SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Laurent BERGER : la honte du syndicalisme !
Laurent Berger complice de Macron !

 

Ne pas dénoncer cette complicité

c'est laisser discréditer

tout le mouvement syndical  !

 

Militants syndicaux engagés dans les luttes pour la défense des intérêts des travailleurs, solidaires de tous les combats des victimes de l'exploitation, des humiliés de l'arrogance des classes dirigeantes et de leur prétention à représenter le bien, l'intérêt général, la raison raisonnable ...

Nous sommes ulcérés d'entendre les médias dominants, la presse système, du Figaro à Libération présenter la CFDT et Laurent Berger comme la quintessence du syndicalisme français!

Pour la raison essentielle que ce type de syndicalisme est à l'opposé total de la tradition de notre pays de combat et de conquis sociaux arrachés non pas à l'issue de concertations bidon et de "dialogue social" soporifique mais après d'âpres et amples luttes mettant en mouvement des millions de travailleurs.

Comme en atteste toute l'histoire de notre pays : 1936 et les occupations d'usine accouchant des congés payés, 1968 9 millions de grévistes accouchant de l'augmentation du SMIC de 35%  , 1995 le blocage du pays contraignant Alain Juppé à renoncer à sa réforme des retraites ...

Cette sur-valorisation de la CFDT et de son principal dirigeant est directement liée au service que les classes dirigeantes en attendent.

Et dans ce contexte et cette instrumentalisation le silence et l'attitude de la direction confédérale de la CGT sont incompréhensibles et condamnables.

Car au moment où à la fois, de larges fractions de notre peuple entrent en lutte avec une grande détermination et une grande ténacité ET une profonde méfiance et des organisations politiques et des organisations syndicales il est profondément préjudiciable pour tout le mouvement syndical et la CGT en particulier de laisser s'accréditer l'idée que la CFDT serait en quelque sorte représentative de la démarche syndicale.

En donnant le sentiment d'accompagner cette démarche et de se couler dans la "grande concertation" encadrée et corsetée par le pouvoir. 

Quel est en effet le positionnement syndical confronté au défi du mouvement social actuel ?
 

Du côté de Laurent BERGER :

condamnation des violences des seuls manifestants sans un mot sur les brutalités policières et les graves blessures infligées avec du matériel condamné dans de nombreux pays et par des instances des droits de l'homme, pas un mot sur les revendications démocratiques et sociales émergeant du mouvement des Gilets jaunes, qui pourtant  convergent largement avec celle des salariés, relais affiché des initiatives de Macron pour tenter de le tirer du mauvais pas dans lequel il s'est mis avec son gouvernement en salissant de surcroît ceux qui luttent courageusement.

 

Du côté de la direction confédérale de la CGT et de Philippe MARTINEZ ce n'est pas tout à fait la même attitude.


Mais que dire des hésitations initiales renvoyant les Gilets jaunes à l'extrême droite et que dire de l'immobilisme actuel tandis que le mouvement tient fort dans la durée, est soumis à la répression et une déferlante médiatique délirante visant à l'isoler ?

Et c'est bien la direction confédérale qui bloque le déploiement des initiatives des militants, des structures de base combatives de la CGT qui se multiplient pourtant en refusant la demande (dès le début décembre) d'une réunion du Parlement de la confédération pourtant réclamé par d'importantes structures.

Afin de faire le point ET de prendre des initiatives !

Alors que la situation exceptionnelle rendait et rend nécessaire une telle réunion !

Et un refus de cette demande pour se préparer à QUOI ?

A la participation à la "grande concertation " afin de permettre au pouvoir de s'en tirer SANS remettre en cause les contre-réformes qu'il persiste à vouloir appliquer ?

Alors que sans ambiguïté il ne cesse de proclamer qu'il n'est pas question pour lui de changer de cap !

Et que le seul moyen de le contraindre à changer de cap c'est précisément la convergence Gilets jaunes - mouvement syndical!

Une telle attitude c'est donner un coup de main à Macron CONTRE les travailleurs, les précaires, les sans emploi, les femmes ...
Et ce serait bien la première fois que la CGT se trouve en marge d'un puissant mouvement populaire fût-il divers et contradictoires : ET ALORS !

La complaisance de la direction confédérale à l'égard de la CFDT, la persistance à rechercher avec elle une unité de sommet vidée de tout contenu réellement revendicatif contestant l'ensemble des contre-réformes macroniennes, le frein mis à la convergence de la lutte avec les Gilets jaunes sous divers prétextes rendent en définitive service à la tentative du pouvoir de reprendre la main  AFIN de poursuivre sa politique contre les travailleurs et contre le peuple.

