SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Abrogation réelle et définitive du CICE et de ses substituts, UN SCANDALE D’ÉTAT A 40 MILLIARDS D'EUROS!! !
Abrogation réelle et définitive du CICE et de ses substituts, UN SCANDALE D’ÉTAT A 40 MILLIARDS D'EUROS!! !

Le CICE, sa fausse « abrogation »et son nouveau substitut : une escroquerie à plus de 40 Milliards !

 « Effectivement on a arrêté le CICE parce qu’on pensait que ce n’était pas le meilleur moyen de favoriser l’embauche »

« En 2013 nous n’étions pas au pouvoir, sauf erreur de ma part… »

(Griveaux sur RMC *1)

En réalité, en 2013 Macron, déjà dans le « team » de François Hollande, (dont il était le secrétaire général-adjoint de l'Elysée, chargé de l'économie), est à l’initiative du CICE… « la continuité de l’Etat », selon Griveaux… « Tenir les engagements qui ont été pris avant nous… ». En réalité, il s’agit tout simplementde sauver la crédibilité de Macron auprès des puissances d’argent qui l’ont porté au pouvoir…

On ne reviendra donc pas sur le fiasco total en matière d’emploi que représentent ces 20 Milliards de crédit d’impôt remboursés chaque année par l’État aux entreprises…

Ce que Griveaux est en outre bien obligé d’admettre, même sur RMC/BFM, c’est que le robinet du CICE est loin d’être fermé en réalité, en 2019…

« Tenir ses engagements », pour un crédit qui était dès le départ étalé sur plusieurs années, équivaut donc à en payer le montant encore en 2019, à hauteur des 20 Milliards prévus, mais aussi sur les années suivantes, ce qui est rarement évoqué, et pour cause :

« Non, la fin du CICE en 2019 ne signifie pas la suppression de l’avantage fiscal calculé sur les rémunérations versées antérieurement. En particulier, le CICE relatif à l’année 2018 peut servir au paiement de l’impôt sur les bénéfices en 2019. Et en cas d’excédent, la créance pourra encore s’imputer sur l’impôt à acquitter en 2020, 2021 et 2022, voire donner lieu à un remboursement. En outre, le CICE étant remplacé dès 2019 par un allègement de cotisations patronales, sachez que les entreprises bénéficieront, en 2019, d’un double effet sur leur trésorerie grâce au cumul de cette baisse de charges sociales et du CICE 2018. » (2)

La « double peine » pour le contribuable, soit 40 Milliards d’euros, c’est bien aussi ce que Griveaux est obligé d’admettre, face à Bourdin…

« Et cette année, c’est vrai que c’est le double… »

Ce que BFM résume :

« Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, sa transformation [du CICE] en baisses de charges pérennes entrera en vigueur au 1er janvier.

Cette mesure va peser lourdement sur le déficit public en 2019: l’État devra payer « double » en supportant le remboursement du CICE pour 2018 et la baisse de cotisations pour l’année en cours, soit un total de 40 milliards d’euros. »

Autrement dit, l’hémorragie du CICE n’est en rien arrêtée, elle continue simplement de couler les finances de l’État et de sortir de nos poches sous une autre forme, et à débit carrément doublé pour 2019 et même prolongé sur les années suivantes !

Pour fixer les idées sur un ordre de grandeur, en rapport des recettes fiscales de 2017, seul exercice actuellement validé par la cour des comptes (3), cela aurait représenté 16,04%… Sur le budget prévisionnel 2019, c’est déjà, d’entrée de jeu, 14,34%!(4)

Un chiffre assez comparable, autre exemple intéressant, avec le montant total des intérêts de la dette en 2017, pour 41,7 Milliards d’euros, autre kolossal gaspi chronique des recettes fiscales…! (3)

En comparaison, la perte de l’ISF, pour 4,2 Milliards, reste davantage une revendication symbolique, même si elle constitue bien un autre symptôme couteux de l’injustice fiscale en France.

Face à la démesure que constitue le scandale de la prétendue “liquidation” du CICE, de plus en plus nombreux sont les Gilets Jaunes qui s’interrogent sur l’ordre des priorités en matière de revendications.

L’abrogation du CICE est bien également l’une des 42 revendications de la liste du 29 Novembre. La formulation en était maladroite et fut tournée en dérision par les médias au service du pouvoir, au prétexte de l’affirmation, déjà “officielle”, à l’époque, de son abrogation. On vient de voir ce qu’il en est, en réalité!

