SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Macron a fait le bon choix

 

Les truands du macronat (suite et hélas pas fin.

Les truands du macronat (suite et hélas pas fin).

 

François Bayrou, éphémère ministre de la justice du premier gouvernement d’Édouard Philippe a été mis en examen le vendredi 6 décembre 2019 pour “complicité de détournement de fonds publics” dans l’affaire des emplois présumés fictifs de son parti au parlement européen. 

On peut dire qu'il a ainsi passé brillament les tests pour être nommé commissaire général au plan .

En regime capitaliste planifier le pillage de la richesse publique pour gaver les intérets personnels, n'est-ce pas le coeur même des compétences nécessaires ?

La mise en examen indique qu'il l'a brillament réussi.

Rédigé par Canaille le Rouge

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Le syndicat exige aussi l’accès aux équipements sportifs, de loisirs ainsi qu’aux colonies de vacances pour les enfants des précaires. Des demandes qui n’ont rien d’un luxe pour ces familles, comme le souligne Muriel Wolfers, de la CGT chômeurs, basée à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) : « Trouver un travail, c’est un énorme boulot à temps plein. Souffler, c’est juste normal pour un être humain. »

Après une année de régressions sur le front de l’indemnisation du chômage, avec finalement le report de l’entrée en vigueur du second volet de la réforme très contestée au 1er janvier 2021 (au lieu d’avril 2020), les précaires restent sur le qui-vive. Pour Muriel Wolfers : « Ce recul a mis en évidence que le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR, servant de base pour déterminer le montant de l’allocation - NDLR) n’était pas si avantageux que le disait le gouvernement ! Cette mesure va plonger les personnes dans une précarité encore plus grande. La pandémie pose au contraire la question d’un retour à la protection, à une Sécurité sociale intégrale. » D’autant que la rentrée s’annonce explosive sur le marché du travail, avec une cascade de plans sociaux à l’horizon. Le 27 août prochain, la CGT chômeurs appelle d’ailleurs à un rassemblement devant le ministère du Travail pour exiger l’annulation pure et simple de cette réforme.

par  Cécile Rousseau

 

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SOURCE : Réveil Communiste, le blog deGille QUESTIAUX

 

C’est un média qui relaye les messages de propagande capitalistes et impérialistes, en les présentant comme de l’information objective.

On le reconnaît notamment à ce qu’il participe aux campagnes mondiales qui ciblent un pays non occidental : cette année nous avons eu droit à la Biélorussie, Hong Kong, le Xinjiang, la Bolivie, et dans un passé récent aux campagnes infructueuses contre la Russie, la Corée, la Chine le Venezuela, l’Iran, Cuba, la Syrie, ou victorieuses en Ukraine, en Libye, en Birmanie, en Irak, etc.

Une seule cause anti-impérialiste a eu une certaine ouverture dans les médias, mais de moins en moins, celle de la Palestine, sans doute parce que la situation est verrouillée, et peut servir à montrer de manière répétée et redondante qu’il n’y a pas d’autre alternative à l’Empire que la défaite.

Ces médias peuvent aussi se révéler dans leur participation unanimiste à des campagnes politiques considérées par leurs propriétaires comme de grande importance, comme la campagne en faveur du oui au TCE en 2005.

Un média mainstream est ou bien :

Un média capitaliste, qui appartient à des capitalistes qui le financent et dépensent beaucoup d’argent pour ça, et qui fait sous ses diverses variantes la promotion idéologique du capitalisme par la diffusion des idéologies libérales qui sont variées, mais largement à notre époque autour d’un consensus libéral-libertaire qui va allouer aux conservateurs traditionalistes un rôle de repoussoirs, comme les barbons ridicules des comédies de Molière.

Comme par hasard, les médias professionnels de droite qui doivent assumer ce rôle peu flatteur (le Figaro, certains titres de la presse éco) en deviennent un peu plus crédibles que les autres, tant que le portefeuille n’est pas directement en jeu.

La quasi totalité des médias privés, qui ont une notoriété dans le grand public, et bien diffusés sont de tels médias.

Ou bien c’est un média d’État d’un État capitaliste relevant de la sphère impériale occidentale où l’information est encore plus verrouillée, et qui a surtout une mémoire plus longue : alors que les médias privés considèrent souvent qu’en ce qui concerne le communisme la partie est gagnée, la messe est dite et qu’il n’y a plus à s’en occuper, les médias d’État comme Arte ou France Culture organisent la prison mémorielle où ils veulent le placer, en falsifiant, salissant, ou détournant l’histoire révolutionnaire. Ces médias font aussi la promotion des intellectuels gauchisants inoffensifs qui ont tout à tour leur moment de célébrité.

Et un média mainstream c’est de toute manière un média occidental (nord américain, européen, océanien) qui recycle avec une tonalité compassionnelle dans le langage des ONG les préjugés occidentaux néocoloniaux, et qui est nourri exclusivement par les récits émanant des agences de presse occidentales qui produisent la plus grande partie de l’information accessible au grand public : Reuters, AP, AFP. Il n’y a plus en dehors de quelques grandes capitales occidentales, à domicile, presque plus aucun correspondant étranger attitré de ces médias qui pourrait produire une information originale.

 
Ce monde des médias gravite autour d’un petit nombre de titres de presse qui sont considérés comme des références de sérieux et d’objectivité, palme qu’ils ne manquent pas de se décerner à eux mêmes : le Monde, le New York Times, le Washington Post, et qui ne valent pas mieux que les autres. La seule différence étant que leurs rédacteurs principaux ont un statut des notables dans les milieux politiques décisionnels occidentaux qui dépasse celui que devrait leur apporter le niveau de leur rémunération.

Il y a des médias capitalistes ou d’État extérieurs à cette sphère géographique et culturelle, en Russie, en Chine, et dans la plupart des pays non occidentaux, mais leur contenu est jugé suspect à moins qu’il ne reflète servilement le contenu des grandes agences de presse occidentales, et dans ce cas il aura les honneurs d’une sélection dans « Courrier International ». Un média non-occidental n’est coopté dans le circuit de l’information mondialisée que s’il soutient les interventions de l’Occident dans le monde non-occidental, ou s’il reflète des positions caricaturalement réactionnaires.

C’est pourquoi les médias russes sont devenus indispensables à qui veut s’informer aujourd’hui en Occident : ce sont les seuls médias dynamiques et professionnels qui ont un intérêt objectif partiel à un dévoilement du réel. Ce qui explique les opérations de censure directe dont ils font l’objet.

Sinon la censure habituelle porte plutôt que sur la publication et l’édition, sur la diffusion et le référencement, comme le savent bien les animateurs de sites socialistes ou communistes de par le monde.

