SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Personnels psychiatriques révoltés : grèves et manifestations pour “des soins plus humains”

Ce mardi, de nombreux rassemblements de personnels psychiatriques en grève ont eu lieu à Rennes et à Paris après que la profession ait été secouée par plusieurs luttes ces derniers mois, comme le campement installé devant Pinel à Amiens, une grève de la faim à Rouen et l’occupation du toit des urgences psychiatriques au Havre.

Casse de la psychiatrie

Crédit photo : Philippe LOPEZ / AFP

Cela fait quelques mois que les médecins, infirmières et autres personnels des établissements psychiatriques se mobilisent. Le collectif “Pinel en Lutte”, à l’origine d’une grève à l’hôpital Philippe-Pinel d’Amiens, a appelé à un rassemblement Place de la République à 11h, avant une marche en direction de l’Assemblée Nationale. Plusieurs collectifs et syndicats ont répondu à l’appel, notamment “la Psychiatrie parisienne unifiée”, les syndicats de psychiatres (SPH, USP), Sud Santé et la CGT. Le collectif « Pinel en Lutte » a déclaré être “renforcé par cette convergence des luttes”.

Toutes et tous réclament les mêmes choses. Comme il est relayé dans Le Figaro, ils réclament plus d’effectifs pour “des soins plus humains” et veulent “alerter la population de la situation dramatique de la psychiatrie publique”. Les manifestants dénoncent le nombre trop faible de personnels (“deux infirmiers pour trente patients”) ainsi que la “dynamique industrielle” qui a comme seul objectif celui de faire sortir les patients le plus vite possible pour libérer des lits au risque de les voir revenir “parce que le travail de fond n’a pas été fait”.

La diminution du nombre de lits de psychiatrie générale à l’hôpital, 60% entre 1976 et 2016 selon l’Igas, n’a pas été compensée par l’augmentation des moyens en ville, où les centres médico-psychologiques sont saturés, tandis que les besoins s’accroissent. Les psychiatres, mal répartis sur le territoire, fuient l’hôpital public, où « 30% des postes de PH (praticiens hospitaliers ) sont vacants », explique le président du SPH, le docteur Marc Bétremieux, sur LCI.

Le collectif “Pinel en lutte” affirme qu’il y a aujourd’hui, une absence de parole, considérée comme le premier outil d’un hôpital psychiatrique. Il y a un recours plus facile aux médicaments qu’à la médiation thérapeutique : un exemple, un projet de potager a été refusé par manque de budget. Comme l’affirme la psychologue Isabelle Basset sur France Bleu bien décidée à manifester malgré l’obtention de 30 postes supplémentaires dans son établissement au terme d’une grève qui a duré sept mois : “On ne soigne pas un schizophrène comme on soigne une jambe cassée, ce n’est pas quantifiable”. « On veut suffisamment de personnels pour pouvoir écouter les patients et éviter des situations dramatiques où l’on se retrouve contraint de les enfermer, de les contentionner », ajoute Oriane Cayard, infirmière au GHU Paris psychiatrie et neurosciences. « Quand j’ai commencé en psychiatrie il y a 14 ans, les conditions n’étaient déjà pas top, mais je connaissais les patients, ils me connaissaient, j’arrivais à anticiper les situations de crise. Maintenant on n’arrive plus à retenir leur nom de famille », déplore-t-elle.

Le professeur Antoine Pelissolo déclare au Figaro : “Les personnels ont l’impression d’être là pour donner des médicaments et faire du gardiennage, en contradiction avec leur vocation ». Les praticienshospitaliers veulent accueillir et soigner les patients dignement. Les mobilisés critiquent aussi les délais d’attente importants pour des consultations ou le manque de places d’hébergement dans les centres médico-sociaux, ce qui contribue à l’encombrement des services.

Un autre problème posé est l’inégal financement des hôpitaux en fonction des régions, 120 psychiatres dans un courrier à Agnès Buzyn, ministre de la Santé, alertent sur les budgets dédiés qui ne sont pas toujours intégralement alloués aux services psychiatriques des hôpitaux généraux et universitaires.

La ministre a elle-même qualifiée la psychiatrie de “parent pauvre de la médecine” et a déclaré qu’elle manque d’attractivité et d’effectifs. Les professionnels sont déçus par la feuille en route sur la santé mentale présentée par la ministre en juin ; selon eux, la rallonge de 50 millions d’euros est “une paille”, très loin des besoins d’une discipline “en état d’urgence républicaine”, affirment l’UPS et le SPH.

