SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Bonnes fêtes de fin d'année

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IG Metall signe un accord avec Volkswagen pour détruire 35 000 emplois et enterrer les grèves

Les dirigeants d'IG Metall ont conclu avec Volkswagen un accord scandaleux qui prévoit de supprimer 35 000 emplois et le gel des salaires. Alors que plus de 100 000 travailleurs menaçaient d'une grève historique, la bureaucratie syndicale d'IG Metall trahit et enterre la mobilisation.

Automobile

Crédits photo : Dietmar Rabich/Wikimedia Commons

 

Début décembre, près de 100 000 travailleurs de Volkswagen ont participé à la première grève d’avertissement, sur 120 000 salariés du groupe en Allemagne. Via son porte-parole, IG Metall, plus grand syndicat sectoriel au monde, promettait un mouvement de grève « comme le pays n’en a pas connu depuis des décennies » si un « accord équitable » n’était pas conclu. Ce vendredi, la direction du syndicat a finalement signé avec Volkswagen un accord qui prévoit des attaques d’une ampleur exceptionnelle pour faire payer la crise mondiale du marché automobile aux salariés.

L’accord valide la suppression de 35 000 emplois en Allemagne d’ici 2030, soit près d’un tiers des effectifs. Dans leurs éléments de langage, les deux partis parlent d’une « réduction socialement acceptable », puisqu’elle se ferait par des départs à la retraite non remplacés plutôt qu’avec des licenciements secs promis jusqu’ici. IG Metall considère également qu’il s’agit d’un progrès par rapport aux 55 000 postes que le patron comptait supprimer.

Le négociateur du syndicat Thorsten Gröger s’est félicité qu’il « n’y aurait pas de fermeture d’usine », comme prévu initialement par Volkswagen, c’est pourtant loin d’être une certitude. Au contraire, la « fabrique de verre » de Dresde (340 salariés) ne produira plus aucune voiture en 2026. Quant à l’usine d’Osnabrück (2300 salariés), ce sera la même chose à la mi-2027, et Volkswagen lui cherche déjà repreneur. Même Wolfsburg, plus grande usine et berceau du groupe, va fermer la moitié des lignes de production, supprimant ainsi 4000 emplois, tandis que sa production de la Golf sera délocalisée au Mexique en 2027.

En plus de la destruction massive d’emplois, les primes seront supprimées pour 2026 et 2027, avant d’être réduites pendant au moins trois ans de plus. Les salaires ont aussi été gelés pour les deux prochaines années. En particulier, les travailleurs de Volkswagen ne verront jamais la couleur des 5,5 % d’augmentation sectorielle que le syndicat avait négocié le mois dernier. En effet, la direction d’IG Metall a proposé et obtenu que cet argent soit plutôt versé sur un fonds pour financer des « réductions flexibles du temps de travail pour certains employés ».

Destruction d’emplois et perte de salaires pour les travailleurs, des dividendes garantis pour les actionnaires

Olivier Blume, le président du directoire de Volkswagen, s’est vanté ce lundi dans le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung d’un « accord sans précédent ». « Aucun de ses prédécesseurs n’était parvenu à imposer au principal syndicat, IGMetall, un plan de restructuration aussi conséquent » le félicite le Journal de l’Automobile, presse patronale du secteur. Il explique toutefois que les actionnaires sont déçus qu’aucune fermeture totale d’usine n’ait été explicitement prévue par l’accord. Le PDG Blume a donc tenu à les rassurer en assurant que « la réduction des capacités sur plusieurs sites équivaut à celle de deux à trois grandes usines », avant d’ajouter qu’il « reste encore beaucoup de travail, notamment en matière de coûts ».

Volkswagen prévoit 4 milliards d’euros d’économies par an en tout, dont 1,5 milliard d’euros via la baisse des rémunérations et les destructions de postes. Ces montants correspondent plus ou moins aux 4,5 milliards d’euros de dividendes empoché par les actionnaires 2023, dont 1,5 milliard seulement pour la famille Porsche-Piëch. Actionnaire majoritaire, celle-ci s’est félicité via sa holding de l’accord qu’elle qualifie de « contribution substantielle à une réduction structurelle et durable des coûts » et d’« amélioration significative de la compétitivité de Volkswagen ».

Les dividendes 2024 devraient encore largement dépasser les 3 milliards d’euros, le directeur financier de Volkswagen ayant récemment réitéré l’engagement de distribuer au moins 30 % du bénéfice net aux actionnaires. Les Échos expliquent comment les actionnaires ont été « informés en permanence de l’avancée des discussions » et comment « une armée de consultants de Roland Berger [a fait] mouliner pour eux des tableaux Excel » pour calculer combien ils peuvent espérer rafler dans les années à venir.

Le seul objectif du « secret » des négociations a donc été de dissimuler l’ampleur des attaques aux salariés, pour éviter tout débordement de la base du syndicat avant la signature. « On sait que si quelque chose sort, ça suscitera des réactions et peut tout faire dérailler » explique un délégué aux Échos, qui racontent aussi comment la sortie de l’information de la délocalisation du nouveau modèle électrique ID 3 de Zwickau à Wolfsburg (pour y remplacer la Golf délocalisée au Mexique) par le groupe financier Bloomberg a « propagé l’incompréhension et la colère dans l’usine ».