Le point le plus important à retenir est en même temps le plus banal et le plus facile à comprendre : l’information sur le réel est aliénée à des intérêts privés.

La justification libérale de cet état de fait, selon laquelle un média honnête aurait plus de succès (et donc rapporterait davantage de profits à son propriétaire) et éliminerait les médias malhonnêtes ne tient pas la route une seule seconde : ces médias perdent presque tous de l’argent, à part les nouveaux médias des GAFAM, dont l’information est un produit secondaire. A part le fait que la concurrence développe au détriment de l'information sérieuse l’espace dévolu à la distraction et aux faits divers, il est patent que les médias sont les danseuses des grands groupes capitalistes, qui leur servent à distiller des messages qui favorisent leur intérêts, mais aussi dans leur croisade permanente contre tout ce qui n’est pas capitaliste et occidental (après tout ces gens peuvent être désintéressés).

Ce problème est ancien : les législateurs de la Libération avaient à cet effet interdit la concentration dans les entreprises de presse.

En gros le message mainstream est le suivant :

le capitalisme produit des marchandises en abondance pour tout le monde, et une société tolérante où chacun fait ce qu’il lui plaît, et si ce n’est pas encore le cas partout, ce le sera bientôt grâce aux interventions de l’Occident. Nous ne vivons pas au sein d’un Empire mais dans une communauté internationale respectueuse de tous ses membres, et d’ailleurs cet empire qui n’existe pas est l’empire le plus bienveillant de l’histoire, auquel on ne peut reprocher qu’une seule chose : ne pas envahir assez de territoires pour y apporter la paix et la prospérité. Mais il s’affaire pour porter la démocratie et la liberté partout où le capitalisme ne règne pas, ou pas autant qu’on le voudrait, comme en Chine.

 

 
Toutes les information dites sérieuses qui sont diffusées doivent concourir à ce récit.
 
Lorsque des voix s’éloignent de ce consensus, elles deviennent de moins en moins audibles, sont diabolisées par la « théorie de la théorie du complot », ou s’enferrent d’elles-même dans des contradictions ou des polémiques stériles, parce qu’elles acceptent une partie des présupposés de la presse capitaliste en rejetant arbitrairement le reste.

 

Dans le passé, les médias appartenaient déjà à des capitalistes, mais l’impression reste que des messages opposés pouvaient davantage s’exprimer. C’est en partie une impression fausse, car l’information dont on a disposé sur des points cruciaux, sur l’URSS tant qu’elle existait, et qui s’est déposées dans les livres d’histoire, est encore moins fiable que le contenu de l’actu d’aujourd’hui. Mais le capitalisme avait des contradictions internes, des contradictions internationales, et il y avait une contradiction principale entre le capitalisme et le socialisme, et de part le monde un nombre non négligeable de situations socio-économiques mixtes qui reflétaient un compromis instable entre les deux systèmes. Une minorité dans la bourgeoisie occidentale, petite mais impossible à négliger, avait même fait le choix du socialisme, entre 1945 et 1975 environ, pour des raisons objectives qu’on ne peut pas développer ici sans sortir du sujet, et la bourgeoisie du Tiers Monde s’affichait volontiers marxiste.

 

Il y a avait donc grâce aux contradictions dans le réel une ouverture vers l'expression de la vérité, qui n’existe plus aujourd’hui.

 

Maintenant pour s'y orienter, on doit conjuguer les deux principes : a priori, rien de ce qu’annonce la presse capitaliste n’est crédible ; et d’autre part, qu’il est très difficile de s’en passer complètement pour s’informer de ce qui se passe vraiment. Il faut mettre au point des grilles de déchiffrement au cas par cas.

 
Ne croire en rien de ce que propage la presse capitaliste ne signifie pas croire en tout ce qu’elle ne propage pas, ou en ce qu’elle propage en lui affectant un coefficient négatif (comme les produits du blogueur Soral).

 

La règle de bon sens est de ne pas prendre position, de ne même pas évoquer les questions sur lesquelles on n’a pas de connaissance, ou pour lesquelles on n’éprouve pas d’intérêt ou d’attirance. Ne pas en parler signifie ne même pas dire qu’on n’en parle pas et feindre l’étonnement et l’ennui en présence d’un faux débat sociétal.
 

Cela semble assez facile de conserver assez de recul de jugement, mais il est incroyable de voir à quel point le public, et notamment le public militant relativement cultivé qui se recrute dans la classe moyenne, peut être crédule, ou au moins sidéré par les informations d’officines qu’il sait pourtant clairement se situer dans le camp ennemi.

 

L’affaire Biélorusse est assez exemplaire d’un autre aspect de la situation actuelle : les médias capitalistes occidentaux interviennent comme des partis politiques dans les affaires des petits pays. Ils suppléent aux partis pro-empire qui n’y existent pas spontanément. En ce sens le journaliste indépendant en vient à nourrir le camp politique qui attaque les institutions ou l'État visés par les groupes de médias capitalistes. Les trouvailles du reporter free lance seront sélectionnées selon leur conformité à l’objectif. En Biélorussie l’impression qui en résulte est que le pouvoir n’a absolument aucun soutien, ce qui serait quand même bien surprenant, puisqu’on avoue maintenant qu’il en avait beaucoup auparavant (ce que l'on n'avait jamais dit).

Les mensonges actuels sont pour une part les aveux des mensonges précédents.

 
Le parallèle avec le mouvement en Bolivie contre le report des élections montre aussi comment un vrai mouvement populaire qui ne bénéficie pas des soutiens massifs des médias et des services occidentaux peut être occulté par les images d’une foule savamment manipulée dans une situation émotionnelle et hystérisée où on ne fait même pas semblant de vérifier les informations.

 
Comme disait Gil Scott-Heron the revolution will not be televised !

 
Il existait autrefois une presse liée à la classe ouvrière qui pouvait totalement ou partiellement relayer un message anti-capitaliste ou anti-impérialiste. Mais le conformisme social et l’intimidation produite sur les journalistes par des médias mainstream qui se confirment les uns les autres est telle que petit à petit ces espaces se ferment, de l’Humanité au Guardian.

 

L’affaire Assange quant à elle est la chronique de la mise au pas du journalisme d’investigation, et témoigne de la fin des perspectives libératrices liées à l’agitation anarchisante dans le cyber-espace, au hacking et au piratage sur la toile. La persécution cruelle dont ce journaliste indépendant de grand format fait l’objet est une manière d’avertissement pour tous les autres.

 

Ce tableau peut paraître sombre, mais il faut tenir compte du renouvellement incessant des contradictions, et des efforts renouvelés aussi d’une partie des professions médiatiques d’être à la hauteur de leur déontologie, en créant des espaces indépendants. Le monde des réseaux sociaux et notamment Youtube offre aussi malgré la censure arbitraire qui s’y exerce des opportunités de communication et de diffusion des médias non-capitalistes.

