SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

A travers  ce fait se révèle la totale  hypocrisie de ceux qui pour justifier leur refus de l'action collective contre l'actuel loi travail XXL invoquent l'indépendance syndicale.

N'est-ce pas la CFDT?

Car une chose serait d'aller voir de manière indépendante comment fonctionne en Suisse et au Danemark le système d'apprentissage,

AUTRE CHOSE est de s'embarquer dans les valises de la ministre du travail pour une telle démarche, à l'heure où s'engagent de prétendues concertations d'ailleurs sur le sujet.

Les justifications de ceux qui ont accepté cette compromission sont dérisoires et seule la CGT qui a refusé l'offre a fait preuve d'une attitude digne de la vocation de défense des travailleurs.

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Les dessous du voyage de Muriel Pénicaud en Suisse et au Danemark

SOURCE : L'Opinion

LA SEMAINE DERNIÈRE, Muriel Pénicaud a emmené patronat et syndicats en visite en Suisse pour y découvrir le système d’apprentissage très poussé et au Danemark pour étudier le modèle souvent cité en exemple de la formation professionnelle.

Avant de mener d’ici quelques jours, la concertation et la négociation sur ces deux sujets phares de la réforme du modèle social, la ministre du Travail a innové en mettant sur pied cette « learning expédition ».

Tous ont répondu présent à l’exception de la CGT, qui y voyait une compromission. « Nous n’avons pas été instrumentalisés, se défend un syndicaliste. Preuve en est, quand le fonctionnaire du ministère du Travail danois nous a vanté, devant la ministre, le bienfait des contrats aidés pour les chômeurs de longue durée, on a bien vu que ce n’était pas prévu… C’était drôle. »

De l’avis de la plupart des participants, ce voyage a été utile. Notamment pour se rendre compte que les systèmes ne fonctionnent bien que lorsque les entreprises sont au coeur du dispositif.

En Suisse, l’apprentissage est une telle filière d’excellence que les entreprises doivent être certifiées par leurs pairs, avant de recevoir des apprentis. Et au Danemark, ce sont les branches pro- fessionnelles qui définissent en amont les besoins en compétences de leur secteur, elles construisent les filières et les cursus… Les administrations ne sont que des chambres d’enregistrement.

Une voie vers laquelle le gouvernement semble décidé à aller. « Cela suppose que les branches professionnelles soient en capacité de le faire, ce n'est pas le cas aujourd'hui », reconnaît un membre patronal participant au voyage.

Cela signifiera aussi pour l’Education nationale une véritable perte de prérogatives. Pouvant entraîner de nombreuses suppressions de postes. Muriel Pénicaud avait cependant pris soin de proposer à des membres du cabinet de Jean-Michel Blanquer d’être dans la délégation.

PAR FSC

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Les 100 Français les plus riches vont pouvoir économiser 1,5 millions d’euros grâce à Macron

Le budget 2018 venant d’être voté par l’Assemblée nationale, on sait à présent ce que les riches auront à gagner des réformes fiscales du gouvernement Macron. En effet, c’est par une conférence de presse que le sénateur PS Vincent Eblé a révélé les chiffres de Bercy que le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, aurait préféré garder secret. Et ils sont pour le moins édifiants…

La fin de l’ISF

Macron l’avait promis, le voilà effectif. L’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui n’avait de solidaire que le nom, disparaît au profit d’un nouvel impôt calculé sur la fortune immobilière. Un tour de passe-passe qui permettra aux plus fortunés d’économiser beaucoup.

Ainsi, des patrimoines immobiliers dont la valeur est estimée supérieure à 1,3 millions d’euros seront taxés d’un point de plus, passant de 0,5% à 1,5%. Un changement qui, d’après les calculs du président de la Commission des Finances à la Chambre Haute, Vincent Eblé, permettra aux 100 Français les plus riches de garder pour eux, au total, pas moins d’1 million d’euros. Toutefois, d’après les aveux même de Vincent Eblé, il ne s’agirait là que d’une estimation dans la mesure où « le patrimoine immobilier des redevables n’est pas connu avec précision ».

La fin de l’ISF est donc indéniablement un cadeau fait aux fortunes françaises, avec l’argument fallacieux derrière, avancé notamment par Bruno Le Maire, que donner plus aux riches assurera plus de miettes aux pauvres. En effet, le ministre de l’Economie prétend qu’ « en supprimant l’impôt sur la fortune sur le patrimoine financier, nous remettrons 3,2 milliards d’euros dans l’économie française ». Une rhétorique libérale qui s’évertue à faire des patrons les seuls producteurs de valeur. A l’image du pacte de responsabilité, créé en 2013 par François Hollande, il est évident que donner plus aux riches et au grand patronat, quelle que soit la forme (ISF, allègement de charges patronales…) il n’y aura pas de retombées pour les travailleurs, notamment en termes d’embauches, contrairement à ce que promet le ministre.

