
NPA
Samedi 17 novembre 2018, mise à jour Dimanche 18 novembre 2018, 09:24
SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
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SOURCE : France TV info 4 août 2016
En visite dans l'Aveyron, Emmanuel Macron se pose en défenseur du diesel
"Il ne faut pas faire la chasse au diesel", a déclaré le ministre de l'Economie, lors de la visite d'une usine de l'équipementier Bosch.
Vive le diesel. Voilà en substance le mot d'ordre lancé par Emmanuel Macron, mercredi 3 août, lors d'une visite du site de l'équipementier Bosch, à Onet-le-Château (Aveyron). Le ministre de l'Economie a estimé que le moteur diesel est "au cœur de la politique industrielle française" et de la"mobilité environnementale". Surtout, il estime qu'il "ne faut pas faire la chasse au diesel", après le scandale des moteurs truqués de Volkswagen.
A son arrivée, Emmanuel Macron avait d'abord été accueilli par les sifflets d'une soixantaine de salariés de l'usine, spécialisée dans la production d'éléments pour moteurs diesels. Il est toutefois allé à leur rencontre pour discuter une dizaine de minutes, avant d'échanger avec une délégation, à l'intérieur de l'usine.
Ceux-ci l'ont interpellé sur les positions de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal et d'Anne Hidalgo, maire de Paris, où la circulation des véhicules les plus polluants est restreinte depuis le 1er juillet. Emmanuel Macron a rappelé qu'il était "ministre", contrairement à l'élue de la capitale, dont "les décisions ne valent pas pour la France".
S'il défend la baisse "progressive" de l'avantage fiscal pour les particuliers qui achètent des voitures diesels, Emmanuel Macron a également souligné l'importance de cette industrie en France, qu'il s'agisse "des millions de personnes qui l'achètent" ou "des millions qui y travaillent". Selon le ministre, "l'avenir du diesel passe par l'innovation" et cette technologie "reste au cœur de la politique industrielle française" et du "projet industriel français de la mobilité environnementale".
Publié par FSC
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Pour cette mobilisation des gilets jaunes, j'ai zappé sur toutes les chaines d'infos et aucun des pommadés de service n'a prononcé les mots qui font fureur en d'autres circonstances: OTAGES et GALERE. J'espère que vous l'aurez compris, les médias au service du capital n'usent de ces deux termes quand, par exemple, les cheminots font grève ou que des travailleurs avec leurs syndicats bloquent un rond-point pour défendre leur droit d'exister. La Grosse Bertha de la propagande capitaliste a encore de beaux jours devant elle et, comme des alouettes à un miroir, nombreux sont ce qui s'y laissent prendre.
CAPTURE D'ECRAN SUR WIKIPEDIA
Pourtant, toutes les colères sont légitimes contre le pouvoir au service des forces de l'argent. Mais diviser pour mieux régner, le gouvernement, la droite et son extrême, s'appuient en cela sur les médias.
Certes, la hausse du carburant pour faire son plein ou remplir sa chaudière est faramineuse. Mais pendant ce temps, les sociétés pétrolières et les distributeurs de fioul, de gasoil ou d'essence font d'énormes profits sans que ceux-ci ne soient taxés. Les société de transports routiers, qui polluent autant qu'elles dégradent les infrastructures, ne sont pas taxées ou si peu. Demain, les géants qui gèrent les autoroutes françaises vont augmenter le prix des péages.
Pendant ce temps, les salaires, les pensions de retraite, les allocations de toutes sortes ne suivent pas l'augmentation du coût de la vie, très loin s'en faut.
J'ai repéré sur Ouest-France un résumé fantaisiste de l'interview de Philippe Martinez sur Europe 1. Pour réfléchir et puis lutter. Véritablement contre le capitalisme et ses commis. A remarquer le titre qu'impose le quotidien libre et non faussé: "Pour Philippe Martinez (CGT), augmenter le Smic calmerait la grogne des Gilets jaunes", alors que la CGT revendique l'augmentation générale des salaires, des pensions de retraite et des allocations. La Grosse Bertha au service de la propagande capitaliste, vous-dis-je.
L'article de Ouest-France du 17 novembre 2017:
Tout en regrettent sa récupération par « une minorité », le leader syndical juge « légitime » les manifestations des Gilets jaunes et réclame une augmentation des salaires.
