SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Un OUVRIER DE 22 ANS MEURT sur le chantier du Grand Paris après la chute d’un bloc de béton

Les morts au travail sont une réalité dramatique en France, indissociables de conditions de travail toujours plus dégradées. Depuis le début du chantier du Grand Paris, ce sont 5 ouvriers du bâtiment qui ont été tués et 18 qui ont été gravement blessés.

Le jeudi 6 avril 2023 un jeune ouvrier de 22 ans est mort sur le chantier de la ligne 17 du Grand Paris express. Il a été écrasé par la chute d’une dalle en béton alors qu’il travaillait sur une opération de terrassement.

Il s’agit du 5ème ou 6ème ouvrier qui meurt sur les chantiers du Grand Paris selon diverses sources : il y a un an déjà un ouvrier décédait en raison d’une « chute de matériel » sur le chantier de Pleyel, le mois dernier, c’était sur le chantier de la ligne 16 qu’un ouvrier perdait la vie.

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Publié par EL DIABLO

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Plutôt les héritiers de JM Le Pen que la République française démocratique et sociale?

En d'autres temps, et l'histoire ne se répète pas dit-on, la finance et les droites préfèraient Hitler au Front populaire. Aujourd'hui, toute la Macronie est en ordre de bataille pour sa contre-réforme des retraites contre le mouvement de progrès et de justice sociale.

 

La Macronie ne cite pas parmi ses alliés en cette lutte des classes l'extrême droite qui a micros et caméras ouverts dans les médias. La partie du Parti socialiste, toujours fidèle au quinquennat socialiste de Hollande-El Komry-Valls-Cazenave, qui vient de porter  à l'Assemblée nationale une député de cette étiquette, n'est pas plus citée ouvertement.

Mais en février dernier, l'ex-député socialiste Olivier Dussopt, adoubé ministre du travail macroniste, disait sur la réforme des retraites: " Elle (Marine Le Pen), a été bien plus républicaine que beaucoup d’autres". Qui ça pour beaucoup d'autres?

Et le patron du Medef expliquait doctement, le 28 mars 2023 que le RN au pouvoir est "un risque nécessaire" pour satisfaire nos créanciers. Ben oui, parmi ce vieux monde-là... Et en Italie, 3e puissance économique dans l'Ue du capital, la première ministre d'extrême droite est en droite ligne de la dictature mussolinienne durant la Deuxième Guerre mondiale.

En revanche, l'ultra-gauche qui ne souhaite que le bordel!

De quel côté de la barricade suis-je dans la lutte des classes? Pas du côté du Capital ni de la social-démocratie qui veut à tout prix revenir au pouvoir pour gérer honnêtement les affaires du capitalisme. Encore moins pour les héritiers des Français collaborationnistes avec le Reich hitlérien ou de l'Algérie française et de l'Oas -que deux exemples hélas-.

Au lendemain de mai-Juin 1968, fondateur avec d'autres lycéens de l'Union nationale des Comités d'action lycéens (UNCAL) à Narbonne, j'avais été convoqué et donc fiché par la police de l'époque. Suis-je toujours répertorié?

Sinon, il faut me remettre dans l'ultra-gauche. Je ne regrette rien de mon passé révolutionnaire. Ni d'ailleurs de mon présent aujourd'hui. Même à bientôt 73 printemps.

Plutôt les héritiers de JM Le Pen que la République française démocratique et sociale?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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À Lyon, la CGT dénonce des violences policières contre le service d’ordre

 

 

Jeudi 6 avril, à Lyon, lors de la 11ème manifestation contre la réforme des retraites, le service d’ordre de l’intersyndicale, composé essentiellement de militants CGT, a été chargé par la police. Une première depuis le début du mouvement. Ce vendredi, l’Union départementale a dénoncé ces violences policières.

Vu de haut, la vidéo diffusée sur le compte twitter de la CGT Énergie Lyon montre également des charges venant de plusieurs côtés. Résultat, le camion se retrouve isolé du reste de la manif et le SO en contact des forces de l’ordre. Une scène que nous avions décrite dans notre reportage.

