SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Unilever achète la marque britannique de soins personnels Wild

(CercleFinance.com) - Unilever fait part de l'acquisition de la marque de soins personnels Wild, nouvelle étape dans l'optimisation de son portefeuille vers 'des domaines haut de gamme et à forte croissance dans le cadre de son plan d'action pour la croissance 2030'.

Lancée au Royaume-Uni en 2020, Wild propose des déodorants, baumes à lèvres, nettoyants pour le corps et les mains haut de gamme, produits à partir d'ingrédients à base de plantes et emballés dans des matériaux uniques sans plastique.

Ces produits sont distribués par le biais de canaux de vente directe aux consommateurs, sur Internet et en magasins, principalement au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis. Les termes de l'accord n'ont pas été divulgués.
 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
CSE-extra usine Le meux Unilever

Voici l'ordre du jour du CSE-extra qui aura lieu le jeudi 3 avril 2025 à 09H00 :

- Information consultation du CSE sur le projet de réorganisation de l'usine de Le meux.

- Remise de la note d'information à ce sujet.

 

Nous vous tiendrons au courant de la suite.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La grève fait reculer le plan de licenciements chez Ekol Logistiques à Sète : « La lutte paie » !

Après une semaine de grève, les salariés d'Ekol Logistiques à Sète ont obtenu l’annulation d'un plan de 27 licenciements et la démission du directeur en prime. Une victoire qui montre la voie à suivre face à la multiplication des plans sociaux.

Victoire !

Crédits photo : UL CGT Sète et Bassin de Thau

Jeudi 27 mars, les salariés de l’entrepôt d’Ekol Logistiques, situé dans le port de Sète, ont arraché une belle victoire une semaine après le début de leur grève contre la direction, qui voulait liquider la flotte de camions et licencier les vingt-sept chauffeurs.

Avec un chiffre d’affaires de 470 millions d’euros en 2023, le réseau de fret routier de la compagnie turque Ekol Logistiques avait été racheté l’an dernier par le géant danois du transport DFDS pour 260 millions d’euros. « C’est une entreprise qui dégage d’énormes bénéfices. Le chiffre d’affaires a encore augmenté de 5 % en 2024 » explique Arnaud Jean, secrétaire général de l’Union Locale CGT de Sète et du Bassin de Thau et conseiller municipal PCF.

L’entreprise avait engagé un plan de licenciements unilatéral qu’elle avait annoncé aux salariés concernés à travers une lettre. « Ils ont reçu une page A4 avec un calendrier qui leur donnait quinze jours pour valider le plan social, sans aucune reconversion ni prime de départ » raconte le syndicaliste. La CGT avait dénoncé le plan dès sa présentation aux élus syndicaux, début mars, et la direction avait alors tenté d’étouffer la contestation par tous les moyens.

« Ils ont tout essayé, c’était de la pression permanente sur les salariés et les élus du personnel » explique le secrétaire général CGT, Arnaud Jean. La direction a utilisé la barrière de la langue pour manipuler les chauffeurs qui parlent seulement turc, roumain, bulgare ou ukrainien, en leur mentant sur leurs droits. « Le patron a fait venir des interprètes roumains et a fait miroiter deux ou trois mois de salaire aux chauffeurs routiers pour qu’ils partent, en fait le minimum légal. Sauf que la CGT aussi avait des interprètes et on a pu leur expliquer les choses ». La direction aurait même tenté « d’acheter » un élu du CSE en lui proposant une augmentation de salaire et la garantie d’être maintenu dans son poste à vie s’il votait pour le PSE.

« Le projet c’était la course à la rentabilité, du dumping social tout simplement » explique le dirigeant CGT Arnaud Jean. « Le but c’était de faire rentrer la sous-traitance d’une société bulgare, pour dépendre du droit de Bulgarie » où le SMIC est le plus faible d’Europe, tant en valeur monétaire avec 550 euros bruts par mois qu’en pouvoir d’achat.

