SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
« Ce n’est que le début de la lutte » : grève des salariés de l’aéroport de Paris

La situation sanitaire s'améliorant en France, l'été s'annonce très favorable pour le secteur de l'aéronautique, très touché par la crise sanitaire. Mais les patrons n'oublient pas l'argent perdu pendant le confinement -et la crise économique qui se profile- et veulent le récupérer à tout prix à travers des baisses de salaire sur le dos des travailleurs.

Crise économique

Crédits photo : AFP/THOMAS COEX

La direction des aéroports de Paris avait déjà signé avec les bureaucraties syndicales de la CGT, CFE-CGC et UNSA un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) qui prévoyait, selon un article de Franceinfo « 1.150 départs en 2021, dont 700 non remplacées », soit une des premières mesures pour faire payer la crise.

Néanmoins, insatisfaite, la direction de L’ADP (Aéroport de Paris), veut faire passer un plan d’adaptation des contrats de travail (PACT). Ce dernier permettrait de supprimer des primes comme celle de « l’indemnité kilométrique » ou les heures majorées de nuit, qui se traduirait par des baisses de salaire pouvant représenter jusqu’à un mois de salaire. Sachant qu’il ne sera pas toléré par les salariés, un refus pourrait exposer le salarié à un licenciement via un PSE. Selon d’autres mots, ils veulent faire travailler plus souvent les salariés en les payant moins, le tout sans aucun moyen de le refuser sans mettre concrètement en danger leur poste.

Ce sont ainsi plusieurs centaines de salariés, notamment du secteur opérationnel ainsi qu’aux services administratifs et d’ingénierie, qui ont manifesté et fait grève ce week-end, à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et Orly pour exiger le retrait total du PACT. Organisés en assemblée générale, ils prévoient de continuer la lutte et les travailleurs ont déjà prévu une nouvelle grève du 1er au 5 juillet, pour perturber le fonctionnement de l’aéroport au moment du début de l’été. En effet, comme l’affirme Ramesh Monsard, qui s’occupe de la gestion des parkings de la plateforme en horaire décalé, la direction « nous fatigue psychologiquement et financièrement » et veulent continuer à le faire à travers des menaces : « Ils se servent du Covid pour essorer la masse salariale. Ils veulent nous dégoûter : si on ne signe pas (l’avenant au contrat de travail, NDLR), on est dehors », affirme la collègue de Ramesh, Eva Leroi.

La direction, menacée par les préavis de grève déposés pour le début de l’été et qui pourraient avoir un impact sur les achats de billets, essaye de se défendre à travers les médias. En effet, Augustin de Romanet, PDG du groupe Aéroport de Paris, a affirmé sur Europe 1 qu’ils allaient « prendre toutes les mesures qui vont permettre à l’intégralité du trafic aérien de s’écouler » et donc que le trafic aérien ne serait pas perturbé. En profitant également de justifier les réductions de salaire et les plans sociaux prévus pour 2021 : « Incontestablement, le secteur aérien est frappé. L’an dernier, nous avons perdu 70% de notre chiffre d’affaires, et il ne nous a pas été possible de maintenir exactement dans les mêmes conditions les rémunérations de nos collaborateurs. Donc, nous avons dû faire un certain nombre d’efforts, nous avons signé un accord avec les syndicats pour permettre des départs volontaires », explique-t-il. « Par ailleurs, nous avons dû prendre des mesures unilatérales de réduction de certaines primes tout en garantissant que les contrats de travail ainsi modifiés ne donneraient jamais lieu à des licenciements forcés. » Une justification qui ne reflète qu’un grand mépris envers les salariés et une volonté de leur faire payer la crise.

Alors que la direction veut se montrer confiante et essaye de justifier la baisse salariale et les licenciements, les travailleurs semblent déterminés à les faire reculer en mettant un ultimatum à la direction : ils n’attendront pas le 5 juillet pour faire grève si elle refuse de revoir sa copie. Ils ont aussi démenti les propos tenus par Romanet sur les médias, en affirmant : « Quand Augustin de Romanet dit que cela se traduira par deux minutes de perdues pour les passagers, il se trompe, prévient Laurent Garssine. Tous les services opérationnels sont impactés et ce n’est que le début de la lutte. ». Mais ils sont conscients qu’ils devront convaincre plus largement et se radicaliser car « Si un très grand nombre de salariés refuse de signer le Pact, les avions ne décollent plus car nous sommes sur des métiers spécifiques, qui nécessitent parfois six mois de formation. », explique Véronique Pigueron, présidente de la CFE-CGC ADP.