Mise en place du PFU

Mais les économies ne s’arrêtent pas là pour les plus aisés. En effet, l’instauration de la PFU (ou « flat-tax »), va également permettre aux 100 premières fortunes de l’Hexagone de garder pour eux, en plus, 582 380 euros par an. Ce prélèvement forfaitaire unique, à hauteur de 30% est instauré pour les revenus du capital tels que les intérêts, dividendes… Un PFU très intéressant dans la mesure où il se substitue à la taxation du capital évaluée à partir du barème de l’impôt sur le revenu, qui peut monter jusqu’à 62%. Et d’après Vincent Eblé, ce n’est pas moins de « 44% du gain total qui est capté par le 1% des ménages dont le revenu est le plus élevé ».

La fin de l’ISF combinée à l’instauration du PFU va donc permettre environ 1,5 millions d’euros d’économies a chacun des 100 ménages les plus fortunés. Des cadeaux aux riches qui font tout de même grincer des dents, jusque dans l’opposition, mais qui ont surtout fait perdre à Macron quelques points de popularité. Alors, pour arrondir les angles, et faire passer la pilule, le gouvernement n’a rien trouvé de mieux que d’alourdir la taxation des signes extérieurs de richesse (yachts, voitures de sport,…). Une mesure plus symbolique que contraignante pour les plus aisés, qui ressortiront grand gagnant de ces réformes.

PAR REVOLUTION PERMANENT

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Quand les banques font casquer les pauvres pour faire plus de fric

On le sait depuis Coluche et son sketch sur le prêt immobilier à long terme : « moins tu peux payer, plus tu payes ». Le système bancaire, analysé par le magazine 60 millions de consommateurs, fonctionne de la même manière : moins on a d'argent sur son compte, plus la banque prélève des amendes et frais liés aux impayés ou aux dépassements de découvert.

Comment justifier un tel système, qui consiste à nous faire payer notre pauvreté ? Les journalistes de France inter ce midi hésitaient entre vertus punitives et vertus pédagogiques. Le capitalisme s’apprend dans la douleur.

Ce qui vaut pour les banques vaut pour l’ensemble du système : forfaits téléphone qui ne sont pas « passés », défaut de paiement de la facture EDF, retard dans le virement du loyer. Dans l’ensemble de ces cas, et puisqu’aucune loi n’existe qui nous empêche d’être pauvres, les lois protègent les entreprises et les propriétaires. Donc on paie des frais de rejet, des amendes ou un surcoût qui consolent l’entreprise ou le proprio d’avoir dû attendre un délai pour recevoir de l’argent.

L’article de 60 millions de consommateurs révèle aussi l’importance pour les banques de l’ensemble de ces frais : à eux seuls, ils représentent 30 à 35 % du chiffre d’affaires des banques de détail (soit 4,9 milliards chaque année). Quand on sait que de l’autre côté, les banques n’ont de cesse d’offrir des facilités de paiement aux clients riches, on comprend qu’il s’agit de l’application très prosaïque des vases communicants : les pauvres, qui paient très cher leur service bancaire, alimentent le fonds qui permet aux banques de soulager les riches.

Pour répondre aux journalistes de France inter, qu’il y ait là une vertu punitive, c’est sans aucun doute. Il s’agit de culpabiliser le manque d’argent, de punir ceux qui, pour une raison ou pour une autre se retrouvent en difficulté, tout en oubliant que ce sont les patrons et les logiques capitalistes qui fabriquent le chômage. Macron ne dit pas autre chose que ce qui se bafouille déjà depuis longtemps : les pauvres sont des fainéants, des gens qui foutent le bordel au lieu de chercher sérieusement du travail, et qui méritent d’être contrôlés au quotidien. Bref, si nous sommes pauvres, c’est quand même un peu de notre faute.

Mais, vertu pédagogique ? Sans rien dire de l’affreuse pédagogie que cela supposerait s’il fallait prendre au sérieux cette question, on peut quand même souligner que la pauvreté, le manque, le besoin, sont attachés au corps, et que, faire souffrir quelqu’un de cette manière, c’est imprimer dans le corps la cruauté et la violence de l’ensemble du système économique. Cette violence qui se voit sur les visages, sur les traits tirés, dans les corps fatigués, c’est bien celle du capitalisme, un système qui a besoin de notre usure pour produire toujours plus de profit, et qui n’hésite pas à nous faire payer, cyniquement, notre mauvaise position sociale dans la répartition des rôles. Marx disait vouloir faire sortir l’humanité du capitalisme comme de sa préhistoire. Et en effet, c’est la loi monstrueuse de la jungle du capitalisme qu’il est temps d’abolir.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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À PSA Sochaux, des « parcours intégration anti-CGT » pour les salariés

La photo de la page a atterri il y a quelques semaines dans la boîte aux lettres du syndicat CGT de Sochaux. C’est écrit dans un grand cahier à spirale, au beau milieu d’une page à petits carreaux : « Entretien embauche - 2 Nouveaux - Parcours intégration anti-CGT. »

