SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Je ROULE pas le choix, MACRON lâche-moi !

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[jpg] LFI-JE-ROULE-PAS-LE-CHOIX-11-2018

Publié par EL DIABLO

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Le Sénat augmente une taxe sur les mutuelles de 40%

Le Sénat a voté la hausse de 40% de la contribution exceptionnelle des mutuelles pour l’année 2019, mercredi soir lors de l’examen du budget de la Sécurité sociale. Cette hausse représente un coût de plus d’1 milliard d’euros pour les complémentaires.

C’est une autre taxe qui pourrait faire du bruit. Mercredi soir lors de l’examen du budget de la Sécurité sociale, les sénateurs ont voté un amendement prévoyant la hausse provisoire de 40% de la taxe de solidarité additionnelle (TSA) de solidarité des mutuelles, pour l’année 2019. Cette taxe de solidarité additionnelle a pour but de garantir l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale. 

Le gouvernement défavorable à cette hausse exceptionnelle

La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, s’est montrée défavorable à cette hausse car elle ne veut pas assommer les mutuelles : « Votre amendement augmente le taux de la TSA pour 2019 de 13 à 18 %, ce qui représente 1,5 milliard d’euros. Le reste à charge zéro suscite déjà bien des débats, pour 250 millions d’euros… Avis défavorable. » Agnès Buzyn avait déjà assuré, la semaine dernière, que les mutuelles s’étaient engagées à ne pas répercuter le coût de la réforme du reste à charge zéro pour des frais auditifs, optiques et dentaire, sur le prix des complémentaires.

« Cette hausse brutale va se répercuter sur les assurés » selon Agnès Buzyn

Mais pour cette contribution exceptionnelle de la TSA votée par les sénateurs, la ministre confirme un effet sur les prix des mutuelles : « Une taxation brutale va se reporter sur les assurés. Pour un retraité qui paie 120 euros par mois, le passage à 18 % représenterait un coût de 70 euros à l’année. Privilégions la négociation et la confiance dans la capacité de ces organismes à tenir leurs engagements. »

Pour Jean-Martin Cohen Solal, délégué général de la Mutualité Française, cette hausse de taxe va se répercuter sur les assurés : « Nous sommes prêts à lisser l’effet du zéro reste à charge sur trois ans mais une hausse de la taxe de solidarité additionnelle va se répercuter automatiquement sur les prix des complémentaires. »

Le Sénat en appelle à « l’engagement citoyen des mutuelles »

Jean-Marie Vanlerenberghe, sénateur centriste et rapporteur général de la commission des Affaires sociales, contredit le chiffre de 1,5 milliard évoqué par le gouvernement : « Nous estimons plutôt la hausse à 1 milliard d’euros. Quand on sait que les complémentaires recueillent 36 milliards d’euros et qu’elles ont des frais de gestion de 20 à 25 %, on ne peut pas ne pas les solliciter. J’en appelle à l’engagement citoyen et responsable de ces organismes et nous sommes prêts à en discuter avec eux. »

Interrogé dans notre émission Sénat 360, Alain Milon, président LR de la commission des affaires sociales, estime que « les mutuelles peuvent encaisser cette augmentation. » Il tient à préciser « que ce n’est pas une taxe mais un prélèvement unique annuel, une seule fois, d’un milliard d’euros sur les bénéfices de l’ensemble des organismes complémentaires de l’Assurance maladie et surtout les complémentaires privés. »

Il ajoute : « C’est en compensation de la remise de l’indexation sur l’inflation des retraites. Quand on prend un milliard aux organismes complémentaires, on redonne 3 milliards aux retraités. Le gouvernement lui, ne donne pas 3 milliards aux retraités  et laisse 1 milliard de recettes aux complémentaires.

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Blocage contre la fiscalité sur les carburants ou luttes pour augmenter les salaires et les retraites

Les pommadés, qui font office dans les télévisions dites d'information, parlent de reine de bataille pour ce 17 novembre. Et, bien au chaud sous leurs projecteurs, aux salaires plus que confortables et sans problèmes de transport ni de parking, ils prennent faits et cause pour ce ras le bol fiscal qui s'exprimera samedi.

Ils n'ont pas eu la même philosophie avec la grève des cheminots qui défendait un chemin de fer au service de la nation. Ils n'ont pas plus de trémolo dans la voix pour défendre l'Hôpital public, l'école républicaine ou la Sécurité sociale.