Alors que la crise sanitaire semble s’améliorer en France, la crise économique ne fait que continuer de frapper et les patrons, main dans la main avec les gouvernements, profitent et se préparent pour que ce ne soit pas eux qui la payent. Les plans sociaux se multiplient dans tous les secteurs et les directions syndicales, débordées, tentent de canaliser cette colère qui s’exprime dans le monde du travail, à travers le dialogue social.

Néanmoins, ce n’est pas aux travailleurs de payer une crise qui n’est pas la leur. La seule voie pour cela est la lutte, qu’elle soit syndicale ou dans la rue. Il est nécessaire que les salariés des ADP continuent et multiplient les grèves, qu’ils continuent à s’organiser au sein des AG pour établir un vrai plan de bataille mais surtout aussi de converger avec d’autres secteurs de lutte qui se retrouvent face aux mêmes contraintes. Ce n’est que comme ça qu’il sera possible de construire un vrai rapport de force pour exiger qu’aucune suppression d’emploi ni de baisse salariale n’aient lieu !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Chantage patronal : GMD menace de virer 115 salariés pour obtenir « encore plus de subventions »

Après la saignée opérée par le rachat de l’usine par le groupe GMD en 2017 et la lutte intense pour contester cette décision, les travailleurs de LSI (ex-GM&S) voient leur site menacé de fermeture. Une menace qu’ils dénoncent comme une pression pour récupérer de l’argent public. Nous les avons interviewés.

Crise économique

Crédits photo : AFP/Les salariés de LSI en lutte en 2018

L’ex-site de GM&S menacé de fermeture malgré les millions d’argent public et les promesses des politiques

La semaine dernière, à l’occasion de la visite du député LFI du Nord Adrien Quatennens, le directeur de l’usine LSIndustrie (LSI), ex-GM&S, annonçait, entre les lignes, la possible fermeture en 2022 du site. Une annonce qui avait déjà été évoquée en CSE et qui n’a malheureusement pas surpris les syndicats. « Il n’y a pas 36 solutions, et à l’allure où ça va, leur logique voudrait qu’en 2022 le site ferme », explique ainsi Patrick Brun, délégué CGT de l’ex-usine GM&S de la Souterraine en Creuse contacté par Révolution Permanente. Spécialisée dans l’emboutissage et l’assemblage des pièces pour l’industrie automobile et mise à mal par le rachat en 2017 par l’entreprise GMD, l’usine avait été l’objet d’un licenciement massif de 157 employés sur 277.

Une menace de fermeture à laquelle les salariés ont réagi en interpellant Emmanuel Macron dans une lettre ouverte la semaine dernière. Ils y pointent notamment le fait que GMD « se sert de nous pour faire pression sur la république pour avoir encore plus de subventions. » En effet, l’entreprise met en avant le prétexte de l’épuisement des fonds sous séquestres, accordés par l’État pour faire pérenniser le site, ainsi que sa volonté de ne pas investir lui-même un centime de plus dans le bon fonctionnement et la survie de l’usine pour tenter d’arracher de l’argent public supplémentaire.

Une tactique qui constitue un chantage à l’emploi, menaçant 115 salariés, et ce alors que ce même constructeur, GMD, a « choisi délibérément de ne pas affecter de productions au site alors que des marchés lui avaient été attribués par Renault et PSA entre 2017 et 2021 ». Un choix catastrophique pour l’usine, qui a conduit à 5 millions d’euros de pertes l’année du rachat, ces chiffres allant sans surprises de mal en pis. Un événement qui ravive chez les 115 ouvriers restants sur le site le spectre de 2017.

 
Un nouveau drame après les suppressions d’emplois de 2017

La menace de fermeture de site fait en effet écho aux licenciements massifs de 2017. A l’époque, Bruno Lemaire bramait à qui veut l’entendre que les GM&S ouvriers « ne seront pas laissés sur le bas-côté ». Malheureusement, à la Souterraine, quatre ans plus tard, le bilan est amer : « Sur les 157 qui ont été licenciés, à peine la moitié ont retrouvé du boulot, ils sont dans une grande misère, ils n’ont pas le droit au chômage, rien du tout » raconte le délégué CGT en évoquant le licenciement de ses anciens collègues.