HEUREUSEMENT, de nombreuses forces et de nombreuses structures de la CGT agissent dans une toute autre direction :

Déjà dans plusieurs points du territoire cette semaine en particulier la convergence avec les gilets jaunes monte sur des bases tout à fait justes : revendications dans la Région Centre, pour la liberté de manifester dans le Doubs, tract commun à Martigues, convergences dans le Nord ...

Que de partout monte donc dans la CGT l'exigence que l'organisation tienne enfin toute sa place dans un mouvement qui met le pouvoir en grande difficulté et qui peut dans un premier temps l'empêcher de poursuive ses mauvais coups !

Le Front Syndical de Classe

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Selon les médias et la préfecture environ 8000 manifestants à Paris...

C'est du foutage de gueule !!!

Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris
Manif 12 janvier à Paris

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Allemagne: plus de 600 vols annulés en raison d’une grève

Boursorama – AFP10/01/2019 à 16:20

Annulation de vols en raison d’une grève de personnels de sécurité, le 10 janvier 2019 à l’aérport de Stuttgart, en Allemagne ( dpa/AFP / Marijan Murat )

Près de 640 vols ont été annulés en Allemagne jeudi en raison d’une grève de personnels de sécurité, ont annoncé les aéroports de Düsseldorf, Cologne-Bonn et Stuttgart.

Cela correspond à plus de la moitié des 1.050 vols prévus ce jour dans ces trois aéroports.

A Düsseldorf, troisième hub aérien du pays, 370 des 580 vols prévus ont notamment été annulés, a indiqué la société gestionnaire de cet aéroport dans un communiqué.

Selon l’agence allemande DPA, quelque 100.000 passagers devraient être concernés par le mouvement social, qui a débuté à 03H00 (02H00 GMT) et doit se poursuivre jusqu’à 00H00 (23H00 GMT).

Allemagne: plus de 600 vols annulés en raison d’une grève

Des membres du syndicat Verdi manifestent lors d’une grève des personnels de sécurité, le 10 janvier 2019 à l’aéroport de Cologne-Bonn, en Allemagne ( dpa/AFP / Federico Gambarini )

A Cologne-Bonn, où 131 vols ont été annulés sur les près de 200 qui étaient prévus, la grève a aussi considérablement ralenti les opérations de fret, a indiqué le syndicat Verdi à DPA.

L’aéroport de Munich, pas directement concerné par le mouvement social, a également dû annuler une centaine de vols en raison de répercussions de la grève.

Verdi, qui représente 23.000 agents de sécurité aéroportuaire dans le pays, souhaite que les salaires soient portés à 20 euros de l’heure, contre environ 17 euros actuellement.

L’association fédérale des compagnies de sécurité aérienne (BDLS) a de son côté proposé des augmentations de salaire allant de 2 à 6,4%.

Allemagne: plus de 600 vols annulés en raison d’une grève

Des passagers attendent après l’annulation de vols en raison d’une grève des personnels de sécurité, le 10 janvier 2019 à l’aéroport de Stuttgart, en Allemagne ( dpa/AFP / Marijan Murat )

Une première grève d’avertissement avait eu lieu lundi matin dans les deux aéroports de la capitale allemande, Tegel et Schönefeld, entraînant l’annulation d’une cinquantaine de vols.

Les prochaines négociations entre Verdi et la BDLS doivent se tenir le 23 janvier.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Olivier Besancenot, en plateau avec une balle de défense, pour dénoncer son usage

Olivier Besancenot, en plateau avec une balle de défense, pour dénoncer son usage

Olivier Besancenot, membre de la direction du NPA, était l’invité de BFM Story dimanche soir. Il a largement dénoncé les violences policières lors des manifestations contre la loi travail et les rassemblements place de la République à Paris. « C’est un manifestant de Nuit Debout qui me l’a donnée », a-t-il lancé en montrant une balle de défense. « Vous voyez ce petit objet, cela fait partie d’une discussion publique que l’on réclame. C’est une balle de défense, les Flash-Balls en font partie », explique l’ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste. En donnant l’objet à Apolline de Malherbe, il a poursuivi : »Vous allez le soupeser, ce n’est pas très lourd, mais envoyée à la vitesse d’un TGV à moins de 15 mètres, je vous laisse deviner ce que cela donne. Une association ACAT (action des chrétiens pour l’abolition de la torture) vient de sortir il y a un quelques semaines un rapport. Depuis 2005, ces armes dites non létales ont fait 39 blessés grièvement, dont un mort, et souvent dans 30% des cas sur des mineurs ».