Si, depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, les affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants du cortège de tête sont nombreux, cette charge sur le service d’ordre est une première. L’Union départementale de la CGT, fortement représentée dans le SO de l’intersyndicale, a communiqué sur ces violences policières :

« Alors que l’immense majorité des manifestants et manifestantes défilaient avec calme et détermination derrière lui, le carré de tête intersyndical a été victime de plusieurs charges policières, occasionnant plusieurs blessés par matraquage, éclats de grenade lacrymogène ou jets de gaz au poivre, écrit l’UD CGT. Plusieurs charges ont par ailleurs eu lieu au cœur du cortège, coupant celui-ci en deux. »

À Lyon, la CGT pointe du doigt des tirs de gaz lacrymogènes dans des appartements

Comme nous l’écrivions dans notre reportage sur ce onzième jour de mobilisation, la manifestation du 6 avril a été marquée par de nombreuses violences. Des manifestants du cortège de tête ont cassé des banques et des boutiques. Côté forces de l’ordre, les tirs de gaz lacrymogènes ont eu lieu quasiment toute la manifestation. 

Plusieurs vidéos montrent également que certains tirs sont arrivés dans des logements. Une chose que dénonce également l’UD CGT :

« Un logement a même été la cible d’un jet de gaz lacrymogène, brisant une vitre et occasionnant un départ de feu pour lequel le service de protection a dû appeler les pompiers », indique-t-il

[ Des casseurs bien utiles !]

Un problème lié à la proximité de « casseurs » pour la préfecture

Contactée par Rue89Lyon, la préfecture du Rhône nous indique que le but des manœuvres n’était pas de toucher le cordon syndical.

« Les personnes que nous visions étaient des casseurs positionnés très proches de la tête du cortège syndical. Les manœuvres avaient pour but de les repousser et disperser pour éviter qu’ils cassent ensuite du mobilier urbain ou des boutiques ».

De même, les tirs de lacrymogène ont eu lieu au dessus de banques en train de se faire casser, selon la préfecture. Rappelant que les tirs « tendus » sont interdits, elle met en avant la difficulté d’une avenue Maréchal de Saxe qui comporte beaucoup de platanes. Résultat : le risque de rebonds des palets de lacrymo serait plus important.

« L’usage des tirs de lacrymogène est le plus adapté pour permettre d’en arriver à un contact physique », ajoute la préfecture.

Pris en sandwich entre des manifestants virulents du cortège de tête et les forces de l’ordre, le service d’ordre de l’intersyndical avait déjà eu fort à faire au niveau de la rue de la Barre (Lyon 2e) lors des dernières manifestations. Depuis 2020, cette dernière a été fermée par la préfecture, mettant fin au grand parcours historique des manifestations lyonnaises.

Publié par FSC

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LIEN CI-DESSOUS POUR VISIONNER LA VIDÉO DE BFM TV:

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Enarques, ex-ministres, DG à AXA... : qui sont les « sages » du Conseil constitutionnel ?

La majorité d’entre eux a participé à un gouvernement qui a mené une réforme des retraites, tous ont été des rouages du pouvoir. Hauts-fonctionnaires, cumulards, bons amis des capitalistes, qui sont les membres du Conseil constitutionnel ?

Depuis l’utilisation du 49-3, on entend beaucoup parler du Conseil constitutionnel. Dans la gauche institutionnelle et à la tête de l’intersyndicale, ce Conseil est présenté comme le garant du droit et de la Constitution (oui, la même Constitution qui autorise le 49-3) et ainsi le dernier recours pour empêcher la réforme des retraites. Macron voit les choses différemment. Pour lui, l’avis du Conseil constitutionnel permettra de donner un semblant de légitimité à son texte qu’il n’a même pas pu faire voter à l’Assemblée nationale et que tout le pays rejette. Légitimité que Laurent Berger a déjà prévu de reconnaître !

Pourtant le suspens est faible, car les « Sages du Palais royal » comme les appelle la presse, viennent du même sérail que Macron, Larcher et consorts, et sont même nommés par eux, pour une durée de 9 ans. Mais qui sont-ils ? Être membre du Conseil constitutionnel c’est d’abord et avant tout être un vieux haut fonctionnaire ou politicien à la retraite qui reprendrait bien encore une part de gâteau : 13.700€ bruts mensuels (15.000 pour le président) cumulable avec toutes les retraites de ministre, d’administrateur, de directeur, de président, de sénateur, de sénateur, de député accumulés tout au long d’une carrière de mauvais coups contre les travailleurs.

