SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Ce mardi 15 juin, environ 500 manifestants de différents services d’hôpitaux public mais aussi du secteurs privés de la santé ainsi que des travailleurs sociaux étaient mobilisés à Bordeaux suite à l'appel intersyndical national contre la destruction des droits et du service public !

Bordeaux. 500 hospitaliers en grève pour la mobilisation nationale de la fonction publique !

A l’appel de [toute la fonction publique par l’intersyndicale nationale CGT, FSU, SUD, FAFPT, 500 personnes ont défilé dans les rues de Bordeaux pour occuper symboliquement le rond-point devant l’ARS de la ville. Différentes branches syndicales hospitalières étaient présentes telles que SUD santé-sociaux, la CGT et FO. 

De nombreux secteurs étaient représentés : infirmiers de bloc opératoire, agents technique, assistants sociaux, aides-soignants, standardistes, agents de services hospitaliers (ASH), brancardiers, manipulateurs radio, éducateurs spécialisés, techniciens de laboratoire, etc... Les revendications étaient communes : le personnel hospitalier dénonce un manque de moyens criant pour les hôpitaux publics (et privés), qui s’est d’autant plus fait ressentir lors de la première vague de l’épidémie durant laquelle l’ensemble des services a été sur-sollicité du fait du manque d’effectifs nécessaires à la bonne prise en charge des patients.

Quant à la reconnaissance de leur travail effectué particulièrement lors de la crise sanitaire où les travailleurs de la santé étaient en première ligne, elle est en deçà de ce à quoi on pouvait s’attendre après avoir passé un confinement à les applaudir et à les qualifier de “héros”, malgré tout, toujours précaires et ayant des conditions de travail dégradées du fait des mesures austéritaires que connaît l’hôpital depuis des années.

Comme on pouvait le voir sur différentes pancartes, le personnel de santé manifeste sa colère légitime notamment provoquée par le Ségur de la santé qui promet une augmentation salariale de 183 euros à partir du 1er octobre 2021 selon des critères très spécifiques et sélectifs : plus que dérisoire pour la 1ère ligne qui a risqué sa vie pendant plus d’un an de crise sanitaire ! Sans augmentation des salaires à la hauteur, il est impossible de rendre attractif les métiers de la santé, ce qui dégrade, par un manque d’effectif, les conditions de travail d’une grande partie des travailleurs.

Cette mascarade qu’est le Ségur, qui a mis de côté de multiples services essentiels au bon fonctionnement du système de santé, est loin d’être suffisante pour répondre aux revendications des soignants, offrant seulement des miettes à ceux qui se sont exposés aux dangers de l’épidémie afin de permettre un maintien sanitaire face à un gouvernement qui gérait la pandémie de façon criminelle et absurde. C’est pourquoi toutes ces revendications ne pourront pas s’obtenir en négociant avec le gouvernement qui continue ses offensives vers une privatisation à travers l’externalisation des services de la santé publique, mais bien dans la rue où d’autres dates de mobilisation commune seront nécessaires pour imposer un rapport de force émancipé des limites corporatistes de chaque service.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
À Enghien-Les-Bains, les salariés du casino en grève contre 67 suppressions d’emplois

Depuis fin mai, les travailleurs et travailleuses du Casino d’Enghien, pour beaucoup en chômage partiel, mènent une grève contre le PSE qui prévoit la suppression de 67 emplois alors même que le Casino fait face à un regain de fréquentation depuis la réouverture des casinos, le 9 mai.

Nos vies avant leurs profits !