Le secrétaire général de la CGT était l'invité d'Europe 1 ce samedi 17 novembre. Interrogé sur le mouvement des Gilest jaunes, Philippe Martinez a placé le débat sur le terrain du pouvoir d'achat et des salaires.
« Pourquoi on ne parlerait pas augmentation des salaires ? En cette fin d'année, le gouvernement va revoir la question du Smic. Pourquoi en termes de mesures pour aider le pouvoir d'achat on n'annoncerait pas une augmentation de ce salaire minimum ? », a-t-il suggéré.
Le Smic se situe actuellement à 9,88 euros brut, soit 1 498,47 euros par mois: « on ne peut pas vivre avec ça », a dit le numéro un de la CGT, qui réclame depuis des années un Smic à 1 800 euros brut mensuel.
Concernant le mouvement des Gilets jaunes, Philippe Martinez a de nouveau souligné que ce dernier était « légitime » et « le reflet de la colère des Français ». « Par contre certains, une minorité, essaient de le récupérer, avec de mauvaises intentions », a-t-il une fois de plus regretté, en référence à l'extrême droite.
Des militants CGT manifesteront tout de même ce samedi, pour réclamer une amélioration du pouvoir d'achat, malgré l'opposition de la confédération, mais il n'y aura pas de sanctions, a expliqué le leader syndical, car « chacun a le droit de s'exprimer ».
Publié par Publié par Le Mantois et Partout ailleur
Dans le cadre de sa réforme globale du lycée, Jean-Michel Blanquer révise également à fond les programmes. En Sciences Économiques et Sociales, le chômage disparaît des programmes ! Ceux-ci peinent en effet à cacher leur logique néo-libérale et leur vision totalement partiale de l’économie.
L’école n’est pas un lieu neutre. Contrairement à ce qui est trop souvent masqué derrière des banalités à base « d’esprit critique », de « formation du citoyen », le contenu des enseignements est toujours le résultat de batailles et de rapports de force politiques. Jules Ferry justifiait son projet d’école républicaine pour d’une part contrer l’enseignement clérical mais aussi, après le traumatisme de la Commune de Paris, par peur d’émergences d’écoles ouvertes aux ouvriers et paysans qui dispenserait des enseignements inspirés du socialisme ou du communisme. Cette prétendue neutralité est systématiquement écornée lorsque se pose la question du programme, le plus souvent avec les programmes d’histoire, autour des polémiques concernant le roman national. Mais c’est également aujourd’hui le cas avec les programmes de SES (Sciences Économiques et Sociales) dans le cadre de la réforme globale du lycée portée par Jean-Michel Blanquer.
Les profs de SES sont particulièrement remontés contre l’ébauche de programme prévue pour entrer en application à la rentrée prochaine. L’Association des Professeurs de SES (APSES) a lancé une pétition qui a obtenu près de 5000 signataires en une semaine pour demander la réécriture du programme proposé. L’association dénonce la tendance croissante à la séparation des matières (entre économie, sociologie, anthropologie...) et la sur-spécialisation imposée dans le cadre des cours de SES, tendance déjà à l’œuvre dans les réformes menées sous Sarkozy en 2010-2011. Le projet derrière cette réforme est de rendre la filière de SES plus élitiste. Comme l’annonce Philippe Aghion, qui a dirigé la réécriture du programme, il faudrait « mettre l’économie telle qu’elle s’enseigne aux meilleurs endroits au monde à la portée de tous les jeunes Français ». Pourtant, ce qui se profile, c’est que l’enseignement en SES, dès la seconde, sera tellement spécialisé qu’il rebutera un certain nombre d’élèves qui se dirigeront vers d’autres filières, dans la droite lignée plus globale de la réforme du lycée de créer des filières d’élite et des filières de seconde zone. Par ailleurs, présenter l’économie comme une science exacte, qu’on ne pourrait remettre en cause, et qui pourrait être enseignée comme « dans les meilleurs endroits au monde », cache en fait la question du contenu politique que l’on met dans ses cours. Et c’est là que le bât blesse, Philippe Aghion qui a enseigné à Harvard et à la London School of Economics évacue tout pluralisme dans ce programme. La question du chômage, une des meilleures illustrations de l’absurdité de l’économie de marché, disparaît quasiment des programmes. Le chômage, magiquement transformé en problème de diplôme (un problème qui toucherait donc près de 7 millions de personnes en France), est évacué en début de Seconde pour ne plus réapparaître.
