SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Grève des salariés du Monoprix à
Poitiers : « C’est parce qu’on est là tous
les jours qu’ils font du chiffre »

 

Vendredi 9 octobre, une quinzaine de salarié.e.s ont tenu un piquet de grève devant le centre commercial du centre-ville de Poitiers. Une première dans le département. Les salariés dénoncent le gel des salaires mposé par l'enseigne qui refuse d'embaucher des personnels et réclament la prime Covid.

 

Pour la dignité

Vendredi 9 octobre, une quinzaine de salarié.e.s ont tenu un piquet de grève devant le centre commercial du centre-ville de Poitiers. C’est une première dans le département. Les salariés en ont assez et dénoncent le gel imposé par l’enseigne qui refuse d’embaucher des personnels alors que, avec les départs à la retraite, la charge de travail n’arrête pas d’augmenter et que les salariés sont débordés. Les salariés réclament aussi la prime covid au pro-rata des heures effectuées durant le confinement, qui a bizarrement disparu alors que Monoprix vient de verser 655 000€ à son actionnaire. Ils exigent aussi que les primes PPCA et POP qui ont été supprimées leur soient versées.

La colère est bien là : des salariés débordés, écrasés par la tâche mais aussi par le mépris du patron. Une salariée explique qu’il devient impossible, à cause des horaires imposés par Monoprix, de concilier sa vie de famille avec sa vie professionnelle. Certains se sont carrément vu refuser des congés pour les fêtes de fin d’année, au nom du planning et des exigences du patron qui compte bien profiter de la période des fêtes pour renflouer ses caisses.
Pas vides, d’ailleurs, les caisses de Monoprix : l’enseigne a été capable de reverser 655 000€ à son principal actionnaire. Mais comme le souligne une autre salariée, Monoprix préfère investir dans des caisses automatiques plutôt que de revaloriser les travailleurs qui sont restés bien présents au plus fort de la crise sanitaire. Sa collègue conclut : "mais comment est-ce qu’ils font du chiffre d’affaire ? c’est bien parce qu’on est là tous les jours, qu’ils gagnent de l’argent ! S’ils ont l’air de l’oublier, on va devoir leur rafraichir la mémoire !"

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Le covid-19 et le médicament du gouvernement

Bon, ça c'est fait... en attendant la clochette. Vous savez bien, au Moyen Âge, les lépreux signalaient leur présence dans la rue en agitant une clochette.

Aujourd'hui, c'est ToutAnticovid sur votre portable à télécharger. La première version avait fait un bide complet. Même Jean Castex, le premier chambellan de l'Elysée, ne l'avait pas mise en route.

Mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre de bides. Cédric O, sous-ministre chargé du Numérique, -si, si, cette fonction ministérielle existe- a remis ça. Si vous ne le saviez pas, Cédric O était le dirlo-adjoint de la campagne présidentielle de François Hollande en 2012. Mais c'est vrai qu'Emmanuel Macron, après avoir été banquier d'affaires, s'était retrouvé secrétaire-général adjoint du palais de l'Elysée, puis ministre de Hollande président.

Cela dit, des écrits qui datent presque de la préhistoire, de 1865 exactement. C'était dans Salaire, prix et profit.

" Un homme qui ne dispose d'aucun loisir, dont la vie toute entière, en dehors des simples interruptions purement physiques pour le sommeil, les repas est accaparée par son travail pour le capitaliste, est moins qu'une bête de somme. C'est une simple machine à produire de la richesse pour autrui, écrasée physiquement et abrutie intellectuellement. Et pourtant, toute l'histoire de l'industrie moderne montre que le capital, si on n'y met pas obstacle, travaille sans égard ni pitié à abaisser toute la classe ouvrière à ce niveau d'extrême dégradation. "
 
C'est de Karl Marx.
 
Non, non, il n'écrivait pas dans Le Figaro, le BFm-tv et consorts à cette époque.
 
 
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Lactalis, une firme sans foi ni loi

Capture d'écran sur le blog de cpolitic

 

Pendant un an, Disclose a enquêté sur les secrets du numéro un mondial des produits laitiers.

