
SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
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Emmanuel Macron avait annoncé qu'il ne participerait pas au forum économique de Davos. En lieu et place, il invite 150 grands patrons au château de Versailles, pour des échanges bilatéraux et un dîner en sa présence. La CGT s'est aussi invitée.
Pas de forum de Davos pour Emmanuel Macron cette année. En revanche, le chef d'Etat réunira 150 patrons à Versailles ce 21 janvier à partir de 13h pour le sommet «Choose France», consacré à l'attractivité française. Ce choix fort s'inscrit également dans le contexte de la crise des Gilets jaunes, qui a notamment mis en relief la nécessité de revitaliser des territoires appauvris.
Cette édition diffère quelque peu de celle l'an dernier, lors de laquelle 140 dirigeants de grands groupes internationaux étaient venus dîner dans les salons de Versailles, apportant quelques annonces d'investissements en France. Cette fois, l'objectif est de montrer en exemple des entreprises ayant bénéficié d'investissements étrangers, souligne la présidence. Emmanuel Macron compte aussi «faire de la pédagogie» auprès de groupes étrangers pour expliquer les réformes menées par la France.
Selon le programme de la journée, les patrons arrivent à Versailles à 13h et les rencontres bilatérales ont lieu de 15h à 18h, avant un dîner dans l'ancien château royal en présence du président français à partir de 20h.
Un cortège, dans lequel on a pu apercevoir quelques gilets jaunes a été bloqué par un cordon policier.
Certains Gilets jaunes ont également appelé sur Facebook à une manifestation ce 21 janvier devant le château de Versailles à partir de 17h, c'est-à-dire au moment où Emmanuel Macron doit s'y rendre.
Lire aussi : Macron n'ira pas à Davos mais recevra 150 patrons de multinationales à Versailles
Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com
Ils ont créé la surprise samedi matin en envahissant la concession Ford de Lormont. La distribution de tracts s’est déroulée sans incidents.
Une cinquantaine de personnes, des salariés de l’usine Ford de Blanquefort mobilisés à l’appel du syndicat CGT et des gilets jaunes venus du nord de la Gironde, ont envahi la concession Ford de Lormont ce samedi matin peu après 10 heures.
"Les gilets jaunes et Ford Blanquefort même combat", indiquait un tract distribué sur place. "Pour nous, c’est important de dénoncer la fermeture de l’usine de Blanquefort. C’est honteux, je me mets à leur place", déclarait Manu, 36 ans, gilet jaune employé chez Sanofi. Patricia, une habitante de Saint-André-de-Cubzac âgée de 64 ans avait fait le déplacement, parce qu’elle se bat "pour l’avenir de ses enfants" et peine à joindre les deux bouts avec une retraite d’auxiliaire de vie de 1100 euros.
La délégation a pénétré sur le showroom de la concession sans incidents.Les manifestants ont été accueillis par le directeur du site qui appartient au groupe Palau. Bruno Dacoste les a assurés de son soutien. "On est derrière vous. Quand l’usine souffre, on souffre aussi", leur a-t-il dit, même si les événements récents n’ont pas eu d’impact particulier sur les ventes de voitures. A cette heure-ci, peu de clients se trouvaient sur place.
Philippe Poutou (CGT Ford) et Gilles Lambersend, le secrétaire du Comité d’entreprise (CGT) ont posé à côté de la photo grandeur nature de Teddy Riner, le nouvel ambassadeur de la marque Ford. "Nous avons demandé à le rencontrer pour lui expliquer quelle réalité se cache derrière le logo", a lancé Philippe Poutou.
Gilets jaunes et cégétistes de Ford ont également distribué des tracts sur le rond-point situé à proximité de la concession Ford de Lormont, avenue de Paris, durant une partie de la matinée.
Publié par FSC
Vendredi, 18 Janvier, 2019
Sébastien Crépel
La CFDT veut revoir sa signature au bas de l’accord de 2015 sur les retraites complémentaires, qui a instauré un bonus-malus sur la pension des nouveaux retraités.
