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Publié par FSC
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Publié par FSC
Voici ci-dessous les revendications :
NAO 2025
Prochaine réunion le mardi 14 janvier 2025 à 09H00.
Aujourd’hui fixé à 3%, le taux du Livret A baissera à 2,5% à partir du 1er février. Le gouvernement est particulièrement réactif pour gratter tout ce qu'il peut aux travailleurs au prétexte que les prix n'augmentent presque plus.
C’est une première en cinq ans. D’après une annonce du ministre de l’économie Eric Lombard, le taux du Livret A sera donc amené à baisser d’ici le 1er février. Aujourd’hui fixé à 3%, il devrait descendre « autour de 2,5% », selon le ministre. Alors que le taux du Livret A n’avait pas connu de baisse depuis 2020, cette mesure est aujourd’hui justifiée par la baisse de l’inflation, mesurée à +1,3% sur un an en novembre, lors du dernier pointage réalisé par l’Insee.
Le ministre de l’économie a expliqué que : « L’épargne est non seulement protégée mais elle permet au patrimoine réel d’augmenter ». Une déclaration hypocrite qui cherche à masquer les pertes réelles qu’entraînera cette baisse sur l’épargne des 55 millions de Français qui ont recours au Livret A. Une épargne qui profite avant tout aux banques qui engrangent des millions sur le dos des maigres réserves dont bénéficient les ménages, mais aussi aux investissements de la Caisse des Dépôts et Consignations.
Le directeur du Cercle de l’épargne, un think tank pro-patronal, le reconnait lui-même, loin d’être une pure décision technique, résultant de la moindre augmentation des prix, La baisse du taux du Livret A est une décision éminemment politique. » En 2022, l’augmentation de son taux avait été une manière pour Bruno Le Marie et le gouvernement de ne pas augmenter les salaires face à l’inflation, tout en prétendant hypocritement « protéger les Français de l’augmentation des prix ». Pourtant, face à une inflation avoisinant les 5%, l’augmentation du taux du Livret A à 1,38% était déjà une manière de faire fondre les quelques sous que les travailleurs peuvent se mettre de côté. Cette fois, toujours selon le directeur du Cercle de l’épargne, la diminution du taux est « censée inciter les Français à moins épargner et à plus consommer ».
Dans un contexte d’incertitude économique et politique, avec la menace de fermetures d’entreprises, de licenciements, les capitalistes voudraient relancer la croissance en privant les travailleurs des quelques miettes qu’il leur reste pour ne surtout pas toucher aux profits des plus riches.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Licencié pour avoir exprimé son soutien au peuple Palestinien, soyons nombreux ce mercredi à 12h devant la Cour d'appel de Pau pour exprimer notre soutien envers le militant syndical. Solidarité !
Ancien délégué CGT de l’entreprise Toray-CFE à Abidos (Pyrénées-Atlantiques), le militant syndical Timothée Esprit, Secrétaire fédéral de la FNIC-CGT, a appris son licenciement au printemps dernier. En cause ? Son soutien pour la Palestine. Officiellement licencié pour avoir publié une photo du logo du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) sur son compte Facebook personnel, le délégué syndical a saisi le tribunal des prud’hommes afin de le contester. Le tribunal a écarté la compétence du juge des référés, le 28 juin dernier, et a ainsi refusé les demandes légitimes du délégué syndical. Un nouveau procès se tient donc devant la Cour d’appel de Pau ce mercredi pour réexaminer le référé contre ce licenciement abusif chez le premier fabricant mondial de fibres de carbone.
Le 28 mai 2024 à l’occasion d’un premier rassemblement à Lacq, Timothée Esprit expliquait au micro de Révolution Permanente : « Ça fait quatorze ans que je milite dans l’entreprise. Aujourd’hui j’ai été convoqué. Je viens d’apprendre le motif ce matin : ils veulent me licencier pour mon engagement auprès de la Palestine. Ce motif est inédit. On a eu des camarades de la CGT et des militants politiques qui ont été convoqués pour apologie du terrorisme, mais ce qui est inédit ici c’est que je suis menacé de licenciement. […] C’est un nouveau cap franchi, au niveau national, sur la répression syndicale et la répression politique.
« Toray ce sont des conditions de travail infernales et une répression syndicale inouïe. Je suis le quatrième membre de la CGT licencié depuis 2022. Et il y a eu des avertissements, des mises à pied et des convocations de salariés pour fait de grève... » énumérait aussi le délégué syndical licencié à Toray, dans son discours devant les prud’hommes le 14 juin sous les applaudissements d’une centaine de soutiens réunis pour l’occasion.
La CGT a déjà été poursuivie devant le tribunal par la direction de Toray pour « fait de grève illicite ». « Ils ont perdu, mais j’ai été convoqué en gendarmerie pour une autre affaire, j’ai essuyé des sanctions disciplinaires pour revendiquer sur les conditions de travail, on vient d’avoir le licenciement de trois militants CGT il y a à peine un an. » racontait Timothée Esprit à notre micro « On est sur une direction qui fait feu de tout bois contre toute personne qui oserait ne serait-ce que relever la tête. Effectivement, c’est un licenciement politique, mais au-delà de ça ils veulent se débarrasser de moi comme d’autres : à Toray je suis le quatrième, et ailleurs il y en a d’autres ». Les exemples de répression contre les syndicalistes combatifs se multiplient : il y a un an, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet dénonçait déjà que plus de 1000 militants et 17 dirigeants syndicaux étaient visés par des procédures judiciaires. Du jamais vu depuis l’après-guerre selon elle.
Si cette répression d’ampleur a suscité une riposte organisée, par la grève, à l’image des luttes pour Timothée Esprit ou des travailleurs de Neuhauser contre le licenciement du délégué CGT Christian Porta et plusieurs de ses collègues, la réponse est restée limitée à des luttes locales ou sectorielles en l’absence d’un plan de bataille des directions syndicales. Une absence de perspectives stratégiques que regrettait Timothée Esprit à notre micro. « Demain, tout le monde peut être dans ma situation. L’important c’est de ne pas réagir entreprise par entreprise, moi ou mon syndicat contre mon patron. Il faut une réaction de la classe ouvrière. Les appels à la grève, chez Michelin, dans le bassin de Lacq dans plusieurs usines, mais aussi chez Air Liquide et dans d’autres industries. Les gens qui se sont mobilisés ont donné la ligne de conduite à chaque travailleur. » expliquait-il le 14 juin dernier.
« Tous les copains et les copines qui sont dans les boîtes et les usines en bleus de travail, dès lors qu’ils expriment leur opinion, à savoir si telle guerre est injuste, si des gens meurent pour rien, peuvent potentiellement être condamnés ou éjectés. C’est l’expression politique de la classe ouvrière qui est mise en danger. Et il faut avoir une réaction en bloc tous ensemble. » concluait-il.
C’est donc à la fois pour défendre le fait que soutenir la Palestine n’est pas un crime, et dénoncer tout atteinte contre l’expression politique des ouvriers, que nous devons être nombreux pour soutenir Timothée Esprit ce mercredi 8 janvier à midi, place de la Libération à Pau.
Dans le même communiqué unitaire, l’union locale CGT de Pau, la FSU 64 Solidaires Béarn appellent également à se rassembler le lendemain à 13 heures au même endroit en solidarité avec Ernesto (SUD Éducation) et Bernard, gilet jaune, accusés de « violences » pendant une manifestation contre la réforme des retraites.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Publié par EL DIABLO
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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