Je le dis d'emblée, la colère contre la flambée du prix des carburants, qui impute le pouvoir d'achat, est légitime, Mais elle oublie carrément les bénéfices encaissés par les pétroliers, les grands distributeurs qui tiennent les pompes à essence et les marchands de fioul. Cette colère oublie les politiques menées par Sarkozy, Hollande et aujourd'hui Macron. Elles ont sacrifié et sacrifient l'aménagement du territoire au profit des méga-métropoles. Elles développent en périphéries des villes d'énormes centres commerciaux. Elles désindustrialisent la France, ferment écoles et hôpitaux, et coupe le robinet du transport en commun. De ce fait, elles obligent à prendre sa bagnole pour aller bosser, se soigner, ou faire ses courses.

Face à la colère du 17 novembre, Manu 1er a déclaré que le "carburant ce n'est pas bibi" et que "l'Etat ne peut pas tout."  Mensonges, les taxes sont fixées par le palais de l'Elysée et le prix du gaz par une autorité régulatrice de l'Etat.

Pendant ce temps, le président de notre mauvaise république laisse filer les faramineux profits du CAC 40 et des actionnaires, accorde toujours plus des cadeaux au patronat, ne fait rien contre la fraude fiscale des cols blancs. Pire, Manu 1er ne réunira jamais patronat et syndicats pour l'amélioration des salaires et des pensions de retraite dans le 5e pays le plus riche du monde.

De ce fait, si les gens qui souffrent oublient tout ceci, j'ai bien peur que cette image soit la réalité.

Sans oublier un petit coucou aux confédérations syndicales françaises, signant un communiqué pour discuter du sexe des anges avec le patronat, plutôt qu'un acte commun sur l'augmentation générale des salaires et des pensions de retraite et pour le plein emploi.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Interview. L’inquiétude des ouvriers de PSA St Ouen après l’annonce de fermeture de l’usine

La nouvelle a fait grand bruit dans les médias ces derniers jours. Après des années de dégraissage des effectifs, PSA a fini par dévoiler ses plans de fermeture de la dernière usine accessible par le métro parisien. Un militant CGT nous raconte comment les 350 salariés ont accueilli la nouvelle.

Au cœur de la bête

Crédit Photo : Flora Carpentier / Révolution Permanente

Le doute de la fermeture transpire sur les murs de l’immense bâtisse classée monument historique depuis de nombreuses années, tandis que des plans de départs volontaires et non renouvellement des départs en retraites participaient à faire fondre les effectifs de cette usine de pièces du groupe automobile. Il y a un an déjà, un ouvrier nous racontait le cynisme de la direction de PSA, qui poussait les ouvriers vers la sortie en envoyant des boîtes de recrutement directement dans l’usine. Autant dire que le prétexte selon lequel PSA n’aurait pas le choix de fermer l’usine puisque ce serait une décision de l’Etat pour implanter un nouvel hôpital ne passe pas auprès des ouvriers, qui sentent bien le vent tourner depuis des années. C’est ce que nous explique un militant CGT.

Révolution Permanente : Comment a eu lieu l’annonce de la fermeture de l’usine ?

“Lundi la direction a fait un briefing auprès des 350 salariés, des deux équipes. On nous a dit qu’un hôpital allait être construit et que l’usine devrait fermer d’ici mars 2021. La direction en profite pour dire qu’ils ne sont pas responsables, qu’ils n’ont pas le choix parce que ce serait une décision de l’Etat… c’est faux ! C’est complètement de leur responsabilité, ça fait des années qu’ils prévoient cette fermeture, qu’ils nous parlent de “croissance pilotée”, tout ça était calculé ! D’ailleurs ils ont caché pendant longtemps la décision de fermeture aux salariés. Ils nous disent que c’est le Grand Paris mais tout ça c’est du blabla. Même les camarades du Conforama nous l’ont confirmé, le magasin est juste derrière l’usine et eux aussi sont concernés parce qu’ils seraient aussi sur le terrain du futur hôpital. Leur directeur leur a dit que puisque PSA avait accepté de partir, ils étaient eux aussi obligés de quitter les lieux. On a aussi contacté les délégués des hôpitaux de Bichat et Beaujon censés fusionner pour laisser place à cet hôpital, et eux aussi sont contre ce projet qui va signifier encore plus de suppressions d’emplois chez eux, puisqu’il devrait y avoir au moins 1000 lits en moins.”