Les plus jeunes d’entre eux ont 65 ans. Certains ont eu des responsabilités de premier plan, d’autres sont des seconds couteaux, inconnus du grand public. Leur point commun ? Ils sont un modèle réduit de l’État bourgeois : un concentré de hauts fonctionnaires, de politiciens plus ou moins ouvertement fraudeurs, de magistrats, de capitalistes, qui ont tous fait les mêmes écoles, fréquenté les mêmes partis, travaillé dans les mêmes institutions. Peu importe les partis au pouvoir, de gauche ou de droite, leur carrière est faite autour de la défense de la classe dominante.

Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, nommé en février 2016 par François Hollande

Figure de tout ce qu’il y a de plus pourri au Parti socialiste, Laurent Fabius avait constitué une baronnie (surnommée la « Fabiusie ») dans son fief de Seine-Maritime où toutes les affaires de copinage, de clientélisme, d’emplois fictifs n’ont peut-être pas encore été exhumées. 

Quatre fois ministre (notamment de l’Economie dans le gouvernement qui a conduit le plus de privatisation, celui de la gauche plurielle emmenée par Jospin), Premier ministre de Mitterrand, ancien président de l’Assemblée nationale, Fabius a été un cumulard invétéré. Artisan en chef du tournant néo-libéral français, il a été ministre des Affaires étrangères de 2012 à 2016, en charge donc de la politique militaire de « Hollande l’Africain » avant d’être nommé au Conseil par le président socialiste. Il a donc fait partie du même gouvernement que Macron lorsque celui-ci était ministre de l’Economie entre 2014 et 2016. 

Dans les Echos, en 2014, Laurent Fabius déclarait ainsi : « Dans la conjoncture actuelle, une stratégie fiscale ne peut réussir que si elle vise, entre autres buts, à alléger les impôts. » De la même manière, Emmanuel Macron justifie sa réforme des retraites par le fait de ne pas vouloir augmenter « les impôts » (comprendre ceux des riches). Objectif partagé par Fabius tout au long de sa carrière.

Autant de points d’accords qui ont dû être trouvés entre Elisabeth Borne et Laurent Fabius lorsqu’ils se sont rencontrés le 25 janvier dernier pour discuter de la réforme des retraites.

 

Michel Pinault nommé en février 2016 par Gérard Larcher

 
Passé à HEC avant de faire l’ENA (aux côtés d’un futur gouverneur de la Banque de France, d’un président de BNP Paribas ou du président du Groupe Casino), Michel Pinault a été haut-fonctionnaire au Conseil d’État et a fait carrière dans les assurances entre 1992 et 2004. Une carrière ouverte à toutes les opportunités grâce à la privatisation du secteur sous le gouvernement Balladur. Michel Pinault n’avait évidemment rien à voir avec votre petit conseiller en assurance, il était directeur-général Asie-Pacifique de AXA. En 1999, dans les Echos, il s’enthousiasmait pour le développement fulgurant du marché des assurances-vie dans l’Eldorado financier japonais.

Les membres du Conseil Constitutionnel n’étant pas tenus de publier une déclaration d’intérêts, nous ne pouvons que faire des suppositions quant au fait que Michel Pinaut détiendrait encore des actions dans le secteur des assurances, un secteur particulièrement intéressé par toute forme de casse des retraites. En 2020, lors de la précédente tentative de réforme des retraites de Macron, Axa faisait sa pub sur « la baisse programmée des futures pensions ».

Corinne Luquiens nommée en février 2016 par Claude Bartolone

Corinne Luquiens fait partie de ces hauts fonctionnaires d’État discrets qui assure le fonctionnement du pouvoir en coulisse. Diplômée à Science Po Paris, elle a fait toute sa carrière dans l’administration de l’Assemblée nationale, où elle a gravi les échelons pour finir au secrétariat général de l’Assemblée et de la présidence, sous le mandat de Claude Bartolone, autre baron du PS.

Secrétaire générale de l’Assemblée est poste doré rémunéré 17.300 euros nets mensuels, sans compter divers petits avantages comme un appartement de fonction de 182 m² et un majordome ! L’obtention de ce poste est généralement suivie d’une nomination au Conseil constitutionnel.

