SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Fin octobre 2024: plus de 180 plans de licenciements en un an!

Hélas, ce n'est pas fini, puisque Antoine Armand, ministre des Finances, de l'Economie et de l'Industrie du duo Macron-Barnier, annonce des jours sombres pour l'emploi en France. La CGT a révélé la liste noire des plans de licenciements: 180 plans en octobre 2024, dénommés honteusement PSE pour plans de sauvegarde de l'emploi.

 

Preuve que les cadeaux fiscaux, sociaux, les déréglementations du code du travail, les assouplissements des possibilités de licencier, voire de licencier abusivement et sans motif, le vol de deux années avant de prendre sa retraite, la réduction honteuse des droits des chômeurs traduisent juste une absence de stratégie industrielle et économique et débouchent sur une impasse économique et un déficit commercial abyssal.

Les statistiques officielles et notamment la DARES, relèvent une augmentation de 15% des licenciements économiques au 1er semestre 2024. 

Les emplois créés à grand renfort d'argent public compensent à peine ces suppressions et ne bénéficient en général pas aux salariés licenciés. Malgré les cocoricos de l'exécutif, notre secteur manufacturier représente 10% du PIB, bien loin de la moyenne européenne et de celle des pays de l'OCDE.

Signer des chèques aux grands groupes ne fait pas une politique industrielle!

Notre industrie est toujours plus centrée sur l'armement et le luxe, en décalage complet avec les besoins de la population française et européenne et avec une spécialisation dangereuse rendant notre tissu productif fragile aux modifications de conjoncture.

Les aides publiques n'ont jamais été aussi élevées et atteignent 170 milliards d’euros en 2023, soit encore plus qu'avant le COVID. 

Avec 97 milliards d’euros distribués aux entreprises du CAC 40, la France détient le record européen des dividendes. Ce coût du capital plombe l’industrie.

Ce n’est pas aux salarié·es, jeunes et retraité·es de payer la dette pour les plus fortunés !

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Onze entreprises, pour la majorité détenues par des milliardaires, ont annoncé avoir racheté l’ESJ Paris, la première école de journalisme en France. Une alliance qui va permettre de consolider leur puissance au sein du secteur des médias

 

Mettre la main sur de grands groupes médiatiques ne suffit pas. Place maintenant aux écoles de journalisme, dont les élèves représentent un vivier de futurs salariés, plus facilement façonnables à leur image. Les patrons de presse les plus voraces, du réactionnaire Vincent Bolloré au plus macroniste Rodolphe Saadé, en passant par la première fortune de France, Bernard Arnault, ou la famille Dassault s’allient pour prendre possession de l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Paris.

Au total, onze repreneurs se sont manifestés : Financière Agache, le groupe de presse Bayard (la Croix, Pèlerin), Koodenvoi (le Figaro), Spes, CMA Média (BFMTV, RMC), Stanislas et Godefroy de Bentzmann, Watchers & co, Pierre Gattaz, Financière de la Lance, TSV immobilier et la Compagnie de l’Odet (propriété de Vincent Bolloré).

Une école fondée en 1899

L’annonce s’est faîte avec un simple communiqué, publié dans la matinée de ce vendredi 15 novembre. La plus ancienne école de journalisme française – fondée en 1899 mais non reconnue par la profession – tombe ainsi aux mains de l’oligarchie financière. « Soutenue par des éditeurs et entrepreneurs français, l’École supérieure de journalisme de Paris va ainsi pouvoir construire un nouveau projet », résume simplement le document.

L’école annonce vouloir muter en un « véritable incubateur de talents » et investir de nouveaux locaux en janvier 2025. La distribution des financiers laisse pourtant présager la création d’un réservoir de journalistes dociles, qui pourront protéger les intérêts de patrons de presse libéraux ou d’extrême droite. Un projet qui n’est pas sans rappeler le cas de l’Institut libre de journalisme (ILDJ), épinglé par le Monde comme étant la pépinière des médias d’extrême droite.

L’annonce a immédiatement fait réagir au sein du champ médiatique. « Déjà maîtres des médias privés, nos oligarques prennent possession de la plus vieille école de journalisme », s’est par exemple indigné Edwy Plenel, cofondateur du site d’investigation Mediapart, sur son compte X. « L’ESJ Paris n’est pas reconnue par la profession et le « journalisme d’excellence » n’y a pas sa place depuis longtemps. Demandez aux étudiants et aux professionnels qui y sont passés. En revanche, l’objectif politique d’une telle démarche est clair », a de son côté réagi Nassira El Moaddem, journaliste pour le média spécialisé dans la critique médias, Arrêt sur images. La journaliste a d’ailleurs été victime d’une vague de harcèlement alimentée par le groupe Bolloré, en mai dernier.