 

GQ, 14 août 2020

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PS, 15 août 2020

Commentaire de Bruno Drweski :

Les médias russes Rt et Sputnik sont fondamentaux certes, mais presstv iranien, télésur vénézuéliennes, CGTN chinoise pour ce qui est de la Télé et internet sont aussi très intéressant ainsi que les sites internets de nombreux journaux des pays du tiers monde. Par ailleurs, le gros problème des médias alternatifs est la monopolisation des informations par quelques agences de presse occidentales qui empêchent d’avoir accès aux informations importantes à la source.

 

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À l’appel de la CGT, une partie du personnel du CHU de Nice a débrayé ce mardi entre 9 et 11 heures dans les hôpitaux Pasteur, L’Archet ainsi que celui de Tende.
Motif: obtenir pour tous le versement de la prime Covid-19 s’élevant à 1.500 euros. Or selon la CGT, 60 % du personnel n’ont pas touché la totalité de cette prime, pour parfois percevoir 500 euros seulement.

Une "injustice" pour ce syndicat qui depuis le 4 août mène des actions afin de réclamer son paiement pour tous.

Celle menée, ce mardi matin, a mobilisé plus d’une centaine d’agents qui ont débrayé durant une à deux heures devant Pasteur et L’Archet.

 

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Ce lundi 17 août la justice rendait sa décision pour Camaïeu en redressement judiciaire. C’est la proposition de Michel Ohayonet et de la FIB ( la Financière immobilière bordelaise) qui a été choisie. Pas moins de 500 licenciements sont d’ores et déjà prévus

La reprise de Camaïeu par Michel Ohayon coûtera 500 suppressions d’emplois
Crédit photo:DENIS CHARLET / AFP

Camaïeu a connu pendant le confinement une chute de son chiffre d’affaire de 95% et a accumulé un manque à gagner de 160 millions. Suite à cette situation financière compliquée et face aux défauts de paiement prolongés, l’Etat avait placé le 26 mai dernier l’entreprise de textile féminin sous redressement judiciaire. Si le confinement avait en effet dégradé la santé financière de Camaïeu, les dettes et pertes s’accumulaient depuis des années déjà, à cause notamment d’une gestion complètement irrationnelle du groupe qui maintenait une surproduction et avait en conséquence d’énormes difficultés à écouler les stocks. Les salariés étaient menacés d’une liquidation judiciaire qui aurait nationalement renvoyé les 3900 employés au chômage suite au dépôt de bilan de l’ancienne direction auprès des autorités compétentes.

Dès lors, pour éviter la faillite totale du groupe, le PDG et les actionnaires d’un consortium réunis au sein d’une enseigne Mulliez (Grain de Malice), qui sont également propriétaires du groupe de gestion et logistique (Log’s) et de fonds d’investissements américains, devaient proposer un plan de reprise : un rachat de leur propre entreprise en remettant les comptes à 0. Ils promettaient avec ce plan plusieurs fermetures et délocalisations mais surtout 600 licenciements.

Ce lundi c’est donc en faveur de l’offre concurrente qu’a statué la justice. Michel Ohayon à la tête de la FIB (Foncière Immobilière Bordelaise), qui a fait fortune sur les marchés à la fois de l’immobilier commercial et viticole avant de racheter plusieurs enseignes des Galeries Lafayette et de la Grande Récrée, a donc gagné le bras de fer et imposera pas moins de 500 licenciements.

Pour autant cette reprise n’a donc rien d’une victoire pour les travailleurs, pas même en demi-teinte, elle n’est qu’une défaite. C’est pourtant pour cette proposition que les syndicats avaient opté majoritairement en soutenant, au travers de l’intersyndicale et du CSE, la FIB qui promet licenciements, précarisation et destruction généralisée des conditions de travail.

Le redressement judiciaire ne s’est avéré être en réalité qu’une stratégie de la part de l’Etat pour soutenir le patronat dans les licenciements et les faillites qu’annonçait Bruno Le Maire le 22 mai. Et si pour la majorité des entreprise du textile et du prêt à porter, le gouvernement a refusé de garantir des prêts et aides comme il l’avait fait dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique en vue de la sauvegarde des capitaux privés et ce sans garantie contre les licenciements, le redressement judiciaire préserve la même logique : un encouragement tacite à licencier pour conserver son groupe et les profits qu’il génère pour ses actionnaires. Les multiples redressements judicaires depuis le confinement ont profité aux investisseurs qui ont pu déployer des offres de reprises en conséquence. Parmi ces [différents groupes concurrents de Camaïeu se trouvent La Halle, Naf Naf, Célio, Orchestra, André et l’ensemble du secteur semble confronté à une telle résolution.

C’est donc plusieurs milliers de licenciements qui seront appliqués très certainement dans les semaines et mois à venir dans l’habillement en France. Aujourd’hui cela s’exprime clairement à Camaïeu.

Les travailleurs paient la crise, les syndicats ne réagissent pas

Parmi les 7 propositions de reprises, deux étaient favorites. Celle du PDG de l’époque soutenue par le syndicat local majoritaire UPAE (Uni Pour Agir Ensemble) à 38% malgré sa promesse d’au moins 600 licenciements. L’autre, de la FIB, a finalement été retenue. Elle était soutenue par l’intersyndicale et le CSE avec la CGT-FO-CFDT malgré les 500 licenciements annoncés. De la même manière face à l’ensemble des plans de licenciements dans tous les secteurs, de Martinez à Berger, il s’agit de négocier les modalités plutôt que de s’y opposer fermement.

Pourtant des profits mirobolants continuent d’être versés au patronat, et pour les salariés c’est l’incompréhension qui dominecomme en témoigne Christophe en confiant « j’y suis rentré, j’avais 22 ans, salarié à l’entrepôt. J’ai 51 ans. Se faire virer du jour au lendemain, je ne comprends pas. J’ai toujours donné, donné, donné pour l’entreprise ». Mais surtout la colère des travailleurs de Camaïeu contre leur ancienne direction n’a pas été saisie par les syndicats. Pourtant à entendre Cyndi, les choses sont claires : « Moi, j’ai des cervicales amochées à vie. J’ai failli perdre un œil à cause d’un défaut de sécurité sur une machine. On leur a donné des idées pour faire des économies… Et maintenant, certains vont partir avec un coup de pied au cul et on va devoir dire merci. ».

