Crédits photos : Gero Sánchez // CC BY-NC 2.0
Publié par Luttesinvisibles
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Publié par Luttesinvisibles
Publié par Luttesinvisibles
Alors que le groupe Nestlé Waters veut licencier 171 ouvriers des usines de Vittel, Contrex et Hépar, les salariés entament leur troisième semaine de grève déterminés.
Crédits photos : Gero Sánchez // CC BY-NC 2.0
C’est d’ici que sortent chaque jour les bouteilles de Vittel, Contrex et Hépar et pourtant le géant Nestlé a annoncé un plan social prévoyant le licenciement de 171 salariés du groupe, à Vittel et Contrexéville (Vosges). A l’appel de l’intersyndicale (CGT, CFE-CGC, CFDT), près de 80% des 721 salariés des deux usines débrayent chaque jour depuis maintenant plus de deux semaines.
Les débrayages ont débuté le jeudi 31 août lors de la visite du directeur des ressources humaines de Nestlé Waters venus présenter le plan social, aux organisation syndicales.
« C’est nous tous, les salariés, qui, à force de communiquer entre nous, avons dit que nous ne pouvons pas nous laisser écraser comme ça » explique Michel Langlois salarié du groupe à Vosges Matin. Plus d’une centaine se sont organisés entre eux, sur leur site de travail, parfois en ligne, pour engager le bras de fer face à la direction.
Mais il a fallu attendre le 5 septembre pour que le mouvement prenne forme, sous l’impulsion de l’intersyndicale, avec une manifestation de 350 personnes devant l’usine puis un appel à débrayer. « En débrayant chaque jour on arrive à beaucoup déstabiliser la production, on estime les pertes à plus de 40% pour l’entreprise » témoigne Stéphane Cachet, secrétaire de la CGT Nestlé Waters. « On a organisé une nouvelle manifestation samedi dernier rassemblant plus de 1000 personnes pour s’adresser à la population qui va aussi subir les conséquences de ce plan social ».
Les revendications sont claires : 0 licenciement. « Ils veulent licencier 171 personnes alors qu’ils distribuent des milliards aux actionnaires » argue Stéphane Cachet. En effet, la santé du géant Nestlé, première multinationale au monde dans l’agroalimentaire, n’est pas à plaindre : en 2022 c’est 16,7 milliards d’euros de profit opérationnel qui ont été réalisé par l’entreprise et 94 milliards d’euros sont retournés aux actionnaires en 5 ans.
Si Nestlé explique ce plan social du fait des mauvais résultats des deux usines en 2022, cet argument n’est pas recevable pour le secrétaire de la CGT : « c’est à cause de la mauvaise stratégie commerciale de Nestlé que on en est là, les salariés n’y sont pour rien, ce n’est pas à nous de payer leurs mauvais choix ». Tandis que Nestlé profite de l’inflation pour réaliser des résultats records, de l’autre côté les salariés eux sont mis à la porte. Une situation qui est loin d’être une exception dans les entreprises de l’agroalimentaire.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Si les coûts de production ont augmenté du fait de l’inflation, ils ne justifient pas la totalité de la hausse des prix dans les rayons de supermarché. En effet, les grands groupes de l’agroalimentaire profitent de la période pour augmenter fortement leurs marges et faire des profits records sur le dos des travailleurs.
Crédits photos : Licence créative commons
En août, l’inflation sur un an est remontée à 4,9%. Mais il ne faut pas s’y tromper, l’inflation mesurée sur les produits de première nécessité est bien plus importante. Le litre de carburant avoisine les deux euros, tandis que du côté de l’alimentaire, la hausse des prix est estimée à près de 20% sur deux ans et à 11,2% sur un an. Une étude de Cofidis estime qu’il manquerait 588 euros par mois en moyenne à la population pour vivre convenablement. En bref, pour l’immense majorité la crise sociale s’aggrave, de sorte qu’il est de plus en plus difficile de survivre.