« Un vieux fantasme du patronat »

Autre point inquiétant : la nomination de Vianney d’Alançon à la présidence de l’établissement. L’entrepreneur lyonnais, qui n’hésite pas à afficher ses convictions catholiques, est à l’origine de l’ouverture du Rocher Mistral, un parc à thème faisant la promotion de la « culture de Provence ». Surtout, comme l’a révélé le média d’investigation marseillais Marsactu en 2020, le projet de Vianney d’Alançon s’apparente idéologiquement et structurellement… à ce qu’a réalisé Philippe de Villiers – soutien affiché d’Éric Zemmour – avec le Puy-du-Fou, en Vendée.

« C’est un vieux fantasme du patronat, résume au téléphone Jean-Marie Charon, sociologue qui a longuement travaillé sur l’entrée de jeunes journalistes sur le marché du travail. Ces groupes cherchent à créer de la formation sur-mesure. Après, leur communiqué est composé de grandes généralités, donc il faudra voir dans le détail comment la situation évolue. »

L’ancien professeur au Centre de formation des journalistes (CFJ) dans les années 1990 a notamment interrogé une ancienne étudiante de l’ESJ Paris pour son ouvrage Jeunes journalistes : l’heure du doute (éditions Entremises, publié le 2 novembre 2023). Il rapporte un fonctionnement pouvant être instable : « Elle venait d’un milieu défavorisé, avec un prêt étudiant. Ils ont combiné un système pour qu’elle soit “encadrante” des premières années en parallèle de ses études, pour financer son cursus. » Le rachat de l’ESJ Paris apparaît ainsi comme une prise stratégique, vouée à perpétuer la mainmise des milliardaires sur les médias français

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Les médias dominants font bien plus que simplement « rendre compte » d’une actualité économique qui s’imposerait d’elle-même. Ils construisent cette actualité en sélectionnant des faits, en les hiérarchisant, en les mettant en forme et en leur donnant du sens. Ils ont ainsi largement contribué à imposer la doctrine néolibérale comme une évidence indiscutable dans le débat économique et plus largement dans le débat public en France. Comment ? C'est tout l'objet de ce nouvel épisode de 4e pouvoir, le format de critique des médias de Blast en partenariat avec Acrimed.

Introduction

  •  1. Comment en sommes-nous arrivés là ?
  • 2. Qui nous parle d'économie ?
  • 3. Quelle place pour un discours critique
  • 4. À qui profite ce déséquilibre ?
  • 5. Pourquoi les grands médias sont les porte-voix du capitalisme ?

 

Journalistes :

Pauline Perrenot, Mathias Reymond Réalisation : Mathias Enthoven Montage : Guillaume Cage Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret Production : Hicham Tragha Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la publication : Denis Robert

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Après avoir été relaxés, deux délégués CGT Énergies 33 sont encore une fois visés par une procédure judiciaire en appel pour leurs actions contre la réforme des retraites. En soutien, soyons nombreux à midi, place de la Victoire, pour le rassemblement appelé par la CGT Énergies 33.

Bordeaux. L’Etat et Enedis s’acharnent contre des énergéticiens CGT : soutenons-les jeudi !

Ce 14 novembre, Alexandre et Christian, deux délégués syndicaux de la CGT Énergies 33, sont convoqués pour la deuxième fois au tribunal, cette fois-ci à la cour d’appel de Bordeaux. En janvier, sous la pression de la mobilisation, le tribunal correctionnel avait relaxé les deux énergéticiens dans le cadre de leur procès pour les opérations « Robin des Bois ». Cependant, le parquet de Bordeaux ainsi qu’ Enedis et l’hôpital Saint-André, constitués en parties civiles, ont fait appel de cette décision en février.

Pour rappel, le procureur réclamait dix-huit mois de prison avec sursis et une amende de 5 000 euros pour des coupures d’électricité pendant le mouvement contre la réforme des retraites. L’action spécifiquement visée est celle du 23 mars, qui avait temporairement privé d’électricité l’hôpital Saint-André en raison d’un générateur de secours défectueux. En réalité, si l’on cherche véritablement à trouver les coupables des conséquences de cette action, il faudrait plutôt chercher du côté des gouvernements qui n’ont cessé de détruire l’hôpital public.