Source : Communiqué de la CGT

Pour Jérôme Boussard, secrétaire général de la CGT du site PSA de Sochaux, « pas besoin d’une analyse graphologique c’est le cahier de travail et l’écriture du chef du personnel de nuit, il n’y a pas de doute possible ». Puis il ajoute : « On ne veut pas jouer aux martyrs, mais cela prouve une fois de plus que notre syndicat fait l’objet de discriminations à répétition de la part de la direction sochalienne, tout est fait pour dissuader les nouveaux embauchés de militer à la CGT. »

La direction de PSA reconnaît que l’écriture du cahier est bien celle de son chef du personnel de nuit, mais elle minimise en parlant « d’une initiative personnelle que nous ne soutenons pas ».

Jérôme Boussard poursuit : « Lors des dernières élections professionnelles, il y a trois ans, la direction avait organisé des réunions afin d’inciter les salariés à ne pas voter pour le “syndicat à trois lettres”. Choqués, plusieurs d’entre eux nous avaient alertés. Nous étions alors intervenus pour faire cesser ces réunions anti-CGT transformées peu après en réunions d’information sur l’avenir du groupe PSA. »

La CGT sochalienne déplore que l’évolution des carrières des militants cégétistes, la progression de leurs salaires et leurs demandes de mutation continuent d’être « systématiquement freinées » en raison de leur activité syndicale.

En 1998, elle avait saisi la justice pour dénoncer de graves différences de traitement liées à l’appartenance syndicale. « PSA avait rétabli dans la qualification qui devrait être la leur pas moins de 169 de nos militants, mandatés ou non », rappelle Jérôme Boussard. « La justice avait condamné l’entreprise à payer des sommes comprises entre 20 000 et 100 000 francs et les salaires avaient été réévalués, de 500 à 1 400 francs selon les cas. »

Il conclut : « La direction fait tout pour minimiser l’importance et l’influence de la CGT. Nous avons refusé de signer les différents accords d’entreprise entérinés ces dernières années parce que nous estimions, et nous estimons toujours, qu’ils sont contraires à l’intérêt des salariés. Et ça, ça ne plaît pas du tout. Nous voulons simplement être traités comme les autres syndicats, ni mieux, ni moins bien. »

Concernant « le parcours anti-CGT », l’organisation syndicale a décidé de saisir la justice.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Guyane. Face à la grogne sociale, Macron propose des escadrons de gendarmeries

Quelques mois après la signature de l’accord de Guyane, qui mettait fin à un mois d’une mobilisation sociale sans précédent par l’élaboration d’un plan d’urgence de 1 milliard d’euros et l’engagement d’en investir 2 milliards supplémentaires, Macron se rendra en Guyane ce Jeudi pour 2 jours. Une façon pour le gouvernement de s’acheter une paix sociale alors qu’aucune mesure concrète n’a pour l’instant été engagée.

Crédits photos : AFP // Emmanuel Macron dans une autre colonie française, à la Réunion le 25 mars 2017

C’est en hélicoptère que Macron se rendra dans la commune de Maripasoula, zone enclavée située à l’Ouest du territoire. C’est à la rame qu’il devrait s’y rendre pourtant, car depuis les accords de Guyane, lors desquels un plan d’urgence à hauteur de 1.08 milliard d’euros et une promesse d’engagement de 2 milliards supplémentaires avaient été actés, aucune amélioration des conditions de vie ne s’est matérialisée sur le terrain. Ce n’est donc pas surprenant que la venue de celui qui disait de la Guyane qu’elle devait « sortir de sa relation perverse avec l’hexagone » ne soit que modérément appréciée. D’autant plus que ce dernier n’a pas jugé bon d’allouer un seul instant à l’engagement d’un quelconque dialogue avec les acteurs locaux, élus ou populaires. Qu’à cela ne tienne, le collectif Pou Lagwiyann dékolé, qui a dirigé la grève générale du printemps dernier, a appelé à une grande marche ce Jeudi pour exiger du gouvernement le respect de l’accord signé en avril. Les maires, quant à eux, dépités de ne pouvoir, à cette occasion, récupérer à leur compte le mouvement populaire, ont fait savoir dans un communiqué adressé au président qu’ils ne participeraient ni à son accueil à l’aéroport, ni à son dîner républicain organisé le soir même.

