SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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L'argument du gouvernement "On vit plus vieux donc c’est normal qu’on parte à la retraite plus vieux » est bidon. 
 
L'étude ci-dessous montre que certaines personnes n’ont pas eu le courage d’attendre, considérant que la durée supplémentaire de travail qui leur est demandée n’est pas soutenable parce qu'elle provoque la mauvaise santé, à preuve, 4 % des agents territoriaux nés en 1956, par exemple, sont en invalidité à l’âge de 57 ans, 6 % à l’âge de 60 ans, 9 % à l’âge de 62 ans et 10 % à l’âge de 64 ans.
Le nombre de salariés du privé qui partent avec des pénalités sur leur pension a presque doublé et les départs anticipés pour invalidité augmentent dans le public. De quoi nourrir les débats du conclave sur les retraites.
 
Manifestante contre la réforme des retraites à 64 ans, le 6 juin 2023. Faute d'avoir suffisamment validé de trimestres, de plus en plus de salariés dont le travail n'est plus soutenable, préfèrent ouvrir leurs droits à la retraite, même avec décote sur leur pension.
Quelle fumée blanche sortira du conclave voulu par le Premier ministre François Bayrou pour amender la réforme des retraites de 2023 ? Réunis depuis le 27 février, les partenaires sociaux ont trois mois pour négocier « sans totem ni tabou » des amendements à une réforme entrée en vigueur depuis le 1er septembre 2023.
 
Sans tabou, mais avec un objectif contraignant : « Rétablir l’équilibre financier de notre système de retraites à un horizon proche » fixé à 2030. Dans ces conditions, revenir sur le recul de deux ans de l’âge légal de départ à la retraite, qui a ainsi été porté à 64 ans, s’annonce acrobatique. A peine ouvertes, les portes du conclave ont déjà claqué. Force ouvrière a quitté les négociations, dénonçant une mascarade.
 
Il y a pourtant de quoi remettre des sujets essentiels sur la table. Divers signaux montrent que certaines catégories de travailleurs ne sont pas capables de supporter un recul aussi brutal de l’âge de départ à 64 ans, sans réelle réflexion sur leurs conditions de travail. Le premier clignotant concerne les 22 millions de salariés du secteur privé cotisant à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) :
« Nous observons un changement de comportement sur la décote, a expliqué Renaud Villard, son directeur général, lors d’une rencontre organisée par l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis). Historiquement, entre 7 % et 8 % des assurés ne partaient pas à la retraite avec le taux plein. Ils sont aujourd’hui 13 à 14 %. »
 
Le boom des décotes dans le privé
 
Ce sont donc presque deux fois plus de salariés du privé qui partent en retraite avec une décote.
La pension de l’Assurance retraite est calculée sur la base de la moyenne du salaire brut durant les 25 meilleures années de cotisation. Sous réserve de remplir les conditions d’âge et de durée de cotisation pour partir à taux plein, le salarié touchera une pension qui représente 50 % de cette moyenne. Mais s’il part avant l’âge de 67 ans (âge d’annulation de la décote) sans avoir cotisé durant le nombre de trimestres requis (172, soit 43 ans, pour les personnes nées à partir de 1965), une décote de 0,625 % par trimestre manquant s’applique sur sa pension (dans la limite de 20 trimestres).
Sur deux ans (huit trimestres manquants), il perd 5 % de sa pension et ne perçoit donc plus que 45 % de la moyenne de son salaire brut durant ses 25 meilleures années de cotisation. Cette pénalité s’appliquera jusqu’à la fin de sa vie.
De plus, « la décote le privera de toutes les majorations accordées aux petites retraites, insiste Renaud Villard. Pour bénéficier du minimum contributif, il faut en effet avoir une retraite à taux plein. »
A ce stade, il est difficile de dire si l’augmentation des départs avec décote est structurelle ou transitoire. Bien qu’on ait eu le temps de la voir venir, la réforme de 2023 est entrée en vigueur très rapidement, à peine six mois après son adoption. Il est donc possible que certains salariés, qui s’étaient préparés à partir, n’ont pas eu envie de revoir un projet pensé avec leur employeur ou leur conjoint et sont partis avant d’avoir le taux plein.
Il est aussi possible, et c’est plus inquiétant, que certaines personnes n’aient pas eu le courage d’attendre, considérant que la durée supplémentaire de cotisation qui leur est demandée n’est pas soutenable.
 