Ce nouveau procès s’inscrit dans la poursuite de la criminalisation et de la répression auxquelles les syndicalistes font face depuis la fin de la mobilisation contre la réforme des retraites. Comme le rappelle la CGT Énergie 33 dans son communiqué, parallèlement au procès, « Enedis a décidé de les convoquer à des conseils de discipline les 14 et 15 février, qui ont abouti à la notification d’une sanction : une mise à pied de 8 jours chacun ».

Ce cas n’est malheureusement pas isolé : depuis la bataille des retraites, de nombreux syndicalistes font face à une répression inédite. La CGT Énergies 33 cite notamment l’ex-secrétaire général de la CGT Énergies 77, toujours en procès. On peut aussi penser à Jean-Paul Delescaut, condamné à un an de prison avec sursis pour un tract en soutien à la Palestine. Une répression face à laquelle il faut opposer la mobilisation et la solidarité la plus large, à l’image de la lutte des travailleurs de Neuhauser pour faire reculer la direction d’Invivo sur le licenciement de leur représentant syndical Christian Porta.

Jeudi, les syndicalistes de la CGT Énergies ont besoin de soutien pour continuer leur lutte. Soyons nombreux, place de la Victoire à Bordeaux, pour exiger leur relaxe et l’abandon des poursuites judiciaires !

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Casse sociale : la grève des Michelin montre la voie face aux licenciements

Le comité d’accueil réservé par les grévistes de Michelin au ministre de l’Industrie a donné à voir des scènes de colère que l’on n’avait peu vu devant des usines depuis les luttes contre les licenciements de 2010. De quoi montrer qu'une réponse est possible face à l'offensive patronale qui vise l'ensemble du monde du travail.

Edito

Un ministre de l’Industrie hué sur le piquet de grève, pris à partie par les ouvriers et les syndicalistes. Le député macroniste local venu vanter les mérites du gouvernement humilié par les salariés. En fin de semaine dernière, la colère des travailleurs de Michelin de Cholet, dont l’usine, comme celle de Vannes, est menacée de fermeture, a donné à voir des images que l’on n’avait plus vu depuis longtemps, qui rappellent les luttes du début des années 2010 à Continental, Goodyear, PSA ou AirFrance contre les suppressions d’emploi.

A l’heure où les menaces de licenciement pleuvent dans l’automobile, la chimie, la grande distribution, et touchent aussi bien des petites entreprises que des multinationales comme Auchan ou Michelin ces images montrent un exemple salutaire de lutte contre le défaitisme et la résignation. Comme un rappel que les travailleurs ont la force de répondre à l’autoritarisme patronal, qui menace brutalement l’avenir de centaines de familles touchées par les licenciements.

La grève reconductible impulsée par les travailleurs de Michelin, suivie non seulement dans les sites menacés de fermeture mais aussi par les salariés des autres sites de l’entreprise, dessine en effet une autre réponse à celle qui prime actuellement. Face au carnage social qui s’annonce avec 150 000 emplois menacés de destruction, les directions syndicales donnent à l’inverse l’impression d’être figées, incapables d’apporter une réponse large, qui impulse des échanges et coordinations entre les usines et les secteurs visés.

Une passivité qui contraste nettement avec la démonstration de faiblesse qui se dégage par en haut. Chaque jour de débat à l’Assemblée nationale, le « socle commun » de Attal à Wauquiez fait l’étalage de ses divisions, et éclaire les fractures du gouvernement Barnier, incapable de sortir par le haut des discussions budgétaires. Or le potentiel inflammable d’un mouvement de colère ouvrière en pleine crise politique est pourtant bien perçu par les éditorialistes bourgeois comme par le gouvernement, qui s’inquiètent de cette perspective.

Alors que l’austérité qui se prépare va viser largement les travailleurs de la fonction publique, entre coupes budgétaires, suppressions de postes et nouveaux jours de carence, en plus de dégrader encore plus le service public pour les usagers, il faut un plan de bataille pour un mouvement unifiant travailleurs du public victimes de l’austérité et salariés du privés touchés par les suppressions d’emploi. Une lutte conjointe pour apporter une réponse ouvrière et populaire à la crise, d’autant plus urgente que la droite et l’extrême-droite se nourrissent de l’austérité et de la division au sein du monde du travail pour avancer leurs pions.