RP : Comment avez-vous réagi et quel est l’état d’esprit parmi les ouvriers depuis la fermeture ?

“Dès mardi nous nous sommes réunis en assemblée générale, beaucoup d’ouvriers sont venus. Les gens sont dégoûtés. La direction ne parle que de la fermeture, ils s’en foutent de nous, ils ne nous disent rien ! Personne ne sait ce qu’ils comptent faire de nous. Le directeur a été voir les salariés de tous les secteurs pour nous rassurer, mais on sait bien que c’est du blabla, d’ailleurs ils n’ont donné aucune garantie écrite aux salariés, et tous les ouvriers sont très inquiets. Beaucoup d’ouvriers sont en arrêt maladie parce que la direction nous annonce la fermeture mais ne nous dit pas ce qu’on va devenir.

Le directeur dit qu’il n’a aucun problème pour reclasser les 350 salariés mais ils veulent nous envoyer en Province ! Parce qu’en région parisienne qu’est-ce qu’il reste ? Il n’y a plus que Poissy et ils nous disent qu’il n’y a pas de place pour nous là-bas. A côté de ça, ils nous disent qu’il y aurait une prime si les salariés sont envoyés travailler à plus de 50 kilomètres de leur domicile. En-dessous de cette distance, on n’aurait rien. C’est vraiment honteux, les salariés refusent ça.”

RP : Que penses-tu qu’il faudrait faire pour s’opposer à cette fermeture ?

“La seule solution c’est que les salariés se mobilisent tous ensemble. Le 21 novembre il y a un comité central d’entreprise. Les salariés n’acceptent pas de partir comme ça et demandent des garanties sur leur avenir. Nous on n’a pas demandé la fermeture de l’usine. Et quand on regarde ce qu’il s’est passé à PSA Aulnay, l’usine a fermé, la direction leur avait dit comme à nous “ne vous inquiétez pas, tout le monde aura un emploi”. Et aujourd’hui il y a plein d’ouvriers qui ne touchent même plus le chômage et qui n’ont pas retrouvé de travail.

Surtout qu’à côté de ça, le groupe continue à faire des bénéfices, et veut encore s’enrichir en vendant le terrain de Saint-Ouen ! Il y a du travail, la preuve avant les vacances de la Toussaint on a eu plein de samedis travaillés. Mais aujourd’hui les salariés n’ont plus la motivation pour travailler. Beaucoup ont été à l’infirmerie… il y en a qui ont 55 ans, ils vont faire quoi ces gens-là ? Trouver un travail ou partir en Province à 55 ans, c’est pas possible… chacun a une situation particulière.”

RP : Le CCE où PSA compte annoncer la fermeture aura lieu mercredi prochain… qu’avez-vous prévu d’ici là ?

“Ce mardi déjà il y a eu un débrayage de 12h15 à 13h15 pour les deux équipes, on s’est réunis en assemblée, et mardi prochain de même on appelle à un débrayage pour s’organiser et remettre nos revendications aux représentants syndicaux en vue du CCE. La difficulté c’est qu’en face on a une alliance entre les syndicats CFE-CGC, FO, la CFTC et le syndicat patronal maison SIA, qui ont toujours signé tous les accords avec la direction de PSA, et qui refusent de venir aux assemblées des ouvriers, en disant qu’ils vont négocier eux-mêmes avec le patron. Du coup il y a même du mécontentement parmi leurs syndiqués. Ils signent toujours tout, tous les accords, les samedis gratuits… sans même consulter les salariés !”

RP : En ce moment il y a un ras-le-bol général contre Macron, comme on le voit avec la mobilisation des gilets jaunes… vous le ressentez aussi à l’usine ?

“Oui, d’ailleurs il y a beaucoup de salariés qui vont participer au 17 novembre, qui soutiennent les gilets jaunes. Parce qu’ils se disent que l’usine va fermer, que le carburant va augmenter, que leur pouvoir d’achat diminue… on en a plus que marre de Macron, c’est un président qui ne fait des cadeaux qu’aux riches ! Les pauvres, il ne les calcule même pas ! Et pourtant il y a des ouvriers qui ont voté pour lui, qui lui ont fait confiance, et qui sentent qu’ils se sont fait avoir.”