Cette journée de grèves et de manifestations est un fruit de mois de mobilisations. En mai, sept soignants de l’hôpital du Rouvray, près du Havre, se sont lancés dans une grève de la faim et durant l’été, sept soignants sont montés sur les toits pour se faire entendre, ce qui a donné lieu à la création du collectif “Perchés du Havre”.

Après plus de 2 mois de mobilisations des Gilets Jaunes, les blouses blanches doivent se lier aux mouvements et porter leurs revendications, qui rentrent en parfaite adéquation avec la question de la vie chère, des manques de moyens et de la désagrégation des services publics et contre le gouvernement et la politique menée par Macron.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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SOURCE : Le Populaire du Centre

CGT de Bellac et Gilets jaunes de Saint-Junien ENSEMBLES contre la discrimination syndicale à la poste !

Depuis lundi 21 janvier au matin, le syndicat de La Poste Fapt Nord, l'union locale CGT Bellac et les Gilets jaunes de Saint-Junien occupent l'entrée du centre de tri de Bellac pour dénoncer  la « discrimination syndicale » d'un collègue en CDD.
La distribution du courrier a été perturbée au centre de tri de Bellac, lundi 21 janvier au matin, par l'occupation des membres du syndicat de La Poste Fapt Nord qui empêchaient l'entrée des camions sur le site, avec le concours de l'union locale CGT de Bellac et des Gilets jaunes de Saint-Junien. 

Installés sous un barnum, ils ont occupé l'entrée du centre de tri pour dénoncer la « discrimination syndicale d'un de leurs collègues, en CDD, qui représente la CGT au CHSCT ».

Contexte tendu

Le contrat du collègue en question, lequel remplace une personne titulaire arrêtée pour longue maladie, se terminait ce lundi. Son renouvellement n'avait pas été envisagé par la direction. Selon les syndicats, cette décision était la conséquence d'une « discrimination syndicale » dans le contexte tendu d'une réorganisation au centre de tri de Bellac - suppression de quatre tournées et de cinq CDD - laquelle commence de manière effective à partir de mardi 22 janvier. 

Le directeur du centre de tri a informé, en fin de matinée, que La Poste prolonge le contrat en CDD de l’agent jusqu’au 20 février, date à laquelle le comité médical de l'entreprise doit à nouveau se réunir pour statuer sur la durée de l’absence de la personne remplacée par ce contrat. 

Une « première avancée »


Pour les syndicats, ce n'est qu'une « première avancée ». Ils ont décidé de poursuivre le mouvement, dans l'attente de nouvelles décisions concernant l'avenir du salarié en CDD. « La direction s'est engagée verbalement à prolonger le contrat de notre collègue jusqu'en 2020 dans le dispositif de la réorganisation qui prévoit une tournée de renfort et un poste en conséquence. Pour nous, la finalité serait de basculer son contrat en CDI », explique Bernard Lestieux de l'union locale CGT de Bellac.


De son côté, la direction de La Poste reconnaît que la chronologie des faits liés à la réorganisation du centre de tri de Bellac pourrait faire penser à une discrimination syndicale, mais qu'en réalité, elle n'est pas actuellement en mesure de connaître la date de retour de la personne en maladie, remplacée par l'agent dont le cas oppose les syndicats et la direction. 

Soutien de la mairie


Concernant la réaorganisation, la direction rappelle qu'« un accord social sur les régimes de travail a été signé par la CFDT et FO en octobre 2018 et s’accompagne du recrutement de trois personnes en CDI, une tournée de renfort distribution pendant une durée d’un an minimum, un poste de facteur polyvalent pour les absences des agents en temps partiel. »

Dans ce cadre, une personne a été recrutée en CDI ce lundi 21 janvier à Magnac-Laval.

Devant une situation jugée « peu satisfaisante », les syndicats, soutenus par la mairie de Bellac, maintiennent leur mobilisation demain mardi 22 janvier et ont déposé ce lundi un préavis de grève qui prendra effet dans une semaine. 
 

Aline Combrouze

Publié par FSC

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NAO 2019 Unilever France HPCI le meux

NAO 2019

Voici les dates des prochaines négociations sur le partage de la valeur ajoutée

20 février 2019

27 février 2019

12 mars 2019

 

NAO (Négociations Annuelles Obligatoires)

 

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Le 5 février

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Des Gilets Jaunes réprimés pour avoir dénoncé l’« infamie sociale et environnementale » d’Amazon

Alors qu’Amazon traque les salariés solidaires du mouvement des Gilets jaunes, une répression féroce s'est abattue contre un groupe de Gilets jaunes qui a mené une action pour dénoncer le gaspillage perpétré par Amazon.

Les gilets jaunes face aux GAFA

Amazon ou « l’infamie sociale et environnementale »

A Lux, en Saône-et-Loire, les gilets jaunes sont mobilisés depuis le début sur des thématiques sociales, dans cette région frappée par la pauvreté et la précarisation des services publiques. Après avoir soutenu le personnel du bloc opératoire de William-Morey, à Chalon-sur-Saône, les sapeurs pompiers et un Ephad afin de « prendre soin des maillons faibles du tissu social que l’État délaisse complètement », comme le raconte David, un employé de station-service, les Gilets jaunes regroupés autour du QG du rond-point de Lux, ont décidé de s’en prendre à Amazon, géant dont l’entrepôt se situe deux kilomètres plus loin à Sevrey.

Le 13 janvier dernier dans l’émission Capital diffusée sur M6, les Gilets jaunes de Lux ont pu constater le gaspillage monumental dont est responsable la première entreprise au monde. En effet, en 9 mois, le site de Sevrey a jeté 293 000 produits invendus. Comme le souligne Daniel, un gilet jaune, « ce n’est même plus de l’obsolescence programmée, c’est carrément des produits gaspillés avant même d’avoir pu servir à quelqu’un ». Alors que le mouvement des gilets jaunes s’était lancé sur le thème de l’injustice fiscale et contre l’hypocrisie de vouloir faire payer la crise écologique à ceux qui polluent le moins, l’impunité d’Amazon tant sur le plan de l’évasion fiscale que sur le plan du gaspillage des ressources a ligué les Gilets jaunes de Lux contre lui.

L’entreprise qui embauche près de 500 personnes dans la région et qui de fait est un acteur économique majeur en Saône-et-Loire, est aussi connue pour être « une infamie sur le plan social et environnemental ! » selon Daniel. Il dénonce notamment les « pratiques de management à l’américaine », les « concours chronométrés » et la « pression dingue qu’ils mettent sur les salariés » qui est la règle chez Amazon. Les conditions de travail déplorable, l’impunité fiscale et écologique, voilà qui a révolté les gilets jaunes du rond-point de Lux et les a poussé à mener une action contre le géant de la vente en ligne.

Amazon contre les Gilets jaunes et leurs soutiens

Le 4 janvier dernier, une soixantaine de gilets jaune s’est ainsi dirigée vers l’entrepôt d’Amazon à Sevrey. L’action visait à filtrer l’entrée du site afin de ralentir l’activité de l’entreprise. Cette initiative n’a pas plu à la gendarmerie qui s’est déplacée en masse et a abattu une répression féroce contre les manifestants. Les charges et les tirs de lacrymogène des gendarmes ont forcé les gilets jaunes à se replier vers leur QG à Lux. Sur le chemin du retour, 18 personnes ont été interpellées avec une très grande violence dont une mineure de 15 ans.

Daniel raconte avoir été attaqué dans le dos par un gendarme alors même qu’il n’avait pas participé à l’opération de filtrage, il a été blessé au genou et a eu une côte cassée. La personne mineure arrêtée lors de l’opération a elle aussi été blessée. Les gilets jaunes ont ensuite été répartis dans toutes les gendarmeries du département et ont vu leur droit à avoir un avocat systématiquement bafoué. 13 d’entre eux ont été poursuivis avec des peines d’une grande sévérité. Devant la violence de ces interpellation, les Gilets jaunes de Lux parlent de rafles, ce qui n’est pas sans rappeler celle de Mantes-la-jolie, survenue le 6 décembre 2018.

Par ailleurs, cette répression s’inscrit dans le contexte d’une véritable traque, effectuée par Amazon envers les salariés qui pourraient se montrer solidaires du mouvement des Gilets Jaunes - une façon d’éviter la risque de la contagion avec le monde du travail. Il y a quelques jours on a en ainsi appris que deux travailleurs de la plate-forme de Lauwin-Planque, dans le Nord, avaient été licenciés pour faute grave, sans préavis ni indemnité. Ceux-ci s’étaient rendus coupables d’avoir appelé à bloquer leur site. Une répression d’autant plus inquiétante que l’appel avait été lancé sur leur profil Facebook personnel, auquel Amazon n’était pas censé avoir accès.
Rebelote le lundi 14 janvier, on apprenait cette fois que cinq salariés ont été convoqués sur le site de Montélimar, accusés d’avoir soutenu le mouvement des Gilets jaunes sur les réseaux sociaux. Si l’on ne connaît pas encore les faits précis ni les sanctions encourues, c’est donc une véritable cabale qui est actuellement menée par Amazon, qui cherche à faire des exemples et à intimider pour éviter que cela donne des idées à d’autres salariés.

Cet épisode illustre par ailleurs parfaitement le rôle de milice du capital de la police et de la gendarmerie. Quand on s’attaque à l’économie, l’État est toujours là pour porter assistance à ceux qui possèdent les entreprises et la richesse et pour réprimer ceux qui s’attaquent aux capitalistes. Dans leur droit de réponse au préfet, les gilets jaunes de Lux dénoncent tout l’arsenal répressif de l’État (d’urgence) bourgeois qui a mené là « une opération de police politique disproportionnée », des « arrestations au hasard du seul fait de détenir un gilet jaune », des « violences injustifiées », des « gardes à vue injustifiables » avec une « sévérité des poursuites judiciaires engagées » qui impliquait un « fichage des opposants politiques, et les violations de nos droits, y compris la violation du droit à être assisté d’un avocat ».

Crédit photo : Nicolas Desroches.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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LA CRISE ?..Pas pour tout le monde !

Selon OXFAM, les 26 plus riches du monde détiennent autant d’argent que la moitié de l’humanité

Dessin d'illustration (source : crayondenuit.canalblog.com)

Dessin d'illustration (source : crayondenuit.canalblog.com)

LA CRISE ?..Pas pour tout le monde !
LA CRISE ?..Pas pour tout le monde !

voir également les liens ci-dessous:

[jpg] CGT-01-2019-CRISE-PAS-TOUT-LE-MONDE-VERSO

 

Publié par EL DIABLO

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Le décret ANTI-CHÔMEUR dont PERSONNE NE PARLE

Publié par EL DIABLO

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Vie chère, salaires, pensions, minimas sociaux : ON SE MOBILISE à MARSEILLE à l'appel de la CGT
Vie chère, salaires, pensions, minimas sociaux : ON SE MOBILISE à MARSEILLE à l'appel de la CGT

Le tract en PDF en lien ci-dessous:

[PDF] CGT-13- 23 26 JANVIER 5 FEVRIER2019

Publié par EL DIABLO

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Causer ou lutter il faut choisir son camp !

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Questions CE/DP vendredi 25 janvier 2019

Voici ci-dessous les questions de la CGT :

Questions CE :

Volume à date SHAMPOING/DENTAIRE et comparaison par rapport à l’année dernière

Part de marché shampoing/dentifrice. Point sur les ventes de Monsavon.

Présentation des ventes shampoing et après-shampoing en Allemagne. Que se passe-t-il sur le marché en Allemagne ?

Point SUR

Point sur les couts de conversion shampoing 2015, 2016, 2017 et 2018, comparaisons par volumes/effectifs et par année. Nous voulons l’ensemble des charges qui permettent le fonctionnement du shampoing pour toutes ces années ? Comment peut-on avoir un coût plus élevé au shampoing entre 2017 et 2018 avec plus de volume et moins de personnel ?

Point effectif

Poste à pourvoir

Qui va remplacer le poste de Product group quality manager oral ?

Point sur les embauches ?  Nombre de CDI- I ?

Présentation de tous les postes en surcroit d’activité et depuis combien de temps ces postes sont en surcroit ? Unilever est-elle dans le respect du Code du Travail ?

Point intéressement

Combien de personne vont toucher la prime 1000€, 500€ et 200€ ?

Nous réitérons notre demande de la présentation lors du CE du mois de juillet 2018 concernant « Présentation de la grille des classements des sites suite à l’atteinte des objectifs sur la réduction des coûts ». Pourquoi la direction se refuse-t-elle de donner cette présentation aux élus ? Serait-elle mal à l’aise sur ce point ?

Le personnel week-end est toujours dans l’attente de la régulation des primes et majorations des jours fériés ? Pour le personnel semaine c’est fait depuis bien longtemps. Pourquoi autant d’attente ?

Impact sur les ruptures de Base pour le secteur shampoing ? Que deviennent ces volumes ?

Que deviennent les volumes non réalisés d’une semaine à l’autre ? Sont-ils fabriqués ailleurs ou reportés ?

La direction a-t-elle validée le changement concernant les congés d’âge week-end ?

Quel est le taux de cotisation accidents du travail - maladies professionnelles applicable à l’entreprise ? Et quel était le taux des 3 dernières années ?

 

Questions DP :

Point sur la gratuité des machines à café ? Quand cela sera mis en place ?

Beaucoup de ralentissement du réseau, plantage PC…Est-il prévu une intervention afin d’améliorer le système ?

Problème avec les bleus de travail, il n’y en a pas assez (personnel intérim) et beaucoup de manquement pour le personnel titulaire ?

Où en est-on sur le projet d’impression des modes opératoires sur le verso des bons de fabrication ?

Combien de personne n’ont pas obtenu D’AI depuis 10 ans et 8 ans ?

Point sur l’enquête cantine Unilever ?

Quel est le montant du devis pour la remise en état des pendules ?

 

Ci-dessous l'ordre du jour.

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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A deux jours de l'ouverture du Forum économique mondial de Davos, Oxfam publie son rapport annuel sur l'état des inégalités, qui pointe du doigt la responsabilité d'une fiscalité déséquilibrée et injuste.

 

Alors que débute une semaine chargée pour les grandes fortunes, avec la réception ce lundi à Versailles par Emmanuel Macron de 150 chefs d’entreprises français et étrangers et la levée de rideau mardi du rendez-vous de l’élite mondiale qu’est le Forum économique mondial de Davos, les contempteurs d’un libéralisme à tous crins contre-attaquent. Oxfam publie ce dimanche soir son rapport annuel sur l’état des inégalités mondiales, qui détaille leur emballement croissant. Et renvoie les gouvernements et autres dirigeants de multinationales face à leurs responsabilités en pointant du doigt une fiscalité injuste, qui depuis plusieurs décennies manque à son devoir de redistribution en alourdissant les contributions des ménages tout en diminuant en parallèle celles des entreprises et des plus fortunés.

Le rapport, intitulé «Services publics ou fortunes privées» et dont Libération a eu la primeur, regorge de chiffres, tous plus frappants les uns que les autres. Chacun rappelle que les inégalités s’exercent à toutes les échelles. Entre Etats d’abord. Les pays de l’OCDE affichent un revenu par habitant 52 fois plus élevé que celui des pays à revenu faible. Entre individus ensuite, en recoupant souvent d’autres inégalités. Aux Etats-Unis, un homme blanc possède ainsi en moyenne un patrimoine 100 fois plus important qu’une femme hispanique. Certains déséquilibres sont si marqués qu’aucune échelle ne semble plus pouvoir les mesurer. Ainsi 1 % seulement de la fortune de Jeff Bezos, patron d’Amazon et homme le plus riche du monde, avoisine le budget de la santé de l’Ethiopie et de ses 105 millions d’habitants.

Morts précoces

Aussi abstraites ou vertigineuses qu'elles puissent paraître, ces inégalités ne sont pas que des chiffres. Elles pèsent lourdement sur la vie de millions de personnes. Parfois même, elles tuent. Au Népal, un enfant issu d’une famille pauvre est 3 fois plus susceptible de mourir avant l’âge de 5 ans qu’un enfant d’une famille riche, faute de véritables services publics sanitaires. Un problème de pays en développement ? «Aux Etats-Unis, un enfant noir est 2 fois plus susceptible de mourir avant sa première année qu’un enfant blanc. Les enfants noirs aux Etats-Unis sont plus susceptibles de mourir avant leur premier anniversaire que les enfants en Libye», répond le rapport.

Infographie : Evolution des recettes fiscales dans le monde (Oxfam)

La concentration des richesses entre quelques mains, en hausse depuis 2009, a continué à augmenter l’an passé. Désormais, 26 personnes possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de l’humanité, soit 3,8 milliards de personnes. Ils étaient 43 en 2017. La fortune des milliardaires a augmenté de 900 milliards de dollars en 2018, l’équivalent de 2,5 milliards par jour. Un enrichissement qui s’est fait aux dépens des plus pauvres. La réduction de la pauvreté ralentit depuis 2013, et l’extrême pauvreté s’intensifie même en Afrique subsaharienne.

Choix politiques

«Ces inégalités ne sont pas une fatalité mais le résultat de choix politiques», martèle Oxfam. Une fiscalité progressive, destinée à financer des services publics universels et gratuits serait tout à fait apte à réduire les écarts de richesses et leurs conséquences. «Dans les années 2000, les inégalités de revenus ont connu un recul phénoménal en Amérique latine, grâce à des Etats qui ont augmenté les impôts pour les plus riches, relevé les salaires minimum et investi dans la santé et l’éducation», rappelle le rapport. Aujourd’hui, «le Danemark est le pays qui fait le plus pour réduire les inégalités, avec des dépenses sociales, une fiscalité progressive, et un droit du travail protecteur», explique Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France. Des services publics universels et de qualité ne sont pour autant pas l’apanage des pays riches. Dès 2002, la Thaïlande a mis en place un système de santé universel. En profitant à tous, mais surtout aux plus pauvres à qui il ouvre l’accès aux soins, il réduit les inégalités.

«L’éducation publique est essentielle. C’est une première étape, elle permet l’émergence d’une société civile qui va ensuite réclamer d’autres droits, comme celui à la santé», poursuit Cécile Duflot. Les dépenses destinées à l’éducation et à la santé publique sont les plus efficaces pour réduire les inégalités comme la pauvreté. «L’existence même d’écoles ou d’hôpitaux publics ne suffit pas, il faut aussi les rendre accessibles», souligne la directrice d’Oxfam France. Ainsi un raccordement au réseau d’eau courante va bénéficier à tous, mais plus particulièrement aux femmes, à qui incombent les corvées d’eau. Déchargées de ces heures de travail non rémunérées, les filles auront le temps d’aller à l’école, et leurs mères l’opportunité de se consacrer à d’autres tâches qui pourront leur fournir un revenu.

Infographie : Plafond de taxes dans les pays développés (Oxfam)

 

Une fois posée la question de l’efficacité des services publics dans la réduction des inégalités, reste celle de leur financement. «Les taux maximum d’impôt sur le revenu, les successions et les sociétés ont diminué dans de nombreux pays riches, rappelle le rapport. Si la tendance était inversée, la plupart des Etats auraient des ressources suffisantes pour fournir des services publics universels.» Aux Etats-Unis par exemple, le taux maximum d’impôt sur le revenu des particuliers était de 70 % en 1980, alors qu’il n’est plus aujourd’hui que de 37 %.

ISF et taxes sur la consommation

Ce sont les plus riches qui ont bénéficié de ces baisses généralisées. «Pour chaque dollar de recette fiscale, en moyenne seulement 4 [centimes] proviennent de la fiscalité sur la fortune», interpelle le rapport. «L’argument toujours opposé aux hausses de la fiscalité sur les plus riches est le risque d’augmentation de la fraude fiscale. Mais c’est un leurre, assure Cécile Duflot. Les recettes de l’ISF n’ont cessé d’augmenter depuis sa création. Les impôts élevés mènent certes à plus de fraude mais surtout à davantage de recettes. Les exilés fiscaux ne représentent que 0,2 % des assujettis à l’ISF», détaille la directrice d’Oxfam France.

Infographie : Répartition des recettes fiscales dans le monde (Oxfam)

 

A lire aussi«Exit tax» : Macron fait une fleur (de plus) aux très riches

Les impôts tels qu’ils sont répartis aujourd’hui n’épargnent pas seulement les riches. Ils pénalisent aussi les pauvres. «Depuis la crise de 2008, le poids de la fiscalité a été transféré des entreprises vers les ménages, l’augmentation nette des recettes fiscales est attribuable aux impôts sur les salaires et aux taxes sur la consommation comme la TVA», précise Oxfam. Ces taxes sur la consommation, identiques pour tous, aggravent les inégalités puisqu’elles pèsent plus lourdement sur le budget des moins riches. Si on combine les différents impôts, on en arrive dans certains pays, comme au Royaume-Uni, à des déséquilibres tels que les 10 % les plus pauvres paient proportionnellement plus que les 10 % les plus riches. Troisième fortune mondiale, le milliardaire américain Warren Buffet lui-même a souligné que son taux d’imposition reste moins élevé que celui de sa secrétaire. Laissant une immense marge de manœuvre aux gouvernements qui seraient décidés à agir contre les inégalités.

Nelly Didelot

Publié par liberation.fr

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