Car c’est aussi un enjeu central de la lutte contre les licenciements, empêcher que le RN, un parti pro-patronal et raciste, ne capitalise sur la détresse sociale que le patronat prépare méthodiquement pour des territoires entiers. C’est une leçon fondamentale des luttes combatives mais défaites de Goodyear, Continental ou encore à Florange contre ArcellorMittal : avec des milliers de suppressions de postes dans des grandes entreprises ce sont des dizaines de milliers d’emplois menacés chez les sous-traitants, entreprises et commerces locaux, laissant des territoires entiers à l’abandon. A l’image de la Somme, de la Moselle ou bien de l’Oise, c’est la recette qui a offert des régions entières au RN, prospérant sur le terreau du chômage, de l’abandon et de la détresse des travailleurs.

L’heure n’est pas à la résignation. Le grand patronat et ses soutiens justifient cette grande offensive par la crise ? Mais où est-elle pour Michelin et ses deux milliards de profit annuel ? Où est l’austérité pour Sanofi, Airbus ou Valeo qui ont encore augmenté leurs bénéfices et les dividendes versés aux actionnaires ? Plus que jamais, il y a urgence à suivre l’exemple des Michelin et apporter une réponse déterminée, qui dépasse la lutte pour des chèques et primes de départ et s’oppose clairement, partout, à toute suppression d’emplois. Plus que jamais il faut transformer la colère qui existe dans chaque entreprise en plan de lutte pour tous les travailleurs.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Il faut aussi nécessairement faire le lien avec la situation de vassalité internationale de notre  pays, de Macron aux intérêts des Etats-unis, aux sanctions contre la Russie qui en France comme en Allemagne ont considérablement fragilisé la production européenne devenue dépendante du GPN made in USA, au renchériessement considérable de l'énergie conduisant à de nombreuses fermetures d'entreprises petites et moyennes et à présent les grandes

**********************

Emploi : la CGT avertit d’une « violente saignée industrielle », après les plans sociaux chez Michelin et Auchan

Pour la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, « plus de 150 000 emplois vont disparaître » dans le secteur de l’industrie française. Elle plaide pour un « moratoire pour éviter les licenciements ».

 Nous sommes au début d’une violente saignée industrielle. » Dans une interview à La Tribune Dimanche, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, tire la sonnette d’alarme sur l’emploi dans l’industrie française, après l’annonce de plans sociaux chez Michelin et Auchan.

« On estime que plus de 150 000 emplois vont disparaître, probablement plus », selon la cheffe de la centrale syndicale, qui pronostique un « effet domino » sur les sous-traitants des « grands donneurs d’ordres ».

Selon Sophie Binet, la « saignée » va frapper « tous les secteurs », et est « due chaque fois à la même stratégie de ces entreprises ». À savoir « toujours augmenter les marges », d’une part, et « distribuer toujours plus de profits aux actionnaires », d’autre part.

 

Dans le cas de Michelin, géant français du pneu qui a annoncé le 5 novembre la fermeture avant 2026 des sites de Cholet et Vannes, le groupe « ferme les sites pour financer le coût du capital », après des « records de versement de dividendes », selon Sophie Binet. Au total, 1 254 emplois sont menacés.

Un « moratoire »

La CGT a dressé une liste des plans sociaux et celle-ci « frôle les 200 », a-t-elle assuré, estimant que « tous les secteurs sont impactés », en particulier l’automobile, les constructeurs, les équipementiers, mais aussi la chimie. Le syndicat central demande une « vraie politique industrielle », et qu’une « entreprise ne puisse pas toucher d’aides (de l’État, NDLR) si l’avis des représentants du personnel est défavorable », a développé Sophie Binet.

Dans l’immédiat, pour Michelin, la CGT demande un « moratoire pour éviter les licenciements, pour éviter ces drames et préserver notre outil industriel, nos qualifications ». Jeudi, en déplacement à Pont-de-Claix, pour soutenir les salariés grévistes de l’usine Vencorex, où 5 000 emplois sont menacés, elle a annoncé une « journée de convergence de toutes les luttes pour l’emploi » en France le 12 décembre prochain.

Samedi, le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a partagé le constat, estimant au micro de France Inter que « des annonces de fermetures de sites, il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent ». Le bilan social « va se compter en milliers d’emplois », selon lui, évoquant les secteurs de l’automobile, l’aéronautique, la chimie ou encore la métallurgie.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Alors que Michelin et Auchan ont annoncé des plans de licenciements, Serge Allègre, secrétaire général de la CGT des industries chimiques (FNIC) et salarié Michelin, était l'invité de BFMTV, mardi 5 novembre, pour rappeler que ces entreprises, et d'autres, sous perfusion d'aides publiques, ont totalement failli à leur responsabilité sociale.
Imagette
Billets euros

Depuis 30 ans, Michelin organise son évasion fiscale

L'entreprise de fabrication de pneus a annoncé la fermeture d’ici 2026 des usines de Vannes et Cholet avec 1254 postes en jeu. Le président de Michelin, Florent Menegaux, a déclaré "C'est l'effondrement de l'activité qui a provoqué cette situation, et je veux dire à tous ces salarié·es que nous ne laisserons personne au bord du chemin » alors que le groupe a versé 1,4 milliards d'euros à ses actionnaires en 2024 et a bénéficié d'aides publiques massives.