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Grève à la Poste dans le 92 : les policiers entrent en arme dans les bureaux !

Le 13 et le 14 novembre dernier, les postiers de Seine Saint Denis étaient en grève, suivant l’exemple de leurs collègues des Hauts-de-Seine (92), en grève depuis le 26 mars. Alors que les grévistes parlaient à leurs collègues, des policiers armés de fusils d’assaut ont pénétré sur leur lieu de travail.

Bientôt 8 mois de grève pour les postiers du 92

Crédit photo : Dans la grève et dans la rue ! DR

A l’appel de Sud-PTT 93, les postiers de Seine-Saint-Denis ont fait grève le 13 novembre face aux reculs sociaux qu’impose la direction. La grève, reconduite le 14, a été particulièrement suivie dans une dizaine de communes, notamment dans des villes comme le Blanc Mesnil. Cependant, alors que les postiers du 92, en grève depuis 8 mois, contre les réorganisations et le licenciement de leur représentant syndical, la direction et l’État n’ont qu’une stratégie : l’intimidation.

Thomas, facteur à Levallois, en grève depuis le 26 mars : « alors qu’on était, avec 60-70 grévistes, au centre de distribution de Pantin/Pré-Saint-Gervais, à Bobigny, pour discuter avec les collègues, deux policiers sont entrés, dont l’un d’entre eux avec un fusil d’assaut ». Cette politique d’intimidation des grévistes n’a cependant pas marché : « on a fait corps pour faire sortir la police » résume le gréviste. Mais l’intimidation ne s’arrête pas là : c’est même un commissaire qui est entré pour demander combien de temps les grévistes comptaient rester.

Pour les postiers du 92, cette constante surveillance de la part des forces de l’ordre est devenue presque habituelle : un gréviste témoigne même que les Renseignements Généraux les suivent. Une situation inacceptable, selon Brahim, en grève depuis mars, syndiqué Sud-PTT : « Dans ce pays, les flics rentrent là où ils veulent : ils sont appelés par la direction de la Poste, et plutôt que de dire qu’ils n’ont pas à gérer les conflits sociaux, ils viennent exercer une pression sur les grévistes. C’est devenu une milice privée au service des patrons : à chaque fois que la direction les appelle ils viennent. Ils se permettent même de nous demander de sortir des centres : ils ne connaissent pas leurs droits, et ils nous demandent de sortir alors qu’on est sur notre lieu de travail, alors que la loi nous autorise, en tant que gréviste, à intervenir auprès de nos collègues »

Une grève que l’État tente donc de faire taire par tous les moyens, mais qui tient, grâce à la détermination des grévistes, et tout l’élan de solidarité qui s’est créé autour d’eux : 80 000 euros ont été déjà récolté sur leur caisse de grève en ligne, au moment où ils plus que jamais besoin de soutien !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Télétravail pendant les arrêts maladies : la proposition d’Edouard Philippe

Après avoir comparé, en août, les jours de congés maladie à des « jours de congés supplémentaires », Edouard Philippe dit s’intéresser à la possibilité de faire travailler les salariés malades en télétravail, pour « réduire les coûts » des arrêts maladies.

Jusqu’à l’hôpital ?

Crédits photo : RTL

Le gouvernement lance la traque aux arrêts maladie

Le gouvernement cherche par tous les moyens à faire plaisir au Medef, et ses dernières trouvailles sont particulièrement inquiétantes pour la santé des salariés. Mercredi dernier, interrogé sur RTL, le premier ministre a déclaré vouloir étudier « comment on peut reprendre progressivement le travail », en favorisant le télétravail sur les arrêts maladies. L’idée ne vient pas de nulle part : elle a été présentée par un groupe de travail lancé par Matignon, sur la question des arrêts maladies. Dirigé par un DRH de Safran, un magistrat de la Cour des Comptes et un professeur de médecine, cette mission semble prête à tout pour faire d’énièmes cadeaux au patronat.

Parmi les pistes étudiées, celle de permettre à l’employeur de demander à ses salariés en arrêt maladie de travailler chez pendant leur arrêt de travail, mais aussi de renforcer le poids des contre-visites médicales. Sur la base de cette seule contre-visite, la Sécu pourrait maintenant arrêter le versement des indemnités journalières ! Finalement, le groupe de travail réfléchit à un nouveau moyen de calculer les indemnités journalières pour les arrêts maladies de moins de trente jours, autour d’un « forfait », qui, à coup sûr, diminuera les droits des salariés sous couvert d’une meilleure « lisibilité des droits ».