Publié par anti-k.org

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
General Motors : riposte au plan de suppression de 15 000 emplois

Publié le par NPA Auto Critique

Publié sur le tweet du syndicat UNIFOR

 

 

La production de l’usine General Motors d’Oshawa au Canada a été arrêtée mardi 8 janvier par une grève de la majorité des ouvriers. Ils sont restés assis devant les postes de travail en « sit in », et des défilés ont traversé les différents ateliers de l’usine., le mouvement s’étant prolongé mercredi au changement d’équipe

L’usine de Oshawa au Canada qui emploie 2500 ouvriers est parmi les cinq usines menacées de fermeture dans le plan de suppression de 15 000 emplois  annoncé par GM en décembre 2008.

Alors que le syndicat canadien UNIFOR avait présenté des propositions pour maintenir  l’usine, la direction de GM les a refusées au nom de la rentabilité et de la compétitivité, c’est à dire des profits. C’est ce refus qui a déclenché le mouvement de protestation, cette grève et ce « sit in ».

Le plan de GM de suppression de 15 000 emplois constitue la plus violente attaque contre les ouvriers de l’automobile en Amérique du Nord  depuis dix ans. Et  ce mouvement dans l’usine canadienne est la première riposte.collective. D’autres initiatives dans le prolongement de ce mouvement sont attendues.

Publié dans GM

Publié par anti-k.org

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Toutes et tous au rassemblement samedi 12 janvier à 11h place de l’ Hôtel de Ville

La contestation en cours prend de l’ampleur. Les revendications pour l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux, contre la CSG, pour la justice fiscale, pour la défense des services publics, rejoignent celles qui ont conduit la CGT à mener de nombreuses luttes. Les annonces faites en décembre par E.Macron ne répondent pas aux revendications exprimées. Il poursuit la casse du modèle social et ne remet absolument pas en cause l’inégalité de la répartition des richesses dans notre pays par son refus de s’attaquer au coût du capital.

Face à ces différentes mobilisations, le gouvernement a répondu par le mépris et une répression policière et judiciaire inédite. Il cherche à faire rempart au patronat en masquant ses responsabilités. La CGT exige l’arrêt de la répression et l’abandon des poursuites judiciaires.

L’ UD CGT Paris appelle à participer au rassemblement samedi 12 janvier à 11h place de l’ Hôtel de Ville

Pour la CGT, il y a urgence à : - augmenter le SMIC à 1800€ bruts par mois, - augmenter les salaires et les indexer sur l’inflation : 300€ bruts par mois, - augmenter le point d’indice dans la fonction publique, - augmenter les pensions, - augmenter les minimas sociaux, - rétablir l’ISF et supprimer le CICE, - supprimer la hausse de la CSG, - maintenir et renforcer les services publics, - abandonner tout projet de retraite par points, maintenir tous les régimes actuels, - pérenniser la sécurité sociale et son financement par les cotisations.

Face à un gouvernement devenu fébrile, nous pouvons gagner !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
«Gilets jaunes» : «Nous ne pouvons pas accepter les arrestations préventives», tonne l'avocat Henri Leclerc
«Gilets jaunes» : «Nous ne pouvons pas accepter les arrestations préventives», tonne l'avocat Henri Leclerc

L'avocat pénaliste Henri Leclerc  — PHILIPPE HUGUEN / AFP

  • Plusieurs manifestants ont été arrêtés samedi avant même de rejoindre les cortèges des «gilets jaunes».
  • L’article 222-14-2 du Code pénal punit en effet le fait de « participer à un groupement en vue de commettre des dégradations ».
  • Le parquet a déjà annoncé que 494 procédures ont été classées sans suite.

« Le fait pour une personne de participer sciemment à un groupement (…) en vue de la préparation (…) de violences ou de destructions est puni d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende… » 

Deux jours après l’acte 4 des « gilets jaunes », on risque d’entendre beaucoup parler de l’article 222-14-2 du Code pénal au tribunal correctionnel de Paris.

C’est sur son fondement que de nombreux manifestants ont été arrêtés, samedi, avant même qu’ils ne commettent le moindre acte de dégradation ou de violence. Avant même, pour certains, qu’ils n’atteignent le cortège de « gilets jaunes » dans lequel ils voulaient manifester. Il suffisait aux forces de l’ordre de trouver sur ces manifestants des éléments (masque de protection, lunettes de natation, etc.) pour estimer qu’ils allaient commettre des violences et donc les envoyer en garde à vue toute la journée. Les empêchant donc de manifester leur colère.

