SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : RT France

 
image d'illustration

« Le Conseil d'État juge illégale la technique policière des «nasses» lors des manifestations

Plusieurs dispositions du schéma national du maintien de l'ordre comme l'emploi de la technique de «la nasse» et l'obligation faite aux journalistes de quitter les lieux lors de la dispersion des manifestations ont été annulées par le Conseil D'Etat.

Le Conseil d'Etat a annulé le 10 juin 2021 plusieurs dispositions phares du schéma national du maintien de l'ordre, dont l'emploi de la technique de «la nasse», et l'obligation faite aux journalistes de quitter les lieux lors de la dispersion des manifestations.

L'institution, qui est la plus haute juridiction de l'ordre administratif, constate «si cette technique peut s’avérer nécessaire dans certaines circonstances précises, elle est susceptible d’affecter significativement la liberté de manifester et de porter atteinte à la liberté d’aller et venir.»

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : 

Le tribunal a donné raison aux salariés en considérant la grève comme licite.
La grève a été considérée comme licite par le tribunal
La grève a été considérée comme licite par le tribunal (©Le Journal d’Abbeville)
Pour la CGT qui a soutenu les salariés grévistes : « Après avoir été traînés en référé heure à heure (procédure prévue pour les urgences graves) pour grève illicite, les salariés de Lactinov et leur syndicat CGT viennent d’obtenir une belle victoire en justice, face à leur patron, qui voulait instrumentaliser la justice pour casser leur grève. C’est une victoire pour tous les salariés de Lactinov. »

« Une victoire pour le syndicat CGT, qui était particulièrement visé »

Syndicat CGT Somme

Le syndicat se félicite de cette décision : « Mais c’est aussi une victoire pour l’ensemble des salariés que les patrons seraient tentés demain de menacer pour avoir exercé leur droit de grève ! C’est aussi une victoire pour le syndicat CGT, qui était particulièrement visé pour avoir osé aider les salariés à exprimer leurs revendications, et à faire la première grève de l’usine en 20 ans ! »

La CGT compte bien ne rien lâcher et espère désormais que les salariés de Lactinov obtiendront gain de cause auprès de la direction concernant leurs revendications : « Une victoire qui prouve qu’il ne faut pas baisser les bras. Si Le patron de Lactinov veut la paix, qu’il cède aux revendications des salariés, qui revendiquent juste de pouvoir vivre dignement de leurs salaires ! »

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Crédit d’impôt recherche : le scandale des milliards de cadeaux au patronat

Un rapport de France Stratégie revient sur le Crédit d'Impôt Recherche qui représente 6,6 milliards par an donné aux entreprises. Derrière "l'inefficacité" relative pointée par le rapport, celui-ci rappelle en creux le scandale des cadeaux aux entreprises. Pas un euro d'argent public pour le patronat !

Cadeaux au patronat

Crédits photo : AFP

Mardi 1er Juin, France Stratégie (organisme d’évaluation et de prospective, rattaché à Matignon) revenait dans un rapport sur le Crédit d’Impôt Recherche, une niche fiscale accordée aux entreprises pour « récompenser » les efforts de R&D dont l’officine gouvernementale pointe la très relative efficacité. « Ce dispositif profite d’abord aux entreprises ayant déjà décidé d’innover mais ayant des problèmes de financement ou de liquidités. Il n’y a pas d’éléments pouvant laisser penser qu’il est bien adapté pour développer l’innovation », en ce sens « le CIR s’apparente donc plutôt à un substitut à la baisse de l’impôt sur les sociétés » explique notamment l’étude.

Un nouveau camouflet contre le CIR, qui est la plus grosse niche fiscale des entreprises, pour un montant de 6,6 milliards d’euros par an. Créée en 1983 sous l’ère de la rigueur Mitterrandienne et transformée de multiples fois, cette mesure avait déjà été fustigée par le rapport d’une commission d’enquête sénatoriale publié en 2014. A l’époque celui-ci pointait : « un simple outil d’optimisation fiscale et de réduction de l’impôt sur les sociétés pour les grands groupes du CAC 40 qui, en volume, en sont les premiers bénéficiaires ».