La grève évitée : une trahison de la direction d’IG Metall

Après 70 heures de tractations et à l’issue du cinquième tour des négociations, dans un hôtel d’affaires de la banlieue d’Hanovre, la fatigue a servi de prétexte à une signature expéditive. « Vendredi, la volonté de conclure l’emporte sur les derniers blocages » racontent les Échos. Dans des conférences de presse séparées, les deux parties ont chacune revendiqué leur victoire. Les dirigeants d’IG Metall ont qualifié l’accord de « miracle de Noël » et, selon Les Échos, ils ont passé sous silence les 35 000 postes supprimés, qui n’ont été officialisés qu’une heure après par la direction de Volkswagen.

C’est réellement « un miracle de Noël » pour la direction du constructeur automobile, qui commençait à craindre une mobilisation d’ampleur. Selon Reuters, la plus grande banque privée de gestion de fortune au monde, UBS, a estimé que chaque débrayage de deux heures a coûté à Volkswagen autour de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires et 20 millions de bénéfice d’exploitation, avec deux à trois milles voitures qui n’ont pas été produites chaque fois. Les fanfaronnades du PDG, ainsi que le soulagement exprimé par la presse après la signature de l’accord, une fois la menace de la grève écartée, prouvent qu’ils avaient compris que la force de cent mille travailleurs en grève était en mesure de mettre à bas les plans de Volkswagen. Et pourtant, la bureaucratie syndicale de IG Metall a fait le choix d’abdiquer sans se battre.

Que ses intérêts convergent plutôt avec ceux de la direction du fleuron industriel allemand qu’avec ses salariés ne devrait pas être une surprise lorsqu’on sait que la dirigeante syndicale Christiane Benner et la présidente du comité d’entreprise Daniela Cavallo sont aussi membres du SPD, le parti social-démocrate d’Allemagne dont Olaf Scholz, le chancelier démissionnaire est membre. « Ce n’est pas qu’un détail. Si elle devait quitter le comité d’entreprise, Daniela Cavallo pourrait envisager une carrière au sein de Volkswagen. Son prédécesseur Bernd Osterloh est ainsi devenu directeur des ressources humaines de Traton » (filiale du groupe), précisent les Échos.

Comme nous l’écrivions à l’issue de la première journée de grève, les travailleurs des secteurs les plus syndiqués ne peuvent pas laisser plus longtemps leurs grèves entre les mains d’une bureaucratie qui défend avant tout ses propres intérêts. La conduite de la grève par les grévistes eux-même, via l’organisation d’assemblées générales ouvertes aux syndiqués et non-syndiqués, sera la première condition pour que les travailleurs votent les modalités de la grève et leurs revendications. C’est par cette voie qu’une alternative à la bureaucratie syndicale d’IG Metall pourra émerger et construire une mobilisation capable d’arracher une victoire des travailleurs contre les attaques du patronat.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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JOYEUX NOEL

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Voici les prochaines dates pour les NAO :

 

le 10 janvier 2025

le 23 janvier 2025

NAO UNILEVER usine Le meux

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Casse sociale à Arkema : 150 postes menacés suite à l’annonce de la fermeture de Vencorex

Arkema a décidé d'arrêter l'électrolyseur de l'usine de la Jarrie (38), entraînant la suppression de 150 postes, soit près de la moitié des emplois du site. Une fermeture liée à celle du voisin Vencorex, symbole de « l'effet domino » des destructions d'emplois dans l'industrie.

Crédits photo : Page facebook FNIC-CGT Rhône-Alpes

Crédits photo : Page facebook FNIC-CGT Rhône-Alpes

La direction du groupe chimique Arkema a annoncé aux salariés, le 4 décembre dernier, qu’elle entendait « restructurer une partie de la production » pour début 2025, c’est-à-dire mettre à l’arrêt l’électrolyseur situé au sud de son usine de la plate-forme chimique de Jarrie, qui produisait du chlore. Ce sont environ 150 emplois qui sont menacés, dans une usine de 340 salariés. Cette annonce tombe alors qu’Arkema déclare un résultat net courant de 653 millions d’euros pour 2023. De plus, l’entreprise perçoit des aides de l’État au titre des baisses de cotisations patronales pérennisant le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) officiellement supprimé en 2019.

La direction justifie cette décision comme étant causée par une réaction en chaîne qui a débuté avec la fermeture de l’usine Vencorex, qui pourrait entraîner la suppression de 1200 emplois directs. Située à quelques kilomètres de l’usine Arkema Jarrie, l’usine Vencorex de la plateforme chimique de Pont-de-Claix produisait les sels indispensables à la fabrication de chlorates.