Crédits : LOU BENOIST / AFP

Depuis fin mai, tous les week-ends, environ 70 grévistes se réunissent devant le casino d’Enghien les Bains dans le Val d’Oise (95). Un combat qui commence dès avril lorsque les salariés du casino se sont réunis devant la sous-préfecture de Sarcelles pour contester le premier PSE. Une grève menée contre la suppression de 67 emplois justifiée par le fait que les clients ne reviennent pas. Pourtant, les joueurs et joueuses ont l’air d’être au rendez-vous. En effet, c’est devant une longue file d’attente pour pouvoir entrer au casino que les employés entonnent leurs discours. « Pour justifier le plan social, ils nous disaient que les clients ne reviendraient pas, que ce ne serait jamais comme avant… On s’aperçoit que c’est faux ! » explique Michael Da Costa au Parisien. En effet, Philippe Mangin, délégué syndical FO, indique qu’il y a « une hausse de 35 % de la fréquentation, si l’on compare à avant la pandémie ». Ce que confirme la responsable du casino : « La bonne nouvelle c’est que les clients sont au rendez-vous. Nous avons plus de monde en journée qu’avant la crise sanitaire ». Par conséquent, même si les restrictions sanitaires comme le couvre-feu et la jauge maximale sont toujours appliquées, la situation du casino n’est pas catastrophique, ce qui laisse les grévistes dans l’incompréhension : « En ce moment, ils prennent des extras en restauration, alors qu’ils pourraient très bien nous demander à nous qui sommes en chômage partiel », expliquent les salariés de l’hôtel du Lac.

Enghien les Bains est connu pour être une ville peuplée de nombreuses personnes issues de la petite ou grande bourgeoisie et habituée à fréquenter le casino d’Enghien et que la crise n’a pas empêchées de reprendre leurs activités habituelles. Selon un article de la Gazette du Val d’Oise daté de novembre 2020, malgré le fait d’avoir fermé deux fois dans l’année, le casino peut se réjouir de son chiffre d’affaires de 87 millions d’euros en 2019, ce qui n’a provoqué aucune conséquence sur le produit brut des jeux. Un résultat qui a même surpris le maire de la ville, Philippe Sueur, qui prévoyait que le casino atteigne seulement la modique somme de 79 millions d’euros. Ainsi, en novembre dernier, le maire d’Enghien révélait : « je n’ai pas trop d’inquiétude quant à l’activité à venir des jeux. Malgré une jauge d’accueil plafonnée à 50 %, le groupe Barrière avait dépassé la moitié de son chiffre prévisionnel en produit brut des jeux, avant le reconfinement ». Finalement, la seule conséquence catastrophique de la situation sanitaire sur le casino restait et reste le chômage partiel que continuent de subir les employés des différents groupes, 1200 salariés pour le groupe Barrière. D’ailleurs, Philippe Sueur avançait déjà des possibles PSE de la part du groupe : « Je crains que Barrière ne puisse éviter des plans sociaux ».

Le premier PSE ayant été refusé par les services de l’État, l’entreprise Barrière vient d’en présenter un second qui sera soumis au CSE (comité social et économique) le 18 juin. S’il se trouve approuvé, il se peut qu’il soit appliqué dès juillet. À l’évidence, le deuxième PSE ne le rend pas meilleur et les représentants du personnel l’expliquent : « Le PSE avait été retoqué car les mesures d’accompagnement des personnes licenciées étaient trop légères, du coup ils prévoient de ne plus verser d’indemnités supralégales (NDLR : en plus de ce qui est légalement obligatoire) et d’utiliser ce montant pour financer davantage l’accompagnement ». Un plan social qui n’est pas plus avantageux pour les salariés de Barrière.

Mais face à cet acharnement, les grévistes ne perdent pas espoir et compte reprendre la grève si nécessaire : « Nous allons contester le nouveau PSE, il y a encore beaucoup de défauts de procédure, on ne va pas lâcher » assure Michael Da Costa. « S’il le faut, nous ferons grève tous les week-ends ! ». Ainsi, contre l’hypocrisie de la direction et les PSE, il faut continuer à revendiquer l’interdiction des suppressions d’emplois en temps de crise sanitaire mais plus globalement à construire un rapport de force pour la sauvegarde de l’emploi. Ce n’est pas aux travailleurs et aux travailleuses de payer la crise !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Grève à DS Smith : les salariés réclament une reconnaissance de leur travail

Ce lundi 14 juin, en réaction à une direction qui fait la sourde oreille, les salariés de chez DS Smith, entreprise spécialisée dans le carton, ont décidé de se mettre en grève pour réclamer une reconnaissance de leur travail avec notamment l'augmentation des primes. La grève a été appelée sur l’ensemble des 27 sites présents sur le territoire.