Des conclusions qui vont à l’encontre des objectifs annoncés par les gouvernements successifs, mêlant soutien à « l’innovation », pseudo « attractivité de la France », mais surtout des « créations d’emplois ». Or, comme l’ont montré de multiples exemples, toucher de confortables aides au travers le CIR n’empêche pas de licencier. Le cas SANOFI est ici symptomatique, puisque l’entreprise perçoit autour de 150 millions d’euros de CIR par an, ce qui ne l’a pas empêché d’enchaîner les suppressions d’emplois.

En dépit de l’absence d’efficacité mesurée, Bercy n’en démord pas. Comme le rapporte Le Monde : « A Bercy, on préfère retenir les effets positifs du CIR sur les petites entreprises. « Plus on aura baissé la fiscalité, moins on aura besoin de niches fiscales. On pourra se poser la question quand on aura tenu notre promesse de baisser l’impôt sur les sociétés en 2022 », indique-t-on. »

Face à ces cadeaux indécents, il est plus que jamais urgent de revendiquer la fin de ces aides publiques, avec ou sans contrepartie. Les exploités n’ont pas à financer les rentes de la bourgeoisie. Pas un euro public ne doit atterrir dans les poches du patronat. Surtout quand, dans le même temps, on nous explique qu’il n’y a pas d’argent pour l’école, l’hôpital et pour les travailleurs.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Accidents, cadences infernales : un rapport décrit l’horreur des conditions de travail chez Amazon

Un rapport sorti ce mardi revient sur les conditions de travail désastreuses dans les entrepôts Amazon. L’entreprise américaine, qui cumulait 8,1 milliards de bénéfices en 2020, impose un rythme insoutenable à ses salariés pour maximiser ses profits.

NOS VIES PAS LEURS PROFITS

Source photo : AFP

Ce mardi, le journal Le Monde expliquait que le jour-même, Amazon avait déclaré assouplir le contrôle des salariés dans ses entrepôts, à la suite d’un « nouveau rapport accablant ».

Le rapport accuse des conditions de travail exécrables des salariés des entrepôts Amazon et pointe sévèrement du doigt le système « Time off Task ». Ce dernier, comme le montre l’article du Monde, « mesure la productivité de chacun des ouvriers chargés de trier, d’emballer et de déplacer les colis ». Ce système sert donc au patronat pour avoir une emprise totale sur leur main d’œuvre, afin de maximiser leur profit, tout cela évidemment au dépens des conditions de travail des salariés.

Dans ces mêmes entrepôts, les salariés n’ont souvent même pas le temps de se rendre aux toilettes, et quand ils y sont autorisés, leur passage est chronométré, mesuré, comparé. Les salariés n’ont aucun répit : en moyenne, les personnes travaillant dans un centre logistique Amazon doivent préparer 150 colis par heure. Les contrôles en terme de productivité sont nombreux, et au mépris des conditions de travail des travailleurs et de leur dignité (comme dans le cas du chronométrage des pauses toilettes ou bien des fouilles au corps quotidiennes à l’entrée des entrepôts). Pourtant, l’entreprise multiplie les discours autour du « développement personnel » : ils poussent les travailleurs à se dépasser chaque jour, notamment en identifiant des « top performers » pour instaurer une compétitivité constante entre les salariés.

Dans un article sur les conditions de travail dans les entrepôts Amazon en France, le journaliste Antoine Piel écrit que « outre les rappels à l’ordre par les managers, Amazon envoie également des « courriers de sensibilisation » au domicile des salariés pour pointer leur manque de productivité et appeler à augmenter la cadence. Dans l’une des lettres adressée à un salarié opéré à la cheville, que nous nous sommes procurée, la direction écrit : « Nous vous appelons à ne pas prendre de pauses déraisonnables [...], en l’absence de quoi nous serions contraints d’en tirer les conséquences » ». Ce système de pression constante, couplé aux tâches répétitives largement répandues, entraîne de nombreux troubles musculo-squelettiques parmi les travailleurs. Rien qu’en 2020, 6% des salariés Amazon ont été victimes d’un accident du travail au sein d’un entrepôt. Ce chiffre, comme l’indique le rapport publié le 1 juin, est « 80% plus élevé que pour les autres entreprises de logistique ». D’autant plus, pendant la pandémie, aucune mesure sanitaire n’ont été mise en place pour les travailleurs afin de se protéger contre le Covid-19, et des masques ont été mis à disposition des salariés des entrepôts seulement le 1 avril 2021, c’est-à-dire plus d’un an après le début de la pandémie, et après des nombreuses revendications salariales.