Jacques Mézard nommé en février 2019 par Emmanuel Macron

Jacques Mézard, avocat, est l’incarnation du notable politicard de campagne, de ceux dont les noms sont dans le paysage élection après élection. Et même quand on ne sait plus bien s’ils sont encore là, ils continuent de becqueter dans l’auge.

Son père a été maire d’Aurillac, conseiller général du Cantal, président de ce même conseil général puis Sénateur, une carrière politicienne sans discontinuer de 1959 à 1980. Carrière familiale, puisque dans les pas de papa, Jacques Mézard est conseiller général du Cantal de 1994 à 2008, président de la communauté d’agglomération d’Aurillac de 2001 à 2017 puis Sénateur de 2008 à 2019. Jacques Mézard ne doit donc pas avoir de problèmes de retraite.

En 2017, il est nommé ministre de l’Agriculture par Emmanuel Macron pendant un mois, avant d’être recasé, pour un an seulement, ministre de la Cohésion des Territoires, où il fait passer la loi ELAN, qui vise notamment à abaisser les régulations dans la construction immobilière (notamment en termes d’accessibilité pour les Personnes en Mobilité Réduite) pour le plus grand bonheur des promoteurs. Il devient ensuite membre du Conseil constitutionnel et est remplacé par Jacqueline Gourault (voir le CV quelques lignes plus bas puisqu’elle l’a rejoint en 2022 au Conseil constitutionnel).

François Pillet nommé en février 2019 par Gérard Larcher

Profil similaire pour François Pillet, avocat, politicien local, conseiller général du Cher pendant 9 ans, maire pendant 16 ans, puis Sénateur pendant 11 ans.

En 2016, il soutient la candidature de François Fillon pour la présidentielle, rejoignant ainsi le programme de celui qui promettait de faire une « blitzkrieg » contre les droits des travailleurs. Manque de bol, à une histoire de costard près, c’est Emmanuel Macron qui a dû s’en charger. François Pillet est tout de même retombé sur ces pattes en étant nommé au Conseil constitutionnel par Gérard Larcher.

Alain Juppé nommé en février 2019 par Richard Ferrand

Alain Juppé figure au premier rang des ennemis des travailleurs de ces dernières décennies. Politicard confirmé, Premier ministre de Jacques Chirac, il a fait la douloureuse expérience de la grève générale de 1995 qui lui a coûté son fameux « plan Juppé ». Un plan qui s’attaquait pêle-mêle aux services publics, à la sécurité sociale et… aux retraites ! Après que Balladur avait augmenté le nombre d’annuités de cotisation de 37,5 à 40 pour les travailleurs du privé en 1993, Juppé voulait en faire de même pour le public.

En 2004, il est condamné à dix ans d’inéligibilité (peine ramenée à un an seulement en appel) pour sa participation au réseau mafieux des emplois fictifs de la mairie de Paris, mis en place par Jacques Chirac. Battu par François Fillon à la primaire des LR en 2016, il quitte la mairie de Bordeaux, son fief, lorsqu’il est nommé au Conseil constitutionnel en 2019 par le président de l’Assemblée nationale LREM d’alors, Richard Ferrand, un fidèle de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron.

 

Jacqueline Gourault nommée en mars 2022 par Emmanuel Macron

Jacqueline Gourault est une vieille giscardienne, opposée au mariage pour tous et un des piliers du Modem, le parti de Bayrou qui compose la majorité macroniste. En 2016, elle soutient Juppé pour la primaire des LR.

Elle a écumé et cumulé tous les postes possibles dans le Loir-et-Cher : maire pendant 25 ans, conseillère régionale pendant 9 ans, conseillère générale pendant 3 ans, elle préside l’agglomération de Blois pendant 4 ans. Elle n’interrompt sa carrière de sénatrice de 15 ans que pour devenir, de 2017 à 2018, ministre déléguée auprès de Gérard Collomb, premier ministre de l’Intérieur de Macron. Elle retrouve la stabilité de l’emploi en remplaçant Jacques Mézard comme ministre de la Cohésion des territoires jusqu’à la fin du premier mandat de Macron. Celui-ci la recase pour 9 ans au Conseil constitutionnel en 2022.

