SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Retraite progressive : Mettons les choses au clair

Il est grand temps de clarifier certains points et d’arrêter de jouer au jeu de l’intox, qui frôle désormais le ridicule. Il semblerait que, pour certains, réfléchir et prendre le temps d’analyser équivaut à dire « non » catégoriquement à la signature de l’accord. Soyons sérieux : nous sommes en pleine délibération. Peut-être faudrait-il se demander pourquoi cet accord soulève tant de questions.

Rappelons-le, la CGT attendait beaucoup plus de cette négociation, notamment un engagement à la hauteur d’un groupe comme Unilever. Par exemple, la reconnaissance de la pénibilité du travail posté, un sujet pourtant incontournable. Mais non, rien de tout cela. Pendant ce temps, les ouvriers continuent d’avoir une espérance de vie inférieure de six à sept ans par rapport aux cadres, mais visiblement, ce n’est pas un problème pour tout le monde.

Cela étant dit, nous n’oublions évidemment pas les salariés de journée, contrairement à ce que certains essaient de faire croire. Cependant, il faut bien comprendre que les conséquences financières de cet accord varient énormément selon que vous soyez posté ou en journée. Pour les postés, les primes d’équipe et les majorations sont directement impactées, sans parler de la perte de salaire en cas d’arrêt maladie ou de congés payés. Prenez le temps de faire vos calculs, car les chiffres ne mentent pas, eux.

Nous comprenons que ceux qui approchent de l’âge de la retraite puissent vouloir partir plus tôt, et cela est tout à fait légitime. Mais il faut aussi voir les choses en face : cet accord ne contient aucun engagement de maintien de l’emploi. Au contraire, on nous répète en boucle que la masse salariale coûte trop cher et doit être réduite. Ce discours, on le connaît par cœur, et les chiffres le prouvent : en cinq ans, notre effectif a fondu de 40 salariés, aggravant les conditions de travail, les frustrations, et les tensions.

Alors, quel avenir pour notre usine si on continue sur cette pente ? Dans quelques années, si encore 40 postes disparaissent, que restera-t-il ? Quelle place pour l’emploi, et quelle perspective pour nos enfants et petits-enfants ?

Signer cet accord à la va-vite, sans en mesurer toutes les conséquences, c’est prendre le risque d’accélérer un processus que personne ne maîtrise. Nous sommes sur le point de négocier la GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels), et pourtant, nous ne savons même pas quels métiers seront considérés à risques. Les inconnues sont encore trop nombreuses.

Enfin, mettons fin aux fausses rumeurs : il n’est pas nécessaire que cet accord soit signé par le syndicat majoritaire, la CGT. Rappelez-vous des NAO de 2022 : nous avions refusé de signer, et un référendum l’a tout de même validé. La minorité qui joue la carte de la confusion le sait très bien, mais préfère agiter le doute chez les salariés.

Soyons clairs : nous ne sommes pas dans une posture de blocage ou de rejet systématique. Nous sommes dans une démarche de réflexion, et celle-ci nécessite du temps. Nous ne sommes pas à dix jours près pour décider de l’avenir de notre travail et de notre société. Mais une chose est sûre : nous ne voulons pas d’un monde où l’exploitation sans limite du travail humain serait la norme.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Le 16 janvier 2025 :

Nous allons donc avoir aujourd'hui le premier vote avec un risque de censure pour ce grotesque attelage politicien qui nous sert de nouveau gouvernement. Normalement, il ne devrait pas y avoir cette censure puisque les partis « d'opposition » ne veulent pas en réalité d'élection anticipée. Car si le gouvernement tombe encore, Macron aura bien du mal à continuer à justifier sa présence à la tête du pays. Le petit jeu des partis qui consiste avant tout à conquérir ou à maintenir des postes est de plus en plus voyant, l'intérêt général n'étant en réalité défendu par personne. Le grotesque débat sur les retraites le prouve une nouvelle fois. Entre ceux qui rasent gratis et font de la démagogie ou ceux qui veulent en réalité enterrer le système pour valoriser des intérêts privés à travers les fonds de pension, le débat est devenu totalement malsain. L'absence de cohésion de groupe devient criante et chacun s'affaire à faire progresser simplement ses propres intérêts. L'agonie de notre pays tient ici à la démonstration magnifique du nihilisme toddien dont nous sommes nous victimes et qui ronge notre pays à une vitesse invraisemblable.

La France arrive finalement au bout du voyage d'une société tout entière plongée dans les eaux du calcul égoïste. Ce n'est plus qu'un amoncellement d'homoeconomicus calculateurs sans chef d'orchestre pour tempérer ces appétits quand ils sont contraires à l'intérêt collectif. C'est Jean-Frédéric Poisson qui a très justement souligné l'incroyable fait qui montre cette réalité. Alors que le gouvernement ne cesse de parler des retraites, il n'y a pas eu un mot dans le débat pour parler de l'effondrement de la natalité française depuis 2014. Nous venons de tomber au niveau de la mortalité nationale, un phénomène qui aurait du arriver seulement dans vingt ans. Mais la très forte baisse qui nous avons connu ces dix dernières années vient de produire ce rattrapage. On peut parier qu'à partir de l'année prochaine la France va rentrer dans le club des pays à population déclinante la natalité passant en dessous du taux de mortalité. Or aucun système de retraite ne peut survivre à une telle évolution. Vous pouvez passer à la capitalisation, cela ne changera rien au problème. Ce sont toujours les actifs qui payent pour les inactifs.