Dans l’article du Monde, Dave Clark, vice-président senior des opérations de vente au détail d’Amazon, a envoyé une lettre aux salariés de l’entreprise pour répondre au rapport publié. Sa réponse fait office d’insulte tant elle parait déconnectée de la réalité des travailleurs. Il y remarque que le système Time Off Task, qui assure un contrôle complet du rythme de travail des salariés, « peut facilement être mal interprété ». S’il refuse de repenser l’utilisation d’un tel système, il accorde seulement des miettes aux travailleurs, affirmant qu’« à partir d’aujourd’hui, le “Time off Task” durera plus longtemps en moyenne ». Sa réponse apparaît d’autant plus comme un crachat au visage, lorsqu’on compare l’augmentation de la fortune de Jeff Bezos, qui a augmenté de 74,4 milliards de dollars en 2020, et les conditions de travail auxquelles sont soumis les salariés d’Amazon.

Mais face à l’exploitation qu’ils subissent, il existe des brèches pour que les travailleurs du secteur s’organisent. Dans ce sens, le mouvement de syndicalisation dans les entrepôts Amazon, lancé en 2020 par des employés de l’Alabama commençait à montrer la voie : Après avoir été en première ligne pendant la crise du Covid-19, les travailleurs des entrepôts Amazon (et notamment celles et ceux du Fullfillment Center à Bessemer en Alabama) ont lutté pour la création d’un syndicat sur leur lieu de travail. S’ils n’ont pas réussi à faire aboutir la création d’une structure syndicale, notamment à cause de l’importante répression syndicale à laquelle ils ont du faire face, le combat est loin d’être terminé. Car pour affronter les grands patrons, qui sont prêts à sacrifier la santé et la dignité des travailleurs pour les profits, l’auto-organisation sur les lieux de travail reste une méthode primordiale.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Rozenn contre la famille Mulliez

Capture d'écran sur L'Humanité.fr

Rozenn Kevel, étudiante toulousaine de 19 ans, est licenciée pour « faute grave » par Chronodrive. Pour un tweet du 25 février 2021 dénonçant le gaspillage alimentaire de l’enseigne. Elle y était employée en CDI de 12h par semaine depuis un an. Crime de lèse-majesté contre la famille Mulliez, l'une des plus grosses fortunes françaises, propriétaire de Chronodrive.

Le Conseil de prud'hommes de Toulouse entend cette affaire ce vendredi en référé. Rassemblement de soutien à Rozenn à 12h.

Sans aucune vergogne, suite à son assignation devant la justice prud'homale, Chrondrive demande que la syndiquée CGT supporte à hauteur de 1 000 euros les frais de justice engagés par la famille Mulliez. Sans vergogne parce que l'Association Familiale Mulliez, c'est ça:

Rozenn contre la famille Mulliez

Lu dans L'Humanité de ce jeudi 3 juin 2021:

"Ce devait être pour Rozenn ­Kevel un petit boulot étudiant, de quoi payer son loyer. Il aura cependant fallu moins d’un an à la direction de Chronodrive à Basso Cambo, dans la périphérie sud de Toulouse, pour licencier la jeune travailleuse et syndicaliste. Ce vendredi, convoquée aux prud’hommes pour une audience en référé, celle-ci réclame sa réintégration dans son magasin et le paiement de son salaire depuis sa mise à pied en mars.

Tout commence au printemps 2020. ­Débarquée de Nantes pour étudier la ­sociologie à l’université Jean-Jaurès de Toulouse, la jeune femme de 19 ans est embauchée par la filiale d’Auchan, où elle prépare des commandes douze heures par semaine. Alors que la France sort de la torpeur forcée du premier confinement, la jeune salariée est immédiatement immergée dans un climat social tendu. « Il y avait beaucoup de colère. À Chronodrive, le travail est très stressant, toutes nos actions sont chronométrées. Quand il y a beaucoup de clients, une sonnerie retentit et elle ne s’arrête plus pendant des heures. Au début, j’avais l’impression que je ne pouvais même pas m’arrêter trois minutes pour boire de l’eau », narre-t-elle. Emportée dans le tumulte des cadences infernales et payée au minimum syndical, Rozenn décide alors de rejoindre la toute jeune section syndicale CGT de l’enseigne créée en juin 2020, pour défendre ses droits et ceux de ses collègues. Mais, avec un turnover constant et des équipes majoritairement constituées d’étudiants, la besogne n’a rien de simple. « Notre collectif de travail est très atomisé, beaucoup de travailleurs sont plutôt passifs face au combat syndical », confirme Rafael Cherfy, représentant de la nouvelle section CGT. (...)"