Et pourtant, le patronat continue à s’en mettre plein les poches, en particulier dans un secteur : celui de l’agroalimentaire. Dans un article du journal Alternatives Economiques, on apprend notamment que le secteur a vu ses marges brutes atteindre un niveau record de 48,5% au deuxième semestre. Un niveau historique, puisqu’il faut remonter à 1994 pour trouver une telle profitabilité, rapporte le journal.
On y apprend également qu’« entre les deuxièmes trimestres 2022 et 2023, les prix de sortie d’usine de l’industrie agroalimentaire ont progressé de 12,2 % », dont 6,7% seraient « imputable en premier lieu à la hausse des marges ». Autrement dit, le grand patronat de l’agroalimentaire ne se contente pas seulement de répercuter la hausse des prix des matières premières, mais il augmente grassement ses marges, profitant comme l’explique le journal, d’une plus faible concurrence dans le secteur, engendrant un plus important « pouvoir de marché ».
Face à cette situation, le gouvernement fait mine de s’agiter. Bruno Le Maire s’amusait ainsi à interpeller des entreprises étrangères (Nestlé, Unilever, PepsiCo), dénonçant qu’elles « ne jouent pas le jeu » sur le plateau de France 2 le 31 août. Mais comme l’expliquait l’économiste Romaric Godin sur Médiapart « tout cela relève principalement du théâtre », alors que le gouvenrment se contente de demander aux patrons de baisser leurs marges sans les contraindre réellement à le faire. Une illustration supplémentaire que les gesticulations du gouvernement ne visent qu’à masquer, alors que la crise sociale est là, qu’il est au service du grand patronat.
Mais au-delà des groupes de l’agroalimentaire, c’est bien tout le grand patronat qui, en plus de les exploiter, extorque les travailleurs en profitant de leur position de quasi-monopole. En effet, « le taux de marge des sociétés non financières a augmenté de 1,5 point, pour atteindre 33,2% » rapporte Alternatives Economiques. Une hausse due en partie à la baisse relative des prix de l’énergie, qui n’a pas été répercutée dans les prix à la consommation, ce qui a pour conséquence d’augmenter automatiquement les marges des entreprises.
Les autres secteurs ne sont donc pas en reste, et ils usent des mêmes méthodes. En effet, dans l’industrie, les prix à la production ont même baissé sur un an ; à hauteur de 1,5%, rapporte Romaric Godin. Pourtant, les marges ont bel et bien explosé. Cela aide à comprendre les chiffres record du CAC 40 au deuxième semestre : 80 milliards d’euros de bénéfices.
De l’autre côté, les salaires n’augmentent toujours pas, ou alors en deçà de l’inflation pour entériner les pertes de salaire réel. C’est ce dont témoigne Christian Porta, délégué syndicale CGT, militant à Révolution Permanente et travailleur chez Neuhauser, une entreprise d’agroalimentaire : « Ça fait des mois que nos patrons augmentent leurs marges. Et pourtant ils refusent catégoriquement d’augmenter nos salaires. Concrètement, on peut à peine acheter les produits que l’on fabrique à l’usine, dont les prix ont triplé. »
Pour faire face à l’inflation, la solution n’est pas du côté du gouvernement : « Ce n’est pas en demandant poliment aux patrons de baisser les marges comme le fait Bruno le Maire,ou comme Aurore Berger qui veut subventionner les associations d’aides alimentaires qu’on va s’en sortir. On n’est pas là pour quémander, on veut pouvoir vivre de nos métiers et consommer à minima ce que l’on fabrique. C’est une question de dignité. La solution pour faire baisser les marges, c’est que les travailleurs contrôlent avec la population les prix. Ça doit être à nous de les fixer. »
Face à une rentrée d’inflation et de misère sociale, il est urgent que les directions syndicales rompent avec le dialogue social et opposent un plan de bataille sérieux pour exiger des augmentations de salaire immédiates à hauteur d’au moins 400 euros ainsi que leur indexation sur l’inflation. Des revendications qu’il s’agit d’articuler avec la lutte contre l’offensive autoritaire et raciste du gouvernement pour construire une riposte d’ensemble du monde du travail. Nos vies par leurs profits !