Des collègues toujours en difficulté aujourd’hui, et dont les licenciements sont à l’origine de la menace de fermeture comme le rappelle le délégué CGT : « 157 collègues licenciés, ça fait un sacré coup, on a tout de suite vu que ce n’était pas viable. L’association de soutiens et de défense des ex-GM&S et la commission de suivi créée en coordination avec la DIRECCTE et l’ANPE ne devait durer qu’un an. Trois ans et demi plus tard le suivi au cas par cas est toujours primordial, des rendez-vous sont fait tous les trois mois pour le suivi, la volonté de continuer est toujours là. La situation est très difficile ici, surtout en Creuse, la moyenne d’âge ici sur le site est 55 ans, je vous laisse imaginer le désastre que ça serait.

Mais ce souvenir douloureux, dont l’actualité reste vive, rappelle également la grande bataille juridique menée en 2017 par les ouvriers de GM&S : « Quand on a commencé la lutte, nos actions n’étaient pas du tout médiatisées, on a alors employés les grands moyens pour attirer le regard de la France entière et des médias. ». Bouteilles de gazs installées autour du site, ils menacent alors de faire sauter l’usine. Un coup d’éclat qui attirera à l’époque l’attention de tous les médias nationaux, en pleine période d’élections présidentielles. Le vent tourne toutefois trop vite courant 2017, et la répression s’accélère : « Avec l’investiture de Macron, le changement a été total. Les gendarmes nous ont empêchés d’exprimer notre droit de grève et de soutien aux ouvriers de l’usine PSA à Poissy, 50 camions de CRS, en bref une catastrophe... » Une lutte suivie d’une longue bataille juridique qui s’est soldée en mars dernier par l’annulation du licenciement de 4 salariés->https://www.revolutionpermanente.fr/Victoire-Le-licenciement-des-salaries-proteges-de-GM-S-annule-par-le-tribunal-administratif].

Face à cette nouvelle offensive patronale, ce n’est cependant pas Macron qui risque d’apporter des réponses, lui qui a versé des milliards aux entreprises tout en les laissant licencier selon leur bon vouloir, ou qui a accompagné la fermeture de Bridgestone. Plus que jamais, seule la lutte des travailleurs de GMD et la solidarité qui doit être la plus large possible peut permettre de faire reculer les patrons du site.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Régionales. Lutte Ouvrière en progression, en toute indépendance de classe !

Dans des élections régionales marquées par une abstention record, les listes de Lutte Ouvrière, seule liste d'indépendance de classe présente au scrutin, ont réalisé des scores modestes mais non négligeables, faisant mieux en pourcentage qu’en 2015, tout en maintenant le nombre de voie en termes absolu, une gageure en ces temps d’abstention !

Malgré le contexte réactionnaire

Photo : Révolution Permanente

Ces élections régionales ont été marquées par une abstention, record la droite traditionnelle faisant une percée, le Rassemblement National faisant beaucoup moins bien qu’annoncé, et LREM se prenant une importante claque. La gauche institutionnelle est en trompe l’œil, tandis que les tractations et les compromis commencent à quelques jours du second tour pour arracher coûte que coûte des sièges de conseillers régionaux.

Dans une campagne marquée très à droite durant laquelle les médias et la classe politique ont imposé une thématique sécuritaire à laquelle s’est largement adaptée la gauche institutionnelle, seules les listes de Lutte Ouvrière se sont réellement démarquées en se positionnant clairement en faveur des travailleurs et des classes populaires, en toute indépendance de l’État, ses institutions et des classes dominantes.

Présente dans l’ensemble des régions, les listes de Lutte Ouvrière ont engrangé en moyenne 2,3 % des suffrages exprimés au niveau national, soit près de 320 000 voix au total en faveur de la seule organisation, représentant le monde du travail, ses listes étant composées à 100 % de travailleurs, d’ouvriers et d’enseignants. Dans les Hauts-de-France par exemple, LO dépasse les 3% avec un score de 3,6 %.

Aux dernières élections régionales de 2015, LO avait fait un score national de 1,45% avec là encore 320 000 voix, soit presque autant qu’en 2021. Ces scores, s’ils restent bien entendu modestes, montrent qu’en réussissant à se maintenir par rapport à 2015 dans un contexte marqué par l’offensive sécuritaire et les attaques contre le monde du travail, des listes ouvrières en indépendance de classe, peuvent réussir à mobiliser une partie de l’électorat populaire pour faire entendre le camp du « monde du travail ».