Crise économique

Crédit photo : AFP

Un dialogue impossible

Selon l’intersyndicale, la situation se serait dégradée au sein de l’entreprise depuis le début de l’année avec l’arrivée d’un nouveau DRH. Depuis, l’entreprise est accusée, entre autres, de faire la sourde oreille concernant les revendications des salariés. En effet, les salariés réclament la prime COVID du fait qu’ils se trouvaient en première ligne pendant la crise sanitaire pour que l’entreprise continue de fonctionner et de produire. Notamment en 2020, en plein cœur de la crise sanitaire, DS Smith a enregistré un bénéfice record de 585 millions d’euros. Il apparaît donc évident que les salariés ayant contribué à la production et à l’obtention de ce chiffre d’affaire, touchent le fruit de leur travail.

Pourtant, la direction refuse tout dialogue et préfère reverser les bénéfices sous forme de dividendes aux actionnaires. Car si les syndicats se plaignent de l’arrivée d’un nouveau DRH avec qui ils ne peuvent discuter, cette situation relève avant tout d’une dynamique générale visant à récompenser l’actionnaire plutôt que ceux qui font la richesse de l’entreprise, les travailleurs. Car DS Smith n’est certainement pas la seule entreprise avec ce genre de politique ; comme le montre l’article que nous avons publié mercredi 9 juin, le groupe DAHER a eu aussi cette même politique.

Face à cette impossibilité de dialogue au sein de l’entreprise, suite à des tentatives infructueuses s’étendant sur plusieurs mois de la part des syndicats pour arracher leurs revendications à l’entreprise (notamment par une grève aux heures supplémentaires depuis le 25 Mai), il a été décidé de mettre en place une grève à l’échelle nationale.

Une grève largement suivie

Suite à l’appel à la grève nationale de la part de l’intersyndicale CGT, CFDT, FO et CGC, les salariés se sont massivement mobilisés. En effet, dans les Vosges sur le site d’Éloyes, c’est 90% des salariés qui ont répondu présent. A Neuville-sous-Bois c’est presque 80% des salariés qui se sont mis en grève. Aux Trois Rivières, entre Montdidier et Moreuil, là aussi c’est 90% de salariés en grève. Ceci est une liste non-exhaustive mais la situation est sensiblement la même sur l’ensemble des 15 sites présents sur le territoire et ayant répondu à l’appel à la grève.

Ces chiffres sont tout à fait impressionnants puisqu’il s’agit d’une grève offensive. En effet, les salariés réclament une prime Macron revue à la hausse (1500€ pour tous), la mise en place d’un accord dérogatoire pour la participation aux bénéfices, ainsi que l’augmentation du plafond de la prime d’intéressement et l’allongement de la prime d’ancienneté à vingt ans, avec un palier à dix-huit.

Cette première journée de grève a été un succès, autant dans le nombre de grévistes que dans le rapport de force qui a été instauré. Car la direction commence d’ores et déjà à faire des concessions sur la prime Macron qui devrait passer de 250€ à 500€. L’intersyndicale continue à appeler à la grève estimant que la direction peut encore plier, notamment au vu des bénéfices qui ont été engrangés par la société anglaise.

Tant qu’il y aura des bénéfices reversés, sous forme de dividendes, à des actionnaires ne se préoccupant que de leur profit personnel, toute revendication économique sera juste. Car il faut toujours avoir en tête que ce sont les travailleurs et les travailleuses qui produisent les richesses et non les actionnaires.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Quand l'info va, tout va

Plus sérieusement, Joe Biden, du parti Démocrate made in USA, est partout chez lui en Europe, dans l'UE du capital, comme à l'Otan dont le siège est à Bruxelles.

 

Si vous ne le saviez pas, Avant d'être mister président of America et mister vice-président de Barak Obama qui a tant fait pour la paix dans le monde, Joe Bien était sénateur du Delaware de 1973 à 2009

Le Delaware est un paradis fiscal dont Les Echos, une référence patronale en France, disait "L’Etat américain du Delaware est devenu l’un des meilleurs endroits au monde pour créer une société fictive. Il échappe aux contraintes imposées récemment aux autres paradis fiscaux".