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Publié par Info'Com-CGT
/image%2F1449569%2F20230920%2Fob_b36dcd_pauvrete.jpg)
/image%2F1449569%2F20230920%2Fob_1f517c_insoumission.jpg)
Pour la 17ème année consécutive, IPSOS et le Secours Populaire publient leur baromètre de la pauvreté et de la précarité en France. Et les constats font froid dans le dos. En 2023, près d’un Français sur cinq (18%) déclare vivre à découvert, et 45% d’entre eux éprouver des difficultés dans le remboursement de certains actes médicaux.
Avec gravité, l’association et l’institut de sondage évoquent des « privations [qui] atteignent un niveau record en France », et dressent pour 2023 le portrait d’une situation qui empire, « après une année 2022 déjà marquée par une forte dégradation sociale ».
Dans la France de Macron, année après année, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. Pourtant, sur les plateaux de télévision, vous n’entendrez parler que de l’abaya, et Bruno Le Maire continuera, toute honte bue, à « récuse(r) cette idée qu’il y a un appauvrissement de la société française ». Notre article.
Plus d’1 Français sur 3 ne mange plus à sa faim, près d’1 famille sur 2 a du mal à répondre aux besoins de ses enfants : les chiffres accablants du Secours populaire
Les données récoltées par IPSOS et le Secours Populaire sont édifiantes. Qu’importent les domaines de dépenses, le témoignage des Français pour le baromètre de la pauvreté et de la précarité fait non seulement état de conditions de vie indignes au sein de la 7ème puissance économique mondiale, mais de leur aggravation d’année en année.
POURSUIVRE LA LECTURE :
/image%2F1449569%2F20230920%2Fob_eedc59_borne-macron.jpg)
Plan de lutte contre la pauvreté : malgré l'inflation, la première ministre dit non à la revalorisation des minimas sociaux
Le gouvernement a reçu plusieurs associations le 18 septembre 2023 pour présenter son plan de lutte contre la pauvreté. Celles-ci se sont montrées déçues et déplorent l’absence de revalorisation des minima sociaux.
Reçues par la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon le 18 septembre, les associations se sont vu présenter son Pacte des solidarités après huit mois de reports successifs. Dans un contexte inflationniste, les mesures annoncées n’ont pas satisfait les acteurs du secteur social, même si le maintien des places en hébergement d’urgence a un peu rassuré le monde associatif.
La douche froide pour les associations
Cité par Le Monde, le président du collectif Alerte, composé de 34 associations de lutte contre la pauvreté, a estimé à propos de la rencontre avec la cheffe de l’exécutif que c'était «la douche froide», déplorant qu'Elisabeth Borne ait fermé la porte à une revalorisation des minima sociaux «qui ont décroché en raison de l’inflation».
Avant les annonces, le pessimisme était déjà de mise. Ainsi, la présidente d’ATD quart monde Marie-Aleth Grard confiait à L'Humanité, le 18 septembre : «On n’en connaît pas le contenu, mais on craint que ce plan se limite à annoncer ce qui a déjà été fait. Et, si c’est le cas, la situation ne s’améliorera pas.»
Certains acteurs du secteur social se sont montrés plus modérés dans leur critique, à l’image de Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, qui a estimé à propos du maintien des places en hébergement d’urgence : «Évidemment, ça ne suffira pas, mais je prends les matchs les uns après les autres.» Le communiqué de presse de son association estime en outre qu’en dépit de «mesures utiles […] le gouvernement doit encore prendre la pleine mesure de la gravité de la situation».
Aurore Bergé à la manœuvre
Si les annonces d’Elisabeth Borne ont suscité une certaine déception, la nouvelle ministre des Solidarités Aurore Bergé a fait part de sa volonté de créer une école nationale du travail social dont l’objectif serait d’«aider à recréer des vocations».
Présente dans l’émission matinale de France 2 ce 19 septembre, elle a par ailleurs défendu le modèle social français qu’elle juge «unique» et qui, selon elle, éviterait «chaque année à cinq millions de personnes de tomber dans la pauvreté».