Les résultats des listes Lutte Ouvrière montrent aussi le potentiel qu’aurait pu exprimer un front anticapitaliste entre LO et le NPA - qui aurait pu exister si le NPA n’avait pas capitulé avec ses alliances avec LFI qui n’ont eu de bien maigres scores. De faite, LO a talonné l’alliance LFI-NPA en Nouvelle-Aquitaine.

Loin du scepticisme et du fatalisme, ces résultats au milieu de l’abstention et d’élections marquées à droite montrent à quel point notre camp social à besoin d’être représenté par lui-même, en toute indépendance de la bourgeoisie et de ses institutions, loin des compromis et des trahisons de la gauche institutionnelle. Des compromis qui commencent d’ores-et-déjà avec des unions au deuxième tour comme celle de la FI en Île-de-France avec des partis bourgeois comme le PS ou avec EELV qui défend un capitalisme vert tout aussi mortifère pour les travailleurs.

Dans un communiqué, Lutte Ouvrière a ainsi indiqué de manière très claire qu’elle « ne cautionnera pas la supercherie consistant à présenter aux travailleurs des hommes politiques qui sont souvent aussi réactionnaires, aussi anti-ouvriers que ceux d’extrême droite, comme un rempart contre la menace du RN au pouvoir. Il n’est pas question pour Lutte ouvrière de soutenir quelque variante que ce soit du Front républicain. Cette république est celle de la bourgeoisie ».

En ne donnant pas de consigne de vote au deuxième tour, LO refuse à juste titre d’entretenir toute illusion vis-à-vis de la classe politique bourgeoise. Les listes LO présentes au premier tour des régionales refusent ainsi toute logique de « front républicain » ou « d’union de la gauche » avec des partis comme le PS qui ont mené historiquement des politiques anti-ouvrière, avec dernière en date, la loi Travail qui a cassé le code du travail au service des grands capitalistes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Pourtant, tous les partis politiques, que comptent la France, avaient plébiscité qu'une double élection, régionale et cantonale pourtant aux modalités électives et prérogatives différentes, ait lieu les 20 et 27 juin 2021.

 

A l'unanimité donc, chacun croyait y trouver du grain à poudre pour sa petite paroisse. On s'allia parfois étrangement, comme dans le canton de Mantes-la-Jolie avec le PS, Eelv et Lfi, quand au niveau de la région parisienne, Ps, Eelv Lfi étaient sur 3 listes différentes. On s'est également affronté dans ce même canton entre sections voisines du Pcf

Chacun dans son bunker aseptisé, espérait donc pour leur clos. Mais avec 68% d'abstentions, la gifle est tombée. La France est devenue une démocratie sans électeurs. En effet, même un nombre de votants à 2 chiffres est à diviser par 3 avec cette abstention abyssale.

Pourtant la colère existe, notamment parmi les catégories populaires et la jeunesse qui subissent le joug du capital ordonné depuis l'Elysée par l'homme de chez Rothschild. Pourtant, La crise sociale et sanitaire, engendrée par la pandémie, a aggravé plus encore le quotidien des gens.

Mais aussi, depuis trop, la chose politique dite de justice sociale et de progrès s'est liquéfiée sans remettre en cause l'illusion d'une EU sociale ni le renversement du capitalisme en France par des nationalisations au seul service de la Nation. Surtout dans ces élections départementales et régionales, en optant dans des alliances à géométrie variable au gré des cantons et des régions

Les élections professionnelles avaient déjà montré la désaffection des salariés devant les urnes. Mais ce 20 juin 2021, peu importait, on allait raser gratuit en faisant du neuf avec du vieux, toujours dans une France bâillonnée par les traités européens, le FMI, notre partenariat économique et militaire avec l'impérialisme américains.

 Les électeurs, en ne se déplaçant pas massivement devant les urnes, ont pensé  que ces élections étaient des piège à cons. N'ont-ils pas eu raison ?

Avec une abstention à 68%, la gifle à la chose politique

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Le 22 JUIN c'est donc bien d'une convergence des luttes qu'il s'agit et d'une montée à Paris contre les politiques macroniennes, pour le service public et contre son démantèlement ...

 

La direction SNCF et le Gouvernement entendent poursuivre la privatisation de la SNCF et la casse des conditions sociales de tous les cheminots. Une réaction collective est indispensable et possible. La première étape aura lieu le 22 juin 2021 à Paris !