« J’espère que ça va donner des idées aux autres pour se battre »

Face au projet de division qui allait laisser 27 chauffeurs, en majorité étrangers, ainsi que leurs familles sur le carreau, « les salariés ont décidé de s’organiser avec nous », affirme Arnaud Jean. Trente-trois salariés, dont tous les chauffeurs, se sont syndiqués à la CGT. « On a décidé de mener la lutte à plusieurs niveaux : avec les représentants du personnel, on a mandaté une expertise sur les comptes de l’entreprise et sur les conditions de travail des chauffeurs, on a contacté des élus et on a organisé la grève » raconte le militant syndical.

Le 20 mars, jour de la grève, aucun camion n’est rentré ou sorti du dépôt de Sète. « Tous les chauffeurs étaient dans le conflit. Ceux qui étaient sur la route se sont mis en grève pendant 24 heures là où ils étaient en France et en Europe, ceux présents sur le site ont participé au piquet et d’autres salariés qui ne sont pas chauffeurs ont aussi fait grève » explique le syndicaliste avant d’ajouter : « Malgré la pression de la direction, même les non-grévistes venaient sur les piquets de grève passer des moments avec nous ».

Une semaine après la grève, le plan de licenciements a été totalement abandonné et le directeur a même été licencié. « Tous les salariés sont contents, évidemment, d’autant plus ceux qui devaient être licenciés, mais on reste très vigilant. La suite au prochain épisode » affirme le dirigeant de la CGT sétoise.

Les travailleurs d’Ekol Logistiques et le syndicat sortent en position de force de cette bataille avec une victoire qui montre la voie à tous les travailleurs pour se défendre face aux centaines de plans de licenciements, avec un nouveau cap franchi à l’automne dernier. « Cette victoire montre l’importance de se syndiquer, de se mobiliser et de ne pas être défaitiste : la lutte paie et rien n’est jamais perdu. Quand les salariés se mobilisent, ils font reculer la direction ! » conclut le secrétaire général de la CGT de Sète et du Bassin de Thau, qui « espère que ça donnera des idées aux autres pour se battre, et au patronat pour ne pas faire n’importe quoi avec la vie des salariés » !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
RADIO FRANCE en grève le 1er avril 2025
RADIO FRANCE en grève le 1er avril 2025

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

« Élèves en garde à vue, école au garde à vous » : personnels et élèves du lycée Cassin se mobilisent contre les opérations policières

Ce jeudi 27 mars, les personnels, élèves et parents du Lycée Cassin (95) étaient rassemblés devant le lycée pour dénoncer la multiplication des opérations policières survenues depuis la rentrée début mars, allant jusqu’à l'interpellation d’un élève.

Mise au pas de la jeunesse

Réunis devant les grilles du lycée, élèves, parents et personnels dénoncent la politique de mise au pas de la jeunesse, au lendemain de la mise en place de la circulaire Borne qui prévoit de systématiser les fouilles aléatoires devant les établissements. Une politique répressive envers la jeunesse qui souhaite mettre l’école au service de ce renforcement sécuritaire.

Le lycée René Cassin de Gonesse avait en effet déjà été visé par des fouilles policières répétées depuis la rentrée scolaire début mars, allant jusqu’à l’interpellation d’un élève au sein de l’établissement. Face à ces mesures répressives, les personnels ont réagi par la grève à deux reprises, les 11 et 17 mars, et ont également cherché à construire une mobilisation en lien avec les parents, notamment à travers le lancement d’une pétition.

Le rassemblement de ce jeudi permet ainsi aux personnels, mais aussi aux élèves et à leurs parents d’exprimer et de visibiliser leur colère et leur opposition.

Paul, professeur au lycée, dénonce : « Cette intrusion de la répression et du contrôle policier à l’intérieur des établissements scolaires, pour les effets que ça créé pour les élèves et pour ce que ça augure pour la suite, c’est une tendance à laquelle il faut mettre un stop ».

La multiplication des opérations policières constitue une violence scandaleuse envers les élèves. « Nous on a juste pour but d’étudier et d’avoir notre bac, là on a un environnement hyper malsain et hyper angoissant », affirme Leïa, élève au lycée. « Le fait que des élèves puissent se retrouver mis de côté, fouillés, humiliés, essuyer des propos sexistes, racistes, ça entérine l’idée que la jeunesse doit être mise au pas, c’est inacceptable. », ajoute Paul. « On se sent surveillés et stigmatisés parce qu’on vient d’un quartier populaire », dénoncent Flora et Khadija, élèves de terminale pour le Parisien, « On a l’impression d’être des criminels, alors qu’on vient juste étudier », ajoute Fatoumata, élève en première.