Emmanuel Macron sera accompagné pour ce voyage du président de la commission européenne, Jean-Claude Junker, venu pour assister à la 22eme « conférence annuelle des régions ultra-périphériques », occasion pour 9 territoires (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, la Réunion, Saint-Martin, les îles Canaries, les Açores et Madère) de faire part de leurs revendications à l’Union européenne. Et des revendications, il y en a pour ces zones qui chaque jour subissent le joug du colonialisme. Dans les territoires français d’Outre-Mer, les chiffres du chômage et de la pauvreté atteignent des niveaux inégalés dans le reste du pays dans l’indifférence totale des instances gouvernementales. En effet, la situation socio-économique déplorable observée aujourd’hui dans ces territoires découle directement de décennies d’une politique basée sur les principes réactionnaires et racistes du colonialisme, comme l’a montré récemment la gestion du plan d’évacuation des victimes de l’ouragan Irma. En Guyane, la vie est en moyenne 12% plus chère qu’en métropole, le chômage atteint 27%, les infrastructures sociales et sanitaires font défaut et la possession de terres agricoles ou l’exercice de postes hautement qualifiés restent très souvent réservés aux métropolitains. Ce racisme d’État est d’autant plus important avec les populations immigrées, surtout venues du Brésil et du Suriname, les plus touchées par la violence sociale quotidienne. C’est dans ce contexte marqué par les inégalités sociales et la violence que débute en mars 2017, une grève générale sans précédent, n’allant pas sans rappeler la grève générale de 2008 menée par le LKP en Guadeloupe. Après un mois de grève et de blocage, ce mouvement s’était conclu par la signature d’un accord dans lequel le gouvernement promettait d’investir 3 milliards d’euros dans des mesures d’amélioration des infrastructures, et des conditions d’accès à l’éducation, le tout couplé à un tour de vis sécuritaire et la promesse de nouvelles casernes de gendarmerie.

Aujourd’hui, Macron espère « rassurer » la population guyanaise qui s’inquiète de ne constater aucun changement depuis les accords d’avril. Et pour cela, il mise sur le discours sécuritaire, stratégie toujours efficace en période de crise pour détourner l’attention. Mais il serait bien sûr illusoire de croire que l’intensification de la répression et le contrôle de l’immigration résoudront des problèmes résultant de plusieurs décennies de politique coloniale quand aucun effort n’est fait pour faire en sorte que la population vive dans des conditions décentes et comparables à celles du reste du pays. Aux Antilles et en Guyane, la tension est encore palpable et les grèves de 2008 et 2017 montrent bien que la population a compris qu’elle serait seule maîtresse de son destin et que l’inversion du rapport de force avec le régime impérialiste se ferait par la lutte et par la rue.

PAR REVOLUTION PERMAMENTE

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photo d'illustration (source: france-inter)

photo d'illustration (source: france-inter)

… Lorsque la compassion veut camoufler politique, responsabilités et protéger le système.

Le 17 octobre dernier était célébrée, comme chaque année depuis 1987, « la journée mondiale du refus de la misère ». Reconnue officiellement par les Nations Unies depuis 1992, cette journée est l’occasion pour bon nombre de « belles âmes » de « regretter » le sort que connaissent « les pauvres ». Et après ? Ne s’agirait-il pas tous simplement d’une journée dans l’année pour camoufler ses propres responsabilités dans le sort réservé aux 9 millions aujourd’hui dénombrés qui vivent 364 jours par an sous le seuil de pauvreté ? A l’occasion de cette journée, le président de la république, Emmanuel Macron, a annoncé « une grande consultation sur la nouvelle politique de lutte contre la pauvreté ». Il s’agirait donc de « cerner » le phénomène, d’en saisir « l’importance » ? Lorsqu’en 2006 je publiais « 7 millions de travailleurs pauvres », les mêmes qui aujourd’hui s’interrogent –de Macron à Sarkozy, de Sarkozy à Hollande en passant par Martin Hirsch et quelques autres- me trouvaient pour le moins excessif. Leurs réactions d’hier permettent de s’interroger, voire d’émettre quelques doutes, sur la franchise et l’honnêteté de leur démarche aujourd’hui. « La pauvreté », « les pauvres » comme ils disent ? Pour comprendre la situation actuelle et en dégager les responsabilités, pour dépasser la posture « dames patronnesses » que prend le gouvernement et tenter de comprendre les causes et donc les remèdes à la pauvreté, il faut commencer par la qualifier.

 

La pauvreté augmente

La pauvreté monétaire, définie par un revenu mensuel inférieur à 60% du salaire médian, touche donc 9 millions de personnes en France. Depuis 2007, le taux de pauvreté des enfants et des familles a augmenté régulièrement.

 

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TRAVAILLEURS DÉTACHÉS: le mystérieux oubli du "Monde" et de "Libération"

Comme tout accord de compromis, l'accord européen sur les travailleurs détachés peut être présenté sous l'angle du "verre à moitié plein", ou du "verre à moitié vide".

 

 Sans surprise, le gouvernement vend à l'opinion, depuis deux jours, une grande victoire diplomatique française, sur le thème de "l'Europe qui protège", contre le "dumping social".