Une lecture bien commode pour le gouvernement des débats sociétaux au cœur de la discipline. Ces programmes ne sont pourtant pas si surprenants quand on sait qui est Philippe Aghion. Présenté comme « penseur du macronisme économique », lors d’une interview sur France Inter, c’est lui, entre autres, qui a préconisé d’attaquer le code du travail, puis dans la foulée l’assurance-chômage, en passant outre les résistances et les réactions qui pourraient avoir lieu dans la rue. Si l’on remonte un peu dans le temps, on le retrouve à la table de la Commission Attali, commandée par Sarkozy en 2010 pour « libérer la croissance française ». Outre Jacques Attali, siégeaient autour de la table Geoffroy Roux de Béziers, devenu entre temps n°1 du Medef, mais également le PDG du Crédit Agricole, un ancien Secrétaire Général de la CFDT, la Présidente d’Areva, le Président de Cetelem ou encore un certain Emmanuel Macron alors jeune rapporteur-adjoint de la commission.
Le programme d’enseignement économique, de théorie néo-classique pur jus, proposé par Aghion sert donc bien entendu les intérêts de ce grand patronat financier et industriel. Voilà ce que reprochent les profs à ces programmes : un bourrage de crâne des lycéens pour leur faire avaler la pilule néo-libérale. Tout ce qui est tabou pour la bourgeoisie, la hiérarchie sociale, les classes, le chômage, tout ce qui contrevient à l’harmonieuse théorie du marché auto-régulateur disparaît.
« Sous un habillage scientifique (utilisation par exemple des mathématiques), l’économie bourgeoise réussit le tour de force d’exclure l’exploitation […]. Tous les individus sont censés être égaux entre eux : peu importe que les travailleurs soient obligés de vendre leur force de travail pour vivre, peu importe que les capitalistes soient seuls détenteurs des moyens de production ! Et pourtant […], ouvrons n’importe quel journal patronal : la lutte des classes y est présente, parce que la bourgeoisie ne peut pas ne pas en tenir compte. » Pierre Salama, Jacques Valier, Une introduction à l’économie politique
Pour fournir une critique efficace de ces attaques importantes contre le contenu de l’enseignement que reçoit la jeunesse, il faut être conscient de la nature, de l’institution scolaire et, ici, des cours de SES. La scolarisation de masse n’a pas été accordée par humanisme mais bien par besoin économique, de travailleurs qualifiés qui sachent lire, écrire, compter mais également une demande plus forte depuis la Seconde Guerre Mondiale de travailleurs intellectuels (employés de bureaux, secteur des services, enseignants...). La scolarisation de masse est cependant à double-tranchant puisqu’elle permet à la population de se saisir de problèmes de société, et peut déboucher à une contestation de l’ordre établi, au nom même des valeurs que cet ordre nous inculque ! L’école doit donc être un outil idéologique, d’hégémonie au service de l’idéologie dominante. C’est en cela que la question des programmes est un rapport de force permanent, qui peut être une illustration des rapports de force issus de la lutte des classes. Introduits par Alain Peyrefitte (ministre de l’Education Nationale sous de Gaulle) en 1967, les cours de SES avaient alors pour but d’ « ouvrir à la compréhension des relations avec les décisions politiques ( monnaie, budget, fiscalité) et leurs incidences sociales majeures, l’élargissement des domaines d’intervention de l’Etat ou des collectivités », ou pour ainsi dire être un moyen d’explication de l’action gouvernementale. Un enseignement pluraliste des doctrines économiques n’est donc pas un état de fait mais un acquis obtenu par les enseignants, sur lequel les différents gouvernements tentent de revenir. De même que le militarisme nationaliste des manuels d’histoire de la IIIème République avait été revu à la baisse, Jean-Michel Blanquer gomme l’histoire sociale et remet au goût du jour l’embrigadement le plus honteux des enfants au bon vieux roman national.
La réforme du lycée réveille une certaine colère chez les profs du secondaire. Alors que les profs du primaire et du secondaire ont été des acteurs importants des luttes dans la séquence 1995-2010, les différentes défaites subies, couronnées par la défaite sur la bataille des retraites, ont quelque peu éteint les mobilisations. Il est notable en effet que dans la période ouverte par la mobilisation contre la Loi Travail en 2016, les enseignants ne se sont pas mobilisés massivement comme cela a pu être le cas par le passé. Déjà touché par des mesures d’austérité importantes comme le gel du point d’indice ou le nombre d’élèves par classe qui ne cesse d’augmenter, le corps enseignant a pourtant toutes les raisons de se mobiliser. Le rythme des réformes actuelles est semblable à celui employé sous Sarkozy entre la LRU portée par Valérie Pécresse (pour l’université) et les réformes qui touchaient le secondaire sous la houlette de Xavier Darcos : un ensemble de mesures cohérentes menées dans des temps courts mais suffisamment espacés pour jouer des divisions syndicales et professionnelles qui peuvent exister entre l’école primaire, le collège, le lycée et l’université.