Henri Leclerc, ancien président de la Ligue des droits de l’homme, figure tutélaire de nombreux avocats depuis soixante ans, explique en quoi cette loi peut être liberticide si elle est mal appliquée.

Vous connaissez bien cet article 222-14-2 du Code pénal. Qu’en pensez-vous ?

Oui, je connais bien ce texte. Il m’a été opposé lors du procès d’Angel Bernanos dans l’affaire dite du « quai de Valmy » [l’attaque d’une voiture de police par des manifestants le 18 mai 2016 à Paris]. Et il a été relaxé de ce chef. C’est un texte qui date de 2010, à l’époque de Nicolas Sarkozy, pour renforcer la lutte contre les bandes violentes. Pour moi, c’est un texte de loi qui est très incertain, très vague dans sa rédaction.

Il faut prouver que celui qui est arrêté sait que le groupe qu’il va rejoindre est violent avant même qu’il ne l’ait rejoint. C’est assez compliqué à prouver en somme. Je ne serais pas surpris que la plupart des procès pour cela aboutissent à des relaxes.

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Assez de répression : liberté pour Christophe Dettinger ! Arrêt de toutes les poursuites contre les Gilets jaunes !

NPA

Communiqué du NPA

Le tribunal a donc décidé, suivant les réquisitions du parquet, de maintenir Christophe Dettinger, le « Gilet jaune boxeur », en détention provisoire, dans l’attente de son procès le 13 février. Une décision lourde, qui fait suite à une campagne d’ampleur du gouvernement et de ses relais médiatiques contre Christophe Dettinger, devenu bien malgré lui un symbole de l’acharnement politique contre les Gilets jaunes. Le pouvoir aux abois veut faire des exemples pour décourager celles et ceux qui se mobilisent contre sa politique au service des riches, et poursuit la fuite en avant répressive face à un mouvement qui, contrairement aux pronostics de Macron et ses amis, ne faiblit pas.

Les images parlent d’elles-mêmes : oui, Christophe Dettinger a asséné des coups à des policiers alors que ceux-ci tentaient de bloquer la manifestation parisienne du 5 janvier. Mais que dire des centaines de vidéos des violences policières commises depuis le début du mouvement ? Que dire des milliers de personnes blessées, des dizaines de manifestantEs mutilés par des tirs de flashball ou de grenades GLI F4 ? Et a-t-on déjà oublié les images des lycéenEs de Mantes-la-Jolie, humiliés par des policiers qui n’ont, à notre connaissance, aucunement été inquiétés alors qu’ils sont visés par une plainte pour « actes de torture et de barbarie sur mineurs » ?

Ne nous y trompons pas : c’est le gouvernement qui a fait le choix de la répression brutale et de la violence, à une échelle inédite, contre un mouvement remettant profondément en cause ses politiques ultra-libérales, socialement et fiscalement injustes, plutôt que de répondre aux aspirations légitimes portées par les Gilets jaunes. Et face au mépris du pouvoir et à la politique de la matraque, il n’est guère surprenant, et il est même légitime, que certainEs décident de ne pas subir, de ne pas céder, et parfois même de rendre les coups.

Le NPA s’indigne du maintien de Christophe Dettinger en détention, et exige sa libération immédiate et l’arrêt des poursuites. Au-delà de ce cas symbolique, l’ensemble des condamnations prononcées contre les Gilets jaunes doivent être annulées, et l’ensemble des poursuites judiciaires arrêtées. L’urgence est à l’amplification de la mobilisation, alliée à la constitution d’un vaste front contre les violences policières, la répression et les politiques liberticides du gouvernement. On ne nous empêchera pas de manifester !

Montreuil, le 10 janvier 2019.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Alors que Benalla court toujours, Dettinger placé en détention provisoire

Alors qu'Alexandre Benalla, barbouze notoire et « boxeur de manifestant », est libre comme l'air et bénéficient même de passeports diplomatiques pour faciliter ses déplacements, Christophe Dettinger, le « boxeur Gilets Jaunes », a été placé en détention provisoire dans l'attente de son procès.

Deux poids, deux mesures

Visiblement, mieux vaut être un « ex-proche » du Président face à la justice. Plongé au cœur de deux affaires, Alexandre Benalla est aujourd’hui libre comme l’air. A contrario, Christophe Dettinger, le « boxeur Gilets Jaunes », est aujourd’hui sous les verrous dans l’attente de son procès, fixé au 13 février prochain.

Suivant les réquisitions du procureur, Christophe Dettinger a été placé en détention provisoire pour « violence en réunion ». Très cyniquement, le procureur a également pointé, comme fait agravant, le fait que Dettinger avait disparu pendant deux jours avant de se rendre à la police.