 

Chaque année en France, Lactalis transforme 5 milliards de litres de lait en produits qui inondent les rayons des supermarchés. Camembert Président, roquefort Société, lait Lactel, petits pots La Laitière, mozzarella Galbani… A force d’innovations comme la vente des premières briques de lait UHT dans les années 1960, la modeste fromagerie Besnier de Laval (Mayenne) est devenue le numéro un mondial des produits laitiers. Un empire familial fondé en 1933 et qui pèse désormais 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires sans jamais avoir été coté en bourse. Une exception dans le monde des géants de l’agroalimentaire qui permet à Emmanuel Besnier, petit-fils du fondateur et actuel président du groupe, de régner sur le marché de l’or blanc sans avoir de comptes à rendre... ni à des actionnaires ni à personne.

 

Ainsi débute l'enquête de Disclose, média et ONG de journalistes d'investigation.

La suite sur le blog de Canaille le Rouge. En lien. Pour tous ceux qui ne souhaitent pas réformer le capitalisme, mais l'abolir. Vraiment.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

 

 
BEAUVAIS ce VENDREDI 23 OCTOBRE, de 9h à 15h,sur
 
le parvis de la Gare SNCF, les cheminots CGT
 
 
organisent un véritable Bureau d'embauche, avec collecte de CV et de lettres de motivation, pour pallier aux sous-effectifs et pour améliorer le service public dû aux usagers.

Les représentants CGT des cheminots s'engagent à faire remonter auprès de la Direction de la SNCF tous les CV, toutes les demandes d'embauche qui leur parviendront, alors que la Direction de la SNCF prétend ne pas parvenir à réaliser les embauches nécessaires.

Avis à toutes celles et tous ceux qui sont en recherche d'emploi, il manque sur la Région Nord de Paris :

- de vendeurs aux guichets
- d'agents d'accueil dans les gares
- d'agents assurant le départ des trains
- de contrôleurs de train
- d'agents de maintenance des trains
- de spécialistes en signalisation, téléphones etc..
- d'agents de maintenances des voies, caténaires etc...
- d'agents de postes d'aiguillage
- d'agents affectés à la police ferroviaire
etc...


Pour ne plus entendre : "Madame, Monsieur, bonjour, votre attention s'il vous plait, par suite d'un incident d'exploitation, nous sommes dans l'obligation de supprimer votre train..."

N'hésitez pas à passer discuter, échanger avec les cheminots, vous renseigner, les soutenir aussi dans leur bataille pour l'emploi et le service public !
n'hésitez pas passer l'info autour de vous !

Cordialement, 
Thierry AURY
conseiller municipal de Beauvais, 
élu au Conseil d'Agglomération du Beauvaisis
 
Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Unilever-Retour à la croissance au T3, toujours pas d'objectifs à court terme

LONDRES, 22 octobre (Reuters) - Unilever a fait état jeudi d'une reprise plus forte que prévu de ses ventes au troisième trimestre, portées par les marchés émergents où le groupe anglo-néerlandais génère la plupart de son chiffre d'affaires.

Sur la période, les revenus du fabricant de savons Dove, de la mayonnaise Hellmann et du shampoing Tresemme a augmenté de 4,4% sur un an alors que les analystes tablaient sur une hausse de 1,3% selon un consensus fourni par la compagnie.

Il ressort à 12,9 milliards d'euros, contre les estimations des analystes de 12,7 milliards d'euros (15,05 milliards de dollars).

Les ventes dans les marchés émergents ont augmenté de 5,3% par rapport à l'an dernier, alors que celles dans les marchés développés ont augmenté de 3,1%.

Comme son concurrent Nestle, Unilever a fait une série d'acquisitions pour avoir une présence majeure dans les catégories à forte croissance, comme la beauté et l'alimentation végétarienne et végane, réduisant en même temps celle dans des rayons moins dynamiques comme le thé et la margarine.

Nestle a fait état mercredi d'une nette accélération de ses ventes au troisième trimestre, revoyant ses objectifs à la hausse.

Unilever, qui avait retiré son objectif annuel de ventes en raison des incertitudes liées à la pandémie, s'est refusé jeudi à donner des perspectives à court terme. "Le climat dans lequel nous sommes en train d'opérer restera imprévisible dans le court-terme, alors nous allons garder la vitesse et l'agilité de notre réponse", a déclaré le directeur général Alan Jope dans un communiqué, ajoutant être "perplexe face à ceux qui parlent d'un redressement rapide".