22 JUIN – 11h00 – SIÈGE DE LA SNCF – SAINT-DENIS
POUR NOS SALAIRES, NOS EMPLOIS, NOS DROITS !

L’ouverture à la concurrence est le fil rouge qui a conduit Gouvernement et direction SNCF à écrire ensemble la réforme de 2018 qui vise à l’éclatement de l’entreprise publique SNCF.

C’est pour favoriser l’ouverture à la concurrence qu’ils ont modifié le statut juridique de l’entreprise, qu’ils ont éclaté la SNCF en sociétés anonymes, qu’ils ont signé la fin des embauches au Statut, qu’ils ont créé de multiples contrats de travail, différents selon les SA, les établissements, les régions, qu’ils ont ajouté à la loi dite « du pacte ferroviaire » une multitude d’ordonnances, de textes de loi visant à éclater le réseau, à livrer les infrastructures aux régions pour les concéder plus tard aux opérateurs de toute nature.

Aujourd’hui, la direction SNCF entend positionner ses propres filiales dans les appels d’offres, envisage les transferts des cheminots de la SNCF et surtout, espère bien les priver de leurs droits sociaux. C’est inacceptable !

Les cheminots ont besoin de réponses positives concernant principalement trois axes :

• Les questions budgétaires, particulièrement leurs volets recrutements et augmentation générale des salaires ;

• L’organisation de la production, les conditions de travail et l’avenir des activités de transport de marchandises, de voyageurs, et de l’infrastructure ;

• Le futur statut social (à l’échelle du groupe et de la branche), le maintien des facilités de circulation pour les actifs et les retraités.

C’est pourquoi, la Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots actifs et retraités à se rassembler MASSIVEMENT devant le siège de la SNCF ! A cette occasion, nous remettrons les plus de 20 000 pétitions salaires et facilités de circulation impulsées par la seule CGT.

22 JUIN – 13h30 – PLACE DE LA RÉPUBLIQUE – PARIS

CHEMINOTS/ÉLECTRICIENS, MÊME COMBAT :
LE SERVICE PUBLIC

Le scénario de l’éclatement d’EDF, prénommé « HERCULE » puis « grand EDF » est semblable au tristement célèbre « pacte ferroviaire » de 2018. Ce sont les mêmes recettes qui sont appliquées.

Le projet « Hercule » a été élaboré par des banques d’affaires, à la demande de la direction d’EDF, afin de répondre aux préconisations de la Commission de Bruxelles en matière d’ouverture à la concurrence et de démantèlement des services publics.

En introduisant en bourse la partie la plus rentable de l’entreprise (EDF Vert) et en préparant la cession future des barrages électriques, ce projet s’apparente à un schéma purement financier et vise à spolier un bien public sans envisager la moindre amélioration du service rendu à la collectivité nationale.

Non seulement les tarifs augmenteraient significativement, mais ils pourraient également être différents dans chacune des nouvelles sociétés privées, ce qui risquerait de marquer la fin du tarif unique au niveau national et donc la fin de l’égalité de traitement des ménages.

En tant que cheminots, mais aussi citoyens et usagers de la SNCF comme d’EDF, nous sommes légitimes à agir en convergence avec toutes celles et tous ceux qui se battent au quotidien pour que vivent nos services publics.

Les agents d’EDF qui mènent la lutte depuis plusieurs mois seront dans la rue le 22 juin à Paris. Nos revendications liées au maintien et au développement des services publics, à l’égalité de traitement, à un véritable développement humain durable, à un statut social protecteur, sont communes !

C’est pourquoi la Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots actifs et retraités à converger, à l’issue de notre rassemblement à Saint-Denis, vers la place de la République, afin de rejoindre la manifestation nationale des électriciens d’EDF. À cette occasion, la Fédération CGT des Cheminots prendra la parole pour réaffirmer les intérêts communs que nous avons à lutter ENSEMBLE !

LE 22 JUIN :

ON SE RETROUVE ENFIN !

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

C'est notre ami Schmitt Arsène du Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers de la Moselle

qui nous envoie ce texte sur les "pères fondateurs" de l'Europe et  leur carrière toute dévouée aux oligarchies étrangères.

Tandis que de son côté, le Républicain lorrain à la suite du pape mettait en scène la vénérabilité de Robert Schuman !