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Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Application au 1er mars 2025

3 tranches de salaire (salaire de base)

Salaire Jusqu'au 2200€ une augmentation de 2,6%

Salaire entre 2201€ et 3200€ une augmentation de 2%

Salaire de 3201€ jusqu'au coeff 350 une augmentation de 1,4%

2% sur les primes accessoires

Le doublement de la prime de nuit passe de 9 mois d'ancienneté à 6 mois d'ancienneté.

RC de nuit passe de 0,50 à 0,60 pour ceux qui ont 50 ans ou 20 d'ancienneté

Cinquième nuit au volontariat majoré à 100% jusqu'au prochaine NAO.

Pour les hommes, à 57 ans, ils peuvent demander à travailler en 2X8. (Avec un seuil de 10 personnes max et tout en assurant le service, départage par âge)

Congés d'âge : 1 jour pour les 50 ans, 51 ans et 52 ans et pour l'équipe week-end équivalent à 1 jour travaillé

Complément ancienneté qui passe de 31 à 35 ans = 31€, 32€, 33€, 34€ et 35€.

Prime de vacances + 50€ portant 1300€

Mutuelle : le coût de l'augmentation de la mutuelle est pris en charge par la direction.

(indexation de 2% sur la grille HPC avec un minimum d'ancienneté de 18 mois)

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Proposition de la direction sur l'augmentation générale :

3 tranches de salaire (salaire de base)

Salaire Jusqu'au 2200€ une augmentation de 2,6%

Salaire entre 2201€ et 3200€ une augmentation de 2%

Salaire de 3201€ jusqu'au coeff 350 une augmentation de 1,4%

2% sur les primes accessoires

Le doublement de la prime de nuit passe de 9 mois d'ancienneté à 6 mois d'ancienneté.

RC de nuit passe de 0,50 à 0,60 pour ceux qui ont 50 ans ou 20 d'ancienneté

Cinquième nuit au volontariat majoré à 100% jusqu'au prochaine NAO.

Pour les hommes, à 57 ans, ils peuvent demander à travailler en 2X8. (Avec un seuil de 10 personnes max et tout en assurant le service, départage par âge)

Congés d'âge : 1 jour pour les 50 ans, 51 ans et 52 ans et pour l'équipe week-end équivalent à 1 jour travaillé

Complément ancienneté qui passe de 31 à 35 ans = 31€, 32€, 33€, 34€ et 35€.

Prime vacances + 25€ (1275€)

Mutuelle : le coût de l'augmentation de la mutuelle est pris en charge par la direction.

(indexation de 2% sur la grille HPC avec un minimum d'ancienneté de 18 mois)

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Proposition de la direction sur l'augmentation générale :

3 tranches de salaire (salaire de base)

Salaire Jusqu'au 2200€ une augmentation de 2,6%

Salaire entre 2201€ et 3200€ une augmentation de 2%

Salaire de 3201€ jusqu'au coeff 350 une augmentation de 1,4%

 

Le doublement de la prime de nuit passe de 9 mois d'ancienneté à 6 mois d'ancienneté.

RC de nuit passe de 0,50 à 0,60 pour ceux qui ont 50 ans ou 20 d'ancienneté

Cinquième nuit au volontariat majoré à 75%

Pour les hommes, à 57 ans, ils peuvent demander à travailler en 2X8. (Avec un seuil de 10 personnes max et tout en assurant le service, départage par âge)

Congés d'âge : 1 jour pour les 50 ans, 51 ans et 52 ans et pour l'équipe week-end équivalent à 1 jour travaillé

Complément ancienneté qui passe de 31 à 35 ans = 31€, 32€, 33€, 34€ et 35€.

Prime vacances + 25€ (1275€)

Mutuelle : le coût de l'augmentation de la mutuelle est pris en charge par la direction.

 

 

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

BPCE L’Observatoire révèle que 66 500 entreprises françaises ont fait faillite en 2024, un chiffre inédit depuis 2009. L'étude attribue cette hausse à l'inflation, aux taux d'intérêt élevés et à l'incertitude politique. Avec des conséquences majeures sur l'emploi, la tendance pourrait s'aggraver en 2025, avec des prévisions de 68 000 faillites.

BPCE L’Observatoire a publié un rapport sur les faillites d'entreprises françaises pour l'année 2024, indiquant que près de 66 500 entreprises avaient déposé le bilan, marquant ainsi le taux le plus élevé depuis 2009.