Jean-Michel Blanquer profite bien entendu de cette période d’atonie pour mener son lot de contre-réformes autoritaires que ne renie pas l’extrême-droite. Pourtant, à trop tirer sur la corde, il commence déjà à s’attirer les foudres de nombreux enseignants. Que ce soit localement avec des mouvements de grève, comme au lycée Utrillo contre la nomination d’un gendarme-proviseur ou plus largement les réactions suite aux dernières annonces qui cherchent à gérer les écoles comme des prisons. Le rejet des nouveaux programmes par de nombreux profs, ici en SES, mais également en histoire, en français qui désapprouvent leur logique rétrograde et néo-libérale pourrait se résumer de la sorte : non à l’école caserne dans les mains du privé et au service du patronat !
Photo : © Philippe DEVERNAY
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Mardi 13 novembre les travailleurs de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ont manifesté à l’appel des organisations syndicales CGT et FO, pour exprimer leur colère contre la dégradation des conditions de travail qui empirent d’année en année.
Les salariés brandissaient des banderoles et pancartes, chantant des slogans contre la suppression des postes. Devant l’agence de la CPAM à Chambéry les salariés ont exprimé leur colère contre la dégradation de leurs conditions de travail. Licenciements abusifs, fermetures des permanences et conditions de travail inhumaines, voila le lot quotidien de ces salariés.
Les organisations syndicales CGT et FO exigent l’arrêt immédiat des licenciements abusif de la part de leur employeur, des conditions de travail plus humaines et l’arrêt des politiques managériales de « terreur et intimidation » envers les employés.
Au mois d’avril dernier les salaries du site avaient déjà manifesté contre les suppressions d’emplois, menées au compte goutte notamment au travers du non remplacement du personnel partant en retraite. Une partie de l’encadrement s’était alors engagé à porter les revendications.
Le cas de la CPAM de Savoie est loin d’être isolé dans la fonction publique. La mise en mouvement de ces travailleurs est une démonstration de plus que la colère est bien présente, et que celle-ci doit être organisée nationalement autour d’un plan de bataille contre la casse des services publics, orchestrée par un gouvernement de combat qui apparaît chaque jour moins « invincible » que ce qu’il aimerait faire croire.
Photo : © Mai-Linh Nguyen-Stephan
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
A encadrer en jaune.
A 92 ans , elle bloque ainsi l'entrée de Buckingham Palace. Du coup, son fiston, Charles et ses 70 ans bien sonnés, ne peut pas monter sur le trône. "C'est Shocking", a déclaré le petit prince à vie.
Plus sérieusement en France, du côté de Manu 1er qui s'accommode très bien des paradis fiscaux existant au sein de l'UE du capital (bien le bonjour à l'Europe sociale), son prochain décret
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Une centaine d'agents EDF manifestent ce mercredi 14 novembre devant la centrale thermique du Havre / © Emmanuelle Darcel / France 3 Baie de Seine
Le gouvernement a annoncé la fermeture des 4 centrales à charbon françaises d'ici 2022. Une décision que dénonce la CGT. A l'appel du syndicat, une centaine de personnes a manifesté son opposition, ce mercredi, devant la centrale thermique EDF du Havre.
Une centaine de personnes, agents EDF, personnels extérieurs sous-traitants et familles s'est retrouvée ce mercredi 14 novembre, vers midi, au pied de la centrale thermique du Havre.
Le syndicat CGT demande au gouvernement de ne pas fermer ces centrales mais de les faire fonctionner différemment pour réduire l'impact environnemental. En produisant moins souvent, au moment où on en a le plus besoin et en introduisant 80% de bio-masse.
Au Havre entre emplois directs et indirects, la centrale thermique fait travailler près de 1000 personnes.
POUR VISIONNER LA VIDEO
le reportage d'Emmanuelle Darcel et Hervé Guiraudou (montage : Alexis Delahaye) avec l'interview de :
CLIQUEZ CI-DESSOUS
Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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