La première page du document :

 

Le texte complet en 3 parties :

[pdf] SCHUMAN_ASSELINEAU_15_28

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
LUTTE EXEMPLAIRE À LONG TERME DE LA COOPÉRATIVE DE THÉ SCOP-TI

Cliquez sur le lien ci-dessous pour prendre connaissance de l'article.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

A cette date, le gouvernement de Philippe Pétain collabore sans vergogne avec le Reich nazi depuis l'entrevue à Montoire avec Hitler, le 24 octobre 1940. C'est dire si l'économie française travaille pour l'économie de guerre allemande. De ce fait, dans le Nord et le Pas-de-Calais, les compagnies minières sont engagées dans cette politique collaborationniste et extraient chaque jour 93 000 tonnes de charbon pour l'Allemagne hitlérienne.

 

Mais fait unique unique, spectaculaire et massif, la grève des mineurs du Nord et du Pas-de-Calais fut la première grande manifestation de Résistance au sein du peuple de France.

Déjà, le 1er mai 1941, le PCF clandestin avait appelé les mineurs à une journée de luttes contre le "double joug de la domination capitaliste et étrangère." Des inscriptions avaient alors apparu sur les murs et des drapeaux rouges flotté au-dessus des corons. Le 15 mai 1941, ce même PCF interdit, depuis sa clandestinité, fondait dans notre pays, le Front national de lutte pour l'indépendance de la France "contre l'oppression nationale subie et contre les traîtres au service de l'envahisseur".

Lorsque les houillères de Dourges décide de réintroduire le paiement des ouvriers à l'abattage par équipes, la grève démarre et s'étend à tout le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, impulsée par le PCF et la CGT clandestine. Si la confédération CGT est interdite par Vichy, les unions locales et départementales demeurent autorisées. Elles sont aux mains de dirigeants réformistes ou carrément collaborationnistes, et René Belin, numéro 2 de la CGT avant-guerre, est ministre du Travail et de la Production industrielle de Pétain. Mais passant outre ces instances, 100 000 mineurs grévistes (Français et étrangers), soit plus de 80% de la corporation, se dressent contre Vichy et l'Allemagne nazie. Des cahiers revendicatifs sont déposés; des femmes défilent dans les corons pour appuyer cette grève.

Le 6 juin 1941, les Allemands déclarent l'état de siège et un climat de terreur s'installe dans les mines et les corons. L'administration française et ses forces de l'ordre collaborent avec les nazis.

Les femmes et mères de mineurs sont arrêtées en premier et emprisonnées à Lille ou Valenciennes comme otages. Quant au bilan des arrestations, il est impossible à préciser. La population cache les grévistes.

400 mineurs sont transférés à la forteresse d'Huy, dont 270 déportés immédiatement à Sachsenhausen au travail forcé, dont peu reviendront, à commencer par les 26 qui périssent pendant le transport. La répression se poursuit : les Allemands fusillent des dizaines de mineurs, traqués de la fin de la grève jusqu'en octobre 1941. Les femmes, filles, mères de mineurs s'entassent dans les prisons de toute la région.

Le travail reprend sous la surveillance des soldats allemands jusqu'à la fin de la guerre. Mais les compagnies minières ont accepté des augmentations salariales et un service d'approvisionnement des corons.

L'oubli de cet anniversaire se comprend mieux. il bat en brèche les théories des pseudo historiens sur l'entrée dans la Résistance du PCF le 21 juin 1941, date à laquelle le Reich nazi attaque l'URSS. Oublier cette collaboration, c'est aussi gommer la parfaite collusion du patronat français des houillères avec l'occupant. Enfin, c'est taire la plus importante mobilisation ouvrière en France occupée, contre le régime de Vichy et les Allemands. Car, du 27 mai au 10 juin 1941, cette grève des gueules noires du nord de la France revêt une indéniable dimension patriotique.

 

A l'heure, ou la peste brune menace la démocratie avec l'appui des médias aux ordres du capital, n'oublions pas cette révolte glorieuse de la classe ouvrière, quand l'horizon était borné de noir, de deuils, de souffrances et de sang.

Mai-juin 1941, Nord et Pas-de-Calais occupés: la grève des mineurs, un anniversaire oublié
Mai-juin 1941, Nord et Pas-de-Calais occupés: la grève des mineurs, un anniversaire oublié

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Le 21 juin 2021, toujours la fève pour le Medef

A partir de cette date et durant 3 semaines, le Medef engage des "négociations" sur la retraite complémentaire avec ses "dits" partenaires sociaux. Avec l'aval bien sûr du pouvoir dans le cadre de sa politique visant à nous faire payer la facture du "quoi qu’il en coûte".