D’un côté l’Etat porte une part de responsabilité dans la mesure de l’ultimatum posé pour le redressement, en ayant poussé à choisi la peste ou le choléra. Mais pour autant les directions syndicales n’ont pas su dépasser ce que proposent le patronat et le gouvernement et s’y sont adaptés. Ils ont soutenu une offre de reprise contre une autre, et aujourd’hui les membre du CSE se disent fiers et satisfaits d’avoir été entendus. Au contraire une stratégie gagnante aurait dû être portée par les travailleurs qui s’étaient mobilisés contre la précédente direction mais également contre le plan de Michel Ohayon de licencier massivement pour ses profits. Contre toute stratégie du moindre mal nous devons revendiquer l’interdiction de tous les licenciements.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Ben dit donc, pas la peine de 2 plombes de vidéo-conférence de la sinistre du Travail devant les "partenaires sociaux" pour aboutir à ça. Et si on écoute les médias zautorisés à dire la bonne parole, il n'y aurait que des salariés exploités dans les bureaux en France et des open spaces. Sur ce terme, j'ai séché carrément. Alors, j'aurai pu bigophoner à Bfm-Tv. Mais ils étaient en finale avec le Psg-Qatar.

En tout cas, Elisabeth Borne, qui est passé de la casse des transports au service de la nation à celle des droits conquis par la lutte des travailleurs, a dit banco à ses potes du Medef. Avant ladite vidéo-conférence, ledit Medef avait mis en garde "contre des mesures générales trop coercitives... qui ferait croire que la pandémie est revenue plein pot... Il ne faut pas envoyer un contre signal en signifiant que notre pays va se mettre à l'arrêt parce que ce serait fatal, notamment sur le plan de l'emploi." 

De ce fait, le télétravail est laissé au "bon vouloir des employeurs" avec des modalités disparates selon les entreprises. Encore faut-il qu'un syndicat existe dans l'entreprise.

Et rien sur l'amélioration des conditions de travail, notamment sur le passage aux 32 heures sans perte de salaire. Et rien non plus sur des discussions au niveau des branches.. Pourquoi ne pas différencier le turbin à la chaine de celui devant l'écran d'un Pc, même si par évidence, tous les travailleurs sont exploités par le capital, dans le public comme dans le privé.

Et pas une ordonnance de Macron pour rétablir les CHS-CT.

Quant à l'Inspection du travail,  la sinistre du Travail vient de muter disciplinairement Anthony Smith, inspecteur du travail, qui avait voulu rappeler les employeurs du bassin rémois à leur devoir de protection des salariés, face au Covid 19.

"Nous pouvons faire autrement", dit la CGT dans son communiqué. En lien. La mobilisation massive des travailleurs, le 17 septembre, journée d’action, de grèves et de manifestations, sera un moyen de l’exprimer fortement.

Et n'oubliez pas non plus:

Le 1er septembre, port obligatoire du masque dans les espaces de travail "clos et partagés"

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En temps de crise ... et en temps " normal" !

 

SOURCE ; L'Humanité

 

 

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GFT : une nouvelle catastrophe
industrielle à Blanquefort ?

Les ouvriers de GFT alertent sur la situation de leur usine qui est sur la sellette, un droit d’alerte a été posé pour exiger des réponses, première étape d’un bras de fer qui va s’engager pour éviter un Ford bis.

Aux capitalistes de payer la crise !

Crédit photo : PHOTO ARCHIVES FABIEN COTTEREAU : « SUD OUEST »

Depuis plusieurs années, la CGT GFT, alerte sur la situation de leur usine située à Blanquefort ; en effet, la chaîne de production de boîte à vitesse risque de s’arrêter dans les années à venir. Aujourd’hui alors que les doutes se précisent, l’ensemble des syndicats semblent s’éveiller pour enfin essayer d’obtenir des éléments de réponses.
À la veille d’une possible nouvelle catastrophe industrielle dans le bassin industriel bordelais, quasiment un an après la fermeture de l’usine de Ford Blanquefort avec qui les liens étaient étroits, nous revenons sur la situation qui plonge des milliers de familles dans le doute sur leur avenir.

Dès le processus de fermeture de FAI (Ford Aquitaine Industrie), les inquiétudes étaient montées du côté de GFT (Getrag Ford Transmission) et pour cause, les deux usines voisines dépendent du même géant automobile : Ford Motor Company. Dans le cas de GFT, Ford possède la moitié de l’usine, partagée avec le groupe canadien Magna, et reste l’unique client pour les boîtes à vitesse manuelles produites.

Le désengagement et la catastrophe causés par Ford pour plus de 1000 ouvriers de FAI (Ford Aquitaine Industrie) restent dans la tête de toutes et tous. Aujourd’hui la question se pose sérieusement pour l’usine sœur qui emploie un peu plus de 800 ouvriers en CDI, allant jusqu’à 1000 avec les contrats précaires (intérimaires et CDD) et les apprentissages.

Concrètement, il n’y plus de perspective de production à moyen terme. Pour l’instant l’usine continue de sortir des boîtes à vitesse MX65 (utilisées pour le modèle Ford Fiesta, Focus, Puma). Mais les craintes résident dans le fait qu’aucun nouveau produit n’est en perspective pour assurer une continuité de production.

Plus globalement, de nombreux facteurs laissent présager le pire, l’attitude de Ford à l’encontre de l’usine FAI évidemment, une bataille que nous avons suivi avec Révolution Permanente. Ce qui va de pair avec les annonces toujours plus claires de Ford dans son processus de désengagement européen. À cela, s’ajoute évidemment la crise actuelle dans l’automobile et la métallurgie en général.
De plus, les travailleurs ont appris début août que deux lignes de production seront externalisées :

Alors que les congés annuels sont arrivés quand l’usine ferme pendant une partie de la période estivale, et que les réponses suite au droit d’alerte devraient arriver en septembre, cette annonce renforce nécessairement la défiance vis à vis des choix de la direction et de Ford.

À cause de la pression du patronat, les secteurs industriels qui n’ont pas été fermés pendant le confinement sont devenus de véritables clusters de contamination

La situation du Covid-19 en France pouvait être relativement anticipée notamment au vu d’une courbe très en avance dans les pays frontaliers, en particulier l’Italie et l’Etat espagnol. Dans ces deux états de l’Union européenne, où la propagation du virus a été très forte et avec une gestion catastrophique de la part des gouvernements respectifs, c’est notamment dans les secteurs industriels que se sont créés de véritables clusters. Pendant le confinement, nous menions à partir de Révolution Permanente une campagne pour la fermeture des secteurs non essentiels à la lutte contre le covid, dans un contexte où même les hospitaliers n’avaient pas suffisamment de matériel pour se protéger du virus, tous les secteurs inutiles à la lutte face au covid auraient dû fermer. En Italie, le gouvernement a finalement dû faire marche arrière, après un tragique bilan de morts concentrés dans ces zones industrielles, en imposant finalement la fermeture de ces secteurs industriels non essentiels pendant le confinement, notamment dans l’automobile, et ce grâce à la pression des travailleurs.