Cela témoigne d’une alliance de plus en plus décomplexée entre la police et l’école et d’une volonté de renforcer le rôle répressif de l’école. C’est ce que dénonce Eléni, professeure sur l’établissement : « On observe une volonté de mettre au pas la jeunesse de plus en plus forte et on refuse ce dispositif policier et cette mise au pas de plus en plus assumée de la jeunesse, on refuse que l’école soit mise au service de ces dispositifs de plus en plus autoritaires et répressifs ».

Cette politique s’adosse à la rhétorique du gouvernement qui instrumentalise les violences survenues, par exemple en Essonne, pour renforcer une logique sécuritaire. « Le discours sur les violences dans les quartiers populaires, si on n’introduit pas une réflexion sur la casse des services publics, laisse penser qu’il n’y a qu’une solution c’est d’accroître cette violence par la répression et masquer la restriction toujours croissante des moyens alloués au fonctionnement de la vie commune, des services publics et notamment l’école. L’année dernière par exemple on a bataillé parce que, dans un lycée de 1700 élèves, on n’avait qu’un demi-poste d’infirmière. On s’accoutume à l’idée d’une pénurie permanente de moyens, notamment humains et de soin apportés aux élèves. », affirme Paul.

Ce renforcement répressif s’articule ainsi à l’approfondissement de la casse des services publics, dans une période de crise économique.

Cette démonstration exemplaire qui associe personnels, parents et élèves, montre la voie à suivre pour s’opposer au tour de force du gouvernement. Comme l’affirme Leïa, élève au lycée : « Il faut qu’on élève notre voix, nous avec les profs, car c’est nous qui sommes en première ligne, c’est comme ça qu’on va changer les choses. ».

La mobilisation du lycée René Cassin est ainsi un point d’appui pour construire une réponse à la hauteur de cette offensive à une échelle bien plus large, à laquelle devraient urgemment œuvrer les directions syndicales qui restent aujourd’hui silencieuses face à cette répression, participant de ce fait à l’entériner . A rebours de cette politique, il y a urgence à organiser une réponse afin de ne pas banaliser les opérations policières et de s’opposer fermement à un projet d’école toujours plus répressif vis-à-vis des élèves.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Salaires, temps de travail : trois jours de grève dans le plus grand centre Amazon de France à Metz

A l’appel de la CGT Amazon France et face au mépris de la direction pour les négociations annuelles obligatoires (NAO), les travailleurs et travailleuses du site d’Augny, à côté de Metz, en Moselle, ont rejoint la grève nationale de ces 16, 17 et 18 mars.

Salaires

C’est dans le plus grand centre logistique Amazon de France, rassemblant 4000 salariés, que les grévistes sont parvenus à « faire tourner la production au minimum », avec notamment des opérations de filtrage des camions. Cette action sur le site Mosellan s’inscrit dans une mobilisation nationale appelée par la CGT Amazon France Logistics, dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires. Ainsi, des actions de grèves ont eu lieu dans de nombreux sites en France comme à Senlis, Sevrey ou encore Chalon-sur-Saône. La CGT revendique des grèves dans six des huit sites Amazon du pays.

Tandis que la direction ne proposait que 2% d’augmentation, soit moins que l’inflation, la CGT revendique 15% d’augmentation générale, 32 heures payées 35, retour de la prime alignée sur l’action, prime de partage de la valeur, prise en charge totale de la journée de solidarité. Les dernières négociations se sont tenues le mardi 18 mars contre une direction rodée à l’exercice. Sylvain*, élu CGT sur le site d’Augny rapporte « Slides à l’appui, tous les arguments ont été donnés pour montrer tout ce qui a déjà été fait pour les salariés chez Amazon. » Le syndicaliste dénonce que « des propositions qui ne leur coûtent rien ont été retenues, à l’image du retour du 5ième jour de “flex day” annuel, permettant aux salariés de poser un jour de congé la veille pour le lendemain ».

