SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Mais pourquoi ces "Jours heureux" - 1945-1946 - ont-ils été balayés rapidement par l'offensive des forces de l'argent, et que, dans les années qui ont suivi, nombre de résistants connaissaient la prison, alors que les "Kollabos" en sortaient ?

Pourquoi dès l'automne1947,  les ministres communistes étaient chassés du gouvernement socialiste, alors que le PCF et la CGT avaient été les meilleurs artisans de la bataille pour la production dans un pays dévasté par la guerre et l'Occupation ?

Pourquoi à l'automne 1948, un vaste mouvement de révolte sociale, illustré par la grève historique des mineurs, a été noyé dans le sang par le ministre socialiste Jules Moch, qui a fait appel à l'armée pour réoccuper les puits de mines ?

Se rappelle-t-on que cette année-là, la finance internationale, sous pavillon des Etats-Unis, creusait les premiers chantiers de l'Union Européenne à travers la mise en place de la Communauté Européenne du Charbon et la l'Acier, la fameuse CECA, à domination allemande ? 

Ce rappel vise à tirer les leçons de l'histoire, et ne pas faire de celle-ci un conte de fées.

Oui, la Résistance, du PCF au général de Gaulle, a écrit des plus belles pages de l'histoire de France. Mais tant que l'Etat est dominé économiquement par le capital - aujourd'hui financiarisé et mondialisé - ce n'est qu'illusion de croire que les forces de progrès peuvent modifier fondamentalement l'ordre social par le simple jeu électoral.

Aujourd'hui, avec Emmanuel Macron à l'Elysée, les bouleversements opérés dans la structure du capital durant ces dernières décennies, sa concentration, son internationalisation, sa financiarisation, des fissures se sont creusées en son sein. Des couches encore hier bénéficiaires du système, s'estiment lésées par le pouvoir financier.

Des couches moyennes se voient à leur tour paupérisées.

D'autre part, la désindustrialisation de la France a privé notre peuple d'une concentration ouvrière, qui jouait longtemps la force de frappe de la contestation populaire.

De cette situation, il faut en tier les leçons.

Si nous voulons retrouver"les Jours Heureux", il faut sortir la France des griffes du capital mondialisé avec un objectif clair : rassembler toutes les couches qui en sont victimes sur la base d'un programme minimum : la réappropriation par la Nation des secteurs économiques vitaux pour le bien-être de son peuple.

Ce qui  nécessite de recouvrer notre entière souveraineté en se libérant des fourches caudines de Bruxelles, de l'Union Européenne, bastion du capital financiarisé.

Tout se tient : le fil rouge de la libération ouvrière nécessite de rompre le fil noir des forces de l'Argent-roi. 

C'est alors que nous retrouverons les Jours heureux.

Jean LEVY

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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