De telles institutions existent cependant déjà, à l’image de l’Ecole supérieure de travail social et Aurore Bergé n’a pas précisé les contours de ce projet, notamment son financement.
Vu sur l’application RT News
/image%2F1449569%2F20230920%2Fob_858d50_secours-populaire.jpg)
Plan pauvreté : « Entre les annonces et la réalité connue par le Secours populaire, il y a un fossé qui ne cesse de s’élargir », estime sa secrétaire générale, Henriette Steinberg
La secrétaire générale du Secours populaire, Henriette Steinberg, n'est pas convaincue par les mesures annoncées par le gouvernement dans le cadre de son plan de lutte contre la pauvreté. L'association craint qu'il ne soit pas suffisant face à l'afflux des nouvelles demandes d'aides.
POURSUIVRE LA LECTURE :
Publié par EL DIABLO
Unilever Plc a engagé les banques d'investissement Morgan Stanley et Evercore Inc pour vendre un ensemble de marques non essentielles de produits de beauté et de soins personnels, dont Q-Tips et Impulse, relançant ainsi une initiative abandonnée il y a deux ans, selon des personnes familières avec le dossier.
La relance du processus de vente, qui n'avait pas été signalée auparavant, représente la première mesure importante prise par Hein Schumacher, qui a pris la direction d'Unilever en juillet et s'est fixé pour objectif de rationaliser ses activités, alors qu'il est aux prises avec l'inflation.
Le portefeuille de marques, connu sous le nom d'Elida Beauty, comprend également Caress, TIGI, Timotei, Monsavon, St. Ives, Zwitsal, Ponds, Brut, Moussel, Alberto Balsam et Matey. Elida a généré un chiffre d'affaires d'environ 760 millions de dollars en 2022, selon les sources.
Unilever a travaillé avec Credit Suisse en 2021 pour céder Elida, mais a interrompu le processus plus tard dans l'année, après que la sélection des marques à vendre par d'autres sociétés de consommation a conduit à des offres qui ne répondaient pas à ses attentes en matière d'évaluation, ont déclaré les sources.
Depuis lors, Unilever s'est efforcé de faire d'Elida une unité autonome qui pourrait également intéresser des sociétés de capital-investissement dans son intégralité, ont ajouté les sources. Morgan Stanley et Evercore ont maintenant contacté plusieurs parties pour évaluer l'intérêt d'une acquisition d'Elida pour ce qui pourrait être une transaction de plusieurs milliards de dollars, selon les sources.
Les sources ont requis l'anonymat en raison du caractère confidentiel de l'affaire. Unilever, Morgan Stanley et Evercore se sont refusés à tout commentaire.
Depuis environ deux ans, l'industrie des biens de consommation est confrontée à une flambée des coûts, qui va de l'huile de tournesol à l'expédition en passant par l'emballage et les céréales. Cette situation a incité Unilever, le fabricant du savon Dove et de la crème glacée Ben & Jerry's, à réexaminer son portefeuille d'actifs non essentiels qu'il pourrait vendre pour se procurer des liquidités.
Unilever a dépassé les prévisions de croissance des ventes sous-jacentes au deuxième trimestre après avoir augmenté ses prix pour compenser la hausse des coûts. Elle a également envisagé de vendre certaines de ses marques américaines de crème glacée, notamment Klondike et Breyers. (Reportage d'Abigail Summerville à New York ; Reportage complémentaire de Richa Naidu à Londres ; Rédaction de Chizu Nomiyama)
Publié par www.zonebourse.com
Le gouvernement n’accepte aucune victoire, toute mobilisation des travailleurs doit désormais affronter la répression policière...
Le camarade Yannis de la CGT Tourcoing, après avoir été passé à tabac au commissariat et sur le piquet de grève qu’il était venu soutenir, est convoqué au commissariat de Lille pour une audition ce mercredi.