La répression « made in Amazon »

Dès lundi 18h, la gendarmerie est intervenue sur le piquet du site d’Augny pour casser la grève. Sylvain* rapporte : « ils ont menacé de nous embarquer prétextant que nous n’avions pas déclaré le rassemblement assez tôt, avec la complicité de la municipalité ! » Déjà pendant le piquet, « des cadres faisaient des allers-retours à proximité du piquet pour intimider les grévistes, et notamment les salariés non protégés par des mandats syndicaux ». Ces tensions sur le piquet de grève n’ont pas eu lieu qu’à Augny. La CGT Amazon France Logistics dénonce notamment une agression de grévistes à Chalon-sur-Saône.

En outre, le système de contrat proposé chez Amazon exerce une pression constante sur les travailleurs pour les discipliner. En effet, les horaires de nuit et de week-end sont distribués par des avenants aux contrats pour une durée de 6 mois à 1 an, renouvelables. Ainsi, même un employé en situation de CDI peut voir son contrat se dégrader au simple non-renouvellement de ses avenants, sans aucune forme de justification de la part de la direction, qui est seule juge de qui mérite ces prolongations.

Sylvain* raconte : « c’est un boulot compliqué, de l’esclavage moderne avec un rendement à tenir au jour, à l’heure près. Toutes les pauses, même le temps aux toilettes est chronométré. Chaque retard entraîne un entretien où les salariés doivent se justifier. Les arrêts maladie sont systématiquement contestés, même pour des accidents de travail ». Une pression qui pour Sylvain* est « d’autant plus forte sur les employés connus comme proches des syndicats ».

Dans ce géant détenu par Jeff Bezos, connu pour son anti-syndicalisme viscéral, l’élu CGT dénonce la difficulté à réaliser les heures de délégation et « la rétention d’informations envers certains syndicats ».

*Le prénom a été modifié

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
BUDGET 2026 : BUDGET de GUERRE !

 

Le budget de 2026 sera un cauchemar selon la porte-parole du gouvernement

Intervenant sur Public Sénat, le 26 mars, la porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, a fait savoir que le budget de 2026 serait un cauchemar tant les difficultés financières sont importantes. Elle a ajouté que tout le monde serait mis à contribution pour surmonter cette problématique, y compris la révision du modèle social.

La porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, a déclaré ce 26 mars, sur la chaîne de télévision du Sénat français, que le gouvernement avait réussi à faire adopter un budget pour 2025, certes imparfait, et que la tâche pour le budget de 2026 s’annonçait rude.

Elle a annoncé la tenue d’une conférence sur les finances publiques en avril prochain, à laquelle le Premier ministre, François Bayrou, allait convier diverses parties prenantes, dans le but d’associer tout le monde à l’élaboration du prochain budget de la France, qui s’annonce cauchemardesque.

«Le budget de 2026 va être un cauchemar tant les difficultés financières sont importantes», a déclaré Sophie Primas. Selon la porte-parole du gouvernement, les nouveaux défis liés au réarmement et à l’investissement dans l’industrie de la défense compliquent la tâche du gouvernement dans la mise en place d’un budget visant à faire passer le déficit de l’État de 5,4 % à 4,6 % du PIB.

Il va falloir faire des choix

En réponse aux questions des journalistes concernant les changements que ce budget pourrait impliquer pour le modèle social français, la porte-parole du gouvernement a rappelé la position du Premier ministre en faveur de la sauvegarde de ce modèle. Néanmoins, elle a fait savoir que les Français allaient devoir faire des choix «On doit regarder comment aujourd’hui on exerce les missions de l’État. Regarder si l’État doit exercer toutes ces missions ou doit en confier certaines à d’autres opérateurs».

Elle a ajouté que pour faire face à la gravité de la situation budgétaire de la France «Chacun sera mis à contribution, ce qui est important, c’est que chacun se rende bien compte de la situation budgétaire dans laquelle nous sommes aujourd’hui, devant une impasse».

Enfin, Sophie Primas a fait allusion à des changements possibles concernant le modèle social français. «On ne peut pas être sur le même modèle social et sur les mêmes idées, mais dans des modalités différentes. Depuis 1945, les choses ont bien changé», a fait savoir la porte-parole du gouvernement français.

Publié par FSC et EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Casse sociale : Audi annonce 7 500 suppressions de postes en Allemagne

En début de semaine, Audi a annoncé 7 500 suppressions de postes d'ici à 2029. Une casse sociale scandaleuse qui vise à faire payer le coût de la concurrence aux travailleurs pendant que les actionnaires, eux, engrangent des profits vertigineux.

