SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Il ne faut pas sauver le soldat Barnier

Pour montrer que l'extrême droite est bien la béquille de la droite en période de crise, le chef du gouvernement de droite, adoubé par l'Elysée pour perpétrer sa politique réactionnaire anti-sociale, n'a pas hésité jusqu'au bout à discutailler avec Marine Le Pen.

 

Et dans les communiqués de Matignon, il a mis en exergue les efforts constructifs de l'extrême droite avec lui. "Alors qu’une large majorité de nos concitoyennes et concitoyens a fait le choix du barrage à l’extrême droite lors des élections législatives, le Premier ministre a cédé à leurs plus viles obsessions, avec une nouvelle loi immigration qui poursuivrait la faillite morale et politique de l’année dernière et une remise en cause de l’Aide Médicale d’État, qui apporte humanité et dignité à ceux qui foulent notre sol et est une mesure essentielle pour tous de santé publique",  a dénoncé le NFP.

Mais quid du programme prétendu social du parti de MLP? Dans sa motion de censure, rien sur la justice sociale et contre l'austérité. D'ailleurs, selon l'extrême droite, le gouvernement est incapable « dégraisser l’État » via « une débureaucratisation massive » et de « stopper les dépenses contraires à la volonté populaire ». Bonjour aux services publics et à tous ses agents!

Quant" la taxation de la spéculation". durant l'examen du budget, le parti lepéniste est venu plusieurs fois plusieurs fois en roue de secours du gouvernement contre le retour de l’ISF ou le rehaussement de la flat tax, en votant également contre le prix plancher défendu par les syndicats agricoles progressistes contrairement à la Fnsea le medef des agriculteurs, ou contre des augmentations salariales. Bref, dans sa stratégie du grand remplacement, Marine Le Pen et les siens optent pour une politique pro-patronale. CQFD.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

120 000 suppressions de postes, 36 millions de salaire annuel : « on ne va pas pleurer le départ de Tavares »

Carlos Tavares a été éjecté de son poste de PDG du groupe Stellantis par le Conseil d'administration. Vincent Duse, ouvrier à Stellantis Mulhouse, revient sur son mandat, au cours duquel il a fermé des usines et détruit la vie de milliers de travailleurs.

Crédits photo : Ecole polytechnique Université Paris-Saclay

Crédits photo : Ecole polytechnique Université Paris-Saclay

C’est la sortie pour Carlos Tavares, après quatre ans en tant que directeur général du groupe Stellantis. Alors qu’il avait la confiance du Conseil d’administration et des actionnaires durant ces années, il a été poussé à la démission ce dimanche soir. Le CA évoque « des points de vue différents » pour expliquer sa décision mais prend le soin de remercier Tavares « pour ses années de service dévoué et le rôle qu’il a joué dans la création de Stellantis, en complément des redressements de PSA et d’Opel ».

Derrière ces formules polies se cache une réalité terrible pour les travailleurs. « Les redressements » dont parle le Conseil d’administration, ce sont plus de 130 000 suppressions de postes en trois ans, et des fermetures à venir des usines de Douvrin et de Poissy. Pour prendre l’exemple de notre usine à Mulhouse, ce sont 400 intérimaires qui vont perdre leur emploi avec le passage en janvier à des effectifs réduits. Et cela alors qu’ils ont déjà mis à la porte 600 intérimaires il y a quelques mois. Ce sont plus de 1000 travailleurs laissés sur le carreau pour le seul site de Mulhouse.

Après avoir viré des dizaines de milliers de travailleurs, c’est Tavares qui se retrouve aujourd’hui mis à la porte. Mais loin d’être traité comme les autres travailleurs, il devrait partir avec une indemnité s’élevant à des dizaines de millions d’euros, selon FranceInfo. Connu pour son management brutal, Tavares a littéralement tout fait pour saigner au maximum les travailleurs jusqu’à se faire surnommer « le cost killer » (tueur de coûts en anglais). Un paradoxe quand on sait qu’il a été le patron le plus coûteux de l’industrie automobile avec 36,5 millions d’euros pour la seule année 2023. Quand nous on a eu à peine 3,8 % d’augmentation, en dessous de l’inflation, lui s’est octroyé 56 % de hausse de salaire.