L’idée émise alors, de convertir le CICE en crédit de recherche pour l’industrie automobile française partait en outre d’un bon principe, mais on voit aujourd’hui à quel point la destination de ce genre de “crédit” est en pratique tout à fait incertaine…!

A la base du mouvement GJ, un nombre important d’artisans et de responsables de TPE-PME, sont directement concernés par le problème de l’embauche éventuelle de nouveaux salariés.

Or ce que les études sur le CICE ont montré, c’est que ces fonds sont allés en très grande partie à de grosses entreprises qui non seulement n’en avaient nul besoin, accumulant déjà les super-profits (5), mais ne se sont pas gênées, en outre, pour licencier au lieu d’embaucher! (Carrefour, Auchan, Sanofi…*5)

Le vrai problème, au delà de l’injustice fiscale évidente, est donc aussi celui de la répartition des charges sociales.

Le CICE n’est ni la seule ni la première des usines à gaz fiscales supposées favoriser l’emploi en allégeant les charges. Or, depuis des années, l’inefficacité de tous ces dispositifs est patente, outre la bureaucratie qu’ils engendrent.

Une demande de les limiter aux TPE et PME semble assez logiquement se faire jour ici et là, y compris, donc, parmi les GJ, mais il est clair qu’une “limite” dans ce domaine, est toujours sujette à caution et à manipulations.

Alors qu’une abrogation réelle et totale du CICE et de tout ses substituts pourrait aller de pair avec la revendication d’un système unique et progressif de calcul des charges, en fonction des caractéristiques réelles des entreprises, tenant compte à la fois du chiffre d’affaire et du nombres de salariés. Avec évidemment pour principe d’alléger du côté des plus petites en compensant du côté des plus grosses, et donc, sans qu’il en coûte rien à l’État, sinon les charges de ses propres salariés.

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Journée d’action des postiers en Gironde

Pendant que Juppé et Whal boivent du champagne, les travailleurs de La Poste continuent à souffrir des conditions de travail de plus en plus déplorables.

Contre Macron et son monde

Vendredi 25 janvier, une journée de grève et mobilisation à l’appel du syndicat Sud PTT, s’est tenue à Bordeaux, trois rassemblements ont eu lieu dans la journée, pour protester contre la venue du PDG de La Poste Philippe Wahl, contre les nombreuses suppressions de postes et la dégradations des conditions de travail.

Devant le siège de la poste, situé dans le quartier de Meriadeck rue Georges Bonac, à partir de 9h du matin une cinquantaine de personnes se sont rassemblées pour interpeller le PDG de La Poste notamment par rapport aux suicides qui ont lieu à l’intérieur de l’entreprise depuis plusieurs années et la dégradation des conditions de travail des postiers. Questions qui resteront sans réponse de la part du PDG.

Une audience d’une heure s’est tenue avec plusieurs organisations syndicales, pour soi disant discuter de tous les problèmes à l’intérieur de l’entreprise. A l’issue de l’entretien, la direction ne s’est engagée sur aucun des points, seulement timidement sur la reconnaissance que des suicides liés aux conditions de travail existent bel et bien, rappelant la mise en place d’un numéro vert pour les salariés en détresse. Encore une fois, la farce de dialogue social. Ensuite dans l’après midi les postiers se sont déplacé à la Cité Mondiale pour interpeller Philippe Wahl cette fois ci pour ses vœux.

Le PDG y a enfin reconnu publiquement que les suicides des salariés à cause du travail pouvaient exister, tout en se vantant des moyens mis en place par la direction pour éviter ces drames. Évidement le dégraissement des effectifs qui sont la cause directe des souffrances et des malheurs des employés n’a pas été mis à l’ordre du jour. Ensuite les postiers l’ont interpellé par rapport aux postiers du 92 qui sont en grève depuis plus de 10 mois et avec lesquels la direction n’a jamais tenu ses engagements.

Lors du départ du PDG de la Cité Mondiale, un postier (syndicaliste SUD PTT) à été retenu physiquement par un garde du corps de Wahl à l’intérieur du bâtiment. Considérant la situation, le PDG s’est enfui en voiture, son deuxième chauffeur grillant un feu rouge. Bel exemple du respect du code de la route de la part de la direction de La Poste, tandis que les postiers sont sommés de respecter le code de la route par leur hiérarchie.