 

Oui, en pleine période estivale, gouvernement et patronat entendent bien minorer encore plus les retraites complémentaires.

La CGT rappelle que depuis 2019 un retraité sur deux part avec une retraite complémentaire amputée de 5 à 10 % pendant 3 ans. Et Les précédentes réformes, notamment sous Hollande président, ont entrainé un effondrement du niveau des pensions de près d'un tiers pour les salariés les plus affectés.

L’avenir de 18,4 millions de cotisants et de 13,19 millions de retraités est donc en jeu et la CGT ne laissera pas faire. D'autant qu'au cours de sa conférence de presse du 16 mars dernier, l’Agirc-Arrco faisait état de "réserves solides : environ 9 mois d’allocations d’avance sans aucune nouvelle entrée de ressources" et "d’une absence totale d’endettement".

"Sommes-nous responsables de notre avenir", telle est l'une des questions posées lors du dernier bac philo.

En période de crise accrue, et notamment dans celle engendrée par la pandémie, l’incertitude du lendemain obscurcit nos pensées, influence nos comportements. Certains regardent alors le passé avec nostalgie, leurs pieds plombés dans l'immobilisme. D'autres embourbent leurs esprits dans les idées brunes, celles qui ont fait tant de mal de 1933 à 1945. D'autres, réfugiés dans la crainte, se sentant impuissants, adhèrent également à l'Etat fort promis par le parti de la fille de JM Le Pen. D'autres enfin, notamment parmi la jeunesse, ne croient plus à la chose politique dite de gauche qui, depuis des décennies, a entravé les chemins vers des lendemains qui chanteraient.

Mais au-delà de cela, construire l'avenir n'est pas une question de choix individuel. Cela relève bien d'une conscience et d'une action collective dans la lutte des classes. Le syndicalisme, celui qui concerne la CGT, n'échappe pas à cette règle. Pour l'avenir de chacun d'entre nous et de tous.

 Ne l'oublions pas ce dimanche. Avec ceci au coeur:

Le 21 juin 2021, toujours la fève pour le Medef

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

REPRIS du site Commun Commune, SOURCE  Révolution Permanente

 
image d'illustration

Ces trois ouvriers, désormais ex-salariés de Renault Trucks, ont été licenciés mi-mai parce qu’ils ont secoués un distributeur à boisson pour débloquer les pièces coincées à l’intérieur. Un nouvel exemple scandaleux de répression patronale.

Par Ana Grace

Un article récent du journal Le Progrès revient sur le licenciement abusif de trois ouvriers de Renault Trucks, qui leur a été annoncé en mai dernier. La direction a en effet jugé leur comportement comme préjudiciable, déclarant qu’il nuirait à « la bonne marche de l’entreprise et constituerai un manquement à leurs obligations ».

La direction justifie ces licenciements avec des images de caméras de surveillance, sur lesquelles on voit l’un des salariés en train de donner des coups de pieds dans un distributeur à boissons, après que celui-ci ait bloqué les pièces. Il revient avec un deuxième collègue avec qui il secoue la machine, faisant tomber deux canettes de celle-ci. Ce qu’explique Michel Piot, délégué syndical CGT dans l’entreprise, au journal Le Progrès, c’est que si cet acte s’est reproduit deux fois, avec un des salariés présents aux deux moments, c’est simplement parce que « ce distributeur fonctionne mal ». C’est donc suite à la plainte de l’entreprise pour qui gère les distributeurs pour « vol de canette » que ces trois salariés ont reçu leur lettre de licenciement.

Cet acharnement de la direction à leur encontre, ce d’autant plus qu’ils se sont excusés par la suite, témoigne selon Michel Piot d’un « serrage de vis pour instaurer un climat de peur » et montre à quel point le patronat est toujours à l’affût pour réprimer les travailleurs. A ce propos, Michel Piot met l’accent sur le règlement « répressif et infantilisant  » instauré au sein de l’entreprise, sur lequel la direction s’appuie pour faire régner la terreur : « Des sanctions ont été prises à l’encontre d’un ouvrier portant une casquette Yamaha et non Renault Trucks. Plus grave, un ouvrier de l’usine moteur a failli être licencié. Son chef l’accusait de l’avoir insulté, sans témoin. Si une centaine de gars n’avaient pas débrayé, il y passait… ».