Mais qu'est-ce qui fait chaud en France et vive la libre Amérique qui nous protège !

Quand l'info va, tout va

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
image d'illustration

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L'information est passée inaperçue mais elle ne manque pas de sel. Alors que la gestion de la crise du covid-19 par le gouvernement est très contestée (au retard dans la livraison de masques s'ajoute désormais le retard dans le processus de vaccination), Le Canard enchaîné nous apprend, dans son édition du 28 octobre 2020, que "le gouvernement Castex est le plus coûteux de l'histoire de la Ve République."

Rémunérations : +47% par rapport au gouvernement Philippe

C'est l'ex-député de l'Aisne, René Dosière, spécialiste des dépenses publiques, qui a fait ce constat en consultant “le jaune”, c'est-à-dire le document annexe du budget 2021 qui a été actualisé le 1er août 2020. Selon ce document, les rémunérations des ministres, secrétaires d'Etat et des membres des cabinets ministériels du gouvernement Castex, s'élèvent à 185 millions d'euros par an. Soit une hausse de 47% par rapport au gouvernement Philippe.

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Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

REPRISE du site Histoire et société

 

 
Tandis que les USA utilisent le dollar pour étrangler les pays qui leur résistent Cuba en tête, tous ceux qui n’exigent pas que l’Amérique change son mode de vie mais souhaitent défendre le leur, voici en interne ce que découvrent les citoyens des USA eux-mêmes. Les Américains le soupçonnaient, ils en ont eu la confirmation avec le sccop du site ProPublica, qui a obtenu les données fiscales des 25 Américains les plus riches: leur milliardaires ne paient pas ou presque pas d’impôt fédéral sur le revenu. Un article qui n’en finit pas de créer des vagues et expose bien des hypocrisies. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

 Philippe Boulet Gercourt Il y a 10 heures© GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives – ALEX WONG Jeff Bezos, fondateur d’Amazon

LES MILLIARDAIRES US NE PAYENT PAS D’IMPÔTS

 Et maintenant? La publication par le site ProPublica, le 8 juin, du contenu des feuilles d’impôts des plus riches Américains n’a pas fini de secouer le monde politique. Et d’exposer une multitude d’hypocrisies. Le scoop, tout d’abord: le site journalistique, indépendant et à but non lucratif, a par le passé publié de nombreux articles sur l'”éviscération” de l’IRS (Internal Revenue Service, l’administration en charge du recouvrement des impôts) et la façon dont elle laisse proliférer l’évasion fiscale. Ce superbe travail d’enquête a visiblement convaincu une source mystérieuse de fournir à ProPublica les dossiers fiscaux des 25 Américains les plus riches sur 15 ans. Fuite illégale, bien sûr, et le site se justifie longuement sur ce qui l’a poussé à publier malgré tout ces informations.

Que révèlent-elles? Ce que les Américains soupçonnaient de longue date: leurs milliardaires échappent à l’impôt. L’article commence ainsi: “En 2007, Jeff Bezos, déjà multimilliardaire et aujourd’hui l’homme le plus riche du monde, n’a pas payé un centime d’impôt fédéral sur le revenu. Il a de nouveau réalisé cet exploit en 2011. En 2018, le fondateur de Tesla, Elon Musk, deuxième personne la plus riche du monde, n’a également payé aucun impôt fédéral sur le revenu. Michael Bloomberg a réussi à faire de même ces dernières années. L’investisseur milliardaire Carl Icahn l’a fait à deux reprises. George Soros n’a payé aucun impôt fédéral sur le revenu trois années de suite.”

Au total, ces 25 milliardaires ont payé 13,6 milliards de dollars d’impôt fédéral sur le revenu sur la période 2014-2018, alors que leur patrimoine augmentait de 401 milliards de dollars– soit un taux d’imposition moyen de 3,4%.