Ceux-ci ont payé davantage que nécessaire, si l’on en croit les projections de l’Agirc-Arrco, dont le déficit se résorbe plus vite qu’attendu, à 0,2 milliard en 2020 contre 2,3 milliards d’euros prévus. Problème, le Medef s’y oppose.
En vue des négociations du régime à partir du 31 janvier, le syndicat fait valoir le « retour à meilleure fortune », qui rend caduc à ses yeux le mécanisme poussant les salariés en situation de partir au taux plein à décaler leur départ à la retraite d’un an, sous peine de subir une décote de 10 % sur leur pension pendant trois ans.
Mais, une fois l’accord validé grâce à la CFDT (la CGT et FO n’avaient pas signé), le piège s’est refermé sur les retraités. Non content de refuser de le dénoncer, le patronat menace de porter le malus à 15 ou 20 % si la CFDT s’entête.
Publié par FSC
Publie par FSC
Depuis six heures du matin, vingt-cinq salariés, sur les soixante que compte le magasin, ont entamé une grève devant le Bricot Dépôt de la zone commerciale de Thourotte. La première de leur histoire, depuis l’ouverture du magasin il y a dix ans.
« La direction est venue à l’ouverture avec du renfort de collaborateurs venus d’autres magasins. La situation s’est quelque peu tendue, la direction a alors pris la décision de les faire repartir », rapporte Kevin Legrand, salarié de l’enseigne depuis trois ans.
La semaine dernière, les employés apprenaient que leur augmentation annuelle ne serait que de 1 %. « On veut une augmentation des salaires de 100 euros net pour chaque collaborateur, tous statuts confondus. On a des collègues qui sont là depuis cinq ans et dont le salaire est passé de 1150 à 1190 euros. On ne peut plus vivre ainsi, moi je suis obligée de cumuler deux métiers pour m’en sortir », confie Virginie Andrianne, déléguée du personnel, qui affiche dix ans de maison.
Les employés, « les bras de Brico Dépôt » désirent également des primes de vacances, une réévalution des coefficients et un alignement des grilles de salaires sur leurs confrères de Castorama, qui appartient au même groupe, Kingfisher. « Le versement de la prime Macron de 300 euros, obtenue grâce au mouvement des Gilets Jaunes, ce n’est pas suffisant. Elle ne comptera pas au moment de la retraite. »
Dans la matinée, les salariés ont obtenu une entrevue avec la direction. Une réunion devait se tenir ce lundi au siège de Brico Dépôt, en présence des représentants syndicals, pour l’ouverture de négociations.
« On veut des réponses et rapidement. Sinon on poursuivra les débrayages », déclare Virginie Andrianne.
Contactée, la direction de Brico Dépôt, via son service de communication, précise « qu’il n’y a pas de réunion prévue lundi à ce sujet ».
Concernant les revendications, le groupe Kingfisher explique que« Dans le cadre d’un dialogue social que nous souhaitons permanent et constructif, nous avons rencontré au cours des dernières semaines, à plusieurs reprises, les organisations syndicales ».
Le groupe confirme le versement de la prime exceptionnelle d’un montant de 300 euros à ses employés. « Annoncée le 17 janvier aux organisations syndicales et à l’ensemble des salariés, elle vise à reconnaître l’engagement et l’implication exemplaires de nos collaborateurs. Dans un marché qui demeure difficile, cette décision témoigne d’une volonté de maintenir une politique de rémunération équilibrée, attentive au pouvoir d’achat des collaborateurs. Elle s’inscrit en cohérence avec la politique de rémunération de Brico Dépôt, qui a permis en 2018 de verser à nos collaborateurs quatorze mois de salaire en moyenne ».