Et Rozenn de se se lancer corps et âme dans l'action syndicale, en défendant notamment des salariées victimes d'agressions sexuelles.

Chacun comprend que le simple tweet de Rozenn, sanctionné pour "faute grave", n'est qu'un prétexte pour licencier une jeune femme et son tout jeune syndicat qui luttent pour un monde meilleur débarrassé du joug du capital patriarcal, sexiste et anti-social.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Accident mortel du travail: Renault-Cléon condamné pour homicide involontaire

Ce lundi 31 mai 2021, le Tribunal correctionnel de Rouen a condamné Renault et son usine de Cléon à 300 000 euros d'amende. Le jugement doit être apposé à l'entrée de l'usine et sur les panneaux des représentants du personnel. En 2016, Jérôme D., 33 ans, technicien de maintenance, avait perdu la vie au travail.

Le 10 mars 2016, dans la soirée, il était retrouvé inconscient, coincé dans une machine de nettoyage de pièces automobiles, de 5 mètres sur 11. Il devait ajouter un tendeur pour augmenter la cadence de l'appareil. Il décèdera quelques jours plus tard de ses blessures.

"Plusieurs témoignages disent que Jérôme D. ne connaissait pas le fonctionnement de la machine. Il n'a pas été formé au fonctionnement de cette machine", a relevé la présidente du Tribunal correctionnel. Les systèmes de sécurité avaient été shuntés pour faciliter les opérations de maintenance et afin que celles-ci ne durent pas trop. William Audoux, secrétaire de la CGT Renault-Cléon, avait dénoncé une organisation qui commande de"faire toujours plus, toujours plus vite, avec moins de monde".

Naturellement Renault avait plaidé la faute inexcusable du travailleur.

Tous les jours, des travailleurs, vendant à bas prix leur force de travail au capital, perdent leur vie à la gagner.

Chaque année, des milliers d'accidents de travail graves ou mortels sont recensés en France. Mais les médias aux ordres du capitalisme, préfèrent broder sur l'offensive politique sécuritaire, alimentée par l'Elysée, les droites et leur extrême, avec le soutien ardent des syndicats de la police.

S'il est vrai que le métier de policier est dangereux, les salariés, notamment ceux du BTP ou de l'industrie, subissent un taux de mortalité au travail nettement plus important.

Mais cela n’est pas vendeur et les médias préfèrent se faire les portes-voix du tout sécuritaire en France.

Accident mortel du travail: Renault-Cléon condamné pour homicide involontaire

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Un projet alternatif de la cgt pour L’INDUSTRIE AUTOMOBILE française
Un projet alternatif de la cgt pour L’INDUSTRIE AUTOMOBILE française

Et en 2021

Un projet alternatif de la cgt pour L’INDUSTRIE AUTOMOBILE française
Dans le cadre de la bataille "développer l'industrie pour relever l'économie", les syndicats CGT de la filière automobile défendent un projet industriel pour répondre aux enjeux sociaux, sociaux et environnementaux.

La production de voitures sur le sol français ne cesse de reculer. Malgré les aides successives accordées au secteur automobile par les pouvoirs publics, les plans de licenciements et les délocalisations se multiplient.

Les 8 milliards d'euros du dernier plan de soutien au secteur automobile sont majoritairement allés aux grandes entreprises.

Aucune contrepartie ne leur est demandée en échange. L'état des lieux est pourtant sombre. Renault, Peugeot, Citroën ont choisi d'implanter des usines dans des pays où la main d'oeuvre coûte moins cher et où les contraintes écologiques sont moindres.

Depuis 2008, l'industrie automobile a vu disparaître près de 52 000 emplois.