François Seners nommé en février 2022 par Gérard Larcher

François Seners est un de ces technocrates qui font fonctionner l’État bourgeois au quotidien. Formé à l’ENA, conseiller d’État, il a été directeur de cabinet de plusieurs préfets, s’est notamment fait la main dans la politique coloniale en supervisant l’application des accords de Matignon pour la Nouvelle-Calédonie. En 2011, il est intégré à la « task force » de la Commission européenne en charge de dépecer (« restructurer » dans le jargon) l’État grec.

Seners est un homme de cabinet. Il est ainsi nommé comme conseiller dans les gouvernements de gauche comme de droite, sous Rocard, Juppé, Jospin. Entre 2008 et 2009, il est directeur de cabinet de Rachida Dati (ministre de la Justice sous Sarkozy). Directeur de cabinet de Gérard Larcher au Sénat entre 2014 et 2017, il est remercié de ses bons et loyaux services par sa nomination au Conseil constitutionnel.

Véronique Malbec nommée en février 2022 Richard Ferrand

Véronique Malbec est la réfutation en acte du mythe libéral de la séparation des pouvoirs. Magistrate de haute volée, elle est nommée en 2020, directrice de cabinet de Dupont-Moretti. Sa nomination au Conseil constitutionnel ouvre la voie à de nombreuses spéculations. Certains y voient un recasage, alors que Véronique Malbec ne s’est pas fait que des amis dans son corps de métier en travaillant pour Dupont-Moretti : Le Monde dévoile ainsi qu’il aurait été envisagé de la nommer préfète. Finalement un poste s’est libéré au Conseil constitutionnel. D’autres mauvaises langues vont jusqu’à supputer un échange de bons procédés puisque c’est le procureur de Brest qui a classé sans suite l’enquête visant Richard Ferrand dans la magouille des Mutuelles de Bretagne. Procureur de Brest qui officiait sous la direction de la procureure générale de la cour d’appel de Rennes, une certaine Véronique Malbec.

Dans tous les cas, Véronique Malbec a toutes les raisons d’être reconnaissante envers le pouvoir macronien. Si elle a été nommée au secrétariat général du ministère de la Justice par Nicole Belloubet, puis dans le cabinet du ministre par Dupont-Moretti et au Conseil constitutionnel par Ferrand, c’est bien Emmanuel Macron himself qui a nommé son mari, Frédéric Veaux, Directeur Général de la Police Nationale.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Les " milieux autorisés " comme on dit, c'est-à-dire la classe dominante et leurs chiens de garde n'arrêtent pas de nous présenter le Conseil constitutionnel (C.C.)  comme peuplé de " sages ".

Elaborant leurs décisions dans le strict respect et la stricte observation de la seule conformité des lois et décisions gouvernementales et de la seule forme des textes, en toute " objectivité "

Rappelons donc que TOUS ont été nommés " recasés" soit

par les présidents de la République en exercice  : Laurent Fabius, Jacques Mézard, Jacqueline Gourault;

par le président du Sénat  : Michel Pinault, françois Pillet, François Seners;

ou par le président de l'Assemblée nationale : Corinne Luquiens, Alain Juppé, Véronique Malbec.

Après de longues carrières souvent politiques.

Donc TOUT sauf des nominations a-politiques. 

En tout cas répondant au profil de la parfaite conformité avec l'ordre établi des privilégiés.

La décision du Conseil sera donc politique calée à la fois sur l'impact du mouvement social, les répercussions politiques et institutionnelles dans l'opinion et les attentes du pouvoir macronien et on peut envisager (faisons en le pari) :

Soit une validation compléte ( peu probable)

Soit une validation assortie de restrictions du type invalidation des " cavaliers", par exemple concernant l'index senior assortie ou pas de la validation du Referendum d'Intiative Partagée (RIP).

Soit une invalidation globale ou de la partie contestée par le mouvement populaire (les 64 ans), ce qui permettrait aussi d'offrir une sortie " honorable " à Macron n'ayant pas cédé jusqu'au bout mais s'inclinant devant une décisison institutionnelle. Revalorisant au passage un conseil apparaissant comme défenseur en dernière instance du débat parlementaire, du dialogue social, de l'apaisement et de manière plus générale redorant aux yeux de l'opinion le rôle des   "institutions de la République ".

Sauf donc invalidation globale équivalent à un RETRAIT de la contre-réforme et à une victoire du mouvement social contrairement à ce qu'a déjà avancé Laurent Berger (pour se ménager une sortie du mouvement ?) affirmant par avance respecter la décision du C.C. il va s'agir de poursuivre l'action et la résistance dans un nouveau contexte.

Car au fond s'affrontent deux légitimités : celle du pouvoir de la bourgeoisie issu d'élections dominées par elle et les institutions qui assurent sa domination ET la démocratie sociale ou mieux encore la volonté et les intérêts d'un peuple en résistance contre la régression sociale. Aspirant à pouvoir se faire entendre et à imposer le respect de ses intérêts.

Ne nous laissons donc pas intimider par l'appel au  "respect républicain des institutions " !

Macron n'en a donc pas fini avec les retraites et  c'est d'une victoire dont le mouvement populaire a besoin pour au-delà passer à une contre-offensive en vue de défendre ses conquis et de renouer avec d'autres avancées !

 

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Ce qu'en dit le juriste et camarade Régis de Castelnau sur son site vu du droit :

ICI

 

Fabius et Juppé pour sortir de la nasse

 

Normalement, le contrôle de constitutionnalité devrait être limité à l’examen de la conformité de la loi, confrontée au texte-même de la Constitution. Une évolution jurisprudentielle trentenaire a vu une considérable augmentation du champ d’intervention du Conseil et de ses possibilités d’interprétation, récupérant ainsi dans les faits une partie importante du pouvoir législatif. Ce qui donne à ses décisions un caractère éminemment politique. Rappelons qu’il est présidé par Laurent Fabius et qu’Alain Juppé y siège. Deux poids lourds d’expérience de la politique, qui ne veulent probablement aucun mal à Emmanuel Macron mais ne seraient pas fâchés de contribuer à une sortie de crise, par exemple en annulant la loi. Et en renvoyant ce faisant l’exécutif à remettre son ouvrage sur le métier. Répétons qu’il s’agirait d’une décision politique mais qu’elle nécessite de préserver les formes et d’avancer des motifs juridiques. Il semble bien qu’il n’en manque pas.

L’utilisation de l’article 49-3 ne pose pas de problème de principe et c’est une possibilité offerte au gouvernement par la Constitution de la Ve République. Et ce n’est pas la bombe atomique antidémocratique que l’on nous présente sans arrêt. Elle est avant tout le moyen d’obliger les parlementaires à prendre leurs responsabilités.

« Vous ne voulez pas voter le projet de loi que le gouvernement vous propose. Fort bien, mais vous êtes les élus de la Nation et donc responsables devant le peuple. Par conséquent, vous devez manifester votre défiance vis-à-vis de cet exécutif qui vous a proposé un texte dont vous ne voulez pas. Et voter une motion de censure pour le renverser. Et si vous n’avez pas ce courage, le texte est adopté. » On sait ce qu’il en a été du courage d’Éric Ciotti, pour ne citer que lui.

En revanche, le véhicule législatif choisi était bien une manipulation. Le gouvernement a utilisé l’article 47-1 de la Constitution, qui permet aux lois budgétaires de bénéficier du fait de leur urgence d’un calendrier contraint et d’un examen accéléré. Élisabeth Borne a ainsi prétendu que son projet de loi de réforme des retraites était une loi rectificative de financement de la Sécurité sociale ! Une collection de mesures prévues dans le texte n’avait aucun rapport avec une telle loi et devenait de ce fait autant de ce que l’on appelle des « cavaliers législatifs » que la Constitution interdit. Leur annulation par petits bouts priverait la loi de de sa cohérence. La meilleure solution serait de considérer le choix de l’article 47-1 comme inconstitutionnel, et de prononcer une annulation globale.

Il y a ensuite la violation d’un principe déjà consacré par des décisions antérieures du Conseil, celui de la nécessaire « sincérité du débat parlementaire ».

Il y a eu par ailleurs un certain nombre de manipulations, comme par exemple l’activation de l’article 38 du règlement du Sénat, ayant pour effet de limiter les prises de parole, ou encore l’utilisation à deux reprises de l’article 44 al.2 de la Constitution par le gouvernement pour faire tomber les sous-amendements non examinés par la commission des affaires sociales. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a enfin eu recours à l’article 44-3 de la Constitution, qui prévoit « un vote bloqué » permettant à une assemblée de se prononcer par un seul vote sur tout ou partie d’un texte en discussion, en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le gouvernement.

Pris séparément, tous ses moyens ne pourraient entraîner une censure globale du texte. Mais avec l’usage de l’article 47-1, il s’est produit un effet d’accumulation, caractérisant ce que les juristes appellent un « détournement de procédure ».  D’autant qu’il existe des précédents dans la jurisprudence constitutionnelle, comme par exemple l’annulation totale de la loi de finances parce que le gouvernement avait fait examiner à l’Assemblée nationale la deuxième partie du texte sur les dépenses avant la première sur les recettes ! Autre exemple de réaffirmation du principe de « sincérité du débat » : l’annulation totale en 2012 de la loi Duflot, motivée par le fait que le texte examiné au Sénat était celui du gouvernement et non celui amendé par la commission des affaires économiques.

Répétons-le, les décisions du Conseil constitutionnel ont d’abord et avant tout un caractère politique. Alors, si Laurent Fabius et Alain Juppé veulent contraindre Emmanuel Macron à abandonner sa stratégie de fuite en avant, ils ont toutes les motivations juridiques qui pourraient le permettre. Cela constituerait une défaite politique pour le Président, et l’on voit mal comment Élisabeth Borne pourrait alors conserver son poste.

Est-ce qu’un tel scénario désamorcerait la crise politique et ramener le calme ?  Ce n’est même pas sûr, tant le rejet de la personne même d’Emmanuel Macron plonge la majorité du peuple français dans la rage.

Le problème, c’est bien lui.

 

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Un mot sur la rétribution des " sages " :

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Les manifestants qui occupaient la voie ferrée ont été délogés par les forces de l’ordre. Du gaz lacrymogène a été utilisé, et des bousculades ont eu lieu entre manifestants et CRS. Les forces de l’ordre empêchent désormais l’accès aux voies ferrées. Le train Paris-Saint-Quentin a été bloqué à Creil avec 50 minutes de retard et le Saint-Quentin-Paris a été bloqué à Compiègne avec 20 minutes de retard. Un train Paris-Compiègne a été supprimé.

Publié par courrier picard

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Un ouvrier de 22 ans meurt sur le chantier du Grand Paris après la chute d’un bloc de béton

Les morts au travail sont une réalité dramatique en France, indissociables de conditions de travail toujours plus dégradées. Depuis le début du chantier du Grand Paris, ce sont 5 ouvriers du bâtiment qui ont été tués et 18 qui ont été gravement blessés.

Crédit photo : AFP

Ce jeudi un jeune ouvrier de 22 ans est mort sur le chantier de la ligne 17 du Grand Paris express. Il a été écrasé par la chute d’une dalle en béton alors qu’il travaillait sur une opération de terrassement.

Il s’agit du 5ème ou 6ème ouvrier qui meurt sur les chantiers du Grand Paris selon diverses sources : il y a un an déjà un ouvrier décédait en raison d’une « chute de matériel » sur le chantier de Pleyel, le mois dernier, c’était sur le chantier de la ligne 16 qu’un ouvrier perdait la vie.

En outre, BFM qui a eu accès à un document interne relate que «  4 accidents se sont produits sur le chantier de la ligne 17 dont 14 avec un arrêt de travail sur la période de novembre 2021 à novembre 2022. Le taux de fréquence d’accident sur le chantier de la ligne 17 a doublé entre décembre 2021 et novembre 2022. »

En effet à l’approche des Jeux Olympiques les cadences déjà infernales et dangereuses du BTP -un des secteurs avec le plus d’accidents et de morts au travail- se sont accélérées, dégradant ainsi les conditions de travail des ouvriers de ces chantiers.

Ces morts au travail sont une réalité dramatique en France. Matthieu Lépine, qui les recense sur Twitter en décompte d’ores et déjà 71 depuis le début de l’année. En 2022, la France figurait au premier rang des morts au travail en Europe.

La Société du Grand Paris « déplore ce nouvel accident dramatique » et Valérie Pécresse envoie ses « pensées affectueuses », mais leurs larmes de crocodiles ne changeront pas une réalité dont ils sont responsables. Il y a urgence à en finir avec les cadences infernales imposées par les profits et exiger de meilleures conditions de travail et protections pour l’ensemble des ouvriers des chantiers avec comme seule boussole la sécurité et la vie des travailleurs.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Les réquisitions à la raffinerie de Normandie suspendues par la justice : victoire pour le droit de grève !

Lundi dernier, le préfet de Seine-Maritime avait réquisitionné de nouveaux grévistes à la raffinerie de Total Normandie pour expédier de l’essence en vue des vacances. Une décision cassée par le tribunal de Rouen, sous la pression du mouvement en cours.

Crédits photos : les grévistes reprennent le piquet face à la police le 24 mars

C’est une victoire sur toute la ligne pour les grévistes de la raffinerie de Normandie : les réquisitions qu’ils subissent depuis lundi 3 avril dernier à 5h, dans le but de réapprovisionner en carburant l’Ile de France et le Val de Loire avant les vacances viennent d’être annulées par le tribunal de Rouen. Depuis lundi, une seconde vague de réquisitions, après celles du 23 au 27 mars pour expédier du kérosène vers les aéroports parisiens, avait forcé les expéditions à reprendre pour faire face aux pénuries en Ile-de-France (le 6 avril, 45% des stations dans le Val-de-Marne étaient en rupture partielle ou totale, 41% pour Paris et 38,5% dans les Hauts de Seine).

Dans nos colonnes, Alexis Antonioli, secrétaire du syndicat CGT Total Normandie, dénonçait que « le gouvernement, plutôt que de revoir son projet de réforme, entend utiliser tous les moyens de la répression pour contrer l’exercice du droit de grève. La dernière fois pour le kérosène, on nous a parlé des hordes de voyageurs errant dans les aéroports parisiens sans logement et risquant de diffuser le covid, maintenant on nous oppose les vacances de Pâques pour justifier d’aller chercher de l’essence : les motifs ne sont pas du tout « essentiels » et sont juste là pour casser la grève ».

C’est justement sur ces motifs que les réquisitions, qui devaient être appliquées pour les prises de service de 13h et 21h aujourd’hui, ont été suspendues par le juge. « Le juge administratif reconnait que c’est une atteinte au droit de grève, explique Maitre Elsa Marcel, avocate de la CGT Total Normandie. Il y avait une banalisation alarmante du recours aux réquisitions, les préfectures testaient les limites du juge administratif pour voir jusqu’où elles pouvaient aller, sans évoquer de troubles à l’ordre public et se contentait d’invoquer les vacances et Pâques pour justifier les réquisitions ».

Du fait de cette annulation, les expéditions de la raffinerie sont à nouveau arrêtées par les grévistes, et l’Etat est condamné à une amende à payer à la CGT Total et à la fédération CGT Chimie. C’est notamment sur l’aspect d’urgence et de continuité de service public que le juge a fondé sa décision : « aucun besoin non satisfait de carburant pour les besoins des services publics ne ressort des pièces du dossier et il n’a pas été soutenu par le préfet de la Seine-Maritime lors des débats que l’approvisionnement qui n’est actuellement problématique que pour 10% des stations-services ne permettrait pas d’alimenter les véhicules prioritaires » note le juge.

Pour l’avocate de la CGT Total, c’est surtout une victoire dans la défense du droit de grève en général : « Ce que les préfectures cherchaient à imposer en pratique, ce sont les propositions de loi que les sénateurs LR ont déposé le 7 mars qui consistent dans les transports à empêcher de faire grève les deux premiers et deux derniers jours des vacances et dans le pétrole, interdire de faire grève trois jours consécutifs, et c’est ce que les préfectures tentaient d’imposer discrètement. A Normandie, ils réquisitionnaient uniquement au motif que c’était le week-end de Pâques. »

C’est donc une victoire importante pour les raffineurs, mais plus largement pour le mouvement ouvrier, alors que le gouvernement, la droite et l’extrême droite voudraient tout faire pour banaliser ces réquisitions et en faire un outil systématique de répression du droit de grève.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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