 

 Les contrats de détachement seront limités à 12 mois (mais portés à 18 en cas de demande de l'entreprise détachante), au lieu de 24 auparavant. Sans davantage de surprise, le FNla France Insoumise et ce qui reste du PS dénoncent "un accord de Perlinpinpin", qui n'entrera pas en vigueur avant 2022, et dont est par exemple exclu le secteur du transport routier. En avançant notamment un argument fort : la durée moyenne de détachement en Europe est de 98 jours (un peu plus de trois mois). Elle est même, en France, de...33 jours. (1)

 

La limitation à 12 mois n'aura donc, en France, qu'un effet très limité.

Deux quotidiens français, Le Monde et Libération, ont choisi de titrer sans réserve sur la victoire française.

Jean Quatremer (Libé) célèbre "la victoire européenne de Macron" (2), tandis que Cécile Ducourtieux (Le Monde) chante la "première victoire européenne" du président français (3)(à noter que le titre a été renforcé. Le titre initial, mentionné dans l'URL, se contentait d'un plus sobre "les pays de l'union européenne trouvent un accord").

 

Pourquoi pas ?

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Sécurité Sociale : le gouvernement veut la mort de la santé publique

L’examen du Projet de Loi de Financement 2018 pour la Sécurité Sociale (PLFSS) a débuté mardi après-midi à l’Assemblée. Dans la tradition des gouvernements de la Vème République, les ministres de la Santé, Agnès Buzyn, et des Comptes Publics, Gérald Darmanin, présentaient hier leur version du démantèlement de la Sécu.

L’examen du budget 2018 de la Sécurité Sociale débutait hier mardi, en séance plénière de l’Assemblée Nationale. Pour le gouvernement, Agnès Buzyn (Santé) et Gérald Darmanin (Comptes Publiques) venaient défendre la stratégie macroniste pour baisser d’environ deux milliards d’euros le déficit de la Sécu.

« Trou de la sécu » : le gouvernement préfère fermer les yeux sur les fraudes aux cotisations sociales

Autant mettre fin au suspense tout de suite : la République en Marche n’entend pas boucher un « trou de la Sécu » annuel de quatre milliards d’euros en traquant, par exemple, des fraudes aux cotisations estimées à 25 milliards d’euros annuels par la Cour des Comptes. Cette dernière reconnaît même qu’une large part des fraudes dues au travail dissimulé sont « largement sous-estimées ». Le système des cotisations est bel et bien efficace, mais l’intégralité du corps politique débat sur le rationnement d’un système qui serait trop généreux. Et pour cause : Agnès Buzyn juge « 30% des dépenses de santé injustifiées », un constat qu’on peine à imaginer partagé par les travailleurs de la santé, entre heures supplémentaires à gogo, pénurie de lits et déserts médicaux.

Bonus-Malus, médecine « ambulatoire » et hausse du forfait hospitalier

La réorganisation de l’hôpital est d’ailleurs un des cœurs budgétaires du PLFSS. Ce dernier promeut le développement de la chirurgie « ambulatoire », entendez patients hospitalisés en journée mais pas la nuit, et des « bonus » récompensant les hôpitaux les mieux gérés devraient permettre d’atteindre les objectifs d’économie. Ou comment appliquer les techniques de mise en concurrence du management du privé à l’hôpital. Adossées à « l’optimisation des achats » et à des « économies dans les services », ces mesures viseraient à dégager 1,46 milliards d’euros de nos dépenses collectives de santé. Et alors que le forfait hospitalier (frais non remboursés) va augmenter de deux euros par journée à l’hôpital, le tiers-payant généralisé permettant à tout le monde de ne pas avancer ses frais médicaux est lui évidemment repoussé…

11 vaccins obligatoires, le bonheur des laboratoires

Le gouvernement Macron confirme également l’obligation de réaliser onze vaccins pour les enfants au lieu des trois obligatoires auparavant. Outre les questions de santé que cela pose (adjuvants aluminés, tolérance de la charge virale par les plus jeunes), c’est surtout un vrai cadeau à l’industrie pharmaceutique qui pose question alors les mesures d’austérité s’accumulent, et qu’Emmanuel Macron a de nombreux amis dans ce milieu... La Sécurité Sociale fera un gros chèque aux labos, qui ne devront même pas assurer les préjudices potentiels des vaccins, supportés par l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux.

Attaque sur les allocations familiales et au pouvoir d’achat des retraités

Si le paquet de tabac passera en janvier de sept à dix euros, ressource à nouveau prélevée sur ressources les travailleurs, c’est surtout du côté de la refonte des allocations familiales qu’il faut déceler une nouvelle alerte concernant nos acquis : certaines prestations versées par la CAF sont remodelées, et près de 10% des familles éligibles à la Prime d’Accueil du Jeune Enfant ne le seront plus. Si cette aide augmentera fin 2018 de 30% pour certaines familles monoparentales, les autres familles perdront jusqu’à 15 euros par mois... Après les attaques contre les APL, le gouvernement persiste et signe et projette la division par deux, par quatre, voir la suppression totale des allocations familiales à partir de certains paliers de ressources.