Aujourd'hui, les fonderies françaises sont dans la tourmente car les donneurs d'ordres baissent leur volume de commandes. En cause ? La stratégie exclusivement financière des plus grandes entreprises du secteur. Renault, PSA et les principaux fournisseurs ne veulent continuer à produire en France que des véhicules à forte valeur ajoutée, comme les SUV. Pourtant ces véhicules ne sont pas à la portée de toutes les bourses et les volumes de ventes sont insuffisants.

A l'inverse, la CGT défend un projet qui serait bénéfique pour l'emploi et pour l'environnement.

« Il faut produire des voitures en fonction des besoins de la population, au plus près du lieu où elles seront vendues », résume Denis Breant, membre du Bureau Fédéral de la fédération de la métallurgie, responsable de l’activité automobile.

Dacia, Clio, 208... Aucune des trois voitures les plus vendues en France ne sont produites sur le territoire.

Dans cette logique, la future voiture électrique à bas coût de Renault va être produite en Chine pour être ensuite vendue sur le territoire français. Il serait pourtant tout à fait possible (et plus écologique!) de produire en France un petit véhicule électrique abordable pour les trajets quotidiens.

La France possède aujourd'hui l'un des parcs automobiles les plus vieillissants d'Europe.

Les véhicules de plus de 8 ans sont très polluants. Un meilleur pouvoir d'achat permettrait aux utilisateurs de changer de voiture et serait bénéfique pour l'environnement.

Les syndicats CGT de l'automobile se battent contre la restructuration de la filière et ses conséquences et sont élaborent des propositions pour dessiner un autre avenir du secteur automobile en France.

C'est dans ce cadre que le syndicat CGT de GM&S a travaillé une proposition de loi sur la responsabilité des donneurs d'ordres dans la filière. De même, les syndicats CGT Renault ont élaboré un contre projet industriel à celui de la direction, plus écologique et socialement responsable.

Publié par canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Assez de vies broyées ! Renault condamné suite à un accident du travail mortel

Ce lundi 31 mai 2021 le tribunal judiciaire de Rouen a rendu son verdict : l’usine Renault de Cléon a été condamnée pour homicide involontaire suite à un accident mortel du travail dont a été victime Jérôme Deschamps, salarié de la maintenance sur le site de Renault Cléon.

     SOURCE : L'Humanité     Après avoir été applaudis de toutes parts, les salariés de deuxième ligne continuent de subir la rigueur. Face à un patronat qui freine des quatre fers, les syndicats appellent à négocier dans les branches et exigent une hausse du Smic.  De la lumière, les 4,6 millions de salariés de « deuxième ligne » qui ont assuré la continuité de la vie quotidienne pendant les conf

Photo : AFP

Le tribunal judiciaire de Rouen a condamné le groupe Renault à verser 200 000 euros et 100 000 euros pour le propriétaire des installations à l’usine Renault Cléon pour homicide involontaire après un accident du travail qui a tué Jérôme Deschamps, 33 ans. Une décision rare, car la justice de classe est bien plus souvent du côté des employeurs.

Jérôme Deschamps est mort suite à un accident au cours d’une intervention sur une machine à laver industrielle. S’étant penché dans la machine pour terminer sa maintenance, un capteur s’est déclenché et un caisson lourd s’est abattu sur le jeune travailleur. Preuve de l’indignité dont peuvent faire preuve les patrons, lors de l’audience du 13 avril 2021, l’ex-directeur de l’usine a osé se défendre en affirmant que l’accident était de la responsabilité du salarié.

Pourtant il y a bien eu plusieurs manquement à la réglementation. Notamment en ce qui concerne l’absence de formation à la sécurité, ainsi que des alertes qui ont été déposée auprès de l’inspection du travail et des shunts de sécurité (résistances) qui étaient défaillants. En réalité c’est bien l’employeur qui est responsable de l’organisation et de la sécurité des travailleurs et donc de la mort tragique de ce salarié. L’argument que mettent en avant les patrons en parlant de la faute du salarié qui ne respecte pas les consigne de sécurité, est le même qui est utilisé dans tout le secteur automobile. Pourtant ces accidents mortels sont bien le résultat de la pression constante exercée sur les travailleurs de la maintenance pour que les machines et les chaînes de montage repartent le plus vite possible ; puisque c’est toujours la production et les profits avant tout.