Le successeur du « cost killer » n’est pas encore connu. Mais il ne fait aucun doute que même si la direction change, la manière de diriger le groupe va toujours aller dans le sens de maximiser les profits sur notre dos. Surtout dans un contexte où l’industrie automobile européenne fait face à une crise profonde et que Stellantis se prépare à une casse sociale brutale avec en première ligne les plus précaires.

Pour y faire face, il est urgent de nous organiser pour défendre nos emplois. Peu importe quel PDG sera nommé, on doit dès maintenant se préparer à une véritable guerre sociale que va mener le patronat. Nous avons besoin d’un plan de bataille qui coordonne les travailleurs des sous-traitants comme ceux des donneurs d’ordre pour construire une mobilisation d’ensemble, qui impose au gouvernement et au patronat le maintien de tous les emplois (intérimaire, CDD et CDI) mais aussi l’augmentation de nos salaires de 400 euros et leur indexation sur l’inflation.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
 Le géant des produits de grande consommation prévoit de vendre des marques alimentaires générant 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires. ©ANP

Le géant des produits de grande consommation prévoit de vendre des marques alimentaires générant 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires. ©ANP

 

Le groupe de produits de grande consommation poursuit sa cure d'amaigrissement. Après les glaces, il entend à présent se délester de plusieurs marques dans la catégorie épicerie.

Le géant britannique des produits de grande consommation, le groupe néerlando-britannique Unilever poursuit sa cure d'amaigrissement.

Après avoir annoncé en mars dernier vouloir se séparer de sa division crèmes glacées (Ben&Jerrys, Magnum...) qui représentait en 2023 13% de ses revenus, puis vouloir supprimer 7.500 emplois et, il y a quelques jours, vouloir se séparer de sa marque végétale Le Boucher Végétarien, le groupe s'apprête à passer à la vitesse supérieure.

Dans une interview publiée lundi par le quotidien financier néerlandais Het Financieele Dagblad (FD), le CEO Hein Schumacher a indiqué qu'Unilever souhaitait vendre plusieurs marques alimentaires qui réalisent ensemble un chiffre d'affaires d'environ un milliard d'euros.

Il n'a pas précisé quelles marques étaient concernées, mais selon Reuters, qui cite des proches du dossier, il s'agirait de marques néerlandaises comme les soupes Unox et les épices Conimex, ainsi que des plus petites marques au Royaume-Uni et dans d'autres pays européens.  

Un milliard d'euros, c'est relativement peu à l'échelle d'Unilever qui a réalisé, en 2023, un chiffre d'affaires de 59,6 milliards d'euros et un bénéfice net de 6,5 milliards d'euros. Mais c'est une preuve supplémentaire de la volonté du mastodonte de se délester d'actifs jugés moins stratégiques et/ou moins rentables.

La vente de magnum au frigo

 

Unilever souhaite, en effet, alléger son portefeuille de marques alimentaires et se concentrer sur les sauces – comme Knorr et Hellmann’s – les épices et les produits destinés aux restaurants et aux cuisines professionnelles. À terme, il entend limiter le portefeuille du groupe en se concentrant sur une trentaine de marques (alimentation, produits de soins de la personne et d'entretien de la maison) à même de peser 70% de son chiffre d'affaires, contre 400 labels à l'époque du prédécesseur de Hein Schumacher.

Reste que cet élagage ne se passe pas comme sur des roulettes. Il y a une dizaine de jours, le Financial Times écrivait qu'Unilever avait mis au frigo la vente de sa division de crèmes glacées – valorisée entre 10 et 15 milliards d'euros – pour se focaliser sur son éventuelle mise en bourse. Les acquéreurs potentiels, notamment les fonds d'investissement, ne se seraient pas pressés au portillon, refroidis – sans mauvais jeu de mots – par la taille importante de la division, le caractère saisonnier de l'activité et la complexité de sa chaîne d'approvisionnement.

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INEGALITES
INEGALITES

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Pour Construire une France sociale et humaine

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
LA SEULE RIPOSTE EFFICACE C'EST LA GREVE GENERALE !