Allemagne

crédit photo : RawPixel

Ce lundi, Audi a annoncé la suppression de 7 500 emploi en Allemagne d’ici 2029, soit 13,5 % de ses effectifs outre-Rhin. De son côté, la direction assure que ces 7 500 emplois détruits sont « socialement acceptables » et que cela n’entraînera pas de licenciement économique. Un discours cynique quand on sait qu’en 2024, Audi a déjà fermé son usine de Bruxelles et mis 3 000 travailleurs à la porte. Depuis 2019, le constructeur allemand a déjà supprimé 9 500 postes dans le domaine de la production.

Pour justifier ces suppressions de postes, Audi dit faire face à des difficultés face à la concurrence alors que ses ventes ont reculé de 11 % sur le marché chinois en 2024. Cette offensive permettrait ainsi au groupe d’économiser 1 milliard d’euros par an. Pourtant, dans les faits, le constructeur allemand a réalisé des bénéfices de 4,3 milliards en 2024 et continue de verser des centaines de millions d’euros à ses actionnaires. En réalité, il s’agit surtout pour le groupe de conserver ses marges et de faire payer le coût de la concurrence sur les travailleurs.

Cette offensive s’inscrit dans la crise profonde de l’industrie automobile européenne face à la concurrence des entreprises chinoises. En décembre dernier, c’est Volkswagen, dont Audi est une filiale, qui avait annoncé 35 000 suppressions de postes d’ici 2030. Une hécatombe sociale validée par les directions syndicales alors que près de 100 000 travailleurs du groupe menaçaient d’entrer en grève. IG Metall, plus grand syndicat sectoriel au monde, avait alors signé un accord actant la suppression de deux tiers des effectifs et enterré toute perspective de mobilisation. Plus récemment, c’est Porsche qui vient d’annoncer 3 900 suppressions de postes d’ici à 2029.

Sous couvert de lutte contre la concurrence chinoise, les géants de l’automobile allemands entreprennent une casse sociale sans précédent. Aux Etats-Unis, la même rhétorique protectionniste avait conduit à un ralliement de l’UAW, principal syndicat automobile, à Trump. Dans ce contexte de retour des nationalismes et de la concurrence exacerbée entre les puissances impérialistes, seule la solidarité internationale des travailleurs peut renverser la situation et s’opposer aux projets délétères d’un patronat qui ne protège que les intérêts du capitalisme mondial.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Siemens : 2,1 milliards de bénéfices, mais 6000 licenciements de plus

La multinationale de la technologie Siemens a annoncé 6000 licenciements à travers le monde. Cette attaque, qui touche particulièrement les travailleurs allemands, s'inscrit dans une vague massive de licenciements au sein de grands groupes industriels.

Casse sociale

Crédits photo : Oleksandr Trokhymchuk

Siemens a annoncé mardi 18 mars la suppression de 6000 postes d’ici 2027 à travers le monde, dont 2850 en Allemagne. Siemens est une vaste entreprise de technologie et comporte de multitudes de branches différentes, allant de la cybersécurité à la mobilité. Les licenciements concernent principalement la branche l’industrie numérique.

L’entreprise justifie ces licenciements par le fait que le marché en déclin les obligerait à « adapter leur capacité en Allemagne ». Pourtant, les bénéfices Siemens ne cessent de croître. Siemens a enregistré un profit de 2,1 milliards pour le dernier semestre de 2024, prouvant ainsi que ces licenciements ne sont en réalité qu’un moyen de conserver les profits exorbitants de ses actionnaires.

Siemens avait déjà annoncé 4100 suppression de postes dans la fabrication de turbines en mai 2024 et 5000 postes dans l’automatisation en novembre de la même année. Ces suppressions d’emploi s’inscrivent dans une vague de licenciements plus large en Allemagne, comme c’est le cas avec les 7500 licenciements chez Audi ou avec les 35 000 emplois supprimés chez Volkswagen.