« Il est trop tôt pour le savoir », explique Renaud Villard, dont les services suivent cet indicateur « comme le lait sur le feu car cela peut beaucoup changer le profil du rendement financier de la réforme ». Non pas tant du fait du montant de la pension versée : la décote moyenne est assez faible, de l’ordre de 2 à 3 %. Elle pénalise les retraités mais ne change pas grand-chose à l’équilibre général du régime de retraite :
« Que la Cnav verse 95 % d’une pension pendant vingt-deux ans ou 100 % de la même pension pendant vingt et un ans revient au même, poursuit Renaud Villard. En revanche, c’est très différent en termes d’impact sur l’emploi des séniors et le marché de l’emploi. »
Plus de départs en invalidité dans le public
Le phénomène observé du côté des agents publics territoriaux et hospitaliers est assez différent, mais il témoigne d’une même difficulté à occuper son poste au-delà d’un certain âge. La Caisse des dépôts, qui gère leur régime de retraite vient de publier une étude montrant que le nombre de départs anticipés pour invalidité a augmenté de 30 % en un peu plus de dix ans, passant de 5 400 agents par an en 2010 à 7 200 par an en 2023.
« Ces évolutions doivent beaucoup à l’augmentation de l’âge moyen des fonctionnaires en activité puisque la probabilité de partir en invalidité augmente sensiblement avec l’âge », observent Gabin Langevin et Pierrick Joubert, les deux statisticiens auteurs de cette étude.
 
C’est ainsi que 4 % des agents territoriaux nés en 1956, par exemple, sont en invalidité à l’âge de 57 ans, 6 % à l’âge de 60 ans, 9 % à l’âge de 62 ans et 10 % à l’âge de 64 ans.
« L’allongement de la durée d’assurance requise pour le taux plein a pu augmenter les bascules en invalidité chez les personnes dont l’état de santé était difficilement compatible avec le maintien en activité », suggèrent les auteurs.
A l’issue de la première séance de négociation du conclave, qui a essentiellement porté sur les retraites du secteur privé, il a été décidé de disjoindre les discussions et d’ouvrir en parallèle une négociation sur la retraite des agents publics.
Ce qui est assez logique, les interlocuteurs et les enjeux financiers étant très différents. Mais pour les salariés du privé comme pour les fonctionnaires, la question de fond reste la même : que faire pour les personnes usées par un travail difficile, qui ne sont pas en mesure d’atteindre l’âge de départ à taux plein ?
Sabine Germain

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Ultime provocation : le groupe Stellantis offre 12 millions d’euros à l’ex PDG Carlos Tavares

L’ancien directeur général du groupe automobile Stellantis a quitté ses fonctions le 1er décembre 2024. Après avoir pressurisé comme jamais les travailleurs du groupe Stellantis, ce départ en grande pompe s'accompagne d’un versement de 12 millions d’euros d’indemnités et de primes.

Retraite dorée

Crédit : Capture d’écran

 

Le 1er décembre dernier, Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis a quitté ses fonctions… avec une belle enveloppe ! Le grand groupe Stellantis, qui regroupe les constructeurs automobiles Peugeot, Fiat ou encore Chrysler, va indemniser le grand patron sortant à hauteur de 20,5 millions d’euros. Une indemnisation fixée à 2 millions auxquels viennent s’ajouter une prime de « performance » de 10 millions d’euros et 10 autres millions pour le reste à charge des primes de long terme.

Déjà rémunéré à hauteur de 23 millions d’euros pour l’année 2024, Stellantis déclare ne pas avoir fait de cadeau PDG et simplement appliquer la loi. En effet, la loi néerlandaise qui fixe les indemnités de départ dans le cas de Tavarez est effectivement extrêmement généreuse avec le PDG. Mais plus généreux encore, le groupe Stellantis qui a la main sur la prime de performance et a décidé d’offrir 10 millions d’euros pour les bons et loyaux services de celui qui a exploité comme jamais les travailleurs.