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NAO 2025

La première réunion

des NAO aura lieu le

jeudi 19 décembre

2024 dans l'après-midi.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Fermeture d’usines à ArcelorMittal : la grève s’étend à l’ensemble des sites du pays

Alors que les travailleurs de Reims et Denain se mobilisent depuis la semaine dernière contre la fermeture de leurs usines, les 6 autres sites du pays ont rejoint le mouvement ce mardi à l’appel de l’Intersyndicale. Une jonction progressiste qu’il s’agit d’amplifier et de généraliser.

 Fermeture d'usines à ArcelorMittal : la grève s'étend à l'ensemble des sites du pays  Crédit photo : Union Locale CGT Onnaing et Environs

Fermeture d'usines à ArcelorMittal : la grève s'étend à l'ensemble des sites du pays Crédit photo : Union Locale CGT Onnaing et Environs

Suite à l’annonce de la fermeture de leurs usines, les salariés d’ArcelorMittal Centres de Services de Reims et de Denain se sont mis en grève la semaine dernière. Ce mardi 26 septembre, à l’appel de l’Intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC), le mouvement s’est étendu à l’ensemble des 8 sites français. Même s’ils ne sont pas directement concernés par les licenciements en cours, de nombreux travailleurs ont souhaité se mettre en grève en solidarité avec leurs collègues, alors qu’ils pourraient également être les prochains sur la liste.

En effet, rien ne porte à croire que la direction du deuxième producteur mondial d’acier va s’arrêter là. Au contraire, dans leur course effrénée au profit, le plus probable est une progressive délocalisation de toute la production vers des pays où la main d’œuvre est « meilleur marché ». En ce sens, les patrons d’ArcelorMittal viennent de geler les investissements sur les projets de décarbonation de l’acier français, et exhorte l’Union Européenne à les protéger de « la concurrence extra-européenne déloyale ». Un discours teinté de protectionnisme qui cherche à justifier les licenciements.

Travailleur sur le site de Woippy, Thomas* nous explique : « c’est toujours pareil, la direction essaye toujours de nous monter contre les travailleurs allemands ou chinois, alors que pendant ce temps-là ils font des milliards de profits ! ». Tout comme Michelin, Auchan ou encore Stellantis, ArcelorMittal s’apprête à licencier alors qu’il a versé près de 9 milliards d’euros à ses actionnaires entre 2020 et 2022.

Alors qu’une vague de licenciements frappe la France depuis plusieurs mois, laissant souvent les salariés visés dans l’isolement, l’initiative d’élargir la grève à l’ensemble des sites français va dans le bon sens. En effet, comme le rappelait dans notre précédent article David Blaise, délégué syndical central CGT, « il est clair que la solidarité entre tous les travailleurs, peu importe leur secteur ou leur branche, est essentielle. On ne peut pas se permettre de rester isolés chacun de notre côté à mener des luttes séparées. C’est en unissant nos forces qu’on pourra réellement peser. ».

De plus, l’offensive patronale en cours concerne en réalité l’ensemble des travailleurs du pays. En supprimant des centaines de milliers d’emplois, c’est tous les salaires qui vont être tirés vers le bas. Le monde du travail dans sa globalité aurait donc intérêt à se mobiliser autour de revendications fortes telles que l’interdiction des licenciements et l’embauche en CDI des salariés avec contrats précaires. De ce point de vue, l’appel de la CGT à une « convergence des mobilisations, avec débrayages et grèves en région pour l’emploi et l’industrie » le 12 décembre est un premier pas. Si cette journée peut constituer un point d’appui pour que différents secteurs se coordonnent, il faudra que la mobilisation dépasse la logique de journées de grèves isolées et sans lendemain si l’on souhaite construire un rapport de force suffisant pour mettre un frein à l’offensive patronale. Pour faire face à une bourgeoisie radicalisée seul un véritable plan de bataille construisant crescendo un mouvement de grève dure à dimension nationale, organisé par la base dans chaque entreprise, pourrait permettre d’imposer l’interdiction des licenciements.

*prénom modifié

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Unilever se sépare aussi du Boucher Végétarien
 
Kristof Bellens / Shutterstock.com
 

Unilever met en vente Le Boucher Végétarien. Le géant des produits CPG procède actuellement à un grand nettoyage et souhaite déjà se débarrasser de marques telles que Ben & Jerry’s, Magnum, Unox et Conimex.