La fiscalisation du financement de la Sécurité sociale et sa reprise en main par l’Etat

En parallèle d’une très inquiétante réforme de l’assurance-chômage, un coup décisif est porté au système d’assurance sociale généralisée et la cohérence du gouvernement Macron contre ce système s’affirme. La mesure phare du PLFSS vise en effet à substituer des impôts aux cotisations sociales. Ainsi, la Contribution Sociale Généralisée (CSG) va augmenter de 1,7 points pour compenser une vaste exonération des cotisations chômage et maladie des salariés et patrons du privé censée apporter du pouvoir d’achat aux salariés et alléger certaines « charges » pesant sur les patrons. Les retraités financent cette réforme puisque huit millions d’entre eux perdront de l’argent (plus de 300€ par an pour un retraité touchant environ 1400€) avec l’augmentation de la CSG sans avoir de cotisations à ne plus payer. Quant aux fonctionnaires, ils peuvent fonder des craintes légitimes face à la simple promesse d’Edouard Philippe de compenser l’impôt supplémentaire pesant sur eux par des « primes ».

Mais le plus inquiétant est bien la transformation de la cotisation en impôt : si à court-terme le financement de la santé n’est pas directement impacté car la CSG ne peut (pour l’instant !) pas être utilisée pour financer d’autres dépenses d’Etat, les possibles sont de plus en plus ouverts. On peut bien sûr craindre des déremboursements de médicaments, l’augmentation déjà programmée des frais médicaux, et un accès du plus en plus restreints aux droits sociaux car la CSG étant un impôt elle n’ouvre pas la porte en soi à l’éligibilité au chômage ou à la retraite… Et quid d’une modification du cadre légal sur la CSG, mélangeant par exemple cette ressource au budget général de l’Etat à sa discrétion ? Plus largement, lorsque les libéraux auront achevé de priver la Sécurité Sociale de ses ressources, elle n’aura plus de raison d’être. La production socialisée de la santé disparaîtra, et les impôts ne viendront plus que subventionner, au mieux, un système de santé et d’assurances privé et inégalitaire sur le modèle Américain. Ce dernier serait d’ailleurs infiniment plus instable du point de vue de la garantie du versement des prestations, comme tout système économique basé sur la spéculation de marché…

La mort de la santé socialisée et efficace, vers un système de santé privé et inégalitaire

La cotisation est la reconnaissance d’une valeur économique produite différemment, échappant au profit et à l’appareil d’Etat, dédiée à la santé, au chômage et à la retraite des travailleurs. C’est à la fois un vrai salaire indirect garanti contre la rapacité, l’instabilité financière, et les dérives gestionnaires et comptables du secteur privé, mais aussi l’acte de financement fondateur d’une branche entière de l’économie hors de l’économie capitaliste, qui génère un système de santé efficace et pour tous. Et alors qu’un tel fonctionnement est une source d’inspiration indéniable pour l’organisation économique dans de nombreuses autres branches, l’élite libérale qui nous gouverne entend évidemment défendre ses intérêts particuliers plutôt que de parler socialisation.

Les gains de pouvoir d’achat promis aux salariés du privé sont une double arnaque : d’une part ils pèsent sur d’autres citoyens, d’autre part ils seront de bien maigres compensations quand l’assurance-chômage disparaîtra, quand il faudra payer de sa poche les traitements médicaux, ou encore quand il faudra financer sa retraite soi-même (les Japonais nous ayant déjà montré cette voie, nous savons qu’elle implique le travail des octogénaires…). La Sécurité Sociale est un modèle de la production de valeur socialisée (et efficace !), un acquis social unique historiquement que les gouvernements de la Ve République ont passé leur temps à attaquer. Le régime général originel a déjà été dévoyé par de nombreuses réformes, ayant toutes pour but de fragiliser cette « niche sociale » et d’ouvrir les portes de la santé et de la prévoyance aux requins du privé.

Cerise sur le gâteau, le CICE et converti en baisses de charges pérennes. Ce crédit d’impôt n’ayant tout simplement pas servi à créer des emplois mais à augmenter les marges est supprimé… et converti en baisses de cotisations définitives, pour 25 milliards d’euros dès 2019. Mme Buzyn fait feu de tout bois, et octroie un cadeau définitif au patronat sur le dos de l’assurance sociale généralisée. Une fois encore, dans la foulée de l’exonération de l’ISF pour le capital financier et d’une loi de sécurité intérieure draconienne, le gouvernement Macron signe en son nom : le gouvernement de la finance toute-puissante.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Macron « n'a pas daigné nous voir » : les représentants de GM&S repartent dépités de l'Elysée

Les représentants des salariés du sous-traitant automobile n'ont pas rencontré à l'Elysée le président Emmanuel Macron comme ils l'espéraient. Leur visite s'est bornée à reprendre connaissance des mesures déjà prévues.