Cette réaction, c’est comme si dans le métro je voyais une dame agressée par dix personnes. C’est une réaction normale.

Christophe Dettinger, lors de sa déposition

Si l’ex-boxeur professionnel a déclaré être venu à l’acte VIII de la mobilisation pour « manifester pacifiquement » et qu’il regrettait ses actes, c’est avant tout le contexte ultra-répressif qui l’a poussé à intervenir. « Cette réaction, c’est comme si dans le métro je voyais une dame agressée par dix personnes. C’est une réaction normale » a t’il ainsi déclaré dans sa déposition. Pourtant, malgré les milliers de mutillés et blessés à coup de flashballs depuis le début de la mobilisation, cet argument n’a semble t-il pas été retenu... Ce qui, en définitive, est loin d’être une surprise.

Deux poids, deux mesures donc, et Christophe Dettinger se retrouvera sur le banc des accusés le 13 février prochain. En attendant, sa mise en détention provisoire a déclenché une saine colère au sein du mouvement des Gilets Jaunes. Alors que le gouvernement entend légiféré pour restreindre un peu plus le droit de manifester, il s’agit d ’apporter une première réponse dans la rue, dès ce samedi pour un acte IX qui s’annonce massif !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Inde : record historique de mobilisation pour une grève générale contre la précarité

L'Inde vient de battre son propre record, 200 Millions de travailleurs étaient dans la rue le Mardi 8 Janvier, soit 50 millions de plus que la journée du 2 septembre 2016. La grève a été lancé sous l'appel de 10 syndicats, notamment le "Centre of Indian Trade Unions" affilié aux partie communiste Indien.

200 millions de travailleurs

Depuis 2016, les revendications n’ont pas changé. Elles s’inscrivent dans la continuité de la lutte contre la précarité des travailleurs indiens. Parmi lesquelles : la hausse du salaire minimum qui est actuellement de 150 roupis par jour - soit 2€ pour une semaine de 48h de travail, ce qui ne permet pas de vivre dans des conditions descente et oblige les travailleurs à vivre dans des lieux insalubres, faute de moyens. Ainsi qu’une augmentation de la sécurité sociale universelle, même si le gouvernement a mis en place une réforme du système de santé, le "Modicare" en septembre dernier, le problème subsiste. La majorité de la population indienne n’a aucune couverture en cas de maladie de cela s’accompagne des frais médicaux extrêmement élevés, qui sont notamment dus à la privatisation quasi total du système de santé, avec 93% d’hôpitaux privés qui emploient 85% des docteurs (selon l’ONG Oxfam). Dans un pays où le salaire moyen est de 121€ par mois, il est impossible pour la majorité des Indiens d’accéder aux soins, ce qui entraîne un taux de mortalité infantile 10 fois supérieur à la France et une espérance de vie de 15 ans inférieur. Les revendications qui ressortent de la grève portaient aussi sur la lutte contre le chômage, notamment chez les jeunes où il est de 10%. Mais aussi contre les privatisations à tout vas, notamment du système de banque Indien en proie à des fusions et privatisations qui détruiront des centaines de milliers d’emplois et en précariseront encore bien d’autres.

La mobilisation fut bien plus forte dans les Etats du Kerala et du Karnataka qui sont des bastions où le Parti communiste Indien a une forte influence. Notamment le Kerala où le niveau de vie est le plus élevé de toutes les régions de l’Inde, avec 80% des foyers reliés au réseau électrique et 78% à l’eau courante, un taux d’alphabétisation de 94% contre 64% en Inde, une espérance de vie de 10 ans supérieur à la moyenne nationale. Signe de la bonne gestion du Parti Communiste sur cette région face à la précarisation toujours grandissante que provoque la politique néolibérale dans tout le reste du pays.

Cette grève s’inscrit également dans la lutte des classes. Comme toute grève générale de grande ampleur, elle permet de modifier le rapport de forces. En bloquant l’économie, en faisant chuter le taux de profits des grands bourgeois, les prolétaires reprennent le pouvoir économique, social mais aussi politique. Le fait que la grève se tienne ce mercredi 9 Janvier montre aussi la volonté de faire plier le gouvernement a l’approche des élections législatives pour qu’il cède sous le rapport de forces qui devient écrasant en faveur des travailleurs.

La Cours suprême indienne avait rendu des jugements contre les syndicats, voulant affaiblir la puissance de mobilisation du prolétariat. Cependant, nous avons pu nous apercevoir que cela était inutile. Tant que des travailleurs souffriront de leur condition, ils se révolteront contre leur oppresseurs.

S.A

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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