Tous les jours il y a des salariés qui perdent leur vie à la gagner et son victime de l’exploitation. Tous les ans, des milliers d’accident grave et de morts au travail ont lieu. Mais en pleine offensive autoritaire, sécuritaire et pro-flic, on préfère parler de la dangerosité du métier de policier alors même que nombre de travailleurs du BTP, de l’industrie, des éboueurs font face aux taux de mortalité les plus importants. Mais cela n’est pas vendeurs pour les médias et la classe politique bourgeoise qui préfère accourir auprès des syndicats de police.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

SOURCE : L'Humanité

 

Après avoir été applaudis de toutes parts, les salariés de deuxième ligne continuent de subir la rigueur. Face à un patronat qui freine des quatre fers, les syndicats appellent à négocier dans les branches et exigent une hausse du Smic.

De la lumière, les 4,6 millions de salariés de « deuxième ligne » qui ont assuré la continuité de la vie quotidienne pendant les confinements sont retournés dans l’ombre. Plus d’un an après le premier confinement, à l’exception d’une prime de 1 000 euros obtenue trop souvent après des journées de grève, les promesses de revalorisation du printemps dernier se sont envolées pour ces conducteurs de véhicules, agents d’entretien, salariés de l’agroalimentaire, caissiers et employés de libre-service, travailleurs du bâtiment, aides à domicile et agents de sécurité. Or, affirme le secrétaire général de FO, Yves Veyrier,« le versement d’une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales ne peut remplacer des augmentations de salaire pérennes ».

À Locminé, dans le Morbihan, les ­employés de la pâtisserie industrielle Gaillard, propriété du groupe Goûters magiques, ont bien reçu une prime de 200 euros en 2020, pour les remercier d’avoir maintenu l’usine à flot alors que l’économie du pays était presque à l’arrêt. Il y a une dizaine de jours pourtant, les petites mains des gâteaux industriels ont décidé pour la première fois depuis 1992 de débrayer puis de se mettre en grève, face aux « pressions » psychologiques et salariales.« Il fallait ça pour qu’on obtienne plus de reconnaissance. La direction n’avait pour nous aucun respect, aucune considération. On nous fait travailler plus sans rien nous donner »,souffle Brigitte (1), conductrice de machine dans l’usine. Avec ses plus de vingt ans d’ancienneté, sa prime de travail de nuit et son statut de ­machiniste, la salariée s’estime chanceuse : elle touche 1 850 euros net par mois.« Mais, pour quelqu’un qui débute dans l’équipe de jour, c’est le Smic »,indique-t-elle.

Les « indispensables » sont aussi les plus fragiles face aux crises

Face aux revendications des travailleurs de l’ombre, le patronat, lui, freine des quatre fers.« Le séminaire prévu début juillet, qui devait marquer le démarrage des négociations dans les 15 branches qui regroupent l’ensemble de ces métiers, a été refusé par le Medef »,raconte Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT. Avec un salaire 1 634 euros net par mois, contre 2 337 euros pour la moyenne des salariés du secteur privé, les travailleurs de deuxième ligne perçoivent en moyenne des salaires inférieurs de 30 % de ceux des salariés d’autres professions, démontre une étude de la Dares publiée en mai. Un gouffre spectaculaire qui se creuse avec l’âge (de 17 % pour les plus jeunes à 37 % en fin de parcours), du fait de la faible possibilité d’évolution dans leur parcours professionnel. Selon les données récoltées par l’institut affilié au ministère du Travail, ces faibles ­rémunérations s’expliquent aussi par« une structure très particulière de l’emploi par genre » :les femmes sont par exemple quasi absentes des métiers du bâtiment (1,2 % parmi les ouvriers non qualifiés du gros œuvre), tandis qu’elles représentent 95 % des aides à domicile et aides ménagères. La grande précarité de ces métiers est également un facteur explicatif.« En 2019, les salariés de la deuxième ligne sont plus souvent en contrat à durée déterminée (10,5 %) que l’ensemble des salariés du secteur privé (7,5 %) »,relève l’organisme statistique. Idem pour les intérimaires, qui représentent 7,2 % des effectifs des deuxièmes lignes, contre 3,1 % pour l’ensemble des salariés.