Cette prime de « performance » lui a été allouée au titre de la réussite quant à la « transformation de l’entreprise », à savoir l’électrification des véhicules. Une « transformation » qui s’est en réalité faite au moyen d’une offensive sans précédent contre les travailleurs qui feraient rougir n’importe quel PDG : licenciements, hausse des cadences, fermetures d’usines, modération salariale, … Un chèque de départ qui n’est que la récompense de ses bons et loyaux services qui ont permis à la direction du groupe et à ses actionnaires de s’engraisser de profits.

Avant cette ultime provocation, les salariés s’étaient déjà mobilisés face à l’annonce d’une prime d’intéressement à 0 qui a constitué la goutte de trop. Après les Négociations Annuelles Obligatoires de décembre, les augmentations de salaires restent en dessous de l’inflation, le groupe se justifiant par ses chiffres soi-disant en chute de 70% alors que ce sont 5,5 milliards d’euros de bénéfices annoncés pour l’année 2024. Face à cette situation, les ouvriers de Stellantis ont organisé des débrayages sur différents sites pour montrer leur colère.

Les multiples débrayages sur les différents sites de l’entreprise montrent la voie à suivre : c’est par la grève qu’il sera possible d’arracher des augmentations de salaires mais aussi de défendre l’emploi. Plus largement, il faudra construire une mobilisation d’ensemble pour l’augmentation générale des salaires de 400 euros et leur indexation sur l’inflation, mais aussi pour l’obtention d’un CDI pour tous, l’embauche de nouveaux salariés et l’interdiction des licenciements.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Tarif de l'électricité; ça va exploser avec un surcout de 233 euros par an en janvier 2026

Dans une étude de 13 pages, UFC-Que-Choisir dénonce "l'impact catastrophique" de la nouvelle régulation du nucléaire entrant en vigueur en janvier 2026.

 

Cette nouvelle réglementation est conforme pile poil avec les directives de l'UE du capital, alors que la France par le nucléaire produit majoritairement de l'électricité made in Gaule. Pour aligner le prix du jus sur celui prohibitif des tarifs du gaz. 

Cette disposition, qui affaiblit une fois de plus notre souveraineté nationale, a été votée dans le Budget 2025 des finances par le biais du très démocratique et social article 49-3 de la Constitution ficelée en 1958. C'est dire, entre parenthèses, si nous faisons fort en progrès social et démocratique.

La motion de censure contre le gouvernement Bayrou n'avait été votée que par les députés Lfi, Pc et écologistes.

L'extrême droite s'était abstenue, elle qui pourtant proclame à cor et à cris défendre les catégories populaires. François Hollande, ex-président de gôche de la République devenu député NFP sans doute par la Providence -non?- et ses potes du même métal n'ont pas plus voté la motion de censure.

En Allemagne, aux dernières législatives, les socialistes au pouvoir ont pris une raclée historique et la droite sera prochainement chef du gouvernement outre-Rhin.

En France, après Hollande, dont l'ennemi était la finance, ce fut Macron, ex-gérant d'une très grande banque d'affaires, qui devint locataire de l'Elysée. Avant d'avoir été ministre émérite du camarade Hollande.

Une petite souris m'a dit que ledit François Hollande se reverrait bien à l'Elysée. Non, sans blââgue...

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Grève chez AkzoNobel à Montataire contre « le plus gros plan » de surpression d’emplois jamais connu sur le site

Les salariés du site de production de peinture décorative d’AkzoNobel à Montataire étaient en grève ce jeudi à l’appel de l’intersyndicale. Ils protestent contre le plan de suppression de 89 emplois qui touche le site du Bassin creillois.

AKZO NOBEL à Montataire
AKZO NOBEL à Montataire
AKZO NOBEL à MontataireAKZO NOBEL à Montataire
AKZO NOBEL à MontataireAKZO NOBEL à Montataire

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Déremboursement des arrêts maladies , Grâce au RN/FN et au PS qui n’ont pas voté la censure contre Bayrou, nos droits sociaux en prennent de nouveau un sacré coup !
Êtes-vous au courant que pendant les affaires #Bayrou, Macron et Bayrou ont passé des lois au 49-3 qui s'attaquent à nos droits sociaux et nous appauvrissent ?
Par exemple, déremboursement des arrêts maladie :
Les arrêts maladie

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Il quittera son poste le 1er mars, une décision «d’un commun accord», assure le groupe dans un communiqué. Brendan McDermid / REUTERS