Rogner toujours plus sur les droits des salariés

Ce n’est rien d’autre qu’une nouvelle offensive contre les salariés qui se prépare, sous le prétexte de la réduction des dépenses de la Sécu et de la lutte contre l’absentéisme au travail. Une logique générale prime, celle qui existe déjà au travail : un management agressif qui vise à mettre sous pression les salariés, même malades. Imaginez votre supérieur vous mettre la pression pour que vous travailliez chez vous alors que vous avez une jambe cassée ! Plutôt que de se concentrer sur la rééducation et le repos, votre employeur pourrait maintenant justifier que certaines maladies ne nécessitent pas d’arrêter le travail. Pire, dans le cas des burn-out et des dépressions, une contre-visite médicale d’un médecin (dont l’indépendance sera toujours très relative) pourrait vous obliger à retourner au boulot. Alors que les pressions managériales pour ne pas poser de congés maladies sont déjà très importantes dans les entreprises, cette pression pourrait maintenant s’inviter chez vous alors qu’un médecin a déterminé que, pour votre santé, l’arrêt de travail est nécessaire. Presser les salariés comme des citrons, voilà ce que propose une fois de plus le gouvernement.

Face à cette attaque, plutôt que négocier encore la casse de l’assurance-chômage, les syndicats devraient opposer un programme offensif pour la santé des salariés : le problème aujourd’hui n’est pas aujourd’hui le trou de la Sécu ou d’autres problèmes inventés par le gouvernement pour justifier ses contre-réformes, mais la non reconnaissance d’un grand nombre de maladies professionnelles, notamment tout ce qui touche aux pressions psychologiques au travail, et dont souffre une énorme partie du salariat, pour qui aller au travail signifie toujours être sous la pression constante d’une logique qui ne lâche pas leurs salariés jusqu’à les avoir pressés.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Après l’essence, vers une augmentation du prix des assurances auto ?

D'après le journal Les Echos, l'augmentation des taxes sur les assurances auto, de 12 à 25% pour les assureurs, risque de se répercuter sur le prix pour les automobilistes.

 

A quelques jours du 17...

Crédit photo : Robert Krum/123RF

C’est une information qui tombe mal pour le gouvernement, à quelques jours de la mobilisation du 17 novembre contre la hausse des taxes sur l’essence. D’après Les Echos, pour remplir les caisses du Fonds de garantie des assurances, spécialement crée pour indemniser les victimes des accidents de la route provoqués par des conducteurs non assurés, le gouvernement a fait passer un amendement visant à augmenter les taxes pour les assureurs.

Ainsi, le plafond devrait passer de 12 à 25%. Et pour les assureurs, bien que cette hausse ne représente qu’une infime part des cotisations des automobilistes (une augmentation de 33 millions, alors que les assurances perçoivent plus de 7,5 milliards en cotisations), la stratégie pourrait bien être de répercuter la hausse sur le prix des assurances.

Une fois de plus, ce sont les travailleurs, et notamment les plus précaires, que le gouvernement et le patronat entendent faire payer. Alors que la colère contre la hausse du prix du carburant et plus largement contre la vie chère, s’exprime au travers de l’appel à mobilisation du 17 novembre, c’est donc une nouvelle hausse des taxes qui est au programme. Et contrairement à ce que le gouvernement entend diffuser implicitement, ce n’est pas par « avarice » qu’une partie des automobilistes circule sans assurance. C’est bien parce qu’il est impossible pour une frange croissante des plus précaires de pouvoir se le permettre !

Du côté des assureurs, c’est avec un cynisme absolu que la voie d’une augmentation des tarifs pour « compenser » la hausse des taxes semble être sérieusement envisagée, comme le souligne Les Echos. Pas sur qu’une telle réforme, qui s’attaque une fois de plus aux travailleurs et aux plus précaires, soit de nature à apaiser la colère qui s’exprime légitimement...

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Non aux taxes sur le carburant : il faut taxer le capital et augmenter les salaires !