Ainsi, les fermetures d’usines et les licenciements qui se multiplient dans le secteur de la chimie continuent d’alimenter un « effet domino ». Dans la première région de production chimique en France, le secteur représente environ 6 000 emplois rien que dans le sud de l’agglomération grenobloise. La plupart de ces usines étant interdépendantes, les fermetures risquent de ne pas s’arrêter là, et 5 000 autres emplois pourraient être menacés. En particulier, les usines Framatome produisant du zirconium pour l’industrie nucléaire et RSA Le Rubis, producteur d’alumine ultra-pure qui appartient au groupe Tavon, sont aussi dépendantes de la production du site d’Arkema, et leur avenir reste incertain.

Face à ces attaques, les salariés d’Arkema ont décidé de se mettre en grève illimitée le jeudi 5 décembre. Le lundi suivant, la grève a été levée durant une assemblée générale à laquelle ont participé 200 salariés, mais la mobilisation s’est prolongée le 12 décembre, à l’occasion de la mobilisation nationale contre les licenciements dans l’industrie. Une journée de grève a été organisée à l’usine Arkema de La Chambre qui se trouve en bordure du département voisin de la Savoie.

La CGT, qui a appelé les salariés à se rassembler à la plateforme chimique de Pont de Claix, revendique des investissements dans les usines pour maintenir les emplois, l’arrêt des délocalisations, l’abandon des plans anti-sociaux prévus par la direction d’Arkema, la transparence totale sur les bénéfices et l’utilisation des aides publiques et la nationalisation du secteur industriel de la chimie.

Face à la casse sociale massive qui a cours aujourd’hui dans le pays, il faut l’affirmer haut et fort : ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise ! Plus que jamais, le monde du travail doit défendre ses intérêts sans concessions au patronat, pour le maintien de tous les emplois en revendiquant l’interdiction des licenciements ainsi que l’embauche immédiate en CDI des travailleurs précaires, CDD, intérimaires ou contractuels. Il faut avec cela se battre pour l’expropriation sous contrôle des travailleurs des entreprises qui ferment et licencient ainsi que le contrôle ouvrier sur la production.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Près de 300 000 emplois supprimés ou menacés en France : voilà le lourd et désastreux bilan des quelques 286 PSE (Plans de Sauvegarde de l’Emploi) annoncés dans le pays depuis septembre 2023.

Le résultat de choix politiques

Cette catastrophe pour nos emplois, notre industrie, ainsi que notre économie et l’environnement, est le résultat de choix politiques.

Comment ? Par des réorganisations, par le recours à l’IA pour optimiser la production et réduire la masse salariale, par le dumping social et environnemental qu’induisent des choix de délocalisations qui  nous concernent toutes et tous.

Alors que les entreprises ont toutes besoin de salariés qualifiés pour faire face à des défis complexes (transition écologique et énergétique, révolution numérique liée à l’IA, conformité aux nouvelles réglementations, etc.), les ingés cadres et techs sont également concerné·es par cette casse des emplois.

Pour réduire la part des salaires dans les richesses créées par les entreprises, elles cherchent notamment à se débarrasser des salariés expérimentés les plus qualifiés. 80% des cadres seniors sont au chômage  en raison d’une décision de l’employeur (dont 16 % dans un contexte de licenciement économique) (Apec, 2023).

LIRE LA SUITE :

Extrait d'un tract du PCF

 

Publié par El Diablo

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Quand les ressources humaines deviennent inhumaines

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Le 12 décembre 2024

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Licenciements : Cargill annonce 8 000 suppressions d’emplois à l’échelle mondiale

Cargill, l'un des plus grands négociants alimentaires du monde, prévoit de réduire ses effectifs de 5 %, soit 8 000 postes. Une décision qui frappe durement les travailleurs alors que la vague de licenciements dans les grandes entreprises ne cesse de s’amplifier.

Crédit photo : Wikimedia Commons

 

Malgré des bénéfices colossaux et un chiffre d’affaires record l’année dernière, le géant de la nutrition a annoncé ce mardi vouloir réduire ses effectifs de 5 %, soit environ 8 000 emplois sur les 160 000 personnes qu’il compte à l’échelle internationale.

Sous couvert de "changement structurel" et de "réadaptation stratégique", l’entreprise justifie cette décision par des objectifs de rationalisation et d’efficacité. Ces licenciements, qui devraient être majoritairement appliqués en 2025, concerneraient l’ensemble des différentes antennes de Cargill à travers le monde.

Pourtant, la société affiche une santé économique solide avec un chiffre d’affaires record de 177 milliards de dollars en 2023, prouvant sa rentabilité.

En France, jusqu’à 15 sites pourraient être touchés. Cargill avait déjà orchestré un plan social en 2020 dans son usine de Haubourdin, dans le Nord, menaçant 186 salariés malgré des bénéfices significatifs, ce qui avait déclenché une importante mobilisation.

Dès aujourd’hui, les salariés de Cargill doivent se préparer à riposter avec force et solidarité. Plus largement, alors même que les licenciements pleuvent à travers le pays, et que certaines usines sont entrées en grève pour opposer une résistance à la vague de licenciements, les directions syndicales doivent d’urgence proposer un plan de bataille pour répondre à la crise en cours. La manifestation du 12 décembre doit être une première étape dans cette direction. Ce ne sont pas aux travailleurs de payer la crise !

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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