Échappatoires légales

Il ne s’agit pourtant pas d’évasion fiscale. Si elle est pratiquée par ces ultra-riches, ce qui n’est pas le plus probable, elle n’apparaît évidemment pas dans leurs déclarations au fisc. Les astuces révélées par ProPublica sont des moyens parfaitement légaux d’échapper à l’impôt. L’un d’entre eux consiste à ne pas se verser de revenu mais, plutôt, d’emprunter des sommes gagées sur sa fortune. Pas de revenu, pas d’impôt! Mais ce n’est pas la seule ficelle permettant d’échapper au fisc: même un crésus comme Michael Bloomberg, dont les profits de la société qu’il contrôle sont considérés comme un revenu, n’a payé en réalité que 1,3% de ce revenu en impôt fédéral, entre 2014 et 2018.

L’article-fleuve n’est qu’une première salve. “Dans les mois qui viennent, ProPublica recourra aux données de l’IRS que nous avons obtenues pour explorer en détail la façon dont les ultra-riches échappent à l’impôt, utilisent les échappatoires et passent sous le radar des auditeurs du fisc, annonce le site. Les données reçues, ajoute-t-il, indiquent non seulement leurs revenus et leurs impôts, mais aussi leurs investissements, leurs transactions boursières, leurs gains au jeu et même les résultats des audits.” Bref, l’été sera chaud!

 

Ce grand déballage a provoqué des réactions… intéressantes. Jim Cramer, gourou sur la chaîne CNBC des petits actionnaires et l’opposé d’un gauchiste, confie sur Twitter: “Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement créer une taxe sur les milliardaires? Ça va bien (…), ces révélations me donnent la nausée.” D’autres réactions sont plus convenues. A droite, comme le rappelle le Prix Nobel d’économie Paul Krugman dans son dernier billet du New York Times, “les républicains sont convaincus, depuis Reagan, que le gouvernement est toujours le problème, jamais la solution et, bien sûr, que les impôts doivent toujours être réduits, jamais augmentés.” On ne s’attend pas d’eux à ce qu’ils changent d’avis et la réaction de Chuck Grassley, sénateur de l’Iowa, l’a confirmé: ce qui l’a choqué, c’est le fait que “ces informations n’auraient jamais dû être divulguées”.

Hypocrisie des philanthropes

Le plus intéressant, peut-être, est de voir les hypocrisies démasquées. Prenez Jeff Bezos, le fondateur du géant de l’e-commerce Amazon. Côté rue, il accepte l’idée que sa société paie plus d’impôt: “Nous soutenons une hausse de l’impôt sur les sociétés”, indiquait-il début avril. Côté cour, Amazon se garde bien de se dissocier de la Business Roundtable, le groupe de lobbying auquel elle appartient et qui est vent debout contre toute hausse d’impôt. Et, en tant que personne privée, le contribuable Bezos n’a aucun complexe à déployer tous les moyens pour ne pas alimenter les coffres de l’Etat. En 2011, alors que sa fortune s’élève déjà à 18 milliards de dollars, il déclare un revenu imposable nul et a l’indécence de demander à bénéficier du crédit d’impôt de 1.000 dollars par enfant auquel il a droit, n’ayant pas de revenu. Il l’obtient: 4.000 dollars pour 4 enfants!

Comment peut-on oser critiquer Warren Buffett? Il a été l’un des premiers à dénoncer la faible imposition des plus riches et a promis de se débarrasser de 99,5% de sa fortune. Malgré toute sa générosité, bien réelle, les lecteurs de l’article de ProPubica ont pu sursauter en découvrant que sur la période 2014-2018, il avait payé en impôt fédéral… 0,10% de son revenu. Certes, il a beaucoup donné. Mais Buffett, dans sa réponse à ProPublica, laisse échapper quelques phrases qui montrent que sa position vis-à-vis de l’imposition n’est pas aussi vertueuse qu’on pourrait le penser. Tout d’abord, écrit-il, “je pense que l’argent sera plus utile à la société s’il est distribué de manière philanthropique que s’il est utilisé pour réduire légèrement une dette américaine en constante augmentation”. Autrement dit, pour contribuer au bien public, mieux vaut passer par la philanthropie que d’alimenter les caisses d’un Etat dépensier stupide.