Le nombre de « blocages » prévus le samedi 17 novembre contre les hausses du prix des carburants ne fait qu’augmenter. Lancé par de petits patrons transporteurs, abondamment relayé par les réseaux sociaux d’extrême droite, cet appel a trouvé un écho qui n’a plus rien à voir avec ceux qui l’ont initié : nombreux sont ceux qui, dans les usines ou les bureaux, s’en sont emparés pour exprimer leur ras-le-bol face à la baisse continue de leur pouvoir d’achat.

Nous faire les poches pour financer les cadeaux aux riches

Le prix du carburant pèse lourd dans le budget des ménages. De novembre 2015 à aujourd’hui, le prix du gazole à la pompe a augmenté de 65 % ! L’ensemble des taxes en représente 60 %, 20 % pour la seule TVA.

Mais tout le monde ne paye pas ! Les patrons sont totalement exonérés de la TVA sur le gazole (et, désormais, sur tous les carburants) pour les véhicules utilitaires et à 80 % pour les véhicules particuliers de leur entreprise... Une fois de plus, ce sont les travailleurs, les petites gens en général qui payent majoritairement. Or, quand on travaille loin de chez soi, en équipes, on est obligé de prendre la voiture.

Le gouvernement fait les poches des plus pauvres pour financer ses cadeaux aux riches. Un des derniers en date : alors que le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) doit être remplacé par des exonérations de cotisations sociales, les patrons pourront prétendre en 2019... aux deux à la fois.

Les raisons de la colère sont nombreuses.

Les bas salaires n’augmentent pas depuis des années contrairement aux prix ; les petites pensions sont grevées par la hausse de la CSG ; les allocations stagnent voire baissent, comme les APL ; les loyers sont élevés ; et les taxes s’accumulent sur notre dos pour finir en cadeaux fiscaux pour les plus riches.

L’hypocrisie de la « fiscalité écologique »

Le gouvernement met en avant l’« urgence écologique », avec le gazole et ses particules fines dans le collimateur. Alors que la politique fiscale a incité depuis des décennies à acheter des moteurs Diesel – majoritaires aujourd’hui –, le gouvernement vilipende les « gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel », selon les mots méprisants de son porte-parole, Benjamin Griveaux.

Et les « cars Macron » destinés à concurrencer le chemin de fer, ils roulent à l’eau de pluie peut-être ? Comme tous ses prédécesseurs, le gouvernement privilégie le transport routier par rapport au ferroviaire : qui peut croire qu’il a été touché par la grâce écologique ?

Préserver l’environnement ? Oui, mais en s’en prenant aux vrais responsables : les entreprises qui polluent, les constructeurs automobiles qui truquent les tests anti-pollution, et l’État qui devrait garantir des transports collectifs gratuits. Pas en rognant sur les salaires des travailleurs.

Sur qui compter pour riposter ?

Le patronat du transport routier est à l’origine de l’appel aux blocages du 17 novembre. Appel relayé par tous les politiciens réactionnaires, de Le Pen à Wauquiez.

Mais il a largement dépassé la sphère de ses initiateurs. Dans certaines entreprises, des syndicats appellent à se battre contre la hausse des taxes et pour des augmentations de salaires. Dans certaines communes, des centaines de gens se réunissent pour mettre en avant pêle-mêle les augmentations de taxes, les suppressions de postes dans les services publics en passant par les bas salaires. Comme le disent certains, « les taxes sur les carburants, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». Et la majorité de ceux qui, dans les entreprises, s’apprêtent à participer aux rassemblements du 17 ne comptent certainement pas sur des démagogues à la Le Pen et autres Wauquiez !

Passer à l’offensive

Depuis longtemps les travailleurs sont sur la défensive. Aujourd’hui la colère gronde chez des millions de salariés contre la hausse du coût de la vie. Il serait urgent qu’ils prennent l’initiative avec leurs propres revendications : suppression de la TVA sur les carburants, réelle priorité aux transports collectifs, augmentation générale des salaires.

Publié par convergencesrevolutionnaires.org

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Renault-Cléon: La CGT premier syndicat aux élections professionnelles

Renault-Cléon, ce sont 5 500 salariés, ouvriers, employés, techniciens et cadres. Depuis les dernières élections professionnelles de 2013, l’effectif des cadres est passé de 224 à 366 aujourd’hui et dans l'usine, les techniciens et cadres sont presque majoritaires. Or ce 8 novembre 2018, la CGT obtient, tous collèges confondus, 43,5% des voix, devant la CGC (30,4%), la CFDT (15,7%), l’UNSA (5,9%), SUD (3,4%) et FO (1%).