En Amérique du Nord, le marché clé d'Unilever, la croissance a été portée par une hausse de la demande pour des aliments consommés à la maison.

"Le changement vers la consommation à domicile offre une bonne impulsion au secteur et compense l'exposition au marché de la consommation sur place," ont observé des analystes de Bernstein.

En Bourse, le titre Unilever gagnait jeudi dans la matinée 0,5% à Londres et plus de 1% à Amsterdam.

Unilever, qui prévoit de réorganiser sa structure avec une seule entité basée à Londres, prévoit d'achever cette intégration le mois prochain en dépit d'un projet de loi présenté par un parti de l'opposition néerlandaise concernant une taxe sur le capital ("exit tax"). (Martinne Geller, version française Flora Gomez, édité par Blandine Hénault)

 

Publié par investir.lesechos.fr

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La proposition qui passe mal...

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

 

Depuis lundi matin, une dizaine d’employés occupent l’Ehpad Saint-Joseph de Cachan pour obtenir le retrait d’un projet de réorganisation du temps de travail, dénonçant un chantage à l’emploi. Un rassemblement de soutien est organisé ce mercredi

 

Rien ne va plus à l’Ehpad Saint-Joseph de Cachan, géré par l’association Monsieur Vincent. Qu’est-ce qui a mis le feu aux poudres dans cette maison de retraite qui accueille une centaine de résidents ? Selon l’union départementale CGT de la Santé et de l’action sociale du Val-de-Marne, la direction a posé un ultimatum au personnel. « En gros, c’est soit vous acceptez de travailler plus sans contrepartie ou bien nous vendons l’établissement. Ils veulent que le personnel soit présent sur l’établissement pendant 12 heures en incluant deux heures de repos théorique, qui ne sont pas payées, mais au cours desquelles ils doivent être prêt à intervenir sur demande. En général, la contrepartie à cet allongement de la durée de présence, ce-sont des jours de repos compensateurs. Là où ils seraient en droit d’en réclamer 92, la direction n’en propose que 43. C’est un scandale, c’est de l’esclavage », résume Barbara Filhol, secrétaire départementale de la CGT Santé Social.

Après des opérations de tractage auprès des familles de résidents les 15 et 17 octobre, une vingtaine d’agents ont entamé une grève lundi matin, à 6h45, en s’installant dans une salle de convivialité, en rez-de-chaussée de l’établissement. La direction locale a indiqué aux manifestants qu’ils seraient reçus par les instances nationales mercredi, tout en mettant à leur disposition un négociateur, et en déployant des vigiles. « Nous respectons les gestes barrières, la distanciation sociale, nous sommes des femmes d’une quarantaine d’année, responsables. Il est méprisant de mettre autant de zèle à vouloir nous faire partir alors que nos revendications sont claires et que nous ne perturbons pas le fonctionnement du site. Et le chantage continue puisqu’un médecin est venu nous menacer de faire évacuer les résidents si nous ne levions pas le piquet », poursuit la syndicaliste.

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

 

En grève depuis vendredi dernier, la section locale de la CGT s'est mobilisée ce mardi devant l'usine Orano Malvési pour dénoncer le recours à la sous-traitance pour les opérations de maintenance sur le site alors que les négociations sont en cours au niveau national concernant la pénibilité et le travail de nuit. 

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE :

https://www.macommune.info/eau-energie-services-des-federations-cgt-appellent-a-la-greve-le-3-novembre/

 

 

"Les grandes manœuvres sont lancées dans les Groupes du CAC 40 afin d’accroître le profit des actionnaires et du monde de la finance. C’est le cas avec la vente des 29,9% d’Engie dans Suez à Veolia ou le plan de casse d’Engie porté par Jean-Pierre Clamadieu (président d’Engie)", dénoncent les cinq fédérations CGT (FNME, FNSCBA, Service public, métallurgie et transport) dans un communiqué.

"Tous les salariés du service public ou des secteurs privés seront malheureusement impactés?! Les statuts professionnels sont menacés et tous les usagers de l’eau, de l’énergie, des services énergétiques, du traitement des déchets seront impactés par les dégradations des activités", ajoutent-elles en appelant à cette journée de grève et de mobilisation "face à toutes ces attaques".