Pour ces grandes entreprises, la vie des travailleurs n’est finalement qu’une variable d’ajustement des taux de profits de ses actionnaires. Pour faire face à ses vagues de licenciements, qui touchent également les travailleurs en France, il est nécessaire de construire une riposte d’ampleur à la base, sur des mots d’ordre clairs : interdiction des licenciements, ouverture des livres de compte et revalorisation des salaires ! Ce n’est pas aux salariés de payer de leurs conditions de vie et de travail pour permettre aux entreprises d’engranger des profits exorbitants pour leurs actionnaires.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Ni au travail ni à la guerre !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Grâce à la mobilisation historique de 2023 contre la retraite à 64 ans, le sujet est toujours au centre de l’actualité. Le gouvernement a été contraint d’ouvrir des concertations mais patronat et gouvernement font tout pour empêcher l’abrogation de cette réforme injuste, alors que celle ci est finançable.

Retraites à 64 ans : une injustice et un non-sens

La retraite n'est pas un luxe !

C’est un droit à une vie après le travail. On accède à ce droit en cotisant. À 62 ans, un·e salarié·e sur deux n’est déjà plus en emploi.
Les 64  ans ne font qu’allonger la précarité pour des milliers de senior·es enfermé·es entre chômage, minima sociaux, maladie, invalidité et emplois précaires.

La CGT revendique :
  • le retour immédiat à l’âge légal de départ à la retraite à 62  ans, pour revenir à 60  ans ;
  • des départs anticipés pour les carrières longues et pour celles et ceux ayant exercé des métiers pénibles * ;
  • un calcul de la pension sur les salaires des 6 derniers mois dans le public et en revenant aux 10 meilleures années dans le privé (au lieu de 25 années) ;
  • la garantie d’un niveau de pension d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète.
  • la prise en compte des années d’études et des périodes de première recherche d’emploi et de chômage non indemnisé.

* En cas de pénibilité, la retraite doit être anticipée

 

Repousser l’âge de départ, c’est ignorer la réalité des millions de travailleur·ses soumis·es à des conditions éprouvantes. 

La pénibilité réduit l’espérance de vie en bonne santé. 

La CGT se bat pour gagner des départs anticipés dès 55 ans, par exemple, en bénéficiant d’un trimestre de bonification par année d’exposition aux travaux pénibles.

Retraites : de l’argent il y en a !

Les femmes : grandes perdantes de la réforme

Les inégalités entre femmes et hommes au travail se répercutent et s’aggravent avec la retraite. 

Les femmes partent plus tard à la retraite et perçoivent une pension inférieure de 38 %, en moyenne, à celle des hommes.

C’est le résultat :
  • des carrières interrompues, congés parentaux, temps partiels subis, salaires plus bas, plafonds de verre ;
  • de la pénibilité invisibilisée des métiers féminisés et de la dévalorisation des métiers exercés en majorité par des femmes (soins, propreté, commerce).
La retraite à 64 ans aggrave cette situation
Pour l’égalité, la CGT veut :
  • instaurer l’égalité salariale : sanctionner les entreprises qui discriminent, revaloriser les métiers féminisés, assurer un vrai déroulement de carrière aux femmes et lutter contre les temps partiels imposés ;
  • améliorer les droits familiaux et conjugaux (droit à la pension de réversion pour les couples pacsés, majoration dès le 1er enfant…) ;
  • reconnaître enfin la pénibilité des métiers féminisés.

Financer et renforcer nos retraites, c'est possible !

Il faut 15 milliards d’euros d’ici 2030, pour financer l’abrogation de la réforme Macron.

L’argent existe : il doit servir à financer nos retraites  plutôt que d'alimenter les profits des actionnaires !

Allons chercher l’argent :

  • égalité salariale entre les femmes et les hommes : + 6 milliards d’euros ;
  • lutter contre la fraude aux cotisations sociales avec le travail dissimulé : +  6  à  8 milliards d’euros ;
  • soumettre à cotisation les rémunérations exemptées de cotisations sociales (intéressement, participation…) : + 4 milliards d’euros ;
  • augmenter de 1 % des cotisations sociales vieillesse sur la part dite employeur : + 5 à 6 milliards d’euros ;
  • mettre à contribution les revenus financiers : au moins 10 milliards d’euros ;
  • récupérer les exonérations non compensées : + 3 milliards d’euros.
Au total : presque 40  milliards d’euros de ressources.
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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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