 

« Ils nous ont dit : « Circulez il n'y a rien à voir», a déploré Vincent Labrousse, délégué CGT de l'équipementier GM&S cité par l'AFP. Et de constater : « Nous n'avons eu aucune avancée [...] Cette réunion est la pire depuis le début de notre combat.» Les représentants des salariés de l'entreprise creusoise espéraient rencontrer Emmanuel Macron ce 23 octobre 2017. Mais leurs espoirs ont été douchés. Ils n'ont finalement été reçus que par trois conseillers de l'Elysée. Se déclarant « déçus » et «amers», les syndicalistes ont estimé n'avoir rien obtenu de nouveau.

 

A l'Elysée, on souligne l'ambiance « sereine » de la rencontre et on met en avant que lesdits conseillers avaient fait le tour des mesures d'accompagnement mises en place pour maintenir l'activité sur le site de GM&S à La Souterraine [...]

 

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Précarité ou formation sans avenir ? Défendons d’autres choix !

https://img.aws.la-croix.com/2015/07/27/1338586/Parmi-inscrits-Pole-Emploi-juin-2015-nouvelle-categorie-chomeurs-ceux-travaillent-temps-temps-sans-parvenir-sortir-completement-chomage_1_730_400.jpg

 

Les chiffres du chômage du mois de septembre dévoilés par Pôle Emploi confirment la montée permanente de la précarisation de l’emploi. La publication de ces chiffres nous permet de suivre la réalité du nombre de chômeurs en France.
Concernant les demandeurs d’emploi en catégorie A (personnes n’ayant pas travaillé du tout), leur nombre baisse certes très légèrement : moins 0.2% sur trois mois et moins 0.5 % sur un an pour s’établir à 3.494.000.

Mais les catégories B et C (personnes ayant travaillé moins ou plus de 78h dans le mois) s’établissent respectivement à 755.800 personnes et 1.384.500 en France métropolitaine donc 2.140.000 inscrits, soit encore une tendance lourde à l’augmentation ;
▪ En catégorie B (de +4 % sur trois mois et +3.2 % sur un an),
▪ En catégorie C (de +2.3 % sur trois mois et +11 % sur un an).

Cette situation plonge notre modèle social et économique dans une dangereuse spirale où le chômage subsiste à un haut niveau tandis que la précarité ne cesse de progresser.

Ces chiffres plombent le total des catégories A, B et C : sur la France métropolitaine (+ 1% sur trois mois, + 2.6 sur un an) comme en incluant les pays d’outremer (+ 1% sur trois mois et + 2.5 % sur un an).

▪ La catégorie D qui recense les personnes en formation, accuse au contraire une inquiétante baisse de 7.4% sur trois mois et 16.4% sur un an avec l’arrêt du plan « 500.000 ».

Les dangers qui pèsent sur l’Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), le risque d’en diminuer le périmètre et d’y supprimer des milliers d’emplois n’aideront pas les demandeurs d’emploi à accéder à des formations réellement qualifiantes. L’accent mis sur le développement des organismes privés de formation augmentera inéluctablement les prises de bénéfices par ces organismes sur le dos des chômeurs.

Lors des concertations qui s’engagent sur les secteurs de la formation professionnelle et l’assurance chômage, la CGT placera en avant le nouveau statut du travail salarié et sa sécurité sociale professionnelle et mettra toutes ses forces pour faire en sorte que ces formations ne soient pas de simples voies de garage pour faire varier les statistiques.
Les privés d’emploi doivent être réellement bénéficiaires des formations qu’ils suivront après une orientation concertée, puis d’un accompagnement vers l’emploi à hauteur des besoins de chacun.

Nous réaffirmons le droit à un travail de qualité, à un emploi stable, à des formations qualifiantes, assurées en priorité par un service public de qualité et le droit à une assurance chômage étendue pour commencer à tous les salariés privés d’emploi !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Mesures d’économie, la ministre de la Santé enfonce le clou