La crise du coronavirus a montré que la volonté des capitalistes, main dans la main avec les gouvernements, est d’abord de sauvegarder leurs profits, avant les centaines de milliers de vies qui sont jouées face au risque de maintenir l’activité coûte que coûte : nous écrivions pendant le confinement #StopProductionNonEssentielle !

Chez Getrag Ford Transmissions, les ouvriers ont imposé le rapport de forces pour fermer l’usine face au risque de cluster

Au début des annonces de propagation du virus en France et dans le monde, c’est un véritable bras de fer entre la direction et les ouvriers de GFT qui commence. Nous écrivions à ce moment-là à partir d’un entretien avec plusieurs délégués CGT GFT. Après l’annonce du confinement, sous prétexte que Macron n’a pas empêché de travailler, la direction a communiqué que l’usine ne fermerait pas et continuerait de tourner. « Après les annonces sur le confinement, on voyait ce qu’il se passait en Italie, il y avait des cas suspects qui n’étaient pas déclarés, la cantine collective restait ouverte, tout ça faisait un climat bizarre dans l’usine. [...] Des gens parlaient d’eux-mêmes du droit de retrait. » nous racontait Thomas, délégué de la CGT.

Sur 200 personnes qui constituent l’équipe du matin, 180 ouvriers font valoir leur droit de retrait. Par la pression les ouvriers ont réussi à fermer l’usine, mais la direction n’avait pas dit son dernier mot. « Ils ont vu le nombre de gens, qui se sentaient vraiment pas en sécurité, on est tous sortis, ça leur a fait peur.  »

Comme en Italie, mais aussi en France dans des secteurs comme l’aéronautique, les ouvriers de GFT ont imposé la fermeture de l’usine pour leur propre sécurité face au virus. Un premier bras de fer gagné par les travailleurs qui ont imposé par le débrayage une première expérience de lutte pour imposer leurs propres conditions de travail, sur fond de pandémie dans le monde entier, où les gouvernements des différents pays ont démontré leur totale incapacité à anticiper et gérer la crise sanitaire, et où la seule volonté des capitalistes s’est matérialisée par le maintien coûte que coûte de l’activité industrielle, pour maintenir leurs profits, au détriment de milliers de vies.
Mais face à cette première bataille gagnée, la direction n’a pas dit son dernier mot. La crise sanitaire et la crise économique qu’elle a commencé à entraîner avec elle, est un bon prétexte pour accélérer les attaques contre les travailleurs et éviter de perdre ses profits. Mi-mai, 70 interims avaient été mis à la porte par la direction, aujourd’hui encore une centaine. Du côté des CDD, ils ne sont pas renouvelés, une cinquantaine quittera l’usine après les congés.

Sur fond de pandémie, une crise économique qui va frapper de plein fouet les travailleurs de l’automobile

Lors d’une réunion convoquée par la direction de GFT avec les organisations syndicales, les perspectives annoncées sont très préoccupantes pour l’usine. Ce qui est clairement annoncé, c’est que s’il n’y a pas de nouveaux marchés d’ici la fin du contrat en cours, c’est la fermeture de la boîte qui peut être envisagée à l’horizon 2023. En ce sens, les organisations syndicales de GFT ont déjà enclenché la première phase du Droit d’alerte.

Dans une situation où le géant constructeur automobile a déjà fait fermer l’ex Ford Blanquefort (l’usine voisine de GFT), qui comptait plus de 800 ouvriers et 3000 emplois induits, les perspectives restent très inquiétantes pour les travailleurs de Getrag.

La crise économique, qui couvait depuis plusieurs mois voire plusieurs années, est en train d’éclater. La crise sanitaire du Coronavirus aura ainsi été l’élément déclencheur, sans être la source même, d’un cataclysme économique d’une ampleur bien supérieure à 2008.

Avec cette nouvelle crise, le grand patronat se met en ordre de bataille pour faire payer la crise aux travailleurs, promettant un monde de misère par le biais d’un chômage de masse à une hauteur jamais atteinte dans l’histoire. D’après l’Organisation Internationale du Travail (OIT), plus de 300 millions d’emplois pourraient être supprimés dans le monde. Et le secteur de la métallurgie est particulièrement touché, dans l’aéronautique et l’automobile, comme le montre le cas de Renault, dévoilé mi-mai par le Canard Enchaîné, qui envisagerait dans un plan d’économie prévu depuis février, de fermer quatre de ses usines en France (Choisy-le-Roy, de Dieppe, des Fonderies de Bretagne et de Flins).

La crise sanitaire, mais aussi les restructurations que prévoient les constructeurs automobiles avec l’argument de la transition énergétique vers des voitures électriques et hybrides, vont faire de gros dégâts dans l’emploi industriel, dans les effectifs des donneurs d’ordre mais aussi des équipementiers et sous-traitants du secteur. Valeo a récemment annoncé avoir supprimé 12 000 emplois sur le premier semestre 2020, dont 2000 en France. En Allemagne IG Metall annonce une possible perte jusqu’à 300 000 emplois dans la métallurgie. À Barcelone, Nissan a décidé de fermer les portes de son usine. À GFT, ce sont plus de 1000 emplois qui sont en jeu selon les effectifs de 2019.

Un droit d’alerte pour préparer un plan de bataille d’ensemble

Le droit d’alerte a été une première étape importante pour lancer la bataille qui va s’ouvrir. Exiger des réponses à travers l’outil du droit d’alerte pourra donner des éléments afin de mieux comprendre la stratégie de la direction de l’usine et en dernière instance de Ford. Mais c’est un plan de guerre qu’il va falloir établir pour remettre en cause les projets de ces patrons et la dynamique générale actuelle. Pour l’instant, c’est seulement la date du 21 septembre que l’on retient pour penser un plan de bataille, date à laquelle est convoqué un CSE extraordinaire pour répondre aux questions des travailleurs sur l’avenir de l’usine. 

« Un droit d’alerte, ça permet d’avoir accès en quelque sorte aux livres de compte, bien qu’on ait eu l’expérience de la fermeture de l’usine voisine de l’ex-Ford qui n’a pas donné l’accès à tous les documents. Il faut le prendre comme un point d’appui pour la mobilisation, même s’il n’est pas suffisant à lui tout seul, ce sont des informations non contestables qui nous permettent de préparer le terrain » nous dit Gilles, délégué CGT GFT au bout du fil pour décrire la situation.

Une lettre ouverte des élus locaux : une visibilisation tout au plus

Fin juillet, des élus de la métropole bordelaise ont envoyé une lettre ouverte à Bruno Le Maire, ministre de l’économie, pour alerter sur la situation de l’usine. Cet appel a été lancé à Bercy par différentes personnalités politiques locales dont Pierre Hurmic (nouveau maire de Bordeaux), Véronique Ferreira (maire de Blanquefort), Alain Rousset (président de la région Nouvelle-Aquitaine) et Alain Anziani (président de la métropole de Bordeaux). Un coup médiatique remarqué, qui a le mérite d’avoir mis la lumière sur la situation de l’usine. Sur le ton donné et les commentaires à la presse, bien que la plupart des observateurs semblent voir la problématique d’une fermeture à venir, on parle de “vigilance” ou encore “responsabilité des autorités publiques”, peu de perspectives pour les milliers d’emplois en jeu. Si Véronique Ferreira parle de faire front commun, c’est bien qu’elle ne souhaite pas être l’élue qui endosse (en partie) la responsabilité de deux fermetures successives.

Si la médiatisation de la situation est une étape, on reste au stade de l’interpellation. Une interpellation à des politiques qui n’ont jamais rien fait pour sauver les milliers d’emplois que représentent ces usines. On ne peut se fier à ces paroles, souvent en l’air.

De plus, on ne peut que s’attrister du discours tenu par Olivier Escots, adjoint au nouveau maire et président du “groupe communiste” (PCF), qui lors du Conseil métropolitain du vendredi 24 Juillet, a rappelé son inquiétude, sa solidarité, son engagement, … pour les travailleurs de GFT. Un beau discours certes, mais que l’on ne peut pas détacher d’un récent vote du même élu à l’encontre de Philippe Poutou, ex-ouvrier de Ford Blanquefort, lors d’un conseil municipal. En effet, quelques jours plus tôt lors d’élections internes au conseil municipal pour différents organismes de la métropole, alors qu’un choix s’imposait entre Philippe Poutou et des élus de droite, la quasi-totalité des conseillers municipaux de la nouvelle majorité, comprenant les 3 membres du PCF (dont M.Escots) ont voté pour la droite, faisant barrage à Philippe Poutou, porte parole du NPA. On ne peut donc que considérer comme veine les quelques paroles de soutien de ces élus quand une semaine plus tôt ils ont fait barrage à un ancien ouvrier de l’usine de Ford.

Au delà de ces discours, on pourra espérer que les différentes instances locales apportent à minima un soutien matériel, comme les prêts de salles municipales qui avaient été fait pour les concerts de soutiens à FAI. Même si comme le proposait notamment le programme de Bordeaux en Luttes, un véritable panel de mesures est possible même localement : cela passe par la suppression des aides publiques aux multinationales, mais aussi l’expropriation sans indemnisation des entreprises qui licencient, dans l’objectif de mettre l’outil de travail sous contrôle démocratique des salariés, qui sont autant de mesures qui visent à empêcher les entreprises de faire payer aux travailleurs les frais de leur système capitaliste, basé intrinsèquement sur le profit. La mairie pourrait également s’engager à subventionner les travailleurs ayant repris leur outil de travail. 

Tisser des liens et relever la tête vers des perspectives de combat

Si les dernières mobilisations comme le mouvement contre la réforme des retraites a montré la nécessité d’unir les forces par la coordination des secteurs pour frapper plus fort, alors que l’usine de GFT est relativement isolée, plusieurs travailleurs de GFT notamment de la CGT sont systématiquement présents dans les rassemblements de la région. 

Que ce soient dans les mobilisations des hospitaliers post déconfinement, mais aussi contre le licenciement injuste de Céline à la Monnaie de Pessac, ou encore dans la première mobilisation de l’aéro à Bordeaux qui prépare la rentrée où les licenciements vont être très importants. 

Une attitude exemplaire à répéter pour les prochaines mobilisations : dès septembre, où la crise économique va être plus dure et frapper de plein fouet les ouvriers du secteur de la métallurgie notamment comme c’est annoncé, c’est par la coordination à la base, et la convergence, que l’on pourra construire un véritable mouvement d’ensemble qui puisse construire un rapport de forces contre le chômage et l’austérité pour faire plier le gouvernement et les directions des constructeurs de multinationales qui cherchent à faire payer le prix de la crise aux travailleurs.

Alors que le CSE extraordinaire convoqué par la direction de GFT sera le 21 septembre ; aujourd’hui, la seule perspective de mobilisation nationale en vue est le 17 septembre appelé par la CGT et Sud : une mobilisation tardive, alors que les fermetures de boîtes et suppressions de postes se font déjà par vagues depuis plusieurs mois. Si le 17 a une réalité, la date doit se donner l’objectif de construire un grand mouvement d’ensemble contre les licenciements. A Bordeaux, cette mobilisation doit servir de point d’appui pour les travailleurs de GFT et leurs soutiens afin de préparer la bataille contre la fermeture.
Celles-ci, qui ont été totalement muettes pendant le confinement et le cœur de la crise sanitaire, alors que des milliers de travailleurs précaires se faisaient licencier du jour au lendemain, tandis que d’autres étaient contraints de continuer à travailler sans mesures de protection, ont démontré ces derniers mois un rôle totalement léthargique, alors même que plusieurs initiatives à des niveaux locaux de travailleurs ont réussi à imposer un rapport de forces pour imposer des mesures sanitaires ou même la fermeture. Si le 17 septembre est une date déjà bien tardive, il faut que le mouvement ouvrier prépare la contre-offensive par une vaste riposte sur le terrain de la lutte des classes, et un plan de bataille unitaire contre les licenciements qui sont déjà annoncés dans certains secteurs.

Un impératif pour que la crise ne soit pas payée par les travailleurs, qui doit s’articuler à une série de revendications telles que la fin des contrats précaires, la nationalisation sous contrôle ouvrier de l’ensemble des entreprises qui menacent de fermer leurs portes, l’augmentation sans délai des salaires à hauteur de 1800€ net et l’interdiction pure et simple des licenciements.
Autour de GFT, il faudra lever un grand plan de soutien massif, du mouvement ouvrier mais aussi de la jeunesse, des organisations politiques, pour que le rapport de forces puisse être favorable aux ouvriers, contre les licenciements et la fermeture. Et ce dans l’objectif d’imposer des perspectives qui ne soient pas celles de payer les frais de la crise et de la soi-disante transition énergétique.
C’est seulement par l’obtention de ces revendications qu’il sera possible d’éviter que les travailleurs ne paient la crise, et même d’ouvrir la voie à une réelle alternative de société, pour que le monde de demain ne soit pas plus terrible encore que le monde d’hier.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Son pote Emmanuel Macron l'avait dit: "Pour trouver du boulot, il n'y a qu'à traverser la rue". C'était d'ailleurs ainsi que l'ex-gérant d'une grande banque d'affaires était devenu secrétaire général adjoint de l'Elysée sous Hollande président, puis éminent ministre toujours sous Hollande président, et enfin placé aux affaires du patronat dans ce même palais de l'Elysée. Comme quoi, aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années.