Comme le rappelle Serge Allègre secrétaire général de la CGT FNIC (fédération nationale des industries chimiques) et salarié Michelin sur le plateau de BFMTV " C'est la stratégie de l'entreprise de prioriser le profit avant tout au détriment de sa responsabilité sociétale qui a amené à cette situation en choisissant de délocaliser ses sites de production à l'étranger au détriment de la France alors même que la production française est rentable".

Les salarié·es Michelin de Cholet et Vannes ont annoncé se mettre en grève devant leurs sites.

 

 

Auchan  va supprimer 2389 emplois après avoir versé 1 milliard de dividendes

La chaîne de supermarchés et d'hypermarchés a annoncé la suppression de 2389 emplois et la fermeture d’une dizaine de magasins à travers la France dont 3 hypermarchés ce qui représente 915 postes dans des magasins et points de vente et 784 postes au sein des sièges sont concernés. Elle a également annoncé mettre fin à la livraison directe à domicile ce qui représente 224 suppressions d’emplois.

Ces annonces ont lieu alors que, Auchan qui appartient à la famille Mulliez, 8e fortune de France, a bénéficié de 500 millions d'euros de CICE (crédit impôt compétitivité emploi) en 2020 et a versé 1 milliard de dividendes en 2022-2023 à ses actionnaires.

Plutôt que d’investir à l’étranger alors que l'entreprise bénéficie des aides publiques françaises reçues sans aucune contrepartie, Auchan aurait pu faire le choix stratégique d'investir en France.

Les deux grandes entreprises, Michelin et Auchan ont bénéficié du CICE, ils doivent rendre des comptes.

Ces licenciements sont le résultat de l'échec cuisant de la politique de l’offre mise en place par Emmanuel Macron couplée à l'inaction du gouvernement pour stopper l'hémorragie.

Cela fait des mois que la CGT tire la sonnette d'alarme sans que le gouvernement ne prenne la mesure de la situation. Depuis septembre 2023, la CGT a recensé plus de 180 plans de licenciements en cours et cela concerne plus de 100 000 emplois

Derrière les chiffres, ce sont des vies, des familles, des territoires saccagés, il est urgent d'agir pour garder nos emplois sur le territoire et arrêter de laisser les multinationales faire ce qu’elles veulent en les gavant d'argent public sans contrepartie. 

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

ix ans après la reprise de leur usine de Géménos en coopérative, les salariés de SCOP-TI ont fait mieux que résister. Leur combat de 1336 jours contre le géant Unilever, qui voulait délocaliser la production de ses thés Lipton et ses tisanes Eléphant en Pologne, a permis non seulement de sauver les emplois, mais aussi de pérenniser l’activité de la société coopérative ouvrière provençale.

Les salariés ont réussi à obtenir un salaire unique par catégorie professionnelle, entre 1 600 euros et 2 000 euros net. © Laurent Coust/SOPA Images via ZUMA Press Wire

Les salariés ont réussi à obtenir un salaire unique par catégorie professionnelle, entre 1 600 euros et 2 000 euros net. © Laurent Coust/SOPA Images via ZUMA Press Wire

« On est toujours là, alors qu’on était voués au Pôle emploi. En 2024, nous allons faire notre meilleur chiffre d’affaires en dix ans, en hausse de 30 % ou 35 %, et nous serons bénéficiaires, sans artifice ni aide extérieure, juste grâce à notre activité », se félicite Olivier Leberquier, ex délégué CGT devenu président de SCOP-Ti.

Une fierté pour les salariés qui reçoivent un salaire unique par catégorie professionnelle, entre 1 600 euros et 2 000 euros net, soit un ratio de 1,25 entre le plus bas et le plus haut, quand le PDG d’Unilever gagnait 220 fois plus que le plus bas salaire de la multinationale. Preuve selon l’ex-syndicaliste « qu’on peut faire fonctionner une entreprise sans le schéma dominant, des actionnaires qui mettent de l’argent et surveillent sans rien faire. »

Publié par L'Humanité

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voir les commentaires

Visiteurs

532422

 

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog