Crédit : Capture d’écran
Syndicat CGT Unilever HPCI France
L’ancien directeur général du groupe automobile Stellantis a quitté ses fonctions le 1er décembre 2024. Après avoir pressurisé comme jamais les travailleurs du groupe Stellantis, ce départ en grande pompe s'accompagne d’un versement de 12 millions d’euros d’indemnités et de primes.
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Le 1er décembre dernier, Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis a quitté ses fonctions… avec une belle enveloppe ! Le grand groupe Stellantis, qui regroupe les constructeurs automobiles Peugeot, Fiat ou encore Chrysler, va indemniser le grand patron sortant à hauteur de 20,5 millions d’euros. Une indemnisation fixée à 2 millions auxquels viennent s’ajouter une prime de « performance » de 10 millions d’euros et 10 autres millions pour le reste à charge des primes de long terme.
Déjà rémunéré à hauteur de 23 millions d’euros pour l’année 2024, Stellantis déclare ne pas avoir fait de cadeau PDG et simplement appliquer la loi. En effet, la loi néerlandaise qui fixe les indemnités de départ dans le cas de Tavarez est effectivement extrêmement généreuse avec le PDG. Mais plus généreux encore, le groupe Stellantis qui a la main sur la prime de performance et a décidé d’offrir 10 millions d’euros pour les bons et loyaux services de celui qui a exploité comme jamais les travailleurs.
Cette prime de « performance » lui a été allouée au titre de la réussite quant à la « transformation de l’entreprise », à savoir l’électrification des véhicules. Une « transformation » qui s’est en réalité faite au moyen d’une offensive sans précédent contre les travailleurs qui feraient rougir n’importe quel PDG : licenciements, hausse des cadences, fermetures d’usines, modération salariale, … Un chèque de départ qui n’est que la récompense de ses bons et loyaux services qui ont permis à la direction du groupe et à ses actionnaires de s’engraisser de profits.
Avant cette ultime provocation, les salariés s’étaient déjà mobilisés face à l’annonce d’une prime d’intéressement à 0 qui a constitué la goutte de trop. Après les Négociations Annuelles Obligatoires de décembre, les augmentations de salaires restent en dessous de l’inflation, le groupe se justifiant par ses chiffres soi-disant en chute de 70% alors que ce sont 5,5 milliards d’euros de bénéfices annoncés pour l’année 2024. Face à cette situation, les ouvriers de Stellantis ont organisé des débrayages sur différents sites pour montrer leur colère.
Les multiples débrayages sur les différents sites de l’entreprise montrent la voie à suivre : c’est par la grève qu’il sera possible d’arracher des augmentations de salaires mais aussi de défendre l’emploi. Plus largement, il faudra construire une mobilisation d’ensemble pour l’augmentation générale des salaires de 400 euros et leur indexation sur l’inflation, mais aussi pour l’obtention d’un CDI pour tous, l’embauche de nouveaux salariés et l’interdiction des licenciements.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Dans une étude de 13 pages, UFC-Que-Choisir dénonce "l'impact catastrophique" de la nouvelle régulation du nucléaire entrant en vigueur en janvier 2026.
Cette nouvelle réglementation est conforme pile poil avec les directives de l'UE du capital, alors que la France par le nucléaire produit majoritairement de l'électricité made in Gaule. Pour aligner le prix du jus sur celui prohibitif des tarifs du gaz.
Cette disposition, qui affaiblit une fois de plus notre souveraineté nationale, a été votée dans le Budget 2025 des finances par le biais du très démocratique et social article 49-3 de la Constitution ficelée en 1958. C'est dire, entre parenthèses, si nous faisons fort en progrès social et démocratique.
La motion de censure contre le gouvernement Bayrou n'avait été votée que par les députés Lfi, Pc et écologistes.
L'extrême droite s'était abstenue, elle qui pourtant proclame à cor et à cris défendre les catégories populaires. François Hollande, ex-président de gôche de la République devenu député NFP sans doute par la Providence -non?- et ses potes du même métal n'ont pas plus voté la motion de censure.
En Allemagne, aux dernières législatives, les socialistes au pouvoir ont pris une raclée historique et la droite sera prochainement chef du gouvernement outre-Rhin.
En France, après Hollande, dont l'ennemi était la finance, ce fut Macron, ex-gérant d'une très grande banque d'affaires, qui devint locataire de l'Elysée. Avant d'avoir été ministre émérite du camarade Hollande.
Une petite souris m'a dit que ledit François Hollande se reverrait bien à l'Elysée. Non, sans blââgue...
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Les salariés du site de production de peinture décorative d’AkzoNobel à Montataire étaient en grève ce jeudi à l’appel de l’intersyndicale. Ils protestent contre le plan de suppression de 89 emplois qui touche le site du Bassin creillois.
Il quittera son poste le 1er mars, une décision «d’un commun accord», assure le groupe dans un communiqué. Brendan McDermid / REUTERS
Le géant britannique de l’agroalimentaire et des produits d’hygiène Unilever, en pleine restructuration et dont le bénéfice a baissé l’an dernier, a annoncé mardi le départ surprise de son directeur général, Hein Schumacher, après moins de deux ans en poste. Il quittera ses fonctions le 1er mars, une décision «d’un commun accord», assure le groupe dans un communiqué, quelques semaines après l’annonce d’un bénéfice en repli de 11% en 2024. Il sera remplacé par Fernando Fernandez, actuel directeur financier.
«Bien que le Conseil d’administration soit satisfait des performances d’Unilever en 2024, il reste encore beaucoup à faire pour obtenir les meilleurs résultats» possibles, a commenté le président du Conseil d’administration, Ian Meakins, cité dans le communiqué. Hein Schumacher avait pris la tête du groupe connu pour les savons Dove, les déodorants Axe ou les soupes Knorr, à l’été 2023, alors que la stratégie de son prédécesseur Alan Jope était questionnée par des investisseurs, dont le fonds activiste Trian du milliardaire américain Nelson Peltz, entré peu avant au Conseil d’administration.
Sous pression pour améliorer les performances, le Néerlandais de 53 ans avait dévoilé il y a un an un plan stratégique pour se focaliser sur 30 marques «motrices» représentant conjointement 70% des recettes de l’entreprise. Puis, en mars dernier, il avait annoncé la scission de la division glaces (qui compte les marques Ben & Jerry’s ou Magnum notamment) et lancé pour doper les marges un plan d’économies prévoyant 7500 suppressions d’emplois, près de 6% des effectifs. Mais le groupe a été pénalisé l’an dernier par des pertes liées notamment à son départ de Russie et par les coûts de son plan de restructuration, qui ont pesé sur son résultat. Il prévoit en outre «un début d’année 2025 ralenti».
Le plan stratégique «a mis Unilever sur la voie d’une performance améliorée» dont le Conseil d’administration veut désormais «accélérer la mise en oeuvre», a précisé le président Meakins, assurant être «reconnaissant» à M. Schumacher. Il reviendra désormais à Fernando Fernandez, Argentin de 58 ans, de «fournir aux actionnaires la valeur que le potentiel de l’entreprise exige», a-t-il poursuivi. L’annonce faisait déraper le cours de l’action d’Unilever, qui reculait de plus de 3% peu après l’ouverture de la Bourse. Hein Fernandez recevra un salaire fixe annuel d’1,8 million d’euros, 50.000 euros de moins que son prédécesseur, et pourra recevoir des primes en fonction de sa performance, a précisé le groupe.
Unilever Tunisie confirme son engagement en Tunisie avec l’ouverture de son site de production employant déjà 170 personnes. Cette annonce a été faite lors d’une rencontre entre les représentants de la Tunisia Investment Authority (TIA) et Suzanne Hassanein, Chef des affaires générales et de la communication externe d’Unilever Tunisie, consacrée aux perspectives de développement du groupe.
A cette occasion, les représentants de la TIA ont réaffirmé le rôle d’accompagnateur des investissements en mettant en avant les incitations fiscales et les mesures favorisant l’attractivité de la Tunisie. Les discussions ont porté sur l’expansion d’Unilever en Tunisie, notamment à travers l’innovation, la diversification des produits et les initiatives en matière de durabilité.
L’implantation d’Unilever témoigne de l’attractivité croissante de la Tunisie pour les multinationales cherchant à renforcer leur présence en Afrique du Nord et en Méditerranée. Grâce à ses infrastructures modernes et à un écosystème favorable, le pays se positionne comme un hub stratégique pour l’industrie et l’innovation.
La TIA s’engage à poursuivre son accompagnement en facilitant les démarches administratives et en soutenant les entreprises à chaque étape de leur implantation. Avec cette nouvelle unité de production, Unilever consolide son empreinte régionale et contribue à la dynamique économique locale par la création d’emplois et de valeur ajoutée.
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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