 

Rassemblements en région

 

À Paris un rassemblement est prévu devant le siège d’Engie, suivi d’une manifestation dans le quartier de la Défense où se trouvent également les sièges de Suez, EDF, RTE, Enedis et GrdF. D’autres rassemblements sont prévus en région a précisé Yohan Thiébaux, coordinateur CGT d’Engie.

"Le virage stratégique annoncé par le président du conseil d’administration, avec l’accord du gouvernement (…) fait peser un risque de démantèlement important sur le groupe : vente de l’eau et de la propreté (Suez); vente de deux tiers de Solutions dès le début 2021 soit environ 71 000 salariés; séparation de la production électrique thermique (Electrabel et ses filiales y compris en France)", dénonce la CGT d’Engie dans un autre communiqué.

"Pendant plus d’un mois, nous avons vu les salariés de Suez se débattre pour sauver leur entreprise (…). Depuis plusieurs jours, nous voyons les prises de position de certains groupes comme Bouygues, Spie, Total… désireux d’acheter nos activités en triant celles qui les intéressent et les autres", poursuit le syndicat, en appelant, elle aussi, à la mobilisation le 3 novembre.

(Avec AFP)

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Témoignage. Fermeture des bars : "J’ai
du continuer à travailler
clandestinement"

 

Malgré la fermeture des bars et restaurants, certains ont du poursuivre le travail en arrière boutique, illégalement, dans de mauvaises conditions. Témoignage d'un salarié.

Précarité

Le 12 octobre, la préfecture de la région Occitanie Haute-Garonne émettait l’arrêté qui établissait la fermeture des bars, restaurants, et salles où le rassemblement de personnes permettrait la propagation de la COVID. Les intérêts économiques des restaurateurs et commerçants se voyaient menacés et quatre jours plus tard, le tribunal administratif annonçait la réouverture de bars et restaurants sous certains mesures.

D’autres, voyant leurs intérêts économiques menacés, ont préféré la « clandestinité ». Quoiqu’il en soit, ce sont toujours nous, les travailleurs, qui risquons le plus.Je suis étudiant à l’Université et salarié à mi-temps. J’enchaîne deux jobs, le samedi et le dimanche dont dix heures par semaine dans une salle qui accueille du public. Pour ce travail, mon CDD a déjà été renouvelé deux fois, dont la dernière fois pour 6 mois.

Après l’arrêté du 12 octobre, les patrons se doutaient qu’il devraient fermer, et même s’ils étaient très réticents, ils ont cependant dû fermer officiellement. Néanmoins, ils trouvent toujours le moyen de continuer à nous faire travailler clandestinement. Ils nous ont annoncé que nous devons continuer de venir travailler, que l’établissement continuera à recevoir des groupes de clients qui auraient réservé à l’avance.

Moi j’étais obligé d’y aller, de faire mon travail : accueillir le public et nettoyer. Le responsable m’a dit que je devais travailler normalement, comme d’habitude. Je ne peux pas refuser et risquer de perdre mon travail. Je dois payer mon loyer, les charges, mes études (heureusement que j’ai commencé la fac il y un an sinon avec les augmentations des frais d’inscription pour les étrangers je n’aurais pas pu continuer mon master). Je n’ai aucun autre moyen de financement, je n’ai ni bourse, ni ma famille qui peut m’envoyer de l’argent. Mon seul revenu, c’est mon travail.

Le premier samedi après la fermeture officielle, les clients qui avaient réservé en avance sont venus. Ils connaissaient le plan et la marche à suivre au moment d’arriver à la porte. La façade cachait la porte de la salle. L’accueil sans lumière, les volets fermés... Sur la porte qui devait toujours être fermée à clefs depuis l’intérieur étaient affichés deux mots : le premier pour des renseignements téléphoniques, et le dixième indiquait où sonner pour appeler l’accueil.

Dès l’heure de l’ouverture de la salle, j’ai discuté avec le responsable pour lui dire que je n’étais pas d’accord avec ce qu’ils faisaient, que c’était illégal. Il faisait tout pour que les clients ne le sachent pas, me faisait des signes pour m’indiquer de baiser la voix, pour éviter que les clients présents puissent m’entendre. Il m’a aussi dit qu’il était sous les ordres des patrons et qu’ils étaient conscients du risque (équivalent -comme il l’a déclaré-à une « simple amende »). Il m’a dit que je ne risquais rien, que tous les risques étaient pour eux. A leurs yeux, le risque est purement économique, sans que ne rentre en ligne de compte les risques d’infection.

Pendant la journée, j’ai comptabilisé environ quarante ou cinquante personnes à l’intérieur. Au moment où je nettoie, je vois que l’issue de secours est aussi bien fermée, empêchant les gens de sortir en cas de danger.

Je suis totalement dégoûté et trop mal à l’aise. Ils mettent les vies des clients, et surtout les nôtres en danger : celles des salariés précaires qui n’ont que leur travail pour vivre, qu’on a que notre travail pour vivre chaque jour. Ils sacrifient la santé des clients, la santé et le revenu quotidien de leurs salariés, pour conserver leurs profits.

Crédit photo : Maxppp - Philippe de Poulpiquet

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Nokia Lannion. Les salariés en grève
contre 402 suppressions de postes

 

Alors que de nombreux plans de licenciements ont été annoncés ces derniers mois dans la « Silicone Valley » Bretonne (Brittany Ferries, Hop !, Nokia), les salariés de Nokia Lanion s’étaient donnés rendez-vous ce mardi pour manifester contre la suppression de 402 postes sur le site. Une action symbolique de nettoyage était prévue mais c’était sans compter sur la direction qui a fait fermer le site … Dépossédés de leur outil de travail, les salariés ne comptent pas pour autant laisser ce massacre à l’emploi se poursuivre !

 

Nos vies pas leurs profits

Crédits photo : DAMIEN MEYER

A l’appel des organisation syndicales, les salariés du site Nokia de Lannion avaient prévu une action symbolique de nettoyage du site qu’ils estiment laissé à l’abandon par leur employeur. En effet une très grande majorité des employés sont actuellement en télétravail et le site de Lanion est aujourd’hui le symbole de l’abandon de l’emploi (1200 postes supprimés en France) par le constructeur Finlandais sur les sites Français qu’il préfère déplacer vers des pays ou la main d’œuvre est moins chère.

Après plusieurs réunions stériles avec le gouvernement et les représentants de l’entreprise les salariés restent déterminés et continuent à s’opposer à ces suppressions d’emplois qui frappent particulièrement la région. Au-delà des pertes d’emplois directes, c’est toute l’économie de la région qui est affectée par ces délocalisations, ainsi que les futurs candidats au travail, suivant actuellement une formation, dans le secteur des télécoms. Un plan de licenciements qui, comme le redoutent les élus et habitants de la région, pourrait également donner des idées à son concurrent Orange, deuxième employeur de la ville devant Nokia.

Arrivés au point de rendez-vous pour la manifestation, les employés du géant Finlandais ont trouvé les grilles du sites fermées, la direction utilisant le prétexte des conditions sanitaires pour empêcher l’action de ses salariés.

Un plan de secours est alors trouvé et les 402 travailleurs et leurs soutiens partent alors en direction du pôle emploi pour y déposer 402 CV, action symbolique visant à dénoncer la catastrophe à venir.

Comme l’explique Loïg Chesnais-Girard (président de la région Bretagne) à Franceinfo : « Le départ de Nokia est un scandale dans la période. L’entreprise Nokia s’est installée en reprenant Alcatel, puis cinq ans après, après tous les moyens qui ont été mis sur la table de la part de l’Europe, de l’État, de la région, cette entreprise s’en va pour des pays low-cost. »

Cette attaque de Nokia envers ses employés, et celle, plus largement, de l’ensemble du patronat qui cherche à sauver ses profits sur le dos des salariés, démontre l’urgence d’un plan de bataille pour l’ensemble des travailleurs dont la santé et l’emploi sont menacés par la crise sanitaire et économique. Si les actions symboliques sont un premier pas dans la contestation de ces plans de licenciements en cascade, cette tactique est loin d’être suffisante pour empêcher de détruire les vies de plusieurs centaines de travailleurs et de leurs familles. Face à l’illusion des négociations, les travailleurs de Nokia doivent, ensemble, exiger un plan de bataille concret de la part de leurs directions syndicales. Une lutte coordonnée donc à l’ensemble des sites concernés et même du secteur plus généralement, avec un plan de bataille qui pose comme revendication centrale, non-négociable et sans conditions : zéro licenciement.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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