François Bayrou, maire de Pau, semblait tourner en rond, loin des ors de la République. Il était pourtant le patron du Modem, supplétif du groupe macroniste à l'Assemblée nationale. Il avait été un brillant mais éphémère ministre de la Justice de son pote Macron. Ben oui, Un mois plus tard, cité dans l'affaire des assistants parlementaires du Modem au Parlement européen, il avait pris la porte du conseil des ministres. En 2019, il était mis en examen pour "complicité de détournements de fonds publics" dans cette affaire. Attention, inculpé comme on disait autrefois, ne signifie pas coupable.

Bref, François Bayrou s'emmerdait un peu vu son grand talent au service de l'Etat. Il fut député, parlementaire européen, patron du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, ministre de l'éducation nationale. Et avec les pensions de retraite qui vont avec.

Alors, il a traversé la rue. Son pote Macron, ça tombe bien, lui a ouvert la porte de Haut-commissaire au Plan pour "imaginer la France dans 10, 20, 30 ans" selon les médias aux ordres. Attention, il ne siègera pas en conseil des ministres. Il aura ses propres bureaux pour bosser en toute indépendance.

Ce poste de Haut-Commissaire au plan lui permet de rester maire de Pau, car le cumul des mandats n'est pas interdit pour un tel poste. Merci qui?

En revanche, pour tous les autres chômeurs ou travailleurs précaires :

Et un chômeur de moins! Un: François Bayrou

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
CARREFOUR délègue la sale besogne pour ses entrepôts en Italie !

Publié par FSC

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

 

De passage à Châtellerault, François Roche, délégué du CSE d’Airbus Helicopters à Marignane, est venu apporter son soutien aux salariés de Mecafi Nexteam frappés par un vaste plan social.

Il est élu CGT au sein d’Airbus Helicopters à Marignane, à côté de Marseille. Et au cœur de ce mois d’août, il est venu apporter son soutien aux salariés de Mecafi Nexteam à Châtellerault, où un vaste plan de licenciements (1) a été annoncé début juillet.
Lui, c’est François Roche, qui siège au CSE d’Airbus Marignane, un mastodonte de 9.000 salariés, plus gros employeur du quart sud-est de la France. Mecafi Châtellerault fabrique des aubes de réacteur pour le Leap, moteur d’avion dernière génération de la firme française Safran, qui équipe Boeing et Airbus.

« Les sous-traitants ont un rôle absolument fondamental »

À Marignane, le groupe Nexteam (Marmande), propriétaire de l’entreprise châtelleraudaise, fournit également des pièces pour les hélicos. « Outre mon mandat syndical, je suis mécanicien, souligne François Roche. Je monte des pièces Nexteam. Ce sont des pièces critiques, des arbres de liaison. Je veux dire à travers ça que les sous-traitants ont un rôle absolument fondamental pour l’industrie aéronautique. »
Le syndicaliste CGT a sa propre analyse sur le plan social qui frappe Mecafi Nexteam. « La fusion Nexteam/Mecafi (NDLR : en juillet 2018R) a été voulue par Airbus qui désire avoir des sous-traitants costauds et pas chers. Les grands donneurs d’ordre Safran, Airbus et compagnie veulent faire baisser absolument les coûts. La crise, elle existe, on ne la nie pas mais c’est aussi un prétexte. Par exemple, il n’y a pas d’annulation des commandes chez Airbus, juste des reports. »

François Roche se veut également très critique sur la question des aides publiques, dont a pu bénéficier par exemple Mecafi. « Les aides au patronat, ça ne sert pas à sauver les emplois, c’est pour servir les bénéfices, fustige-t-il. Au passage, tous les bénéfices accumulés depuis des années, c’est valable pour Mecafi, devraient servir à préserver l’emploi. »


Présent quelques jours à Châtellerault, l’élu CGT indique avoir eu des contacts avec les élus de l’entreprise châtelleraudaise. Il annonce qu’une réunion d’échanges est prévue en fin de semaine à l’union locale CGT avec les délégués de Mecafi « et peut-être les gens de Safran ». « On observe des attaques massives contre les salariés. Ce n’est pas seulement un problème dans l’aéronautique, c’est un problème de fond. La solution vient des salariés eux-mêmes. Il faut une lutte d’ensemble », plaide-t-il.

(1) 242 suppressions de postes, la moitié des effectifs.

 

Publié par FSC
 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Paru sur blog Mediapart


16 août 2020 Par Steven Greenhouse

Aux États-Unis, le taux d’approbation des syndicats par le public a quasiment atteint son plus haut niveau en cinquante ans. Les travailleurs sont furieux du traitement insensible qu’ils ont reçu sur leurs lieux de travail durant la pandémie.

 

À la mi-mars, quelqu’un m’a demandé si le Covid-19 allait susciter une vague de syndicalisation. Ma première réaction a été négative. Comment les travailleurs pourraient-ils se syndiquer, alors qu’il y a toute cette distanciation physique et que les gens ne peuvent même pas se réunir en groupe ? De plus, je pensais que les travailleurs seraient tellement effrayés par les horreurs de la pandémie qu’ils ne penseraient pas à se syndiquer.

Cette réaction était peu clairvoyante. Je n’avais pas réalisé à quel point de nombreux travailleurs seraient furieux de la manière insensible, voire impitoyable, avec laquelle leurs entreprises les ont traités pendant cette crise.

De nombreux employeurs n’ont pas levé le petit doigt pour fournir des masques ou du désinfectant pour les mains. Beaucoup de ces travailleurs furieux ont reconnu que le moyen le plus sûr d’obtenir de leurs employeurs la protection dont ils avaient besoin était l’action collective.

Nous avons observé ce genre d’action chez Amazon, McDonald’s, Domino’s, Instacart, Perdue Farms, Whole Foods, et dans de petites épiceries comme MOM’s Organic Market à Philadelphie. De nombreux travailleurs ont intégré la distanciation physique dans leurs combats : ils se tenaient à un mètre de distance lorsqu’ils manifestaient sur leur lieu de travail ou utilisaient des voitures pour bloquer le drive-in de leur McDonald’s.

Manifestation en mai devant un entrepôt d'Amazon près de New York pour dénoncer les conditions sanitaires. © Stephanie Keith/Getty Images North America/AFP Manifestation en mai devant un entrepôt d’Amazon près de New York pour dénoncer les conditions sanitaires. © Stephanie Keith/Getty Images North America/AFP
Beaucoup de ces travailleurs voteraient sans doute pour rejoindre un syndicat demain s’ils le pouvaient (même si le National Labor Relations Board [Conseil national des relations du travail – ndlr] antisyndical de Trump a temporairement suspendu toutes les élections des syndicats, fin mars).