Publié par le courrier picard
«Un grand raout pour faire sa communication» : interrogations autour du Grand débat de Macron
Questions préparées à l'avance, maires triés sur le volet, désintérêt des Français selon un récent sondage : la pertinence du grand débat national voulu par Emmanuel Macron suscite plusieurs interrogations.
Emmanuel Macron a entamé le 15 janvier à Grand Bourgtheroulde dans l'Eure son Grand débat national, lancé avec l'ambition de mettre un terme à la crise des Gilets jaunes. Or, les modalités de celui-ci, autant que l'intérêt qu'il suscite auprès des Français, interrogent quant à sa pertinence.
Invités à y participer en nombre, certains édiles eux-mêmes ont montré leur réticences à prendre part à cette rencontre, craignant d'être instrumentalisés par l'exécutif et de se mettre à dos une partie de leurs administrés. «On ne veut pas devenir les boucs émissaires», a ainsi soutenu un élu dans les colonnes du Point, la veille de l’événement. 653 maires de la région ont finalement fait le déplacement. Assis en rond autour du président, ils lui ont posé des questions et écouté ses réponses 7 heures durant, dans un exercice qui rappelait étrangement celui pratiqué pendant sa campagne présidentielle.
Le chef de l'Etat n'a d'ailleurs pas été poussé dans ses retranchements à cette occasion, échangeant des rires avec son auditoire avant d’être longuement applaudi vers 22h10 par des maires, debout.
[…]
Depuis le début de la mobilisation Gilets jaunes, plusieurs recensements font état d’au moins 97 blessés graves par les armes de la police, dont quatre ont eu la main arrachée et au moins quatorze ont perdu un oeil. La faute aux lanceurs de balle de défense, aux grenades GLI-F4 et à une doctrine de maintien de l’ordre ultraviolente.
« J’étais en train de filmer avec mon téléphone portable aux Champs-Elysées quand il y a eu un mouvement de foule. J’ai reculé et j’ai senti cette balle de Flash Ball percuter ma tête. J’ai eu l’impression que ma joue droite éclatait. » Axelle Marquise, 28 ans, a été blessée par un tir de lanceur de balle de défense (LBD) le samedi 8 décembre à Paris, lors d’une manifestation des Gilets jaunes. C’était la première fois de sa vie que cette serveuse à Six-Fours (Var) descendait dans la rue. Les examens médicaux diagnostiqueront une brûlure au deuxième degré, un hématome majeur, une double fracture de la mâchoire et un trismus – contraction constante des muscles de la mâchoire qui l’empêche d’ouvrir la bouche de plus d’un centimètre. « Je dois manger liquide pendant six semaines. J’ai déjà perdu six kilos. Après le rendez-vous le 29 janvier avec la chirurgienne pour vérifier que la fracture est bien réduite, je devrai faire je ne sais combien de séances de kiné pour soigner le trismus. Quand je pourrai enfin ouvrir la bouche, il faudra voir les dégâts au niveau des dents. J’ai perdu un bout de la molaire au fond à droite et je sens que quelque chose ne va pas », décrit-elle à Reporterre.
La jeune femme s’est vue prescrire dix jours d’incapacité totale de travail (ITT). Pourtant, elle dit avoir eu « énormément de chance » par rapport aux autres blessés qui témoignent avec elle dans une vidéo. Celle-ci a été mise en ligne le 15 janvier par le collectif des « Mutilés pour l’exemple » (attention, images très choquantes). On y voit les cicatrices de Thomas, qui a lui aussi pris un tir de LBD en plein visage. Bilan, « 25 points de suture, une fracture du sinus, la lèvre tuméfiée et l’œil gauche touché ». Et le moignon d’Antoine, 26 ans, qui a eu la main droite arrachée par une grenade GLI-F4.