Le soir un débat s’est tenu à l’université de sciences po avec la présence d’Alain Juppé sur l’aménagement du territoire et le climat. Les postiers étaient toujours là, une quarantaine déterminés à interpeller Philippe Wahl sur leurs conditions de travail, en réponse la mairie a déployé un dispositif impressionnant, quasiment autant des policiers que de manifestants.

Malgré le titre du débat, Juppé et Wahl ont oublié le rasage de 5 hectares boisés en zone humide pour la construction de la nouvelle plateforme colis à Cadaujac en remplacement de celle de Bègles qui sera bientôt fermée et où 50 intérimaires seront mis à la porte suite au changement d’établissement. Vers 20h, Wahl et Juppé sont partis chacun de leur coté par des portes différentes suite à un apéritif du soir.

Pendant que Juppé et Whal boivent du champagne, les travailleurs de La Poste continuent à souffrir des conditions de travail de plus en plus déplorables. La politique du démantèlement du service public et de privatisation menée depuis plusieurs années par les différents gouvernements commence à donner ses fruits. Cela veut dire, le suicide des postiers ou de cheminots et des milliers de familles qui se retrouvent à la rue faute d’un emploi stable. Retrouvons nous tous ensemble lors de la journée du 5 février pour marcher à coté des syndicats et des GJ, contre Macron et son monde et la destruction du service public.

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VIDEO. Une gigantesque chaîne humaine de Gilets jaunes à Angoulême

Ce n’est pas sur BFM-TV qu’on verra cette scène. Pour l’acte XI, plus d'un millier de gilets jaunes se sont réunis derrière les barrières de sécurité de la RN10 vers Angoulême pour former une gigantesque chaine humaine en prenant soin de frapper les barrières pour se faire entendre.

Acte XI

C’est sur plus d’un kilomètre et demi que la chaîne humaine s’est étendue. Cette chaîne s’inscrit dans une opération visant à réaliser une chaîne humaine tout au long de la RN10 du Nord au Sud de la Charente. L’opération était même organisée à l’échelle nationale, du Nord au Sud de l’hexagone. Ainsi, de la même manière à Poitiers, plusieurs chaînes humaines étaient organisées. Des bus de Gilets jaunes avaient été affrétés pour l’occasion.

Si l’opération n’a pas réuni les milliers de Gilets jaunes espéré, ils étaient tout de même plus d’un millier et se son concentrés au niveau du magasin Auchan de La Couronne, là encore, sous forte surveillance policière.

Un Gilet jaune Charentais témoignait ainsi pour le journal Sud-Ouest : « On a vu des personnes âgées, des gens qui ne viennent pas manifester d’habitude. Le principe était de montrer aux élites que nous sommes toujours présents et qu’on ne lâchera rien. On remercie vraiment ceux qui sont venus. » « C’était important de donner une nouvelle forme au mouvement et je pense qu’elle a plu » note-t-il en conclusion.

Mais même lorsqu’il s’agit de faire une chaine humaine, la police réprime. Ainsi, un gilet jaune a été arrêté alors qu’il filmait la manifestation avec un drone. À Cognac, vers 16 heures, les Gilets jaunes ont été réprimés et gazés. Plus tôt encore, les manifestants avaient été bloqués par la gendarmerie dans les villes de Ruffec et de Barbezieux. Les interdictions préfectorales ont également cherché à démobiliser les Gilets jaunes.

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« Nantes History X » : Le manifestant blessé par la BAC condamné à 6 mois ferme !

Selon Nantes Révoltée, le manifestant blessé par la BAC à coups de genou dans la tête, face contre terre, dans un véritable remake du film « American History X », a été condamné en comparution immédiate à 1 an de prison dont 6 mois fermes.

Violences policières et répression judiciaire

La vidéo, qui est devenue virale sur les réseaux sociaux, est glaçante. On y voit des agents de la BAC poursuivre puis immobiliser un manifestant. Une fois à terre, maintenu contre les pavés, un autre agent de la BAC arrive, genou en avant, et lui explose le visage contre le sol. Dès lors, le sang coule abondamment dans ce remake de la scène morbide du trottoir dans le film Américan History X. Conscient que cette scène est une nouvelle preuve éclatante de violences policières, les agents s’en prennent ensuite au cameraman, le sommant de dégager pour mettre un terme à l’enregistrement.