Nous appelons l’ensemble des forces progressistes de ce pays à venir l’accompagner
devant le commissariat de Lille
(109 Faubourg des Postes, Lille)
ce mercredi 20 septembre à 16h30
pour clâmer haut et fort que face à la répression policière, nous ne sommes pas seuls : une attaque contre l’un ou l’une d’entre nous est une attaque contre la classe des travailleurs !
Publié par FSC
SOURCE : FR 3
"C'était juste une reprise en main de l'outil de travail", confie Arnaud Raffier, le secrétaire général de la CGT en Haute-Vienne après sa convocation, ce mardi, à l'hôtel de police de Limoges. Il a été convoqué, en audience libre, après des coupures de courant dans les locaux de la Carsat, la Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail, à Limoges le 6 juin dernier, juste avant une mobilisation contre la réforme des retraites. La Carsat avait déposé plainte.
"Dans l'énergie, c'est ce que j'ai expliqué au major, quand vous reprenez l'outil de travail, vous coupez le courant. Si vous êtes imprimeurs, vous stoppez les machines à imprimer. Il n'y a pas eu de dégradation", rappelle Arnaud Raffier qui regrette un acharnement syndical. "On veut nous mettre la pression pour nous faire taire. Après, c'était une audience libre, il n'y avait pas beaucoup d'enjeu derrière, encore que, on ne sait jamais", termine-t-il.
"Il ne me semble pas que le fait de manifester soit encore interdit en France. Donc on va continuer de faire ce qu'on a toujours fait et ile peuvent porter plainte quand on sortira mais ça ne fera pas avancer les choses", dit encore Arnaud Raffier, qui donne rendez-vous ce samedi 23 septembre à Limoges, 14 heures carrefour Tourny, pour une manifestation "pour les libertés publiques et syndicales" et "contre le racisme systémique et les violences policières" avec plusieurs formations politiques et associations. Une grande manifestation nationale, "pour la fin de l'austérité et la hausse des salaires" est prévue le 13 octobre prochain.
Publié par FSC
/image%2F0946080%2F20230920%2Fob_ff60ec_valdunes-susp.png)
SOURCE : La CGT
Seule entreprise produisant en France des roues et essieux pour le ferroviaire, l'entreprise métallurgique MG Valdunes et ses deux sites industriels situés dans le Nord sont au cœur des enjeux environnementaux et de souveraineté industrielle.
En grève illimitée depuis le 1er septembre avec leur syndicat CGT et l’ensemble des organisations CGT, les salariés de MG Valdunes ont décidé collectivement lundi 18 septembre de suspendre temporairement le mouvement. Ces deux semaines de mobilisation auront permis aux salariés de faire entendre leur voix et de placer le dossier Valdunes sur le haut de la pile de l’agenda politique.
En effet, non seulement la situation de Valdunes est désormais suivie avec attention par la Première ministre et plusieurs ministères (industrie, transport, économie), mais le projet CGT de reprise globale via un consortium Alstom-SNCF est à l’étude et relayé par d’autres acteurs, notamment dans le champ politique.
Pour avoir toutes les chances d’aboutir, ce projet doit maintenant être étudié en profondeur par l’ensemble des parties, ce qui nécessite du temps (plusieurs semaines) et des conditions favorables. C’est dans cette logique que s’inscrit la suspension du mouvement, qui ne signe pas la fin de la mobilisation des salariés pour ce projet, mais bien leur volonté de lui accorder les meilleures circonstances d’élaboration. Il s’agit aussi de garder des forces pour la poursuite de la lutte car les salariés savent qu’ils doivent avant tout compter sur le rapport de force.
Ainsi, les salariés de MG Valdunes restent fermement mobilisés pour faire valoir l’évidence environnementale, sociale et industrielle du projet de reprise globale. Ils continueront à faire entendre leur voix ces prochaines semaines à travers différentes actions de sensibilisation des acteurs de leur champ professionnel, des décideurs politiques locaux et nationaux et des commanditaires publiques :
Plus que jamais, la lutte continue, et les salariés restent unis derrière un seul et même objectif : l’avenir de MG Valdunes, qui peut et doit vivre !
Publié par FSC
547288
Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Hébergé par Overblog