retraites - vidéo -

Le mois prochain [Décembre2018] , le gouvernement présentera les grandes lignes de son projet de « réforme » des retraites. Engageons dès aujourd’hui la contre-offensive avec Christophe Ramaux, pour comprendre la nouvelle régression qui s’annonce. La bataille pour les retraites est lancée, et c’est aussi une guerre des idées.Et maintenant, les retraites ! Après la casse du code du travail et de la SNCF, la suppression des cotisations salariales et de l’impôt de solidarité sur la fortune, la prochaine grande régression sociale que nous propose Emmanuel Macron consiste à « réformer », une nouvelle fois, notre système de retraites. Ou plutôt, à l’affaiblir, afin de préparer l’entrée des compagnies d’assurance privées. Vous savez comment privatiser un service public ? « First, defund it. » (« d’abord, arrêtez de le financer », Noam Chomsky) [1].

 

Les caisses d’assurance vieillesse constituent un pactole monumental qui échappe encore à l’État et au capital grâce au principe de la cotisation : 320 milliards d’euros, le poste le plus important de la Sécurité socialeUn budget excédentaire depuis 2016 [2]. Et une véritable réussite sociale, enviée partout dans le monde : en France, le taux de pauvreté chez les retraités est plus de deux fois inférieur à celui de la population globale [3]. Même s’il y a trop de trop petites retraites à cause d’une redistribution inégalitaire, le système fonctionne globalement.

Pourquoi alors modifier quelque chose qui fonctionne ? Évidemment, pour saper les bases de la répartition et tenter de faire entrer la capitalisation. « Le patronat ne désarme jamais », nous avait avertis le ministre communiste Ambroise Croizat, l’un des fondateurs de notre système de retraites après guerre. Voici comment le patronat compte procéder cette fois-ci.

 

La retraite par points

Emmanuel Macron n’en a pas fait mystère lors de sa campagne : il souhaite modifier le mode de calcul des pensions de retraites. Aujourd’hui, les salariés du privé calculent leurs pensions en faisant la moyenne de leurs 25 meilleures années, tandis que ceux du public le font sur les six derniers mois.

 

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LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS:

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE : L'Echo info

Plus de 300 personnes se sont rassemblées hier en fin d’après-midi devant la sous préfecture de Sarlat, pour apporter leur soutien aux postiers de Sarlat et Siorac qui sont depuis dix jours en droit de retrait suite au suicide d’une de leur collègue.
Le rassemblement était important, silencieux, avec un contingent important de Postiers venus de toute la Dordogne, et même du Lot et Garonne et des Landes ...

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Assemblée générale lundi 5 novembre

ASSEMBLEE GENERALE

LUNDI 5 NOVEMBRE

 

La CGT Unilever France HPCI Le meux vous convie à une assemblée générale de tous les salariés.

La semaine dernière, nous avons demandé à la direction le droit à une information syndicale avec les salariés-es. A date, nous n’avons toujours pas eu de réponse.

Voilà pourquoi maintenant nous n’avons pas le choix de vous demander de vous mettre en arrêt de travail pendant ce laps de temps. Cela devrait durée moins d’une heure !

Nous estimons qu’il est urgent de faire le point avec les salariés-es de la situation actuelle de notre usine.

Le lundi 5 novembre 2018 à

09H45

14H00

21H00

Au poste de garde

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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