Mais l’affaire ne s’arrête pas la. Selon Presse Océan, le jeune manifestant a été condamné, en comparution immédiate, à 1 an de prison, dont 6 mois ferme. La raison ? L’homme de 27 ans a été reconnu coupable de violences volontaires avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique ! En effet, le tribunal l’a accusé d’avoir jeté une pierre en direction de policiers et d’avoir en sa possession, lors de son interpellation, une massette d’un kilo.

Après les violences policières, c’est donc à la répression judiciaire que doit subir ce jeune manifestant, comme bien d’autres Gilets Jaunes depuis le début du mouvement. Pour l’heure, aucune information concernant ne serait-ce que l’ouverture d’une enquête IGPN (la police des polices) n’a été diffusée. Un deux poids deux mesures explicite, alors que la justice n’a mis que quelques jours à condamner le manifestant gravement blessé par la BAC.

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Le droit de mourir à 68 ans sur un toit ... comme auto-entrepreneur !
Ce salarié ne s’est pas tué au travail. Il a été assassiné par une organisation sociale du travail emblématique des choix du capital.

Les faits tels que rapportés par les journaux :

Un ouvrier de 68 ans a trouvé la mort, ce jeudi soir, après une chute depuis le toit la préfecture des Yvelines, à Versailles.

L’accident est survenu vers 18 heures, avenue de l’Europe, dans des circonstances pour l’heure indéterminées.

« Cette société avait un contrat de sous-traitance avec la préfecture pour le nettoyage des chenaux, précise le directeur de cabinet du préfet Thierry Laurent. La victime était précisément chargée de nettoyer les gouttières. »

Les premiers éléments de l’enquête indiqueraient que l’ouvrier agissait dans le cadre d’un statut d’auto-entreprenneur sous-traitant de l’entreprise elle même sous-traitante chargée de l’entretient du bâtiment public.

Le corps de la victime a été caché par des bâches, le temps de réaliser les premières constatations. Il devait être transporté à l’unité médico-légale de Garches (Hauts-de-Seine) pour y subir une autopsie.

La suite des investigations permettra de mieux comprendre comment ce drame s’est joué. « Il n’y a aucun témoin de l’accident, a précisé le DirCab du préfet. L’homme était seul sur le toit au moment du drame. » (souligné par CleR)

Le théorème est démontré :


Toute personne travaillant au-delà de ses limites physiques, isolée, et sans l’ensemble des moyens que la technologie permet pour alléger sa peine est condamnée à mourir des choix de ceux qui autorisent ou organisent les conditions de son assassinat.

Corollaire 1

Toute personne qui participe à l’existence de cette situation est complice d’assassinat.

Corollaire 2

Toute personne qui par ses luttes et actions quotidiennes conteste ou combat les causes de cet assassinat fait partie du côté positif de l’humanité

Que ce drame se soit déroulé à Versailles, dans le lieu historiquement marqué par la servilité au service de la rente et du capital, là où l’appareil d’état organise et administre ces conditions est emblématique.

Généralisation du droit de mourir à 68 ans sur un toit


Toute la presse s’est émue à juste titre de l’accident du travail mortel survenu à 18h, le 3 janvier, à cet ouvrier âgé de 68 ans qui nettoyait les chenaux de la Préfecture de Versailles. Auto entrepreneur, sous-traitant d’une entreprise ayant un contrat public avec le Préfet des Yvelines, il était seul sur le toit quand il est tombé du 3° étage. Il est décédé avant l’arrivée des pompiers et de la police.

Des dizaines d’articles s’étonnent de son âge et de ses conditions de travail : mais que faisaient donc tous ces journaux, rédacteurs en chef, lors des réformes anti-retraites de MM. Balladur, Fillon, Chirac, Sarkozy, Hollande et Ayrault ? N’est-ce pas l’ultime réforme du gouvernement Ayrault qui a repoussé l’âge du départ à 63 ans et celle du taux plein à 66 ans ? N’était-il pas clair qu’on allait depuis 25 ans, vers ce genre de cas, où la pauvreté forcerait des vieux à travailler plus longtemps dans des conditions de plus en plus périlleuses ? Qui s’est opposé sérieusement, contre MM. Madelin, Raffarin, Novelli, Sapin, El Khomri, Macron à la sous-traitance en cascade, au statut « d’auto entrepreneur », et à ce qu’il représente comme disparition de tout droit du travail ?

L’auto-entreprise, c’est le monde de Mad Max. L’auto-exploitation sans frein. Tout est permis, rien n’est possible. Il existe 1,18 million d’Auto-Entrepreneurs sur le papier. Mais 39 % sont "bidons" et seulement 61 % existent dans les faits soit 729.000. Moyenne de chiffre d’affaires 1.200 euros par mois. Sur ce chiffre d’affaire le revenu touché médian mensuel est de 250 euros. 25 % ont moins de 70 euros. 10 % ont plus de 1.160 euros.

Or c’est le moment de s’indigner : le député LREM Aurélien Taché propose justement, ce même 3 janvier, d’aggraver et de généraliser le statut d’auto-entrepreneur en un « régime universel » pour tous les actifs : « Je ne fais pas partie de ceux qui veulent sacraliser le travail salarié, qui, rappelons-le, a été inventé par le patronat pour capter la main d’œuvre (sic). Le travail indépendant est donc une forme de liberté, de progrès ».

« Je ne suis pas favorable au versement de cotisations par le donneur d’ordre ou les plates-formes car cela créerait un statut de travailleur, ni vraiment salarié, ni vraiment indépendant, qui serait encore plus marginalisé »,

« Je soutiens plutôt l’idée d’un régime universel, payé par l’impôt qui assurerait un socle minimum de protection, auquel s’ajouteraient des cotisations du micro-entrepreneur pour accéder à une mutuelle, se couvrir contre tel ou tel risque… L’intérêt d’avoir un système universel est de pouvoir passer d’un statut à l’autre, ce qui deviendra de plus en plus courant dans le futur ».

Aurélien Taché, celui qui voulait sortir, en juillet dernier, la « Sécurité sociale » de la Constitution, est l’un des plus acharnés à faire passer le projet libertarien de Macron, une « société sans statuts », sans salariés, sans droit du travail, sans cotisation sociale, la généralisation du droit de mourir seul à 68 ans, en s’auto-exploitant, sans limite, ni protection.

Publié par FSC

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«  Fini l’esclavage, en gilet jaune nous allons relever le visage  ». Le rap sans détour de Wod

Influencé par le rock, l'électro et le rap, l’artiste Wod vient de sortir le clip « Gilets jaunes ». Son intention est claire : « apporter du soutien aux troupes », grâce à sa chanson forte en émotions. Les textes sont poignants, les témoignages émouvants et les images saisissantes. Un morceau à ne pas rater et partager.

La révolte inspire

Wod est un artiste «  ovni  », qui va puiser dans différents styles musicaux pour créer ses morceaux. A la fois chanteur, auteur et compositeur, Wod a une longue expérience musicale et militante, qu’il utilise aujourd’hui pour dénoncer la répression des manifestants et la violence policière dont sont victimes les «  Gilets jaunes  » depuis le 17 novembre. Touché par l’injustice sociale, il est engagé depuis plus de dix ans, dans le mouvement contre le CPE, les manifestations des bonnets rouges, Nuit Debout, et maintenant dans le mouvement des «  Gilets jaunes  ». Selon lui, «  nous ne sommes aujourd’hui pas dans une crise financière mais nous sommes spectateurs d’une mauvaise répartition des richesses. Les banques et les industriels sont des agents économiques qui captent toutes les richesses de façon injuste et se gavent sur le dos des pauvres travailleurs que nous sommes.  »

Issu du monde ouvrier, avec une mère couturière et un père mécanicien, Wod l’assume, sa classe, c’est la classe ouvrière  : «  Je viens du bas, je viens du peuple, je viens de la France qui se lève tôt et qui travaille dur, mais qui n’arrive pas à finir le mois ».

Dès le début de sa chanson, on entend un ouvrier de PSA Mulhouse face à Bruno Le Maire qui dénonce la casse des emplois  : «  Ecoutez Monsieur, on était 14.000 dans cette usine, maintenant on est 7.000. Alors ici, ils sabrent des emplois, dans la fonction publique, vous allez sabrer des emplois, chez les cheminots, vous allez sabrer des emplois. Quand est-ce que vous allez arrêter  ? Ils sont riches à milliards, vous voulez quoi  ? Ils sont obèses de fric, vous voulez quoi  ? Qu’ils se fassent encore plus de pognon  ?  ». Le point commun entre Wod et cet ouvrier de l’automobile, c’est qu’ils appartiennent à la même classe et qu’ils se battent chacun à leur manière contre l’exploitation des capitalistes. L’injonction en est que plus claire  : «  Crouler sous les factures. Toujours à découvert. Prends ton gilet jaune et rejoins tes frères.  »

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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500 plaintes classées sans suite...

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Publié par CGT Facebook Compiègne

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La coterie animée par 

ce Barbier le servile

se prétend être le peuple

Usurpation (suite)

"Nous sommes le peuple" osent dire ceux qui viennent à pied de chez eux défiler dans les beaux quartiers

De quels peuples sont -ils ?

- un peuple d'actionnaires, d'obligataires, celui de la fraude fiscale,

et des valises à biftons achetées chez Vuitton.

- un peuple des nantis, celui des dividendes. 

 -un peuple des rentiers,celui des gavés, la foule des possédants, la foule des exploitants.

Mais surtout cette minorité du club fermé des parasites qui tentent d'usurper une appellation qu'ils rêvent de contrôler.

Là, il s'agit d'une vrai prise d'otage

Rédigé par Canaille Lerouge

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Pourquoi Emmanuel Macron est-il revenu sur son engagement d'interdire les produits à base de glyphosate en France ? par Jean LEVY
Pourquoi Emmanuel Macron est-il revenu sur son engagement d'interdire les produits à base de glyphosate en France ? par Jean LEVY
Emmanuel Macron a déclaré ce jeudi  à Bourg-de-Péage, dans la Drôme, le 24 janvier, que la France ne parviendrait pas à se passer « à 100 % » du glyphosate dans les trois ans comme il s’y est engagé,

« Je sais qu’il y en a qui voudraient qu’on interdise tout du jour au lendemain. Je vous dis : un, pas faisable et ça tuerait notre agriculture. Et même en trois ans on ne fera pas 100 %, on n’y arrivera, je pense, pas »

Le débat sur la potentielle dangerosité du glyphosate a été relancé récemment par l’annulation en justice d’une autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360, herbicide à base de glyphosate.

« Il a été montré qu’il y a des doutes. Il n’y a aucun rapport indépendant ou pas indépendant qui a montré que c’était mortel », a affirmé Emmanuel Macron. 

Il s'était pourtant engagé en 2017 à supprimer l'utilisation du composant présent dans le Round-up, un herbicide créé par le géant Monsanto, suspecté d'être cancérogène pour l'homme.

Pesticide le plus utilisé au monde – rien que dans l’Union européenne, les produits à base de cette molécule représentent un marché d’environ un milliard d’euros –, le glyphosate a été classé «cancérogène probable» par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), créé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations unies.

Pourquoi donc ce revirement spectaculaire du président de la République ?

Pourquoi tente-t-il de minimiser les risques de cancer dûs à l'utilisation de ses produits ?

Pour calmer la colère des gros agrariens qui utilisent l'herbicide au glyphosate pour une question de rentabilité, c'est-à-dire de profit élevé et à court terme ?

Cet argument a certainement pesé dans la position présidentielle.

Mais est-ce la seule cause de ce reniement ?

Quand on connaît le poids économique et politique de l'industrie allemande sur le marché européen, et donc des orientations de la Commission de Bruxelles qui en est la courroi de transmission, quand on sait la servilité endémique des autorités françaises envers la puissance germanique, on peut dans ces conditions se poser la question : est-il concevable que Macron et son gouvernement envisagent ils d'entrer en guerre contre Bayer, la toute puissante firme allemande qui vient de racheter Monsanto aux Américains ?

Il faut savoir que les sociétés chimiques françaises ont un long passé de collaboration avec le groupe allemand IG Farben, y compris pendant l'Occupation...Et, dans ce cadre, il n'est pas inintéressant de se rappeler les relations plus qu'étroites que ce konzern chimique entretenaient avec le régime nazi, jusqu'aux activité de mort de celui-ci.

Ainsi, Bayer, filiale du consortium chimique IG Farben, procéda en effet à des expériences médicales sur des déportés, qu'elle se procurait dans les camps de concentration en particulier. 
IG Farben fournit aussi aux SS le Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz et utilisa massivement la main-d'œuvre concentrationnaire dans ses usines. 
 

Condamnée pour crimes contre l'humanité à Nuremberg puis à la dissolution, IG Farben possède toujours un statut juridique malgré son démantèlement entre les sociétés Bayer, BASF et Hôchs.

Le passé est le passé et les affaires sont les affaires.

Vous voyez Emmanuel Macron se fâcher avec le fleuron de l'indusrie chimique allemande pour des considérations ethiques de vie ou de mort ?

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Le TRIBUNAL -ADMINISTRATIF - RECONNAÎT IMPLICITEMENT que le FLASH-BALL est DANGEREUX mais SE REFUSE à en SUSPENDRE L’UTILISATION À PARIS !

Communiqué commun

 

La CGT, L’union départementale CGT de Paris et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) avaient saisi en urgence le juge afin de lui demander d’interdire l’utilisation du Flash-Ball lors des prochaines manifestations.

 

En effet les sévères critiques émises par plusieurs organisations syndicales et politiques ainsi que les recommandations strictes du défenseur des droits n’ayant pas suffi à faire interdire l’usage de ces armes aux effets désastreux, il appartenait désormais au juge administratif, garant d’un Etat de droit, de se prononcer.

 

La décision du tribunal vient d’être rendue, celle-ci envoie un signe particulièrement inquiétant : les forces de police pourront utiliser les LBD lors des prochaines manifestations à Paris !

 

Ce jugement est une très mauvaise nouvelle pour les manifestant-e-s et plus largement pour le droit de manifester son opinion sans risquer sa vie ou son intégrité physique.

 

Pourtant le tribunal reconnaît notre intérêt à agir, rappelle le nombre de blessés et le caractère dangereux de cette arme, mais le juge estime que des précautions ont été prises pour les prochaines manifestations à Paris.

 

Nos organisations CGT et la LDH vont dès lors examiner les suites à donner à cette décision, afin de trouver le meilleur moyen pour qu’à l’avenir les manifestant-e-s ne risquent pas leur vie en allant manifester sur Paris et l’ensemble du territoire !

Paris, le 25 janvier 2019

 

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Mettons fin aux blessures graves pendant les manifestations : action en justice pour interdire l’usage des Flash Ball (COMMUNIQUÉ de PRESSE unitaire LDH, CGT, UD CGT de Paris)

Ce jour, la CGT, l’Union Départementale CGT de Paris et la Ligue des Droits de l’Homme s’associent pour déposer une requête en urgence devant le juge administratif pour demander au ministre de l’Intérieur et au Préfet de Police de Paris de cesser d’utiliser les armes dites Flash Ball ! Cette requête sera examinée devant le tribunal administratif de Paris jeudi 24 janvier à 14h...

Ce jour, la CGT, l’Union Départementale CGT de Paris et la Ligue des Droits de l’Homme s’associent pour déposer une requête en urgence devant le juge administratif pour demander au ministre de l’Intérieur et au Préfet de Police de Paris de cesser d’utiliser les armes dites Flash Ball ! Cette requête sera examinée devant le tribunal administratif de Paris jeudi 24 janvier à 14h.
En effet, cela fait plusieurs années que nos organisations ont alerté les pouvoirs publics pour  dénoncer la politique du maintien de l’ordre qui entraine une recrudescence des violences policières, lors des manifestations.
C’est d’ailleurs un constat partagé avec le Défenseur des Droits qui s’est également exprimé pour demander l’interdiction des Flash Ball et qui a rendu un rapport critiquant la doctrine du maintien de l’ordre en France.
Ainsi, durant les grandes mobilisations contre la loi Travail, nos organisations avaient dénoncé les limitations drastiques au droit de manifester (fouilles, contrôles, périmètres de sécurité) ainsi que les violences qui s’abattent contre les citoyens, les militants syndicaux et politiques, visant à brider toute contestation.
Ces dérives du pouvoir sont inacceptables dans un État de droit !
Depuis maintenant plusieurs semaines, le gouvernement n’entend pas les revendications légitimes d’un mouvement populaire et spontané. Bien au contraire, en déployant une escalade de la violence, l’État manque à son devoir de protection des citoyens et des manifestants.
En continuant d’utiliser des armes particulièrement dangereuses lors des manifestations causant des dommages irréversibles, l’État porte atteinte aux libertés fondamentales telles que le droit de manifester et le droit à la protection de la vie
Nos organisations ne peuvent laisser l’État agir ainsi et feront tout ce qui est possible pour que le droit des citoyens et des travailleurs à manifester leur contestation soit respecté. Nous demandons donc au tribunal d’ordonner l’interdiction des Flash Ball pendant les manifestations.

Montreuil, le 23 janvier 2019

 

SOURCES:

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TEMOIGNAGE sur l'acte XI des Gilets jaunes à Lyon

SOURCE : Pierre Alain Millet sur :

L'incroyable campagne médiatique du "grand débat", avec la mise en scène d'un président qui se met à répondre aux questions des citoyens, n'y a rien changé. Les mobilisations ont été au moins aussi importantes dans beaucoup de villes, comme à Lyon. Une banderole résumait bien cette situation "100 balles et ça repart" !

J'ai participé ce 26 janvier à la manifestation lyonnaise, qui confirme la détermination que je constatais les samedi précédents, avec cette semaine plus de banderoles et de panneaux, et pour la première fois à Lyon me semble-t-il, un service d'ordre en brassard orange présent tout au long de la manifestation, jouant un rôle important pour maintenir le défilé dans le parcours prévu, intervenant pour éviter les dérapages le long de la manifestation... Le défilé, parti de Perrache à 13h, a d'ailleurs emprunté pour la première fois l'avenue Albert Thomas, passant à la hauteur de la voie ferrée, lieu traditionnel de départ des manifestations syndicales, et retournant par Félix Faure puis Gambetta jusqu'à Bellecour.

Pour ce que j'ai vu [1], il y avait moins de heurts avec la police, même si à la hauteur de la guillotière, une intervention massive de lacrymogènes a coupé pendant un moment la manifestation en deux. C'est à ce moment que des brassards orange du service d'ordre ont annoncé une décision de dispersion des organisateurs, décision sans effet sur le défilé, puisque l'immense majorité des manifestants n'en savaient rien, et que les premiers étaient de toute façon déjà engagés sur le pont vers Bellecour.

Je ne peux que confirmer une nouvelle fois que l'immense majorité des manifestants ne sont ni des fascistes, ni des violents, et que si certains se font avoir dans l'excitation de la confrontation avec la police, ce n'est pas plus marqué que dans les mouvements sociaux dont j'ai le souvenir, de mes premières manifestations de lycéens dans les années 70, aux dernières manifestations contre la loi travail. Il y a par contre une vraie volonté d'agir, de faire quelque chose. S'il manque bien sûr une organisation, de l'expérience, des consignes claires, si beaucoup de manifestants vont et viennent en fonction de leurs discussions avec ceux qu'ils connaissent, rien ne justifie le traitement policier de l'ensemble de la manifestation, les interpellations préventives, le gazage massif, l'usage des "lanceurs de balles" qui ont encore blessé gravement des manifestants ce samedi en France.

Je crois que le bilan important de la journée, c'est que malgré le matraquage médiatique quotidien, beaucoup de gens en colère se rendent compte que le débat est une impasse pour leurs revendications. Les efforts de Macron eux-mêmes, cherchant à tout prix à justifier sa politique en répondant aux interpellations dans son débat le démontre. De toute façon, il ne prendra aucune décision en faveur des salaires, des pensions et allocations, ni des services publics, et il ne touchera pas aux très haut revenus, ni aux grandes fortunes !

A quoi sert de discuter avec les riches si la question est de réduire les inégalités ? De toute façon, ils feront tout pour ne pas se faire rogner leurs privilèges, donc le débat est pipé d'avance, son seul enjeu est de faire accepter ces inégalités, les bas salaires, la précarité, le recul des services publics. Cela me rappelle le film "Allende" dans lequel l'ambassadeur US de 1973 au Chili explique, 30 ans plus tard, les raisons du coup d'état : "Allende ne croyait quand même pas que la bourgeoisie allait se suicider dans la joie"... Tout est dit !

C'est pour cela que les gilets jaunes doivent surmonter une difficulté. Beaucoup de manifestants considèrent que le problème, ce sont les parlementaires et donc sont réceptifs à l'idée de réduire leur nombre. Mais Macron est bien d'accord ! On peut d'ailleurs supprimer l'assemblée nationale, le capitalisme peut très bien fonctionner avec un "régime présidentiel unique" ! Au contraire, les citoyens qui veulent "prendre le pouvoir" ont besoin d'une assemblée nationale qui soit l'expression de leur souveraineté, et pour cela, il faut des députés qu'on connaisse, et donc proche des habitants. Il n'en faut pas moins, il en faut d'autres, issus du monde du travail, des quartiers populaires !

Le mouvement social découvre une réalité que les formes d'actions syndicales des "journées nationales de mobilisation" ces dernières décennies avaient tendance à masquer. L'enjeu n'est jamais de "convaincre" les décideurs de la justesse des revendications, mais de les "contraindre" à reculer sur leurs propres objectifs parce-que le rapport de forces est tel qu'ils prennent conscience qu'ils ont plus à perdre dans le refus que dans le recul ! Et pour cela, le rapport des forces doit se compter en millions de citoyens acteurs !

Publié par FSC

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