Ces licenciements viennent s’ajouter à une longue liste de licenciements abusifs, qui témoigne du mépris ordinaire que le patronat nous accorde, ainsi que du durcissement de la répression qu’il nous fait subir. De nombreux exemples, comme celui d’une caissière licenciée pour avoir acheté une patate douce et du pain pendant son temps de pause, tandis qu’une autre caissière a perdu son emploi pour avoir fait une fausse couche. Plus récemment encore, Rozenn, syndiquée CGT a été licenciée par Chronodrive sous prétexte d’un tweet, alors qu’elle avait menée au sein de son magasin une lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

C’est donc bien un climat de répression patronale généralisé qu’on observe dans le monde du travail, qui paraît d’autant plus insultant au regard de la crise sanitaire, car après avoir continué de travailler au dépend des risques pour notre santé, les patrons nous licencient en guise de remerciements. Si les trois salariés concernés vont contester leur licenciement aux Prud’hommes, il y a également une bataille à mener au sein de l’entreprise pour exiger leur réintégration et se battre contre la répression que le patronat veut imposer.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Dans le moment présent il s'agit de Bolloré s'emparant (actionnaire majoritaire) et mettant à sa main 

Quil entend couplé avec le média d'extrême droite CNEWS où opère Eric Zemmour.

Ainsi l'oligarchie entend-t-elle peser de manière décisive sur les orientations, les choix politiques et idéologiques du peuple français comme sur les élections elles-mêmes.

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SOURCE :

Un brusque jet de vapeur a jailli ce jeudi matin de la cocotte-minute qu’est devenue la rédaction d’Europe 1, pressurisée entre une direction actuelle qui ne lui dit rien et un déjà patron, Vincent Bolloré, qui semble tirer toutes les ficelles de son avenir. Il s’en est même fallu d’un rien pour que tout pète en direct à l’antenne de la station du groupe Lagardère. C’est le directeur de l’information Donat Vidal Revel qui a allumé la mèche en annonçant la mise à pied d’un journaliste, Victor Dhollande, jusqu’au 30 juin, date de son entretien, comme dit la formule, « préalable à sanction pouvant aller jusqu’au licenciement ». Donat Vidal Revel a parlé du comportement « pas acceptable » de ce journaliste qui, pendant sa mise à pied, « doit réfléchir à ce qu’il a fait ». Ce qu’il a fait ? Il s’est embrouillé, la veille, lors d’une assemblée générale, avec une salariée des ressources humaines, lui reprochant d’enregistrer les propos échangés pour les rapporter à la direction. Lors d’une rencontre jeudi après-midi entre élus du personnel et direction, celle-ci a dit que la sanction n’avait rien à voir avec l’incident en AG mais de plusieurs faits antérieurs, notamment une récente altercation avec la direction de la rédaction. La mise à pied annoncée par le directeur de l’information avait déjà enflammé la rédaction, Patrick Cohen, en charge de la tranche 12 h 30-13 heures, annonçant que, pour protester, il ne présenterait pas son émission, avant de renoncer. À l’issue d’une nouvelle AG jeudi après-midi, à l’unanimité, les salariés ont demandé que la direction annule la procédure contre Victor Dhollande avant vendredi 13 heures, sinon c’est la grève. Et vendredi, face au refus de la direction, ils ont voté la grève immédiate et ce jusqu’à lundi 10 heures, annonçant une forte perturbation de la soirée électorale des régionales et des matinales. 84 voix pour, neuf contre, une abstention et un bulletin nul. Une première que cette grève dans l’histoire d’Europe 1. « Oui, c’est un bordel, témoigne un journaliste d’Europe 1. 

La direction d'@Europe1

campe sur sa position et refuse de réintégrer le Journaliste Victor Dhollande, mis à pied après avoir découvert qu'une RH enregistrait une AG. La grève est votée à une large majorité jusqu'à lundi. Soutien aux salariés en lutte face au diktat de Bolloré.

 

RAPPEL :

Sans oublier donc CNews :

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voici les dernières informations concernant notre activité :

Le samedi 3 juillet ne sera pas travaillé pour le personnel de semaine.

Tous les samedis (matin) seront travaillés à partir du 10 juillet pour l'atelier dentaire et pour les lignes 13/16. Pour les lignes 14/18, cela se fera en fonction du rythme en semaine (si la ligne tourne en 2X8, logiquement le samedi ne sera pas travaillé)

Le calendrier peut encore changer en fonction des ventes et des stocks.

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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