Dans un courriel adressé à Reporterre le 17 janvier, le ministère de l’Intérieur a comptabilisé depuis le 17 novembre « 1.800 blessés parmi les manifestants et un millier de blessés parmi les forces de l’ordre » – dont les trois-quarts, selon Le Journal du dimanche, n’auraient pas donné lieu à un arrêt de travail. Ces chiffres ne disent rien de la gravité des blessures. Le 5 décembre, Reporterre recensait trois mains arrachées par des grenades GLI-F4, des blessures à la tête causées par des tirs de LBDet le décès de Zineb Redouane, 80 ans, à Marseille, après qu’une grenade ait été tirée dans son appartement.
Depuis 2012, le collectif contre les violences d’État « Désarmons-les ! » tient la sinistre comptabilité des blessés graves et tués par la police. « Nous parlons de blessure grave dès lors qu’il y a plaie ouverte avec fracture, traumatisme crânien, perte d’un membre, rupture d’un organe ou blessure à la tête. Les informations nous viennent des réseaux sociaux, de membres du réseau et d’avocats engagés dans la lutte contre les violences policières, explique à Reporterre Ian B., membre du collectif. Quand une information nous parvient, nous demandons confirmation aux proches de la victime ainsi que plusieurs photos à différents stades de la guérison avant de la verser à la liste. » Dans un bilan provisoire mis en ligne le 4 janvier, le collectif dénombrait 97 blessés graves depuis le 17 novembre. « Quasiment les trois quarts ont été blessés à la tête » et plusieurs ont été définitivement mutilés : quatre ont eu une main arrachée, une personne est devenue sourde suite à l’explosion d’une grenade et dix-sept personnes ont été éborgnées.
Le journaliste indépendant David Dufresne a quant à lui entrepris de signaler blessures et violences les plus graves sur son fil Twitter et au ministère de l’Intérieur. Quand Reporterre l’a rencontré, mercredi 16 janvier, il avait déjà rédigé 307 « signalements ». « La plupart concernent des blessures. D’autres, des manquements à la déontologie ou un non-respect des règles qui sont la matrice de la blessure. Toutes les blessures à la tête causées par des LBD et des Flash Ball sont interdites, puisque les policiers ne sont pas autorisés à viser la tête et les parties génitales. Les tabassages ne sont pas autorisés non plus. Cette centaine de blessés graves et ce millier de blessés légers sont déshonorants. »
Publié par FSC
Comme pour France Telecom et la Poste, la SNCF après sa destruction par le gouvernement n'échappe pas à la vague de suicides d'agents qui ne supportent plus la pression managériale et la transformation de l'entreprise.
En effet, du fait que la sécurité des personnes et des circulations n’est plus le maître mot qui faisait la fierté des cheminots, la perspective d’un travail éprouvant mais qui donne le sentiment de travailler pour l’intérêt public perd de sa pertinence. La sécurité a été balayé d’un revers de main pour laisser place nette à la sacro-sainte rentabilité.
Un sentiment d’injustice, de dégoût, traverse l’ensemble du personnel depuis le passage en force du Pacte ferroviaire. L’encre n’a même pas eu le temps de sécher que la direction a commencé tout de suite le démantèlement de l’entreprise, en commençant par les suppressions de postes, les fermetures de lignes, la vente de portion de lignes à la concurrence, un avenir professionnel de plus en plus incertain avec la perte du statut lors du passage "obligatoire" à la concurrence.
Une violence que les cheminots subissent de plein fouet, eux qui se trouvent impuissants devant ce rouleau compresseur, une violence qui se traduit par la perte d’espoir, par de l’incompréhension, de l’amertume, de la haine face à cette situation. Malheureusement, la situation professionnelle occupe une place prépondérante dans la vie de chacun et le fait est que si l’on part au travail la boule au ventre on fini par craquer et commettre l’irréparable. En plein mouvement de contestation populaire contre le gouvernement et la politique de destruction des services publics il serait temps que les cheminots se saisissent de ce mouvement pour exiger l’abrogation du pacte ferroviaire et en finir avec la casse du service public.
Crédit photo : Alexandre MARCHI / MaxPPP
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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