Ce pic de faillites et ses répercussions économiques, en particulier sur l'emploi, sonnent l'alarme pour les acteurs économiques et politiques à l'aube d'une année 2025 qui se profile comme économiquement difficile et politiquement incertaine, selon l'étude. En 2024, 5 265 entreprises de 10 employés ou plus se sont déclarées en faillite, contre 3 478 en 2019, ce qui représente une augmentation de 51%. Selon BPCE L’Observatoire, cette augmentation des faillites a principalement touché des entreprises ayant entre 6 et 10 ans d'existence, voire plus.

D’après l'étude, le nombre record de faillites de compagnies est lié au ralentissement économique, à l'inflation et à la hausse des taux d'intérêt, ainsi qu'à «l'incertitude en terme de politique économique».

Selon les auteurs de cette enquête, les chefs d'entreprises estiment que l'incertitude politique a un impact important sur les activités de leurs compagnies, un sur deux envisageant de reporter ses projets d'investissement et 21% d'entre eux ayant l'intention de les annuler. Les faillites d'entreprises devraient encore augmenter pour atteindre 68 000 entreprises en 2025.

L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) avait indiqué que la dette extérieure de la France atteignait 113,7% du PIB. Au second semestre 2024, elle a augmenté de 72 milliards d'euros et s'élève désormais au niveau record de 3 303 milliards d'euros.

PT

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
NAO

Voici ci-dessous les revendications :

NAO 2025

 

  1. Un Talon pour tous les salariés (l’enveloppe de L’AG transformée en Talon)
  2. Régulation des coefficients : coefficient inchangé depuis 20 ans = passage au coefficient supérieur avec une augmentation de salaire de 50€. Pour les hommes comme pour les femmes. Mais aucune femme dans le conditionnement au coefficient 215/225.
  3. Majoration nuit à 30 %
  4. Heures de nuit récup passage de 0,50 à 0,60
  5. Prime vacances à 1500€
  6. Maintien prime nuit d’été à 250€ pour le personnel en 3X8 et 190€ pour le personnel week-end
  7. Pour le personnel de journée, possibilité de faire la semaine de 4 jours au lieu de 5.
  8. Application à l’identique pour les hommes sur les dispositions particulières pour le travail de nuit des femmes
  9. Congés seniors qui débutent à partir de 50 ans
  10. Prise en charge de l’augmentation de la mutuelle par la direction
  11. Prime polyvalence : les salariés ne s’y retrouvent pas. La prime est trop faible. Nous demandons que cette prime polyvalence soit à 60€. Pour un mois non complet, pour une moyenne de 20 jours par mois, la prime est proratisée.
  12. Complément prime ancienneté de 31 à 40 ans
  13. Augmentation de la prime de transport
  14. Information syndicale 2 fois/an

 

Prochaine réunion le mardi 14 janvier 2025 à 09H00.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Les travailleurs trop riches ? Le ministre de l’Economie va baisser le taux du livret A à 2,5%

Aujourd’hui fixé à 3%, le taux du Livret A baissera à 2,5% à partir du 1er février. Le gouvernement est particulièrement réactif pour gratter tout ce qu'il peut aux travailleurs au prétexte que les prix n'augmentent presque plus.

Faire les poches aux travailleurs

C’est une première en cinq ans. D’après une annonce du ministre de l’économie Eric Lombard, le taux du Livret A sera donc amené à baisser d’ici le 1er février. Aujourd’hui fixé à 3%, il devrait descendre « autour de 2,5% », selon le ministre. Alors que le taux du Livret A n’avait pas connu de baisse depuis 2020, cette mesure est aujourd’hui justifiée par la baisse de l’inflation, mesurée à +1,3% sur un an en novembre, lors du dernier pointage réalisé par l’Insee.

Le ministre de l’économie a expliqué que : « L’épargne est non seulement protégée mais elle permet au patrimoine réel d’augmenter ». Une déclaration hypocrite qui cherche à masquer les pertes réelles qu’entraînera cette baisse sur l’épargne des 55 millions de Français qui ont recours au Livret A. Une épargne qui profite avant tout aux banques qui engrangent des millions sur le dos des maigres réserves dont bénéficient les ménages, mais aussi aux investissements de la Caisse des Dépôts et Consignations.

Le directeur du Cercle de l’épargne, un think tank pro-patronal, le reconnait lui-même, loin d’être une pure décision technique, résultant de la moindre augmentation des prix, La baisse du taux du Livret A est une décision éminemment politique. » En 2022, l’augmentation de son taux avait été une manière pour Bruno Le Marie et le gouvernement de ne pas augmenter les salaires face à l’inflation, tout en prétendant hypocritement « protéger les Français de l’augmentation des prix ». Pourtant, face à une inflation avoisinant les 5%, l’augmentation du taux du Livret A à 1,38% était déjà une manière de faire fondre les quelques sous que les travailleurs peuvent se mettre de côté. Cette fois, toujours selon le directeur du Cercle de l’épargne, la diminution du taux est « censée inciter les Français à moins épargner et à plus consommer ».

Dans un contexte d’incertitude économique et politique, avec la menace de fermetures d’entreprises, de licenciements, les capitalistes voudraient relancer la croissance en privant les travailleurs des quelques miettes qu’il leur reste pour ne surtout pas toucher aux profits des plus riches.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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