Communiqué de la Confédération et de la Fédération Santé et Action sociale

« Il y aurait une marge de manœuvre importante », « 30% des dépenses ne seraient pas pertinentes », voici comment la ministre de la Santé essaie de justifier les 3 milliards d’euros d’économie espérés sur les comptes de l’assurance maladie.
Parmi les mesures phares, le développement de l’hospitalisation ambulatoire qui d’ici 2022 devra concerner 7 patients sur 10. Cette approche comptable qui vise à réduire le nombre de lits qui « ne servent à rien » ne va qu’accroître la saturation des urgences et l’inégalité d’accès aux soins sur le territoire.
Avec l’expérimentation de la facturation au forfait, ce sera à l’établissement hospitalier de couvrir l’intégralité de la prise en charge jusqu’à guérison, de payer les actes de soins de suite dispensés par le professionnel libéral sans prise en compte d’éventuelle rechute et ré hospitalisation. C’est un nouveau coup porté à la démocratie territoriale et à la qualité du service rendu aux usagers au regard des moyens humains et matériels dont vont disposer les établissements de santé.
Il n’est pas possible de mettre l’hôpital encore plus à la diète, C’est pourquoi la CGT demande un moratoire sur toutes les fermetures de lits et de services et demande la suppression de la taxe sur les salaires – représentant 4 milliards d’euros – qui permettrait de créer 80 000 emplois pour les hôpitaux.
4 milliards d’euros, c’est ce que va coûter la suppression de l’ISF qui ne va profiter qu’aux plus riches de notre pays.
La Sécurité sociale ne souffre pas de trop de dépenses mais de trop peu de recettes, ce sont la baisse des cotisations sociales et les cadeaux au patronat qui créent un déficit artificiel.
Parmi les mesures, sans dévoiler comment, la ministre entend également faire la chasse aux fraudeurs de la sécu, en décelant les « vrais » des « faux » malades pour réduire le montant des indemnités journalières. Plutôt que de pointer une soi-disant fraude des assurés sociaux, il semble nécessaire, pour la CGT, de s’interroger sur les conditions de travail qui ne cessent de se dégrader et entraînent un véritable épuisement professionnel et donc une augmentation d’arrêts de travail « justifiés » prescrits par les médecins.
Quant à l’augmentation de 2 euros du forfait hospitalier, à la charge des mutuelles et des assurances complémentaires, le coût se répercutera directement sur les assurés sociaux qui verront leur cotisation augmenter.
Aucunes mesures concrètes face aux déserts médicaux, si ce n’est le développement du recours à la télémédecine, des consultations par internet…
Par contre, la promesse de généralisation du tiers payant ne sera pas applicable au 1er décembre, comme prévu ; une mesure « techniquement irréalisable » dans l’immédiat.
Des mesures structurelles qui vont à contresens du développement d’un accès aux soins pour tous, de qualité et de proximité, c’est une page de l’histoire qui se tourne avec les valeurs d’égalité et de solidarité qui diminuent.
La CGT a, de son côté, des propositions très concrètes et crédibles pour améliorer la réponse aux besoins des populations, c’est le sens de sa campagne sur la reconquête de la Sécurité sociale.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

http://www.lepoint.fr/images/2016/07/29/4929849lpw-4936177-jpg_3695935.jpg

Les 935 millions de résultats d’exploitation ne suffisent pas aux actionnaires et dirigeants de La Poste

Au premier Janvier 2018, La Poste augmentera ses tarifs de 4.7 % en moyenne portant ainsi le prix du timbre Rouge (j+1) à 0.95 euros soit près de 12 % d’augmentation !

Cette forte augmentation, sous le prétexte fallacieux de la baisse des volumes a été autorisée par l’ARCEP ;décision passée complètement sous silence par les grands médias.

Dans le même temps les tarifs du courrier industriel de gestion évolueront de 1.8% et ceux de marketing de 1.5%.

En 2014, l’ARCEP avait déjà autorisé La Poste à pratiquer sur la période de 2015 à 2018 des hausses annuelles moyennes supérieures de 3.5% à l’inflation, La Poste ayant consommé plus de 50% de son enveloppe d’augmentation pluriannuelle dès 2015 avec une hausse de 15% du prix du timbre.

En 2016 et 2017, loin d’être rassasiée elle a continué sa politique de hausse tarifaire !

En 2018 l’augmentation n’aurait donc pas dû excéder 1.5% ! Et par un changement des règles comptables, elle va pouvoir s’octroyer jusqu’à 5% de hausse moyenne de ses tarifs.

Le prétexte de la baisse des volumes est aussi repris par l’entreprise pour continuer les suppressions d’emplois : plus de 8000 emplois ont disparu en 2016, dans le même temps, la précarité suit le cours du timbre, elle explose (plus 13% de CDD et plus 37% d’empois intérimaires).

Et pourtant on ne peut pas dire que l’entreprise se porte mal au regard de ses résultats financiers du 1er semestre 2017 avec un CA de 12 Milliards d’euros, un résultat d’exploitation de 761 millions d’euros alimentés notamment par le CICE, donc par le contribuable.

La CGT dénonce cette stratégie destructrice d’emplois, de conditions de travail, de casse du service public postal et de mise à contribution des usagers pour une logique d’entreprise imposée unilatéralement au seul bénéfice de la finance.

Face à cela la CGT propose l’appropriation publique des activités postales pour permettre :

  • Le développement du service public postal avec le maintien et la création de bureaux de poste de proximité en zone urbaine et rurale
  • Une distribution du courrier et des colis 6 jours sur 7 en j+1 voir H+
  • Des services financiers accessibles à tous les citoyens
  • La création d’emplois stables et qualifiés pour assurer un service public postal de qualité partout et pour toutes et tous, en tout point du territoire.

PAR LA CGT44

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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