Il quittera son poste le 1er mars, une décision «d’un commun accord», assure le groupe dans un communiqué. Brendan McDermid / REUTERS

Le géant britannique de l’agroalimentaire et des produits d’hygiène Unilever, en pleine restructuration et dont le bénéfice a baissé l’an dernier, a annoncé mardi le départ surprise de son directeur général, Hein Schumacher, après moins de deux ans en poste. Il quittera ses fonctions le 1er mars, une décision «d’un commun accord», assure le groupe dans un communiqué, quelques semaines après l’annonce d’un bénéfice en repli de 11% en 2024. Il sera remplacé par Fernando Fernandez, actuel directeur financier.

«Bien que le Conseil d’administration soit satisfait des performances d’Unilever en 2024, il reste encore beaucoup à faire pour obtenir les meilleurs résultats» possibles, a commenté le président du Conseil d’administration, Ian Meakins, cité dans le communiqué. Hein Schumacher avait pris la tête du groupe connu pour les savons Dove, les déodorants Axe ou les soupes Knorr, à l’été 2023, alors que la stratégie de son prédécesseur Alan Jope était questionnée par des investisseurs, dont le fonds activiste Trian du milliardaire américain Nelson Peltz, entré peu avant au Conseil d’administration.

Sous pression pour améliorer les performances, le Néerlandais de 53 ans avait dévoilé il y a un an un plan stratégique pour se focaliser sur 30 marques «motrices» représentant conjointement 70% des recettes de l’entreprise. Puis, en mars dernier, il avait annoncé la scission de la division glaces (qui compte les marques Ben & Jerry’s ou Magnum notamment) et lancé pour doper les marges un plan d’économies prévoyant 7500 suppressions d’emplois, près de 6% des effectifs. Mais le groupe a été pénalisé l’an dernier par des pertes liées notamment à son départ de Russie et par les coûts de son plan de restructuration, qui ont pesé sur son résultat. Il prévoit en outre «un début d’année 2025 ralenti».

Le plan stratégique «a mis Unilever sur la voie d’une performance améliorée» dont le Conseil d’administration veut désormais «accélérer la mise en oeuvre», a précisé le président Meakins, assurant être «reconnaissant» à M. Schumacher. Il reviendra désormais à Fernando Fernandez, Argentin de 58 ans, de «fournir aux actionnaires la valeur que le potentiel de l’entreprise exige», a-t-il poursuivi. L’annonce faisait déraper le cours de l’action d’Unilever, qui reculait de plus de 3% peu après l’ouverture de la Bourse. Hein Fernandez recevra un salaire fixe annuel d’1,8 million d’euros, 50.000 euros de moins que son prédécesseur, et pourra recevoir des primes en fonction de sa performance, a précisé le groupe.

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Unilever confirme son engagement en Tunisie avec l’ouverture d'un site de production

Unilever Tunisie confirme son engagement en Tunisie avec l’ouverture de son site de production employant déjà 170 personnes. Cette annonce a été faite lors d’une rencontre entre les représentants de la Tunisia Investment Authority (TIA) et Suzanne Hassanein, Chef des affaires générales et de la communication externe d’Unilever Tunisie, consacrée aux perspectives de développement du groupe.

A cette occasion, les représentants de la TIA ont réaffirmé le rôle d’accompagnateur des investissements en mettant en avant les incitations fiscales et les mesures favorisant l’attractivité de la Tunisie. Les discussions ont porté sur l’expansion d’Unilever en Tunisie, notamment à travers l’innovation, la diversification des produits et les initiatives en matière de durabilité.

L’implantation d’Unilever témoigne de l’attractivité croissante de la Tunisie pour les multinationales cherchant à renforcer leur présence en Afrique du Nord et en Méditerranée. Grâce à ses infrastructures modernes et à un écosystème favorable, le pays se positionne comme un hub stratégique pour l’industrie et l’innovation.

La TIA s’engage à poursuivre son accompagnement en facilitant les démarches administratives et en soutenant les entreprises à chaque étape de leur implantation. Avec cette nouvelle unité de production, Unilever consolide son empreinte régionale et contribue à la dynamique économique locale par la création d’emplois et de valeur ajoutée.

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La lutte de classes

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