Ce phénomène est particulièrement marqué chez les ouvriers non qualifiés de la manutention (36 %). Outre la forme de leur contrat de travail, les « indispensables » sont aussi les plus fragiles face aux crises économiques. Entre 2010 et 2015, leur probabilité de se retrouver privés d’emploi a été bien plus élevée que celle des autres salariés (10,9 %, contre 6,8 %).

Cette étude est« un travail de grande qualité, qui a le mérite de mettre sur le devant de la scène la réalité des conditions de travail et de rémunération de ces salariés-là »,salue Catherine Perret. Pourtant, malgré les intentions affichées, il n’y a pas grand-chose qui se passe, y compris de la part de l’exécutif. Le gouvernement« manque de volonté »et ne semble guère« courageux »pour affronter le patronat, dénonce la dirigeante syndicale. Lors d’une réunion bilatérale avec le ministère du Travail, la syndicaliste a senti comme une réticence de la part du gouvernement à forcer la main du patronat sur les critères de rémunération principale.

Dans les grands groupes, et pire encore dans les petites entreprises, la pression sur les salaires reste ainsi identique au monde d’avant. Après une augmentation de salaire à peine calquée sur l’inflation et la suppression de leur prime d’intéressement l’année passée, les travailleurs de Gaillard Pâtissier ont élevé la voix. Et n’ont obtenu une revalorisation de leurs salaires qu’à la faveur de leur mobilisation.« Lorsqu’on a commencé à faire grève, la direction nous a proposé une revalorisation de 0,5 %. On l’a évidemment refusée, on demandait au moins 2 %. Au final, nous avons obtenu une augmentation de 36 euros brut par mois, ce qui représente jusqu’à 3 % pour les plus bas salaires »,se félicite Brigitte.

Une augmentation de 0,5 % ? Une provocation

Après avoir multiplié les heures, c’est aussi une augmentation générale de 0,5 % que se sont vu proposer les salariés de LU, propriété du groupe Mondelez.« Une provocation, à croire qu’ils nous font payer la prime Covid »,lance le délégué syndical CGT, Frédéric Jeanneau. Il aura fallu une grève pour qu’ils se voient proposer une hausse de 1,1 %, alors que celle des prix pourrait atteindre 1,5 % cette année. Malgré la perte de pouvoir d’achat, ce sera l’ultime proposition. Selon le syndi­caliste, il faut remonter à plus de cinq ans, pour que l’augmentation décolle un peu pour atteindre les 1,9 %. Alors que pour« les actionnaires de Mondelez c’est en moyenne 5 % à 7 % d’augmentation tous les ans »,ajoute-t-il.

En grève plus d’une semaine après l’échec de leurs négociations annuelles obligatoires, c’est précisément 5 % de revalorisation de leurs rémunérations que réclament les salariés de Zwickert, entreprise spécialisée en bâtiment et en isolation à Colmar.« On a commencé par demander 3 % pendant les NAOnégociations annuelles obligatoires],mais la direction était catégorique, on n’a le droit à rien du tout. Avec des salaires bas comme les nôtres et parce que nos primes ont été supprimées il y a quelques années, les salariés décident simplement de partir. La situation était déjà critique, mais elle s’est tendue avec la crise sanitaire »,explique Romuald Lourenco, délégué syndical CGT de l’entreprise haut-rhinoise.

Face à de nombreux employeurs qui campent sur leurs positions et des revalorisations qui se font attendre, la négociation via la branche semble ainsi être la meilleure option possible : une fois signée, l’augmentation s’applique à l’ensemble des salariés concernés. Début mai, les aides à domicile se sont vu octroyer des hausses générales de 1 % à 15 % selon l’ancienneté. Une négociation par branche « historique », même si celle-ci a écarté les employés de trois conventions collectives du secteur.

Dans le nettoyage, la sécurité, où les travailleurs manquent du fait de la faible attractivité des métiers, les négociations débutent également. Mais, en dehors de ces discussions nécessaires, les syndicats réclament également une hausse générale du Smic. Une option que le gouvernement avait balayée fin 2020 : en janvier, le salaire minimum avait augmenté de 0,99 %, soit 10,25 euros brut de l’heure. Une revalorisation tout ce qu’il y a de plus automatique, et qui laisse les travailleurs de l’ombre sans aucune reconnaissance.

(1) Le prénom a été modifié.

par  Marie Toulgoat , 
 
Clotilde Mathieu 

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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