Mais on ignore toutefois si toute la colère et l’activisme inspirés par la crise liée au coronavirus vont se traduire par une augmentation du nombre de syndiqués. La raison principale pour laquelle ce ne serait pas le cas est ancienne : lors des élections de syndicalisation aux États-Unis, les règles du jeu penchent fortement en faveur des entreprises et contre les travailleurs qui cherchent à s’organiser.

Dans une étude, Kate Bronfenbrenner, de l’université Cornell, a découvert que les entreprises utilisent souvent des tactiques d’intimidation pour contrecarrer les campagnes de syndicalisation. Dans son analyse qui portait sur les élections de syndicalisation supervisées par le NLRB entre 1999 et 2003, 57 % des entreprises ont menacé de fermer leurs portes si les travailleurs votaient pour se syndiquer, tandis que 47 % ont déclaré qu’elles réduiraient les salaires ou les avantages.

Mme Bronfenbrenner a également constaté que 34 % des entreprises ont licencié illégalement des partisans du syndicat, 28 % ont tenté d’infiltrer illégalement le comité d’organisation du syndicat et 22 % ont utilisé illégalement des « pots-de-vin et des avantages spéciaux » pour encourager les travailleurs à voter contre le syndicat. Une autre étude sur les élections de 2016 et 2017 a révélé que les entreprises ont licencié près d’un travailleur de base sur cinq qui avaient mené des campagnes de syndicalisation.

L’inclinaison conservatrice du pouvoir judiciaire fédéral rend la syndicalisation encore plus difficile.

Non seulement les employeurs exigent souvent que les travailleurs entendent des consultants antisyndicaux et regardent des vidéos antisyndicales, mais ils ont également le droit d’interdire aux organisateurs syndicaux de mettre le pied sur le terrain de l’entreprise, grâce à un arrêt de la Cour suprême de 1992 qui a exalté les droits de propriété privée bien au-delà des droits et des préoccupations des travailleurs.

En vertu de cet arrêt, les employeurs peuvent même interdire aux organisateurs de mettre des tracts sur les pare-brise des parkings des employés.

Pendant la pandémie, de nombreux employeurs restent plus agressifs que jamais dans la lutte contre les syndicats. Amazon semble avoir fait tout son possible pour signaler qu’il ne tolérera pas les efforts de syndicalisation. L’entreprise a licencié Christian Smalls, le fer de lance d’une grève des employés de son entrepôt de Staten Island qui estimaient qu’Amazon faisait bien trop peu pour les protéger du virus.

Amazon a également licencié Bashir Mohamed, le principal militant ouvrier d’un entrepôt du Minnesota, ainsi que deux employés techniques de Seattle qui militaient ouvertement en faveur du climat et avaient critiqué les conditions de sécurité dans les entrepôts.

Whole Foods, une filiale d’Amazon, a créé une carte thermique qui utilise vingt-cinq paramètres, dont les niveaux de diversité et le nombre de plaintes concernant la sécurité, pour savoir quels sont les magasins les plus exposés au risque d’activité syndicale.

Le 31 mars, le PDG de Trader Joe’s a envoyé une lettre antisyndicale à tous les employés, tandis qu’un employé de Trader Joe’s à Louisville a déclaré que l’entreprise l’avait licencié pour avoir exprimé des préoccupations en matière de sécurité concernant le Covid-19 sur sa page Facebook.

Tout cela s’est produit après que Google a licencié quatre dirigeants syndicaux qui faisaient la promotion de l’action collective et après que le chouchou de la technologie, Kickstarter, a soudainement licencié plusieurs membres de son comité d’organisation syndical (Kickstarter a déclaré qu’ils n’avaient pas été licenciés en raison de leur soutien à un syndicat).

Les perspectives de syndicalisation ne sont pas si sombres. L’explosion des débrayages et des arrêts de travail liés à la crise du coronavirus survient après la plus grande vague de grèves depuis les années 1980 : les grèves #RedForEd de 2018-2019, ainsi que des arrêts de travail majeurs chez General Motors, Marriott et Stop & Shop.

Le taux d’approbation des syndicats par le public a quasiment atteint son plus haut niveau en cinquante ans. Il y a également eu une vague de syndicalisation parmi les professeurs adjoints, les étudiants diplômés, les journalistes de la presse écrite et numérique, les employés des musées, les infirmiers, les travailleurs des magasins de cannabis et les employés des organisations à but non lucratif.

Un autre développement bienvenu pour le monde du travail est que les candidats démocrates à la présidence ont présenté, cette année, les plans les plus ambitieux pour reconstruire les syndicats depuis des décennies, mettant peut-être fin à une longue période pendant laquelle le parti a considéré le travail comme allant de soi.

Les candidats démocrates se sont succédé et ont semblé réaliser (ou agir comme s’ils venaient de réaliser) que si la stagnation des salaires doit prendre fin, si l’inégalité des revenus doit être réduite, si les démocrates doivent reconquérir le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, il sera alors vital de renforcer le mouvement syndical.
Il est difficile de savoir si le candidat présumé Joe Biden pense ce qu’il dit à propos de la lutte acharnée pour reconstruire les syndicats ; une chose est sûre, les travailleurs bénéficieraient d’une majorité démocrate au NLRB, qui vient avec le contrôle de la Maison Blanche.

Dans une vidéo d’un débrayage dans un entrepôt d’Amazon à Chicago, une travailleuse courageuse a déclaré : « Il ne s’agit pas d’employés paresseux d’Amazon. Nous voulons travailler. Nous voulons travailler dans des installations propres. Nous voulons travailler dans un endroit sûr, où nos enfants et nos familles seront en sécurité. Comment pouvons-nous être des travailleurs essentiels, alors que nos vies ne sont pas essentielles ? »

Elle a exprimé un point crucial : dans une société où les entreprises s’efforcent sans relâche de maximiser les profits et la productivité, l’action collective est de loin le moyen le plus efficace pour les travailleurs d’amener les employeurs à répondre à leurs besoins impérieux.

La plupart des dirigeants d’entreprise ne se soucient guère de savoir si leurs employés ont voix au chapitre au travail. C’est aux travailleurs du pays de faire entendre leur voix auprès de leurs employeurs, haut et fort. Il n’y a pas de moment plus urgent pour le faire qu’au cours d’une pandémie épouvantable où de nombreux travailleurs sont morts parce que leurs entreprises n’ont pas pris les précautions de sécurité adéquates.

 

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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