Ce n'est pas peu dire, mais le nombre des syndicats (6 contre 4 en 2013) a pesé dans le vote des salariés. Tout comme la direction de l'entreprise, pas neutre du tout mais le patronat est-il neutre?, a multiplié les campagnes de dénigrement contre la CGT. Bref, ce fut haro contre la CGT de la part du patronat et des directions des autres organisations syndicales, celles-ci divisant pour mieux gérer loyalement avec Renault-Cléon le business du capitalisme.

Et ces élections professionnelles entraient dans le cadre du nouveau Comité Social d'Entreprise, outil de casse des droits conquis par les travailleurs à la libération de la France, après avoir chassé l'occupation nazie et le gouvernement pétainiste collaborationniste.

En lien, le résultats des élections professionnelles à Renault-Cléon dans laquelle la CGT obtient 16 élus sur 29.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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+27% pour Griveaux : quand « l’argent magique » va dans les cabinets ministériels

Alors que pour la majeure partie de la population le pouvoir d'achat est en train de se réduire, on voit une hausse des salaires entre 2017 et 2018 au sein des cabinets ministériels. Dans le contexte grandissant de colère contre ce gouvernement, cette nouvelle preuve d’hypocrisie renforce encore un peu plus la désillusion autour du projet macronien.

Le discours sur l’austérité, sur le fait de devoir se serrer la ceinture, bat son plein depuis le quinquennat de François Hollande. Mais les ministres et les cabinets ne se privent pas pour s’accorder des augmentations de salaire. Comme en témoigne René Dosière, un ancien député, ayant décrypté les documents budgétaires du gouvernement, tous les cabinets ministériels auraient globalement augmenté leur rémunération.

Les cabinets ministériels sont constitués de plusieurs personnes dont la tâche est d’assister les ministres. Dans l’ensemble, la hausse moyenne de ces salaires est d’environ 1,4% par rapport à l’année 2017, ce qui est bien inférieure à la hausse moyenne de 20% entre 2016 et 2017. Pour autant, cette moyenne n’est pas des plus explicites puisque certains ministères ont connu des augmentations autrement plus élevés.

Ainsi dans le cabinet ministériel du ministère du travail, une hausse de près de 7% des salaires auraient été effectué. De même pour les conseillers des affaires étrangères (+17% d’augmentation), pour le ministère d’outre-mer (%+10%), celui de l’agriculture (+10%). La palme d’or de la hausse la plus importante est décernée au.. .porte-parolat du gouvernement avec plus de 27% de hausse !

Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité Femme-Hommme, a démenti ce rapport qui affirme que la hausse de salaire du ministère de cette dernière était de 26% environ. Dans son démenti, elle invoque le fait que la hausse n’est pas dépassé les 15% pour certains de ses conseillés. Ce qui constitue malgré tout une forte hausse des rémunérations, bien supérieur à l’augmentation moyenne des salaires qui progressent moins vite que l’inflation (autour de 2.5%), notamment pour le Smic, augmenté de seulement 1.24% au 1er janvier 2018 !

Alors que le pouvoir d’achat de la majorité de la population est en déclin, alors que les salaires des ouvriers sont toujours poussés à la baisse, alors même que les salaires des fonctionnaires sont gelés, les hauts-fonctionnaires du gouvernement se permettent une forte hausse de leur revenu. Ce qui fait qu’actuellement la moyenne des salaires de l’ensemble de ces collaborateurs ministériels est de 9318€ !

Déjà en mal de légitimité, le président Macron et son gouvernement s’enfonce encore un peu plus dans la crise politique. Acte ultime de l’hypocrisie de ce gouvernement que d’augmenter leur salaire alors que le monde ouvrier est de plus en plus précarisé au travers des réformes de ce même gouvernement. Alors que, pour justifier, les baisses drastiques des dépenses de l’Etat, dans l’Education, dans la santé, pour les caisses de retraites et d’assurance chômage, Emmanuel Macron prétendait « qu’il n’y a pas d’argent magique ». L’austérité n’est donc pas pour tout le monde. Loin de là.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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