SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Le pouvoir entend poursuivre et relancer ses contre-réformes :

 

 

 

Des fondamentaux financiers et une concurrence mercantile 
Unanimement combattu en interne, ce plan – acté sans concertation ni débat – prévoit « une réorganisation du groupe EDF qui conduit de facto à son démantèlement, à sa désoptimisation et à la fin de la vision intégrée de l’électricité ». Un « montage » qui « repose en outre sur la création d’une structure capitalistique dite Vert, objet d’une introduction en Bourse prélude à une privatisation que rien n’interdira à l’avenir »,dénonce le courrier. À contre-courant des orientations gouvernementales, les syndicalistes rappellent que l’électricien public a « un rôle central (à) jouer au service des orientations énergétiques du pays, de la neutralité carbone, de la politique industrielle ».

La mission d’EDF, poursuivent les signataires, « c’est aussi et surtout d’être mobilisé quotidiennement au service de l’approvisionnement électrique des Français, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, avec une égalité de traitement mais aussi une maîtrise, une efficacité et un professionnalisme incontestables ».

Alors que la crise sanitaire a aggravé les inégalités sociales, « la période exige un retour aux fondamentaux de la République (…) et la nécessité de la continuité des services publics »,poursuivent-ils. Réaffirmant leur entier soutien à la mobilisation des salariés « contre la désintégration de leur entreprise »,les leaders syndicaux dénoncent « un projet conçu avant la crise sanitaire sur des fondamentaux strictement financiers et une concurrence mercantile ». Une fuite en avant contre laquelle l’intersyndicale préconise le « retour à un cadre économique guidé par la gestion des biens communs ».

par  Marion D'allard ,

 

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Laurent Indrusiak, le secrétaire général de l’Union CGT de l’Allier, était convoqué devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand ce lundi 11 janvier. Cité à comparaître par La Poste et trois de ses cadres dirigeants, qui lui reprochent de les avoir insultés dans le cadre du conflit au centre de tri du courrier de Moulins Yzeure. Délibéré le 11 février.

La grosse majorité, 120, venait de l’Allier. Ils étaient soutenus, ce lundi 11 janvier, devant le palais de justice de Clermont-Ferrand, par près de 80 autres militants de toute la région.

Qu’ils soient du Puy-de-Dôme, du Cantal ou de la Haute-Loire, beaucoup, mais aussi du Rhône, de l'Isère et même du Limousin, tous n’étaient là que pour un seul homme : Laurent Indrusiak.

Le secrétaire général de l’Union CGT de l’Allier était en effet convoqué, devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, à 14 heures.

Il a été cité à comparaître par La Poste et trois de ses cadres dirigeants. Ils lui reprochent de les avoir qualifiés de « voyous » et de « salopards » dans une publication sur la page Facebook de l’Union départementale de l’Allier gérée par Laurent Indrusiak, en juin 2020.

 
Juridiquement, pour eux, ce sont des injures et non des diffamations.

La distinction est importante puisque c’est une partie du débat qu’a eu à connaître le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, ce lundi.

Trois magistrats qui ne pourront pas par ailleurs éclairer leur conviction par des réquisitions du ministère public. Et qui sont tenus par la citation, ils ne peuvent pas requalifier les faits.

Pas de réquisitions du ministère public

Expliquant en substance que nous sommes plus sur une atteinte à la considération et à l’honneur d’un homme dans une sphère privée sans liberté publique fondamentale atteinte, le procureur de la République n’a pas fait de réquisitions.

Ce que n’a pas manqué de relever en défense pour le syndicaliste Me Éric Nury.

Comme Me Antoine Portal, partie civile pour La Poste et les trois dirigeants, l'avocat de la défense est longuement revenu sur le contexte dans lequel est intervenue la publication : le conflit opposant, depuis janvier 2020, 45 agents de La Poste à la direction du centre de Moulins Yzeure.

 
"On leur retire leur mutuelle"

"Ils n'ont plus de salaire depuis le mois de janvier et leur direction leur adresse un courrier pour leur indiquer qu'on leur retire la part de l'entreprise dans le réglement de leur mutuelle. Je rappelle que nous sommes alors en pleine crise sanitaire. C'est dans ce cadre que j'ai rédigé le texte posté sur ma page de l'Union départementale CGT", est venu expliquer à la barre du tribunal le responsable syndical de l'Allier.