Ensuite, Buffett se fait lyrique sur les milliers d’actionnaires de Berkshire Hataway, son fonds d’investissement, qui lui sont fidèles depuis des décennies. Mais il ne dit rien de l’échappatoire fiscal qui permet à ces petits actionnaires devenus multimillionaires de transmettre leur fortune à leurs enfants en payant un impôt minuscule, la valeur imposable de leurs actions, à leur mort, étant celle au moment de leur acquisition.

Duplicité des élus politiques  

Que la droite soit hostile à tout impôt, ce n’est pas une surprise. Mais une certaine gauche? A chaque fois qu’un président démocrate parle d’augmenter les riches, -et Biden est on ne peut plus sincère sur le sujet de l’équité fiscale, qu’il évoque fréquemment et passionnément-, certains modérés de son parti se mettent à traîner les pieds. Taxer les milliardaires est un bon slogan de campagne, mais quand il s’agit de passer à l’acte, les choses se corsent.

Mark Warner, sénateur démocrate influent de Virginie, souhaite que l’impôt sur les gains du capital reste inférieur à l’impôt sur le revenu. Ses collègues d’Etats ruraux comme le Montana ou l’Iowa s’oppose à la volonté de doubler les droits de succession. D’autres se font plus discrets mais ne sont pas insensibles aux pressions de milliardaires implantés dans leur Etat, comme Joe Manchin (Virginie-Occidentale) vis-à-vis des frères Koch.

Surprise, surprise, tous ces démocrates se font bien discrets depuis la publication de l’article de ProPublica… Quant aux milliardaires, leurs réactions sont allées de la longue missive explicative de Warren Buffett à la réponse concise d’Elon Musk à une demande de commentaire. Elle se résume à un seul caractère: “?” En un sens, il a raison: cet article soulève bien des questions! 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

A côté ou parallèlement au rôle d'intérêt général " des forces de l'ordre " (quel ordre ?) contre le crime par exemple, lesdites forces interviennent pour défendre les intérêts des possédants.

Comme en atteste ce qui s'est passé ces derniers jours à Rennes sous un prétexte fallacieux :

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Ouest-France
Laurent LE GOFF.
Publié le 11/06/2021 

 

 

Près de Rennes. La CGT devant les serres de

tomates : la gendarmerie intervient


​Mardi 8 juin, à La Chapelle-des-Fougeretz (au nord de Rennes), la CGT a rencontré les salariés maraîchers à leur sortie du travail.  La direction a prévenu la gendarmerie, en raison du risque d’accident. Le syndicat n’a pas la même lecture.

Pour la CGT, c’est clairement « une atteinte au droit syndical ». La direction du groupement d’employeurs des Quatre-Saisons (ex-Tomates Jounot) estime pour sa part avoir agi pour « éviter un accident » sur la voie publique. Une chose est sûre : la gendarmerie est intervenue.

Mardi 8 juin, à 14 h, à La Chapelle-des-Fougeretz près de Rennes (Ille-et-Vilaine), les militants syndicaux sont venus informer les salariés maraîchers à sur leurs droits à leur sortie du travail (repos quotidien, jour, férié, conditions de travail…) et « les convaincre de se syndiquer et d’organiser le syndicat dans l’entreprise ».

« Attentif au dialogue social »
Le groupement d’employeurs, qui emploie environ 300 salariés (CDI et CDD saisonniers) n’a pas de délégués syndicaux. « En revanche nous avons un conseil social et économique et nous sommes attentifs au dialogue social dans l’entreprise », assure la direction.

« Nous avons reçu un très bon accueil de la part des salariés, beaucoup moins de la direction qui est restée surveiller les salariés qui prenaient les tracts », rapporte Valérie Keraufret, secrétaire de l’union locale CGT de Rennes. « Elle nous a même accusé de ‘’trouble à l’ordre public’’, a pris des photos (sans notre accord) des militants de la CGT qui distribuaient les tracts, et fait appel à la gendarmerie, alors que nous étions sur le domaine public, à l’extérieur de l’entreprise. »

La CGT a interpellé l’inspection du travail


La direction confirme avoir appelé la gendarmerie : « La route qui passe devant l’entreprise est dangereuse et il y a même déjà eu un accident mortel. La distribution des tracts à l’heure de la débauche créait un vrai danger sur cet axe ».
La CGT a interpellé l’inspection du travail, le défenseur des droits à la suite de cet événement et promet de retourner sur place dans les jours à venir. « Le droit syndical est inscrit dans la loi. 

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
 

 

 

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Retraites : inquiet d’une explosion sociale, le MEDEF veut repousser la réforme d’un an

Le président du Medef veut une contre-réforme des retraites... mais exprime ses inquiétudes d'une situation propice à des mouvements sociaux, demandant de repousser la réforme après les Présidentielles.

« Pour faire cette réforme, il faut un capital politique »

Crédits photo : CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Ce mercredi 9 juin a été publiée dans le journal Les Échos une interview du président du Medef. Au sujet de la réforme des retraites, Geoffroy Roux de Bézieux a défendu en recul de l’âge de départ à 64 ans et une désindexation « temporaire » des pensions. Toutefois, il s’est opposé à ce que ce soit le gouvernement Macron qui s’en charge, exprimant des doutes quant à sa capacité politique à impulser une telle réforme.

« Je souhaite que l’on fasse une vraie réforme des retraites »

Interrogé sur le retour de la réforme des retraites à l’agenda de l’exécutif, le président du Medef a réaffirmé sa volonté de transformer en profondeur le régime, comme le gouvernement l’avait prévu à l’hiver 2019. Surtout, il exprime au micro des Échos le souhait d’aller encore plus loin que les velléités du gouvernement : « Je souhaite que l’on fasse une vraie réforme des retraites. Mais il ne suffira pas d’accélérer l’allongement de la durée de cotisation dans le cadre de la loi Tourraine. Il faut passer l’âge de départ à 64 ans et déplacer ce curseur d’âge de façon automatique en fonction du nombre de cotisants et de l’espérance de vie ». En d’autres termes, une telle mesure rendrait l’âge de départ à la retraite instable, et pourrait augmenter chaque année.

Plus encore, au micro de RMC ce même jour, Geoffroy Roux de Bézieux a envisagé une désindexation « temporaire » des pensions, c’est-à-dire une diminution directe sur le pouvoir d’achat des retraités dont les pensions ne seraient plus calculées en fonction de l’inflation. Une régression qu’il justifie par le fait que « ce sont les retraités qu’on a protégés durant la crise sanitaire », et que la roue doit à présent tourner.

Toutefois, le président du Medef ne s’est pas montré favorable à ce qu’une telle réforme soit mise en place par le gouvernement Macron, et recommande d’attendre plutôt la fin des présidentielles.

« Pour faire cette réforme, il faut un capital politique »

Malgré la volonté du Medef d’aller encore plus loin que le gouvernement sur le sujet des retraites, Geoffroy Roux de Bézieux a exprimé des doutes quant à la capacité du gouvernement Macron à opérer une telle réforme. Préconisant plutôt d’en faire un « débat de la présidentielle », le patron des patrons semble estimer que l’exécutif n’est pas à la hauteur. « Pour faire une telle réforme, il faut un capital politique » a-t-il en effet affirmé, sinon « les français n’y comprendront rien ».

La longue grève contre la réforme des retraites de l’hiver 2019-2020 reste indéniablement dans les esprits du patronat. Geoffroy Roux de Bézieux s’est montré conscient du caractère instable de la situation, et des potentiels rebonds de la lutte des classes à venir. Interrogé sur le climat social actuel dans les entreprises, ce dernier a affirmé : « les mouvements sociaux arrivent souvent à un moment où on ne s’y attend pas […] il y a une accumulation de souffrances et de frustrations individuelles ».

Ainsi, alors que le gouvernement Macron tente de mettre en avant un rebond de popularité, notamment autour du déconfinement, l’entretien de Geoffroy Roux de Bézieux aux Échos révèle au contraire la profondeur de la crise politique et des contradictions du gouvernement. Ce manque de confiance, de la part du président du plus gros syndical patronal, ne veut pas dire qu’en soi Macron ne pourrait mener une telle offensive contre la classe ouvrière, mais Roux de Bézieux entend installer le sujet dans le débat de la présidentielle pour que le prochain (ou prochaine) président, quel qu’il soit, applique immédiatement après son élection ladite contre-réforme et éviter le plus possible une explosion de résistance ouvrière.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Un autre état d'esprit pour tracer un autre chemin
Le soleil s'est enfin décidé à briller, ravivant la nostalgie de ce temps abandonné au plaisir, aux rencontres sans enjeux… de ce temps où le temps ne compte plus.
 
