SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

C'est vrai pour le chômage.

C'est vrai pour les retraites.

C'est vrai pour l'hôpital public où malgré la forte alerte de la première vague du coronavirus concernant son état consécutif aux politiques de casse menées depuis plus de 20 ans, la casse continue.

Car rien n'a été fait depuis des mois pour donner lui donner les moyens de fonctionner normalement : recrutement, crétaion de lits, formation, revalorisation réelle de la situation des personnels afin de rendre attractif l'hôpital et non de continuer à organiser et à laisser faire la désertion vers le privé !

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SOURCE : La Provence


Paris - Jean Castex a consenti lundi un nouveau report de l'application de la délicate réforme de l'assurance chômage, au vu de la crise qui s'aggrave, mais a continué de défendre une réforme "majeure" face aux syndicats qui réclament toujours son "abandon" pur et simple.

Le Premier ministre a réuni pendant près de trois heures les partenaires sociaux à Matignon pour sa deuxième "conférence du dialogue social" depuis juillet, juste après son arrivée, pour faire "un point d'étape" sur les chantiers en cours, notamment face à la crise sanitaire et sociale (plan jeunes, reconversions professionnelles...).

A l'issue, un report de trois mois de l'application de la réforme controversée de l'assurance chômage, soit jusqu'au 1er avril 2021, a été annoncé, M. Castex indiquant toutefois qu'il "n'entend(ait) pas renoncer" à cette "réforme majeure".

L'exécutif avait déjà accepté en juillet de suspendre jusqu'au 1er janvier cette réforme, qui prévoit notamment un durcissement de 4 à 6 mois de travail pour ouvrir des droits et une réforme du mode de calcul des allocations défavorables à ceux qui alternent chômage et contrats courts.

Les responsables des cinq centrales syndicales ont réclamé à l'unisson l'abandon de la réforme, jugeant le simple report "absolument scandaleux" (Philippe Martinez, CGT) ou "complètement inadapté" (Cyril Chabanier, CFTC), et demandant "une réponse plus claire" (Yves Veyrier, FO).

"Cette réforme petit à petit, on est en train de faire la démonstration qu'elle n'est pas du tout adaptée à la période", a affirmé Laurent Berger (CFDT), François Hommeril (CFE-CGC) la dénonçant comme "punitive".

Côté patronal, le président de la Confédération des PME, François Asselin, a estimé que le report posait la question du calcul du bonus-malus pour pénaliser les entreprises qui abusent des contrats courts.

La réunion, à laquelle participaient les ministres de l'Économie Bruno Le Maire et du Travail Élisabeth Borne, ainsi que le secrétaire d'État Laurent Pietraszewski, n'a pas débouché sur l'abandon d'un autre dossier ultra sensible aux yeux des syndicats: la réforme des retraites qui doit normalement revenir dans le débat fin 2020-début 2021.

- "Le bon curseur" -

Tous les participants ont insisté sur la gravité de la situation avec un couvre-feu instauré dans 54 départements et qui risque de dégrader un peu plus la situation de l'emploi. Geoffroy Roux de Bézieux (Medef) a mis en garde contre un possible "écroulement" de l'économie en cas de reconfinement généralisé.

Le télétravail a été "largement abordé", à une semaine du lancement d'une négociation sur le sujet. Mme Borne a assuré lundi que le protocole en entreprise était "efficace".

Des mesures de "durcissement" supplémentaires risquent d'être prises: mardi, le président Emmanuel Macron réunira un Conseil de défense consacré au Covid-19, avant que son Premier ministre Jean Castex ne reçoive en fin de journée "les forces politiques" puis à nouveau les partenaires sociaux à Matignon.

Une première réunion de suivi du plan de relance est par ailleurs programmée vendredi avec le Premier ministre.

Une mission va aussi plancher sur les salariés de la "deuxième ligne" face au Covid-19. Elle devra identifier ceux concernés, le ministère du Travail promettant "des réponses" en termes de reconnaissance en 2021. La CGT a jugé "scandaleux" l'intérêt tardif pour ceux "dont on parle depuis le mois de mars", la CFDT ajoutant qu'"il ne faut pas que ça aille trop lentement".

Le sujet du partage de la valeur en entreprise a, lui, été jugé non urgent par plusieurs participants côté patronal et syndical, mais le gouvernement prévoit d'y revenir "en novembre ou décembre" dans une réunion multilatérale.

Face à la crise, des mesures "extrêmement fortes" ont été prises pour "atténuer l'impact" économique et social, et "obtiennent des résultats", a insisté M. Castex. Il a mentionné le plan pour l'emploi des jeunes dont les chiffres d'août et septembre sont "encourageants, notamment dans le domaine de l'apprentissage".

Le chef du gouvernement a aussi souligné le recours à l'activité partielle de longue durée, la formation professionnelle et la reconversion des salariés "qu'il nous faut par tout moyen privilégier sur les licenciements".

"Ces résultats concrets sont rendus possibles par le dialogue social" alors que "les accords dans les entreprises, dans les branches professionnelles n'ont jamais été aussi nombreux". "C'est le meilleur antidote à la crise", a-t-il martelé.

 

Publié par FSC

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Ce mardi, la direction et les grévistes se retrouvent autour de la table des négociations. La CGT dénonce le recours à la sous-traitance pour les opérations de maintenance sur le site.

Depuis le 16 octobre, à l'appel de la CGT, une grève touche le site industriel Orano-Malvési. "L'usine est quasiment à l'arrêt. Les salariés de la production sont presque tous en grève", indique Vincent Morgan de Rivery, le secrétaire du syndicat CGT de l'entreprise. Face à "la part toujours grossissante des sous-traitants", le syndicat réclame "une réinternalisation de la maintenance". "On a filé les clefs du camion à Engie et cela nous coûte plus cher", poursuit-il. Ce mardi 27 octobre, à 14 h 30, le syndicat exposera ses revendications face à la direction. Par ailleurs, la CGT s'indigne également de l'attitude de la direction qui "menace de suspendre des contrats de travail si nous continuons la grève". 

 

Publié par FSC

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En attendant l'orage

Ben oui, pas de coronavirus non plus dans les transports en commun aux heures de pointe, dans les supermarchés ou à l'école...

Du coup, la politique sanitaire du gouvernement est celle-là Non ?

En attendant l'orage

Et avant, c'était beaucoup mieux :

En attendant l'orage

Mais sans rire, depuis quand est pressurée la santé publique en France ?

Déjà en 15 ans, des dizaines de milliers d’emplois y ont été supprimés et 69 000 lits sont portés disparus sur la même période.

Mais qui était au pouvoir ?

- Joker, ont répondu la droite et le PS.

 

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COVID-19 : La pandémie creuse bel et bien les INÉGALITÉS

INÉGALITÉS : 32 milliards d'euros épargnés par les 20% plus riches durant la crise sanitaire

Une étude du Conseil d'analyse économique montre que 50 milliards d'euros ont été épargnés entre mars et août 2020. «Près de 70% du surcroît de l’épargne ont été faits par 20% des ménages», soit les personnes gagnant plus de 3 125 euros par mois.

La pandémie creuse bel et bien les inégalités. Selon une étude publiée le 12 octobre 2020 par le Conseil d’analyse économique (CAE), instance placée auprès du Premier ministre et composée de huit économistes, les Français ont épargné 50 milliards d’euros entre mars et août, confinement et baisse de la consommation obligent. Fait notable, «alors que l’épargne est très au‐dessus de la normale pour les plus aisés en fin de période, elle est en dessous pour les plus modestes», indique le texte. Pour précision, la Banque de France estimait la somme des épargnes à 85,6 milliards d’euros dans une note publiée en septembre. L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) chiffrait fin juin à 75 milliards d’euros l’épargne forcée entre mi-mars et début juillet.

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Sous le capitalisme, le COUVRE-FEU...est fait pour le capitalisme !

Un homme qui ne dispose d’aucun loisir, dont la vie tout entière, en dehors des simples interruptions purement physiques pour le sommeil, les repas, etc., est accaparée par son travail pour le capitaliste, est moins qu’une bête de somme. C’est une simple machine à produire de la richesse pour autrui, écrasée physiquement et abrutie intellectuellement. Et pourtant, toute l’histoire de l’industrie moderne montre que le capital, si on n’y met pas d’obstacle, travaille sans égard ni pitié à abaisser toute la classe ouvrière à ce niveau d’extrême dégradation.
Karl Marx

Depuis le samedi 17 octobre 2020, un couvre-feu est entré en vigueur en Île de France et dans une dizaine de villes du pays, suite aux annonces d’Emmanuel Macron le 14 octobre ; couvre-feu étendu à plus de la moitié des départements depuis le samedi 24 octobre. Cette mesure est lourde de conséquences, non seulement sur le plan économique pour certains secteurs (restauration et culture, notamment) mais aussi sur le plan des libertés fondamentales (y compris celles garanties par la Constitution de la République bourgeoise).

Mais au-delà des premiers constats, il s’agit, pour nous communistes révolutionnaires, de rechercher quels sont les enjeux de classe de cette nouvelle vague de restrictions au droit de circuler et d’accéder à certains lieux normalement ouverts au public.

Tout d’abord, relevons l’hypocrisie d’un gouvernement qui prétend n’avoir que la solution du couvre-feu pour lutter contre le virus, alors que, depuis des mois, aucune mesure à la hauteur des besoins n’a été mise en place pour préserver la santé des salariés, de la jeunesse et des personnes âgées :
Où est le plan massif de relance des moyens humains et matériels donnés à l’hôpital public 

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Depuis plusieurs semaines le mouvement contestataire manifeste contre le régime monarchique et le gouvernement issu du coup d’état. La jeunesse « fer de lance » du mouvement s’inspire des méthodes de lutte des manifestants Hongkongais pour mettre en échec la police, et le gouvernement.

Thaïlande. Face au mouvement, le gouvernement lève l’état d’urgence « renforcé »

Crédits photo : Gemunu Amarasinghe. AP

Jeudi 22 octobre, l’état d’urgence « renforcé », qui interdisait tout rassemblement de plus de quatre personnes dans la capitale du pays Bangkok, ces mesures permettaient les arrestations arbitraires aux militants mais aussi la censure médiatique et politique. Celui-ci a été levé par le premier ministre thaïlandais, Prayuth Chan-o-cha, qui a accédé au pouvoir suite au coup d’état perpétré au mois de mai 2014.

Malgré l’annonce la colère risque de continuer à croitre, les jeunes, étudiants et d’autres secteurs continuent à battre le pavé dans plusieurs points névralgiques de la ville de Bangkok et plusieurs villes du pays en exigeant au premier ministre sa démission. Mercredi le premier ministre a annoncé sur une chaine de télévision, la levée de l’état d’urgence renforcé imposé il y a une semaine, pour permettre une désescalade de la situation actuelle.

Les excuses publiques du premier ministre à cause de la répression imposée aux manifestants ces dernières semaines, n’ont pas eu beaucoup d’effets sur la colère estudiantine qui avec beaucoup d’humour a caricaturé les positions et les sorties du premier ministre thaïlandais. Les manifestants réunis devant les bureaux gouvernementaux ont promis de continuer le combat.

Un des exemples en date de cet humour des manifestants, une lettre de démission géante adressée au premier ministre, où Prayuth Chan-o-cha exprimait des remords publics par rapport à son coup d’état et l’imposition d’une nouvelle constitution liberticide, approuvée par referendum, sous la coupe du régime militaire, ainsi que la fraude électorale en 2019 et les persécutions aux opposant politiques.

Derrière la façade d’une désescalade, l’arrestation des principaux leaders de la mobilisation

Fin de semaine dernière, les principaux meneurs de la mobilisation ont été arrêtés par les autorités, décapitant ainsi le mouvement de ses leaders, malgré le fait que les manifestants se soient toujours comportés de façon pacifique sans aucune velléité de violence. Une fois le mouvement décapité de ses principaux dirigeants, le premier ministre joue la carte de la désescalade, avec très peu de résultats, car suite aux arrestations, des nouveaux leaders autoproclamés ont repris le flambeau du mouvement.

Ce mouvement polyclassiste évolue et reprend les méthodes de manifestants qui ont battu les pavés de la ville de Hong-Kong, il y a pratiquement un an. Se donnant des points de rendez-vous à travers les réseaux sociaux dans plusieurs endroits de la ville, en général des grands stations de métro ou des grandes places de la ville, comme cela a été le cas mercredi dernier. En échappant ainsi aux forces de l’ordre qui peinent à les suivre autour de la capitale.

Les rassemblements réunissent des milliers de personnes, travailleurs, étudiants, lycéens et jeunes, mais aussi des personnes de tout bord qui sont sympathisants du mouvement qui de jour en jour ne cesse de prendre de l’ampleur. Ces manifestants à grande majorité non violents, démontrent une conduite exemplaire allant jusqu’à collecter les déchets de la foule avec des sacs en plastique.

La jeunesse dans cette dernière séquence post confinement est à l’avant-garde des révoltes et mouvements contestataires autour du globe, comme ce fut le cas de la mobilisation contre les violences policières et le racisme d’état déclenchée par la mort de Georges Floyd, ou encore la jeunesse chilienne qui a combattu le néo-libéralisme avec bravoure dans les rues de Santiago.
Mais pour que ce mouvement puisse réellement atteindre ses objectifs, les manifestants doivent faire le lien avec le mouvement ouvrier organisé et ses méthodes ainsi que de se saisir des cadres d’auto-organisation en toute indépendance de l’état et de ses institutions en élargissant ainsi ses demandes avec un programme hégémonique qui puisse rallier tous les intérêts du reste de la population, travailleurs, jeunes, femmes et précaires, pour ainsi en finir avec la monarchie réactionnaire et le coup d’état militaire imposé depuis 2014. Ce n’est qu’à travers la mobilisation générale des travailleurs, étudiants, qu’ils réussiront à abattre le gouvernement et à atteindre des véritables avancées démocratiques dans les pays.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Par 71 voix contre 35 en première lecture, le texte de loi passant devant le Sénat ce mercredi. Pas de commentaires sur le nombre de représentants de la Nation au Palais Bourbon. Sinon ce dessin en attendant le vote des sénateurs:

L'Assemblée nationale vote l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février 2021

Parce que sur 577 députés, pour cause de covid-19, seuls 50% devraient normalement siéger. Bon, au Palais Bourbon, ce n'est pas comme dans les transports en commun en ce moment à l'heure de pointe, avec le même covid-19 dans les airs.

Cela dit, le régime d'exception, qui sera finalement voté en dernière lecture par les députés godillots, Constitution oblige, donne droit au Palais de l'Elysée de pondre des ordonnance dans les domaines du droit du travail, du fonctionnement des administrations ou encore des collectivités, etc, etc. Constitution oblige toujours.

Bien, la 5e République française est dite toutefois "démocratique et sociale" par sa Constitution. Question social, les représentants de la Nation ont voté le forfait urgence à 18 euros dans la nuit de jeudi à vendredi. Conséquence, si vous n'êtes pas hospitalisé après votre passage aux urgences et sans mutuelle, c'est 18 euros de votre poche. Si mutuelle, ce sera en fonction de votre prise en charge dans votre contrat avec votre mutuelle.

Avec la pandémie, c'est désormais presque 15% de nos concitoyens vivant au-dessous du seuil de pauvreté. Chiffres de l'INSEE, organisme gouvernemental et pas brulot révolutionnaire. Et dans notre République toujours sociale, le gouvernement d'un ex-banquier d'affaires refuse catégoriquement l'augmentation des minima sociaux. Même par une ordonnance! Idem sur l'augmentation du pouvoir d'achat de l'ensemble de la population pour relancer la consommation des ménages.

L'Assemblée nationale vote l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février 2021

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Automobile. Après 5 jours de grève les
sous-traitants STPI de PSA obtiennent
des concessions

 

La grève chez STPI, sous-traitant de PSA, s'est terminée mardi. Une grève sur les sites de Muhouse et Sochaux, à laquelle se sont joints des femmes de ménage ainsi que des intérimaires. Si toutes les revendications n'ont pas été satisfaites, cette lutte nous donne un exemple pour la suite du combat.

 

Construire le rapport de force

La grève chez STPI, sous traitant de PSA, s’est terminée ce mardi après 5 jours de grève. Une grève des plus actives qui s’est déroulée sur deux sites, Mulhouse et Sochaux, avec au sein de la lutte la démocratie ouvrière, ligne de conduite de salariés. Bien qu’elle n’ait pas abouti à la satisfaction de leurs revendications qui comportaient 300 euros d’augmentation et le 13e mois, cette grève a démontré que lutter de façon offensive était possible. Cette démonstration, face à non pas un patron mais 3 (STPI, Véolia et PSA), est déjà une victoire pour tous les ouvriers de STPI dans le secteur des emballages vides. À Sochaux, des femmes de ménage ainsi que des intérimaires se sont par ailleurs joints à la grève.

Les grévistes ont obtenu 3 jours de grève payés sur 5 ; une prime de 1000 euros avec un premier versement de 300 euros en novembre 2020 ; deux personnes en plus par tournée à Sochau, pour ne plus crever sous les charges de travail, soit six personnes en plus sur un effectif de 50 salariés ; la mise en place d’une permanence pour régler les problèmes de paie ; l’ouverture immédiate d’une discussion sur les salaires ; enfin, l’engagement écrit par la direction de ne prendre aucune mesure de rétorsion et aucune sanction contre les grévistes.

Une grève dirigée par les ouvriers de la base

Cette grève, composée presque exclusivement de travailleurs issus de l’immigration, a été non pas imposée par les directions syndicales mais par les Assemblées Générales, qui ont décidé de toutes les revendications, de la stratégie à mettre en oeuvre, et de l’élection de la délégation, parmi lesquels des syndiqués et des non syndiqués. La délégation avait comme mandat de ne rien accepter de la direction, la décision appartenant aux grévistes qui votaient chaque décision. Une grève, donc, qui appartenait aux grévistes, et non pas à quelques élus qui négocieraient à la place de tous.
Une grève populaire avec des salariés qui travail pour des grands groupe et ont des salaires de misère

STPI est une filiale de Veolia qui a pour donneur d’ordre PSA, soit un combo de groupes qui font chaque année des milliards, tandis que les salariés, eux, travaillent sans aucune prime. Leur bataille est le signe que tout est possible pour les travailleurs qui se font exploiter pour des salaires de misère. Les tournées dans usines de montage de Mulhouse, pour appeler les travailleurs de PSA à les rejoindre, puisque les patrons ont la même politique partout, montrent que c’est bien ensemble qu’il va falloir s’organiser et que c’est avec une stratégie à la hauteur des enjeux qu’on peut faire céder les patrons. Mais surtout, que c’est dans la lutte des classes qu’on pourra gager, et non pas dans les salons du gouvernement.

Ce n’est qu’un début, continuons le combat.

Cette grève n’est pas isolée ; dans l’automobile, mais également ailleurs, les salariés sont en lutte. Cela nous donne des perspectives pour l’avenir qui sera aussi celui des luttes, et qu’il faudra coordonner pour frapper tous ensemble, puisque le gouvernement a décidé de faire payer la crise aux travailleurs.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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