Le cadre des propos : injures ou liberté d'expression syndicale ?

Pour les parties civiles, cela ne suffit pas à justifier de tels propos.

« Nous ne demandons qu’un euro symbolique » pour qu’il soit jugé que « dans le cadre d’un débat syndical, on ne peut pas tout dire »

 

À l’inverse, en défense, 

On ne peut pas apprécier de la même manière des propos postés dans un cadre privé et d’autres qui relèvent de la liberté d’expression, et notamment sur le terrain syndical

Le délibéré sera rendu le 11 février.

Cécile Bergougnoux

 

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Après une semaine, les
raffineurs reconduisent la grève
et continuent de structurer leur
mouvement par en bas !

 

Ce lundi, les raffineurs fêtaient leur septième jour de grève à Grandpuits et entamaient une deuxième semaine de lutte. La grève s’ancre, s’organise et les soutiens se multiplient contre le géant Total.

 

 

Septième jour de grève à Grandpuits

Depuis le lundi 4 janvier, les raffineurs de l’usine Total de Grandpuits sont en grève contre la suppression de 700 postes dans l’entreprise au nom d’une prétendue « reconversion écologique ». Un « plan de sauvegarde » de l’emploi qui déguise des suppressions de postes, détruira des centaines de familles et qui aura des conséquences sociales directes sur l’ensemble du département de la Seine-et-Marne. La semaine dernière, les raffineurs avaient voté la grève reconductible et installé leur piquet pour une grève qui s’annonce dure. Jeudi, le mouvement avait été largement reconduit.

Hier, le rendez-vous était donc donné à 14h pour une nouvelle assemblée générale lors de laquelle la grève a été reconduite à l’unanimité. Face à une direction qui refuse de reculer sur les suppressions d’emplois, les raffineurs sont bien déterminés à se battre et loin de se laisser intimider par les milliards de leur employeur. « Ils planifient sûrement tous leurs coups 25 ans à l’avance là-haut, comme un jeu d’échecs dans lequel on serait leurs pions. Mais ils n’avaient pas prévu qu’on n’obéirait pas aux ordres de dégazage, et ils vont être surpris de voir jusqu’où on est prêts à aller. Ils ont l’argent, on a le nombre, et avec ce nombre, on va les faire plier » lançait ce matin un gréviste qui travaille à Grandpuits depuis 3 ans.

 

Après une semaine, la grève continue de se structurer par en bas à Grandpuits

 

Au cours de la semaine dernière, les grévistes avaient commencé à mettre en place leur auto-organisation. En dehors de l’assemblée générale, souveraine pour décider de la reconduction de la grève, des délégués de ligne ont été mis en place pour permettre à l’ensemble des travailleurs de se saisir de leur grève. Et c’est avec cet objectif clair que les grévistes ont entamé hier leur deuxième semaine de grève. Dès le début de l’assemblée, Adrien Cornet, délégué CGT, a insisté pour que les grévistes s’emparent pleinement de leur grève… quitte à « déborder les organisations syndicales ».

Les délégués de ligne ont également pris la parole, notamment pour présenter la première proposition d’action qui avait pu être remontée à travers ce fonctionnement. La proposition d’une « opération escargot » a ainsi été discutée par les grévistes puis soumise au vote. L’assemblée s’est mise d’accord et l’action sera menée mercredi depuis le site de Grandpuits jusqu’à Melun dans le but d’alerter la population locale des dégâts que causeront les suppressions d’emploi de Total sur la région. En outre, un autre délégué de ligne est intervenu lors de l’assemblée pour présenter un cadre d’organisation des « femmes de grévistes ». Celles-ci se sont mises en contact sur Facebook pour participer à l’organisation de la grève des raffineurs, soumettre des propositions et des initiatives en propre afin d’appuyer les grévistes et ainsi prendre part elles aussi à la bataille qui va décider du sort de leurs familles.

 

Les soutiens se multiplient sur le piquet du « bastion » de Grandpuits

 

Mais les femmes des grévistes n’ont été pas leurs seuls soutiens à s’organiser. Dans leur lutte contre le géant pétrolier les raffineurs de Grandpuits ont capté l’attention de nombreux travailleurs et militants du pays. En effet, dans un contexte de crise économique mondiale, où les plans de licenciements s’accumulent menacent de nombreux emplois partout en France, les ouvriers de Total montrent qu’il est possible de se battre sur l’emploi et de ne pas s’en tenir à des négociations stériles. Comme l’a rappelé Adrien Cornet pendant l’assemblée générale, l’impact de cette grève dépasse donc le cadre du conflit sur le site de Grandpuits : « Vous êtes le bastion, vous avez relevé la tête, vous avez pris conscience de votre force collective et l’État a les yeux rivés sur vous, il a peur de ce qu’il se passe à Grandpuits ».

La CGT TUI France était notamment présente pour montrer son soutien et appeler à rejoindre la marche dont elle est à l’initiative contre les licenciements. Au micro, Djaffar est ainsi intervenu : « on voulait vous apporter notre soutien, Grandpuits c’est le symbole de la lutte et c’est important qu’on puisse se battre tous ensemble. A TUI ils licencient 600 personnes, mais en se battant chacun dans son coin on n’arrivera à rien du tout ! ». Portée au vote, la décision de rejoindre la manifestation a été largement soutenue par les grévistes.

De même, de nombreux soutiens interprofessionnels étaient sur le piquet ce lundi. Des délégations de travailleurs des sections SUD de La Poste du 77, de la CGT et Sud Renault Lardy, de la CGT TUI France, de Sud poste 92 et des cheminots de Sud Rail étaient notamment présentes. Tous sont venus témoigner leur soutien au combat que mènent les raffineurs et apporter un chèque pour leur caisse de grève, dont le montant a donc pu atteindre le palier des 10 000€ dans la journée. C’était pour eux l’occasion de démontrer aux grévistes de Total la légitimité de leur lutte et le symbole fort qu’ils envoient à l’ensemble de la classe ouvrière face à l’offensive patronale.

En outre, en soutien à leurs collègues de Grandpuits, les raffineurs de l’usine Total de Feyzin près de Lyon avaient voté hier la grève pendant une journée. « A Feyzin suite à une AG, 90% du personnel posté vient de se mettre en grève en soutien à Grandpuits » a expliqué Florian Bourget, délégué syndical FO avant de rappeler que ce combat concerne aussi bien l’ensemble des employés des raffineries de Total en France que leur famille, car ce PSE va porter un coup sans précédent au département Seine-et-Marnais mais risque de ne pas être le dernier d’une longue liste pour le groupe qui veut se convertir à l’électrique.

Finalement, comme décidé lors de l’AG précédente, plusieurs étudiants en écoles d’Arts du Louvre et de l’ENSCI étaient présents de Paris sur le piquet des raffineurs avec du matériel pour confectionner drapeaux et banderoles aux côtés des grévistes et préparer avec eux les moyens de rendre visible l’action « opération escargot » du mercredi. Au cours de la journée, un atelier banderole et customisation des gilets des raffineurs a ainsi pu se mettre en place.

 

Après la reconduction, la grève continue de s’étendre et de se renforcer !

 

La reconduction de la grève ayant été votée par la totalité des grévistes, une opération escargot aura lieu en direction de la préfecture de Seine-et-Marne mercredi à Melun, où ils comptent bien faire entendre leurs revendications et alerter sur les conséquences sociales qui s’abattront sur tout le département suite à la suppression d’emplois à Grandpuits. La prochaine assemblée générale se tiendra quant à elle jeudi prochain.

D’ores et déjà, Grandpuits est entrain de devenir le symbole d’une lutte dure pour l’emploi qui refuse la logique de négociations qui a enterré trop de mobilisations ces derniers mois, dans les nombreuses entreprises frappées par des PSE. A l’heure où le patronat se permet d’annoncer de nouvelles suppressions d’emplois, comme chez Michelin, les raffineurs de Grandpuits peuvent être à la tête d’une riposte collective des secteurs attaqués, alors que les directions syndicales continuent de ne proposer aucun plan de bataille à la hauteur de ce côté. Seule une telle démarche peut permettre de faire face à la crise économique qui se prépare.