Après seulement six ans

Hein Schumacher, directeur général d’Unilever, souhaite se concentrer uniquement sur les marques milliardaires les plus vendues et réduit considérablement le portefeuille du groupe. Après son plan de vente ou d’introduction en bourse de la division « crèmes glacées » – qui verrait le départ de Magnum et des fils rebelles Ben & Jerry’s, entre autres – Unilever a confirmé la semaine dernière qu’il céderait également des marques néerlandaises telles qu’Unox et Conimex.

Aujourd’hui, c’est au tour d’une autre marque : la holding FMCG s’apprête à vendre Le Boucher Végétarien (De Vegetarische Slager). Ce producteur de substituts de viande appartient à Unilever depuis 2018, mais fait aujourd’hui face à une concurrence accrue et à une baisse d’enthousiasme de la part des consommateurs.

Comme le résume Greenyard, qui se présente comme un nouveau concurrent, « les substituts de viande classiques ont été malmenés. Ce sont des produits trop transformés ». Néanmoins, l’intérêt croissant pour les produits alimentaires à base de plantes et respectueux de l’environnement signifie qu’il existe encore un grand potentiel de croissance.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Le gouvernement veut diminuer de 5 % la part prise en charge par la Sécu sur les consultations médicales et les médicaments. L’objectif affiché est celui d’économies sur le budget de la Sécu. Mais il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas de diminuer les dépenses mais de transférer leur financement des cotisations sociales vers des assurances. Il existe deux différences importantes à prendre en compte dans ce changement. Premièrement, les employeurs sont exonérés de toute augmentation des cotisations sociales. Deuxièmement, les assurances maladie complémentaires qui prendront le relais ne reposent pas sur le principe essentiel de la solidarité qui est un des fondements de la Sécu avec des cotisations selon ses moyens et des prestations selon ses besoins.

En effet, il ne faut plus parler de « mutuelles » mais bien d’assurances, ce d’autant qu’au fil des réformes, les assureurs privés ont gagné progressivement des parts de marché et sont devenus majoritaires aujourd’hui dans ce secteur. Les conséquences sont catastrophiques pour tous les assurés sociaux. En effet, tout désengagement de la Sécu se traduit par une augmentation des cotisations des complémentaires santé. Par exemple, le montant annuel de la cotisation annuelle d’un contrat proposé par une mutuelle a augmenté de 900 euros, soit de 46 %, entre 2020 et 2025 pour un couple et une couverture de milieu de gamme. Certains avanceront le fait qu’une partie de ces cotisations peuvent être prises en charge par l’employeur. Oui, mais bien souvent à hauteur de 15 euros par mois, soit 180 euros par an. Faites vous-mêmes vos calculs pour savoir qui est le dindon de la farce ! Face à cette situation, il faut comprendre la stratégie des néolibéraux qui nous gouvernent. Elle est très claire : il ne s’agit pas de faire des économies sur la santé mais de transférer le financement de la Sécu vers le marché.

L’exemple des Etats-Unis est parlant avec des dépenses de santé qui atteignent près de 18 % du PIB alors que ce chiffre n’est que de 12 % pour la France. Il est facile de comprendre qu’il s’agit bien d’offrir sur un plateau de nouvelles sources de profit à des investisseurs dans un secteur où les « clients » n’ont que le choix de payer ou de renoncer à se faire soigner. Il faut arrêter de croire que la France serait en difficultés du fait du niveau de ses dépenses de protection sociale. Bien au contraire, malgré les difficultés que rencontre actuellement notre système de santé suite à plusieurs décennies de restrictions budgétaires, il reste encore d’un très bon niveau et surtout d’une qualité très supérieure pour un coût moins important que dans les pays qui ont complètement libéralisé le secteur. Enfin, comprenons bien que les cotisations sociales ne sont pas des « charges » mais une partie de notre salaire que nous versons à la Sécu pour assurer notre protection sociale. Quand la Sécu ne sera plus qu’un système de charité publique pour les plus pauvres, tout le monde n’aura pas les moyens de se payer une assurance privée pour sa santé et un fonds de capitalisation pour sa retraite.

Docteur Christophe Prudhomme

Praticien hospitalier - SAMU 93

SOURCE : Facebook

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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