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SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
REPRIS de Commun Commune :
La preuve de cette volonté de sacrifier le social aux objectifs de guerre :
"Les discussions actuelles sur les retraites ne peuvent totalement ignorer le contexte international actuel", écrit l'économiste Gilbert Cette, président du Conseil d'orientation des retraites, dans une note publiée le 5 mars sur le site Telos(nouvelle fenêtre).
"La nécessité d’augmenter considérablement nos dépenses militaires, dans les prochaines années sinon les prochains trimestres, devient de plus en plus claire et pressante. L’entrée progressive, plus ou moins explicite, dans une économie de guerre, rendra secondaires sinon dérisoires les débats actuels sur (l'âge légal de départ) à 64 ans. La question deviendra plutôt, en ce domaine et parmi bien d’autres décisions à prendre, comment" l'augmenter rapidement "au-delà des 64 ans", poursuit ce proche du président de la République.
Publié par FSC
😶🌫️ Stupeur en plateau face à des faits économiques simples. Comment nos impôts sont massivement détournés pour satisfaire le grand patronat : exemple...
https://www.facebook.com/david.guiraud.50/videos/1063235402072229
Deux techniciens étaient tués dans une explosion en 2018 à Dieppe dans une usine appartenant à Saipol, filiale du géant de l’agro-alimentaire Avril dans le cadre d’une opération de maintenance. Sept ans après, le tribunal a condamné les deux entreprises impliquées responsable d’homicide involontaire et de manquements graves aux règles de sécurité.
Crédit photos : France 3 Normandie
Le tribunal a finalement rendu son jugement, sept ans après, sur les causes de l’explosion ayant tué Alexandre (25 ans) et Stéphane (43 ans) à Dieppe en 2018 dans une usine du groupe Saipol, filiale d’Avril une multinationale du secteur de l’agro-alimentaire et de la chimie. La responsabilité de la SNAD (Société Normande d’Assainissement et de dépollution) et de Saipol a été reconnue en début de semaine. Les deux entreprises sont coupables d’homicide involontaire avec circonstances aggravantes dû aux graves manquements aux règles de sécurités qui ont directement provoqué la mort des deux techniciens.
L’usine de Dieppe extrait de l’huile végétale des graines via un extracteur, sorte de « grosse boîte à chaussure de 300 mètres-cubes », pour récupérer autant d’huile que possible, l’entreprise utilise un procédé sur les résidus appelés « écailles » qui implique l’usage d’un solvant hautement explosif, l’hexane. C’est ce produit qui est à l’origine de l’explosion meurtrière survenue au cours d’une opération de nettoyage de ces résidus qui s’accumulent au fond de l’extracteur. La direction de Saipol, « pressée de reprendre la production » a fait « tout à l’envers » selon la CGT Seine Maritime, en privilégiant un procédé d’entretien qui exposait davantage les ouvriers pour aller plus rapidement. L’entreprise avait alors sous-traité à la SNAD qui avait envoyé les deux techniciens décédés sur l’opération.
« On est dans le contexte typique de la sous-traitance. Le donneur d’ordre demande quelque chose, à faire en urgence, et la société qui veut obtenir le contrat accepte. Mais là, ce n’est pas un, mais quinze feux rouges qui ont été grillés. »
Le plan de prévention des risques avait été signé à la hâte, aucune analyse commune des risques ou d’inspection préalable n’avait été faite, dans l’empressement à reprendre la production la direction de Saipol a signé le permis pour faire pénétrer dans l’extracteur l’un des techniciens sans que celui-ci n’ait eu de formation, pourtant obligatoire pour évoluer dans un milieu dangereux empreint d’un produit explosif ou de matériel adapté, allant jusqu’à ignorer les alarmes des appareils censées prévenir ce type de situation.
« Alors que les explosimètres ont sonné, les salariés n’ont pas été évacués … l’autorisation de pénétrer dans l’extracteur n’aurait jamais dû être donnée » a déclaré la substitut du procureur lors du procès.
Selon le représentant de la CGT Seine Maritime Gérard Le Corre, neuf personnes travaillaient avant l’explosion autour de l’extracteur, sept sont partis en pause mais les deux sous-traitants sont restés travailler avant de mourir brûlés vifs soufflés par la déflagration. Ce n’est pas le seul exemple d’accident industriel dans ce type d’infrastructure, ce n’est même pas le seul exemple d’accident dans les usines de Saipol, en 2020 près de Rouen sur le site de Grand-Couronne un incendie n’a fait par chance aucune victime dû au changement d’équipe mais [en avril 2024→https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/04/10/dans-l-herault-une-explosion-dans-une-usine-classee-seveso-fait-un-blesse-grave_6227094_3244.html] sur une autre usine du groupe dans l’Hérault un ouvrier a été gravement blessé après une explosion avant d’être héliporté en urgence.
« Aujourd’hui encore, des travailleurs, censées vivre de leur travail, en meurent »
Saipol est une filiale d’Avril, géant non seulement de l’agro-alimentaire mais aussi de la production de bio-carburant dont le président du conseil d’administration est Aurélien Rousseau, secrétaire nationale de la FNSEA, syndicat agricole connu pour ses positions pro agro-industrie. Le poids lourd du secteur qui engrangeait en 2023 8 Milliards d’euros de chiffre d’affaires avec des activités à l’international se vante sur son site d’être une « great place to work » malgré la mise en danger des salariés et les manquements répétés aux règles de sécurité sur les sites de sa filiale Saipol. Face au jugement, l’entreprise qui se déclare comme étant bouleversée par l’accident évite soigneusement de déclarer si elle fera appel ou non devant les journalistes. L’amende de 250 000 euros ne représente que 0,3 % du bénéfice annuel de Saipol.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
La direction de Renault mène une offensive sans précédent à Batilly : 700 intérimaires virés, baisses de salaires et suppression des horaires de nuit. Une attaque brutale au nom de la rentabilité, alors que Renault engrange des milliards.
Crédit photo : capture d’écran
Après un arrêt de la production sur le site de Batilly en Meurthe-et-Moselle, entre décembre et janvier, la direction a annoncé le 30 janvier dernier une série de mesures visant à accompagner la baisse d’activité de 740 à 445 véhicules par jour. Ainsi, sur les 1 139 intérimaires que l’usine employait au 24 décembre, plus de 700 sont mis à la porte. Au micro de France 3 Grand Est, Joseph Lauciello, secrétaire général CGT dénoncer la situation : « Ils vont pas retrouver du boulot comme ça, ça c’est sûr. Et après est-ce qu’ils voudront revenir à SOVAB si ça redémarre un jour ? Ça on sait pas, puisqu’il y en a beaucoup qui sont écœurés de la situation ».
Si la situation est dramatique pour les intérimaires non renouvelés, elle est également inquiétante pour les salariés en CDI. En effet, la suppression des horaires de nuit et le passage des 3 - 8 aux 2 - 8 pour une durée d’au moins un an aura un impact sur l’organisation de la vie de dizaines de salariés ainsi que sur leur salaire. Jérôme Dulac, salarié depuis 26 ans, explique qu’il a « de la chance d’être ancien, donc j’aurai un dégressif sur 24 mois. Il y a des personnes qui ont été embauchées récemment, eux ils vont avoir le salaire d’un 2 - 8 directement, donc ils vont perdre 400 - 500 euros sur le salaire qu’ils ont actuellement ». Pour le Républicain Lorrain, Nathalie, maman d’une petite fille, explique que « c’était un mode de fonctionnement idéal pour moi. D’autant que je gagne plutôt bien ma vie (2 000 € nets par mois) et que le rythme de mon enfant est préservé ». Comme elle, des personnes qui avaient adapté leur organisation et celle de leurs proches à leur travail voient leur vie chamboulée sans qu’on leur demande leur avis.
Cette baisse de production, estimée à 11% pour 2025 par la SOVAB, aura également des conséquences sur les travailleurs des sous-traitants, alors que le site implique indirectement entre 11 000 et 12 000 emplois dans la région d’après l’intersyndicale.
De son côté, la direction du site de Renault justifie cette catastrophe sociale par une baisse du nombre de commandes des Trafics dans un contexte d’une diminution des ventes de véhicules utilitaires sur le marché européen (-9,2% en janvier). Une rhétorique éculée qui sert de prétexte à une offensive sans précédent contre les travailleurs. Et pour cause, l’entreprise a réalisé de très bons résultats en 2024 (2.8 milliards d’euros de bénéfices nets).
Des résultats qui semble-t-il ne suffisent pas de sorte qu’une légère baisse de rentabilité, passant de 7.9 % en 2023 à 7.6 % en 2024, permet de justifier la casse sociale qui va briser la vie de centaines de travailleurs. Pour rassurer les actionnaires, Renault propose ainsi une stratégie de réduction des coûts qui se fait sur le dos et les conditions de travail de salariés considérés comme des variables d’ajustement. Les récentes annonces de reprise d’activité en cours d’année sans annonce d’embauche vont dans ce sens.
L’intersyndicale a critiqué la politique de l’entreprise et a annoncé qu’elle pourrait passer à l’action si les choses ne bougeaient pas. Une réaction timorée et des menaces qui seront loin de faire reculer la direction de Renault, bien déterminée. Pour contrer les mesures brutales de la multinationale, il est crucial que les salariés agissent de manière organisée. La réduction des effectifs, la suppression des horaires de nuit et la baisse des salaires sont des offensives sociales qui frappent directement la vie des travailleurs. Pour y répondre, il est essentiel d’engager un rapport de force avec la direction qui passe par la grève. De cette manière, les salariés peuvent exiger le maintien de tous les emplois, l’embauche en CDI de tous les intérimaires et obtenir des garanties sur les conditions de travail. Une telle mobilisation, accompagnée de manifestations et d’une caisse de grève, peut permettre de faire reculer la direction et de préserver les acquis des travailleurs.
Plus largement, une stratégie de lutte à long terme doit être mise en place, en coordonnant les efforts des différents sites du groupe Renault, comme à Sandouville, et même au-delà, avec d’autres secteurs industriels. Cela pourrait inclure des revendications claires, telles que l’interdiction des licenciements, la titularisation des intérimaires et une revalorisation des salaires pour compenser les pertes dues aux changements d’horaires. Il est essentiel de souligner que la victoire passera par l’unité et la solidarité entre les travailleurs, du privé et du public. Ce n’est pas aux salariés de payer !
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
L’ancien directeur général du groupe automobile Stellantis a quitté ses fonctions le 1er décembre 2024. Après avoir pressurisé comme jamais les travailleurs du groupe Stellantis, ce départ en grande pompe s'accompagne d’un versement de 12 millions d’euros d’indemnités et de primes.
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Le 1er décembre dernier, Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis a quitté ses fonctions… avec une belle enveloppe ! Le grand groupe Stellantis, qui regroupe les constructeurs automobiles Peugeot, Fiat ou encore Chrysler, va indemniser le grand patron sortant à hauteur de 20,5 millions d’euros. Une indemnisation fixée à 2 millions auxquels viennent s’ajouter une prime de « performance » de 10 millions d’euros et 10 autres millions pour le reste à charge des primes de long terme.
Déjà rémunéré à hauteur de 23 millions d’euros pour l’année 2024, Stellantis déclare ne pas avoir fait de cadeau PDG et simplement appliquer la loi. En effet, la loi néerlandaise qui fixe les indemnités de départ dans le cas de Tavarez est effectivement extrêmement généreuse avec le PDG. Mais plus généreux encore, le groupe Stellantis qui a la main sur la prime de performance et a décidé d’offrir 10 millions d’euros pour les bons et loyaux services de celui qui a exploité comme jamais les travailleurs.
Cette prime de « performance » lui a été allouée au titre de la réussite quant à la « transformation de l’entreprise », à savoir l’électrification des véhicules. Une « transformation » qui s’est en réalité faite au moyen d’une offensive sans précédent contre les travailleurs qui feraient rougir n’importe quel PDG : licenciements, hausse des cadences, fermetures d’usines, modération salariale, … Un chèque de départ qui n’est que la récompense de ses bons et loyaux services qui ont permis à la direction du groupe et à ses actionnaires de s’engraisser de profits.
Avant cette ultime provocation, les salariés s’étaient déjà mobilisés face à l’annonce d’une prime d’intéressement à 0 qui a constitué la goutte de trop. Après les Négociations Annuelles Obligatoires de décembre, les augmentations de salaires restent en dessous de l’inflation, le groupe se justifiant par ses chiffres soi-disant en chute de 70% alors que ce sont 5,5 milliards d’euros de bénéfices annoncés pour l’année 2024. Face à cette situation, les ouvriers de Stellantis ont organisé des débrayages sur différents sites pour montrer leur colère.
Les multiples débrayages sur les différents sites de l’entreprise montrent la voie à suivre : c’est par la grève qu’il sera possible d’arracher des augmentations de salaires mais aussi de défendre l’emploi. Plus largement, il faudra construire une mobilisation d’ensemble pour l’augmentation générale des salaires de 400 euros et leur indexation sur l’inflation, mais aussi pour l’obtention d’un CDI pour tous, l’embauche de nouveaux salariés et l’interdiction des licenciements.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Dans une étude de 13 pages, UFC-Que-Choisir dénonce "l'impact catastrophique" de la nouvelle régulation du nucléaire entrant en vigueur en janvier 2026.
Cette nouvelle réglementation est conforme pile poil avec les directives de l'UE du capital, alors que la France par le nucléaire produit majoritairement de l'électricité made in Gaule. Pour aligner le prix du jus sur celui prohibitif des tarifs du gaz.
Cette disposition, qui affaiblit une fois de plus notre souveraineté nationale, a été votée dans le Budget 2025 des finances par le biais du très démocratique et social article 49-3 de la Constitution ficelée en 1958. C'est dire, entre parenthèses, si nous faisons fort en progrès social et démocratique.
La motion de censure contre le gouvernement Bayrou n'avait été votée que par les députés Lfi, Pc et écologistes.
L'extrême droite s'était abstenue, elle qui pourtant proclame à cor et à cris défendre les catégories populaires. François Hollande, ex-président de gôche de la République devenu député NFP sans doute par la Providence -non?- et ses potes du même métal n'ont pas plus voté la motion de censure.
En Allemagne, aux dernières législatives, les socialistes au pouvoir ont pris une raclée historique et la droite sera prochainement chef du gouvernement outre-Rhin.
En France, après Hollande, dont l'ennemi était la finance, ce fut Macron, ex-gérant d'une très grande banque d'affaires, qui devint locataire de l'Elysée. Avant d'avoir été ministre émérite du camarade Hollande.
Une petite souris m'a dit que ledit François Hollande se reverrait bien à l'Elysée. Non, sans blââgue...
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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