En outre, la volonté d’auto-organiser leur mouvement et de l’ancrer en s’ouvrant vers l’extérieur constitue une démarche fondamentale pour durer face à un géant comme Total. Pour que la grève puisse perdurer et que les grévistes construisent le rapport de force nécessaire pour gagner face au géant pétrolier Total, ils ont toujours besoin de notre soutien pour alimenter leur caisse de grève.

 

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Galeries Lafayette : 189 emplois
menacés par un plan de départ

 

Les Galeries Lafayette annoncent un plan de licenciements de près de 190 emplois. En cette période de crise sanitaire et économique, le patron poursuit sa dynamique de précarisation de la population. Nous devons revendiquer zéro licenciements car les travailleurs n'ont pas à payer la crise.

 

Crise économique

Crédits photo : AFP

Le groupe Galeries Lafayette a présenté en Comité social et économique (CSE) un projet de plan de départs volontaires (PDV) et au surplus un projet de cessation de l’activité de la société GL Voyages qui concerne près de 190 emplois.
C’est un accord qui a été signé le 4 janvier par les trois premiers syndicats du groupe, la CFE-CGC, la CFDT et la CGT (majoritaires) : la direction des Galeries Lafayette avait expliqué au CSE du groupe, réuni du 8 au 10 décembre derniers, un « projet de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) associé incluant un plan de départs volontaires (PDV) » » ainsi qu’un « projet de cessation de l’activité de la société GL Voyages ».

Selon les syndicats, les départs seront répartis entre le siège des Galeries Lafayette et les filiales GL Voyages et GGL Services, société de services financiers du groupe. Pour David Pereira, élu SUD au CSE, les salariés paient « des choix stratégiques qu’on ne comprend pas » et un autre élu syndical dit : « il ne faut pas confondre ce que les Galeries n’ont pas gagné et des pertes. C’est une entreprise qui a les reins solides. »

Alors que 25% des employés du grand magasin sont actuellement en chômage partiel et que le plan de départs volontaires pousse les travailleurs à démissionner pour éviter de les licencier , le groupe de grand magasin a reçu le PGE de 300 millions d’euros avant la fin 2020 pour compenser les soi-disantes pertes et le manque de recettes des touristes internationaux dues aux fermetures forcées.
Pourtant, il est apparu très clairement, malgré cette période de crise sanitaire et économique, que les entreprises réalisent d’énormes profits grâce au commerce en ligne. Amazon, par exemple, a triplé ses bénéfices depuis le début de la crise sanitaire, et Jeff Bezos se dispute avec Elon Musk pour savoir qui est l’homme le plus riche du monde. Mais sur le dos de qui ces profits sont-ils créés ?

Face aux pertes que peuvent faire les entreprises, la solution du gouvernement est de subventionner les grandes entreprises à coup de subventions faramineuses. En réponse à ça, ce sont de grands plans de licenciements massifs qui se développent : dans le commerce, la restauration et la métallurgie, des centaines de milliers d’emplois ont été menacés ou ont déjà été perdus.

Alors que le gouvernement mène une gestion de la crise pro-patronale en offrant des milliards aux grandes entreprises qui en profitent pour licencier à tour de bras, il est urgent d’interdire les licenciements, confisquer des biens importants et nationaliser les fermetures d’entreprises sous le contrôle des travailleurs.

Il n’y a que deux options : soit une telle forme de lutte contre la crise, où les ouvriers prennent eux-mêmes les mains en mains et font payer aux capitalistes les problèmes qu’ils causent, ou la poursuite de la politique gouvernementale, qui entraînera des dizaines de milliers de morts supplémentaires et des milliers de licenciements.
C‘est pourquoi il convient avant tout de réclamer une répartition du travail sans baisse de salaire et aucune suppression des emplois parce que ce n’est pas au travailleurs de payer la crise !

 

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Les infirmières et aides-soignantes du bloc pédiatrique du CHU de Toulouse ont décidé de bloquer et d'occuper leur bloc, ne laissant que les urgences fonctionner, pour dénoncer notamment le non-remplacement d'une dizaine d'infirmières et la dégradation de leurs conditions de travail.

 

Toulouse. Grève et occupation du bloc pédiatrique du CHU

Crédit Photo : CGT CHU Toulouse

Ce lundi 11 Janvier, les infirmières et aide-soignantes du bloc pédiatrique du CHU de Toulouse se sont mises en grève pour dénoncer des conditions de travail de plus en plus difficiles et un manque d’effectif devenu ingérable. Elles ont aussi occupé leur bloc, celui de la pédiatrie, ne laissant que les urgences fonctionner. Les grévistes dénoncent notamment le non-remplacement d’une dizaine d’infirmières, provoquant des emplois du temps de plus en plus mouvants et impossibles à tenir et une quantité de travail augmentée sans compensation. Plus généralement est aussi souligné un effet de départ des activités chirurgicales vers le privé, approfondissant cette crise d’effectif dans l’hôpital public.

La principale demande est donc l’embauche d’agents supplémentaires, mais pas seulement. Les grévistes, qui représentent une trentaine d’employé-es, revendiquent aussi l’organisation de la formation des agents en remplacement, le paiement des week-ends supplémentaires réalisés sur la base du volontariat et l’abandon des amplitudes horaires au-delà de 7h42 par jour.

Malgré un Ségur de la santé qui se proclamait « historique » et qui n’a en réalité été qu’une mascarade cachant un plan résolument antisocial, comme nous l’écrivions il y a quelques mois, les conditions de travail continuent de se dégrader dans les centre hospitaliers, et cette grève avec occupation en est un signe important. Dans une situation de gestion gouvernementale catastrophique de la crise sanitaire, économique et sociale liée au COVID-19, la colère continue de gronder sur les lieux de travail, notamment ceux qui sont en première ligne de la lutte contre la pandémie.

Au vu de la situation actuelle, étant donnée la débâcle de la stratégie vaccinatoire du gouvernement et à l’heure où le variant anglais du Covid-19 continue de se répandre parmi la population, le secteur de la santé pourrait bien être le théâtre d’un nouvel épisode de saturation, mais aussi de mobilisation dans les semaines ou les mois à venir. La question de l’auto-organisation des soignant-es pourrait y être centrale afin d’arracher plus de moyens à l’État et d’imposer un contrôle par la base des opérations sanitaires qui, jusqu’au aujourd’hui, sont dirigées de manière anarchique selon la seule logique des profits capitalistes.

 

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Comme 8 coiffeurs sur 10, Marie est une femme. A 33 ans, elle gagne 1280 euros par mois et travaille 35 heures.

 
Publié par la CGT

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À Val-de-Reuil, appel à la grève

 

chez Sanofi-Pasteur
La mobilisation aura lieu le mardi 19 janvier 2021 sur le site de Sanofi-Pasteur de Val-de-Reuil (Eure). (©La Dépêche de Louviers – BCP)

La mobilisation aura lieu le mardi 19 janvier 2021 sur le site de Sanofi-Pasteur de Val-de-Reuil (Eure). (©La Dépêche de Louviers – BCP)

Les salariés de Sanofi-Pasteur sont en colère. Un appel national à la grève est lancé par la CGT le mardi 19 janvier 2021. Le site de Val-de-Reuil (Eure), qui emploi 2 200 personnes, est concerné. 

 

« La précarité est au plus haut »

 

Les syndicats dénoncent notamment une précarité grandissante au sein de l’entreprise. Employée chez Sanofi-Pasteur à Val-de-Reuil et élue au CSE, Karine Horsolle (CGT) explique :

"L'augmentation générale n'existe plus depuis des années. Les primes durant le Covid ont été médiocres. En plein contexte Covid, il a été décidé d'augmenter le dividende des actionnaires en juillet dernier. Il y a un ras-le-bol général. La précarité est au plus haut."

Karine HorsolleEmployée de Sanofi-Pasteur et élue au CSE (CGT)

 

24 h de mobilisation

 

Les conditions de travail sont aussi pointées du doigt :

"Depuis l'instauration des trois-huit, les salariés n'en peuvent plus. Il y a de plus en plus de contraintes dans le secteur pharmaceutique avec une charge de travail considérable. L'accord "agilité" signé en 2017 a été une catastrophe. Par exemple, nous travaillons une heure de plus par jour et nous ne sommes plus payés sur notre temps de pause."

Karine HorsolleEmployée de Sanofi-Pasteur à Val-de-Reuil

La mobilisation débutera à 5 h du matin. Elle durera 24 h.

Publié par La Dépêche de Louviers

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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