Une claque vient nous rappeler que la météo sociale et démocratique de notre pays, elle, tire vers le brun.

De gros nuages noirs s’amoncellent sur nos têtes

La vie de millions de salariés ne vaut pas grand-chose fasse au sacro-saint principe du profit.
 
Nos libertés ne sont plus qu’un pari sur le tapis vert de leur jeu politicien.

Nombreux sont ceux qui, préférant décrire avec zèle les rouages de ces choix politiques, prédisent l’imminence inéluctable d’une plus grande catastrophe encore.
 
Ceux qui cherchent le bouc-émissaire idéal pour masquer leur impuissance.
 
Ce faisant, pas toujours malgré eux, ils enfoncent chaque jour un peu plus le clou du fatalisme.

Nos esprits militant ne sont pas épargnés

L’impatience nous submerge au risque d’être tenté par ceux qui proposent des raccourcis.
 
Au risque de ne pas voir que l’état d’esprit des salariés regorge d’intelligence, de conscience et d’attentes insatisfaites et que l’énergie qui est en eux ne demande qu’à surgir.

Les cris ne chassent pas les nuages

S’opposer, dénoncer ou accuser ne suffit pas à dessiner une perspective mobilisatrice.
 
Nous pouvons faire bien plus.
 
Des actes quotidiens pour donner des couleurs à l’avenir
 
Rétablir les liens de confiance, confronter nos propositions pour construire avec les salariés des solutions aux questions auxquelles ils font face avec la volonté de faire la démonstration que notre organisation est utile, que tous les salariés y ont toute leur place.
 
Plus qu’une feuille de route estivale, c’est l’état d’esprit qu’il nous faut adopter pour tracer un autre chemin.
 
Lu dans CGT.fr

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Redresser la France "quoi qu'il vous en coûte"
Pressés de profiter de cette semi-liberté et du soleil retrouvé, un détail vous a peut-être échappé.
 
Macron et son gouvernement annoncent mettre les bouchées doubles pour redresser la France, dès cet été. Quoi qu’il "vous" en coûte. Un petit "vous" opportunément employé pour désigner ceux qui vont payer l’addition : Nous !
 
 
Surtout pas les grands groupes financiers, gavés des milliards d'euros publics des plans de relance, occupés à fêter les envolées du Cac 40 et complètement indifférents aux plans de licenciements et de délocalisations provoqués de leur fait, sans répit ni aucune vergogne.
 
Dans cette semi-liberté recouvrée et le soleil des vacances proches, les médias aux ordres nous serinent que tout va bien dans notre pays, sauf le sécuritaire. Or, à ce sujet, les chiffres du ministère de l'Intérieur prouvent qu'il n'y a pas explosion des cas durant le confinement. Mais la promotion des idées nauséabondes de l'extrême droite, répandues en écho dans les médias, étouffent et relèguent les questions économiques et sociales au rebut.
 
Quel éditorialiste, dans une téloche publique ou privée, nous informe du magot amassé par les labos pharmaceutique grâce à la vente prohibitive de leurs vaccins, tout en creusant le budget de la Sécurité sociale?
 
Et que sont devenus l'évasion fiscale des capitalistes et les paradis fiscaux en cette pandémie internationale? Ont-ils disparu pour le bien de notre nation et de son peuple?
 
Assommés par le coronavirus et ses conséquences quotidiennes, le doute nous étreint pour ne pas bouleverser le sens des mauvaises choses occultant notre proche avenir. Et il n'y aurait qu'un ex-banquier d'affaires et la fille de JM Le Pen pour éclairer notre bon sens?
 
Franchement, on persévère dans cette impasse délétère ou nous basculons ensemble la table?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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